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00:00Ce prix vient couronner plusieurs années de sacrifices et il honore toute la rédaction de
00:08la RTI. Nous sommes aujourd'hui sur la place publique avec le super Ebony 2023, notre confrère
00:17Ligoa Eme Ludovic de Radio Côte d'Ivoire. Ligoa Eme, bonsoir. Bonsoir Eli. Après donc ce prix,
00:24comment on se sent ? La fierté parce qu'au delà du trophée qui a été remis lors de la soirée des
00:29Ebonys, c'est une distinction qui va accompagner toute notre carrière et c'est cette fierté là
00:34qui nous accompagne depuis cette soirée magique à Imsokro. A quel moment tu te dis je dois
00:43postuler à Ebony cette année ? Tout commence en 2017. Deux ou trois ans avant j'avais intégré la
00:52rédaction de Radio Yopougon. Quand je dis deux ou trois ans avant, j'étais déjà à Radio Yopougon
00:59mais je n'étais pas à la rédaction donc je n'exerçais pas en tant que journaliste. Donc c'est
01:03quand j'intègre la rédaction et qu'en 2017, je décide de me présenter à Ebony pour la première
01:10fois. Pourquoi ? Parce que je me suis dit que c'est un concours qui permet donc de voir le
01:16niveau des productions. Donc si je vais à Ebony et que je suis ne serait-ce que nominé, ça veut
01:22dire que le travail que je fais est quand même sur la bonne voie. En ce moment là, on pourra
01:28chercher à voir comment on essaie de l'améliorer. Donc l'idée c'était d'être nominé. Je suis allé,
01:33j'ai été nominé. Donc c'était une victoire pour moi. D'autres ont pu faire leur commentaire mais
01:39pour moi c'était une victoire. Et par la suite, on continue de travailler. En 2018, le prix spécial
01:46Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview de l'année. Ça commence à venir. En 2018, en plus
01:53du prix à Ebony, il y a d'autres prix que je remporte encore sur le plan national et également
01:59à l'international. Notamment, le concours du meilleur reportage humanitaire de l'Afrique de
02:06l'Ouest où je suis premier. En 2019, j'y vais à Ebony, je ne remporte aucun prix. Donc on essaie
02:16de se réécouter. Ça vraiment, c'est un exercice que je fais tout le temps. Parce que je veux
02:21voir moi-même, en dehors des membres du jury d'un quelconque concours, je veux pouvoir moi-même
02:26apprécier mon niveau de progression dans le travail que je fais. En 2020, je suis sacré Ebony,
02:33meilleur journaliste radio du Côte d'Ivoire. De nominer simple, on est à Ebony Radio. Il reste
02:41une seule marche à franchir pour être le super Ebony. Donc on continue de travailler dans ce
02:45sens-là. On revient encore en 2021, c'est un fiasco. En 2021, même pas un prix. Il y a toujours
02:52une année de flotte au milieu. Ça, vraiment une sorte de valet, mais pour te décourager. Je
03:00vais m'accorder une année de reprise. Donc en 2022, je ne vais pas aller à Ebony. Novembre 2022,
03:06j'intègre la rédaction du Radio Côte d'Ivoire. Ce moment-là, je me dis bon,
03:13voilà une nouvelle opportunité qui s'offre. Ma prière, c'était que j'aie d'ailleurs remporté
03:20plusieurs prix, une dizaine de prix en étant à Radio-Ypougon. Mais j'arrive à Radio-Côte d'Ivoire
03:25à la RTI, je pense que c'est un nouveau challenge. Il ne faut pas que ce soit comme Messie qui ne
03:32peut briller qu'au bassin. Et quand on le met dans un enclos, c'est compliqué. Je veux pouvoir,
03:37voilà, que ce soit un nouveau challenge, mais pouvoir faire quelque chose dans cette nouvelle
03:42rédaction. Donc 2022, on dirait que ça va être une année de choses. C'est un signe. Donc en ce moment,
03:50tout ce qui est ébonis, on avait déjà déposé. Trois reportages, trois dossiers, trois interviews,
03:58on avait déjà tout déposé. On attendait que l'UNCI fixe la date des résultats et tout ça. Et puis,
04:05arrive donc la soirée des ébonis à Yamsouko. Voilà, le résultat, on le connaît. Donc la
04:17dernière marche qu'on priait pour franchir, on a fini par la franchir. Donc c'est à dire en 2023.
04:25Ébonis 2023, ça veut dire que les résultats ont lieu en 2024.