Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 - La part de la littérature dans vos ventes quotidiennes, Emmanuelle ?
00:05 - Et la majorité quand même.
00:07 - D'accord, donc...
00:08 - Et quand même, on a encore un public de lecteurs.
00:11 - Lecteurs, lectrices ?
00:13 - Plus lectrices quand même, peut-être.
00:15 Mais surtout, parce que nous on note en tant que libraire, il ne faut pas donner des livres compliqués.
00:21 Moi j'ai noté une baisse de niveau qui est absolument hallucinante.
00:25 Aussi bien chez les jeunes que chez les vieux d'ailleurs.
00:27 En fait, avant, je me souviens, on vendait vraiment de la belle littérature.
00:33 Maintenant non, il ne faut pas que ce soit trop compliqué.
00:35 Si c'est trop compliqué, là on a...
00:38 - Et Yann Moix, vous trouvez qu'il est compliqué ou pas compliqué pour les lecteurs ?
00:43 - On a une vente sur lui, mais non, ce n'est pas trop compliqué.
00:47 Je pense que ça les intéresse parce qu'il est connu.
00:50 C'est malheureux de le dire, mais tout est en parallèle par rapport à la télé ou des choses comme ça.
00:56 Et comme il apparaît assez souvent, voilà.
00:58 - C'était vrai déjà avec Bernard Pivot, parce qu'en passage chez Pivot, vous faisiez vendre.
01:04 - Oui, tout à fait, mais c'est le niveau qui a changé.
01:07 C'est-à-dire que quand Pivot invitait des écrivains, c'était des vrais écrivains.
01:10 Maintenant, on a beaucoup... Pour moi, personnellement, c'est des reportages améliorés.
01:15 C'est des choses comme ça, ce n'est pas vraiment de l'écriture en fait.