• il y a 7 mois
De plus en plus de fans créent des collectifs afin de réunir les fonds nécessaires pour sauver leur club et/ou tenter de devenir actionnaire minoritaire (voire principal).

Une initiative, inspirée des Socios, qui mérite une analyse vu l'évolution du business footballistique.

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--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
00:40 Les exemples à Bastia & Sochaux + d'autres actions (Algérie, Tunisie, Suisse...)
02:07 Les cas des divisions inférieures en Angleterre dont Portsmouth
04:30 Les cas en Ecosse, dont l'exemple Heart of Midlothian
06:20 Les équipes fondées en opposition à la politique des clubs (FC United, AFC Liverpool..)
07:01 La réalité de la sphère francophone
08:46 Une solution pour Bordeaux en cas de faillite ?
09:10 Les fans, derniers garants du football ?
10:10 Une lassitude chez les supporters propriétaires ?

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 Devant la situation critique traversée par de nombreux clubs à travers le monde,
00:05 de plus en plus de fans se regroupent et tentent de sauver ce qu'il peut être de leur club adoré.
00:09 Exaspérés par une gestion inique, inquiets vis-à-vis des problèmes financiers,
00:13 ces supporters essayent de collecter le plus de fonds possible afin, pourquoi pas,
00:17 un jour de caresser leur rêve, celui d'être propriétaire officiellement de leur équipe adorée.
00:22 Alors ça c'est un peu le projet socios comme on peut le voir au Brésil, en Espagne,
00:26 sauf que selon les pays et les nations, il y a un contexte différent, des statuts particuliers
00:30 et également des lois qui diffèrent.
00:32 Aujourd'hui, on ne va pas parler de tous ces érambles historiques,
00:35 on va simplement se concentrer sur les dernières années et notamment dans la sphère francophone
00:39 parce qu'il y a de plus en plus d'exemples.
00:41 On a vu des possibilités, on en parlait à Nantes, on en parlait à Saint-Étienne,
00:45 mais on a vu dans la réalisation des cas, en France notamment, ce qui s'est passé à Bastia,
00:49 qui avait malheureusement coulé, qui est encore revenu d'entre les morts,
00:53 et aujourd'hui 20% de l'actionnariat appartient aux fans.
00:57 L'an dernier, miné par une situation absolument apocalyptique, tout proche du dépôt de bilan,
01:01 on a eu également l'opération à Sochaux, avec Socioshows, si je ne dis pas de bêtises,
01:05 qui a collecté quand même des fonds très importants, si je ne dis pas de bêtises,
01:07 à peu près 770 000 euros.
01:09 Et là récemment, on a les projets à Nîmes ou à Rouen,
01:12 donc on voit souvent des clubs de division inférieure,
01:14 mais ce serpent de mer, cette idée du projet socio,
01:18 on a entendu parler un jour pour Marseille, pour Saint-Étienne, pour Nantes, pour l'Anse,
01:22 bref, pour des clubs populaires, historiques du football français.
01:25 Ce qui se passe évidemment en France, peut toucher aussi la Suisse et la Belgique.
01:29 On se rappelle qu'en Suisse, il y a eu des collectes de fonds,
01:31 notamment à l'époque du Servet, quand c'était il y a une décennie,
01:33 ça allait très très mal, afin de sauver ce qui était possible.
01:36 Pareil au Maghreb, où la GSK Bili, en Algérie, doit souvent quand même son salut
01:40 à des fans ou des membres qui ont signé des chèques,
01:42 afin justement de pouvoir régler certaines dettes.
01:45 Pareil en Tunisie, avec le club africain,
01:47 et j'imagine qu'au Maroc, on aura des situations similaires.
01:49 En Belgique, comme je le disais, devant l'énigmatique 777,
01:53 ce propriétaire américain dont on a parlé depuis très longtemps,
01:56 et qu'on avait averti sur la chaîne des potentiels risques
01:58 de ses multiples achats à travers le monde,
02:00 aujourd'hui, avec l'incertitude de 777, quid des fans du Standard,
02:03 un autre club populaire et historique d'un pays de football ?
02:07 Bien évidemment, se pose une question.
02:08 Dans ce football moderne, de plus en plus attiré par les fonds d'investissement
02:11 et une course à l'argent effrénée,
02:13 est-ce que des supporters peuvent-ils réellement détenir leur club de football ?
02:17 Les exemples montrent qu'en effet, c'est possible,
02:20 mais on va tout de suite remarquer que ça dépend des réalités financières.
02:23 Globalement, je le répète, cette vidéo n'a pas pour but de parler de l'Espagne,
02:27 qui est un cas vraiment particulier.
02:29 On va notamment évoquer l'aspect francophone, mais également britannique,
02:32 parce qu'on peut faire quelques comparaisons.
02:34 Rappelez-vous, il y a une quinzaine d'années,
02:35 vous avez dû voir qu'énormément de clubs sont tombés en faillite,
02:38 en administration également, comme on dit au Royaume-Uni,
02:40 principalement en Écosse et dans les divisions inférieures anglaises.
02:43 Pourquoi ? Parce que souvent, il y avait des gestions dispendieuses,
02:46 les clubs dépensaient un argent qu'ils n'avaient pas,
02:48 mais comptaient à chaque fois sur une vente de joueurs
02:50 ou à chaque fois aussi sur un contrat de droit TV mirifique.
02:53 Et c'est un peu ce que ces clubs avaient signé avec un diffuseur irlandais
02:56 qui s'appelait Settanta Sports, en Écosse et en division inférieure anglaise,
02:58 sauf que ce diffuseur, il s'est pété la gueule.
03:01 Ce qui a quasiment foutu le foot écossais dans l'ornière,
03:04 et pareil pour plein de clubs de division inférieure en Angleterre.
03:06 Et donc, il devait énormément d'argent au fisc principalement,
03:09 et les fans collectaient, collectaient, afin de sauver ce qui était possible.
03:13 C'est pour ça qu'on a eu plein de rachats folkloriques,
03:14 et dans le même temps, on a vu l'apparition des Phoenix Clubs,
03:16 c'est-à-dire ces clubs qui sont descendus, qui sont peut-être connus maintenant sous d'autres noms,
03:19 mais qui ont été repris par des fans.
03:21 Bien évidemment, dans toutes ces trasias de problèmes financiers
03:24 avec des rachats en veux-tu-en-voilà entre escrocs margoulins et personnes recherchées,
03:28 il y a un exemple qui était clair, c'était celui de Portsmouth,
03:30 qui est un club quand même qui a été en première ligne, qui est connu fratonne par fans.
03:33 C'est un sacré club de football qui a été détenu par ses fans,
03:36 qui d'ailleurs ces dernières années ont finalement revendu cela à un autre investisseur.
03:40 Mais ça avait été, on va dire, la plus grande expérience possible de fans
03:43 qui étaient au chevet de leur club.
03:45 Mais des exemples en division anglaise, il y en a plein.
03:47 Les Darlington, les Fischer, les Chester, les Worcester, enfin bref.
03:51 Je pourrais vous en citer, Rushnod and Diamonds,
03:52 je pourrais vous en citer plein, plein, plein, plein, plein de divisions anglaises,
03:55 puisque je rappelle quand même en cinquième division anglaise,
03:57 la National League, comme on l'appelle aujourd'hui, à l'époque c'était la conférence,
04:01 tu avais un match diffusé par semaine à la télé,
04:03 ce qui est un monde complètement différent.
04:05 Donc de fait, les revenus d'argent attiraient des investisseurs
04:07 et les fans avaient un rôle prépondérant,
04:10 ils ont d'ailleurs toujours un rôle prépondérant.
04:12 Aujourd'hui on voit Rexham, la série, tout ce que vous voulez,
04:14 remonte entre amis anglais.
04:15 Mais à l'époque, Rexham, il y a 10-15 ans,
04:17 c'est les fans qui ont tenu le club.
04:18 Sans ça, les dragons du pays de Galles, ils coulaient.
04:21 Donc de fait, inspiré par Small, tu te dis que c'est possible.
04:24 Et en Écosse, ces dernières années, on a vu d'autres achats et de clubs importants.
04:27 Aujourd'hui, le club le plus important,
04:29 détenu par ses fans au Royaume-Uni, il n'est pas en Angleterre.
04:32 Il est en Écosse.
04:33 Heart of Middletown, les Mauves d'Edimbourg, les Jambos,
04:35 de l'excellent Lawrence Shankland,
04:38 joueur de l'année en Écosse, c'est un tacant bien fessu.
04:41 Évidemment avec Anne Butch, qui était l'ancienne propriétaire,
04:43 qui il y a quelques années a revendu ses parts à la Foundation of Heart.
04:46 C'est une belle transition qui a été réalisée.
04:48 Ça a nécessité du temps.
04:49 Heart, c'est un club, évidemment, populaire,
04:51 comme les deux clubs d'Edimbourg, Edwardian et Heart,
04:53 qui jouent à Tyne Castle, un stade magnifique, vétuste.
04:55 Ils font quand même le complet.
04:57 Et ça a été un véritable effort.
04:58 Et honnêtement, aujourd'hui, c'est ce qu'on va dire le plus gros club,
05:02 en termes d'adhérents, en termes de tout ce que vous voulez.
05:03 Et ça a marché.
05:04 On a également eu Motherwell, Sainte-Mireille,
05:06 donc des clubs de première de vie écossaise.
05:08 Sauf qu'à Motherwell, ça rappelle Portsmouth.
05:10 En fait, les fans voient qu'ils sont rapidement limités, etc.
05:13 Parce qu'on est déjà sur une base beaucoup plus petite.
05:14 Motherwell, ce n'est pas très loin de Glasgow.
05:16 Il y a une concurrence absolument effrénée dans le coin.
05:18 Donc, de fait, tu n'as pas les rentrées forcément financières
05:21 que tu peux avoir à Heart,
05:22 ce qui a une fan base beaucoup plus importante.
05:24 Donc, de fait, ils sont en négociation,
05:25 je crois, avec un ancien patron de Nextfix,
05:27 pour revendre le club et faire donc, comme Portsmouth,
05:29 passer d'un club qui est détenu par les fans
05:31 à un club qui sera détenu par un actionnaire,
05:33 avec peut-être, en effet, les fans en minoritaire.
05:36 Et on remarque qu'il y a une certaine lassitude aussi chez certains fans,
05:39 qui attendaient que ce soit facile et tout.
05:40 À un moment donné, quand tu mets vraiment les mains dans le cambouis
05:42 dans la direction d'un club,
05:43 tu te rends compte que les réalités et les perspectives,
05:45 en fait, sont différentes.
05:46 Maintenant, on le voit très clair,
05:48 parce que l'Écosse, c'est des budgets de 4e vision anglaise,
05:50 financièrement, c'est possible.
05:52 Parce qu'aujourd'hui, un fan,
05:53 même s'il se regroupe avec tous ses amis,
05:55 avec tous les groupes, etc.,
05:57 faut énormément d'argent pour acheter un club.
05:59 Et pourquoi en Écosse, ça a pu marcher ?
06:01 C'est que financièrement, c'est encore un petit peu accessible.
06:04 Et c'est même surprenant,
06:05 parce que ça reste un club qui habite à faire des petits tours en Coupe d'Europe,
06:08 qui a des ambitions.
06:10 Pour les autres, c'est strictement impossible.
06:12 C'est le Team Rangers.
06:13 Alors certes, ils ont des actionnaires minoritaires chez les fans,
06:15 je crois à 10% vis-à-vis des Rangers.
06:17 Et si on regardait en Angleterre,
06:18 les très gros clubs, les fans ne sont pas là.
06:20 Par contre, des fans ont créé des clubs
06:22 en protestation vis-à-vis de la gestion actuelle.
06:25 C'était le cas de l'AFC Liverpool.
06:26 Alors je sais, il n'est pas tellement connu.
06:28 C'est un club qui s'était monté avec un logo quand même assez bizarre,
06:30 en opposition à la politique tarifaire de Anfield.
06:33 Et puis, vous avez évidemment les deux plus fameux,
06:35 l'AFC Wimbledon à Londres,
06:37 et surtout l'AFC United of Manchester,
06:39 en opposition à la gestion des glaceurs à United.
06:42 Donc ça, c'est un peu le contexte anglo-écossais,
06:44 qui influence énormément le reste de l'Europe.
06:47 Parce qu'attention,
06:48 vous avez des exemples à travers le monde, je rappelle,
06:50 de fans qui sont dans le bord,
06:53 que ce soit au Canada, aux États-Unis, en Colombie,
06:56 que ce soit en Grèce, à Chine,
06:58 enfin bref, en Autriche, en Allemagne, enfin bref.
07:00 Maintenant, dans la sphère francophone, qu'est-ce qu'on a ?
07:02 Parce que souvent, ça a été un peu une idée de dire
07:04 "On n'est pas des pays de football".
07:05 Non ! Déjà, ce n'est pas vrai.
07:07 Ça dépend des coins.
07:08 On ne va pas me dire que quand tu as un pays,
07:10 je pourrais parler aussi de la Belgique,
07:12 puisque la Belgique, c'est un véritable pays de football aussi.
07:14 Mais en France, quand tu as des lances,
07:16 Saint-Étienne, Nantes, Strasbourg, Metz, Nans-suis,
07:20 je les mets tous, je sais que vous êtes rivaux,
07:21 mais ce sont quand même des beaux clubs.
07:23 Je peux vous parler du sud, enfin,
07:24 il y a tellement de bastions footballistiques
07:27 que quand même, tu as des régions où il faut arrêter maintenant à ce niveau-là.
07:30 Par contre, on a peut-être une perspective différente.
07:32 Mais je le répète,
07:33 depuis des années, on a vu cette idée de mouvement social.
07:36 Sauf que je le répète,
07:37 financièrement, aujourd'hui,
07:38 les clubs, il ne faut plus être millionnaire,
07:40 il faut souvent être milliardaire.
07:41 Ou fonds d'investissement,
07:42 c'est-à-dire, ce n'est pas mon argent, on me le fait prêter,
07:45 et donc, je peux mettre en danger mon club.
07:46 Donc, c'est très compliqué.
07:47 C'est pour ça que Bastia, c'était encore possible.
07:49 Un club, j'ai presque envie de dire à taille humaine,
07:51 d'ailleurs, on le voit dans les bilans financiers du SCB,
07:55 à 20% détenu par ses actionnaires.
07:57 Sochaux, donc il y a eu cette initiative.
07:59 Là, aujourd'hui, on a Rouen,
08:00 qui est peut-être malheureusement sur le point de couler,
08:01 voire la dernière vidéo.
08:02 On a Nîmes aussi, où ça se mobilise également.
08:04 Et donc, ce sont des initiatives absolument magnifiques à soutenir.
08:07 Je pense que je dois en oublier d'autres en dividende inférieur,
08:09 parce qu'il y en a un.
08:10 Mais on sait que beaucoup, beaucoup de fans,
08:12 ont un peu cette vision de dire,
08:13 OK, il faut un mouvement participatif.
08:15 Mais ceci est toute la grande question.
08:16 Est-ce qu'on va dans le modèle Bastiais, quelque part,
08:19 avec des actionnaires
08:20 où les supporters peuvent être minoritaires à ce niveau-là,
08:23 c'est-à-dire, ça n'existe pas une énorme fente non plus,
08:25 chacun met un petit peu,
08:26 parce que maintenant, les supporters ont leur droit de regard,
08:29 un petit peu, contre l'administration, etc.
08:30 Est-ce qu'on va tendre un peu vers ce modèle-là,
08:33 qui est un modèle sur le papier qui paraît plutôt sain,
08:35 ou au contraire, on se dit, OK,
08:36 on va faire peut-être un modèle à la Heart of Minolte à Nicosia,
08:38 c'est-à-dire les fans propriétaires en majorité,
08:41 ce qui va nécessiter un plus gros effort financier,
08:43 quelque chose que tu peux faire potentiellement
08:45 quand ton club se casse la gueule.
08:46 Exemple, si Bordeaux, enfin,
08:49 essaye de laver tout ce qui s'est passé ces dernières années,
08:52 ce ne serait pas intelligent ?
08:53 Je lance juste comme ça, si un jour Bordeaux tombe,
08:55 est-ce que ce n'est pas à ce moment-là,
08:56 au lieu de laisser encore à n'importe quel opportuniste
08:58 qui attend que le club perde tout
09:00 et que le récupère pour un euro,
09:01 est-ce que ce ne serait pas à ce moment-là
09:03 que Bordeaux, le club historique français,
09:05 puisse justement, elle, avoir ce modèle ?
09:07 Ça, c'est une véritable question et une réflexion à avoir.
09:09 Ce que je veux dire, c'est que c'est magnifique,
09:11 ces mouvements-là,
09:11 ils doivent s'accompagner également au niveau politique,
09:14 mais on remarque que les gens
09:15 qui en ont réellement quelque chose à faire,
09:16 ce sont les supporters.
09:17 Souvent, les investisseurs de dernière minute,
09:19 ok, c'est un côté business man, les politiques,
09:21 ils vont attendre le dernier moment.
09:22 Il y a quand même beaucoup de fans à travers la France,
09:24 à travers la Belgique, à travers la Suisse,
09:26 qui des fois sonnent l'alarme auparavant.
09:28 Alors, c'est vrai, ça dépend des fanbases.
09:29 Là, quand on parle de la Suisse,
09:30 quand on parle de la Belgique,
09:31 ce sont des sommes encore plus petites
09:33 pour détenir les clubs,
09:34 sauf que souvent, les clubs professionnels,
09:36 ils sont en première div,
09:37 très peu sont en deuxième division
09:39 et tu n'as pas forcément un bassin de fans suffisant
09:41 pour avoir les sommes nécessaires
09:43 pour inscrire ton équipe dans ces championnats-là.
09:45 En Belgique, c'est quand même un peu différent.
09:47 On va voir ce qui va se passer au standard avec 777.
09:49 Qu'on ne me dise pas
09:51 qu'il n'y a pas une possibilité d'un modèle un peu plus,
09:53 ça en Belgique.
09:54 Certains clubs, en plus, l'ont montré,
09:55 le football belge étant quand même moins engrainé
09:58 qu'il y a une dizaine d'années.
09:59 Donc, c'est pour ça que cette vidéo me paraît importante,
10:01 c'est d'écouter les réflexions de tout le monde.
10:02 Je sais qu'il y a des projets, des orations qui se montent et tout,
10:04 mais là, c'est plus que jamais d'actualité,
10:06 principalement en division inférieure
10:07 pour des questions économiques.
10:09 Après, comme je vous dis, c'est la question.
10:10 On a vu que chez certains groupes de fans,
10:12 il y a eu une certaine lassitude.
10:13 Finalement, ils ont revendu leur part quelques années plus tard.
10:15 Donc, il n'y a pas de solution parfaite.
10:16 Ça dépend de la vocation des gens
10:17 en ayant conscience d'une seule chose.
10:19 Il y a le fait d'être le fan qui paye sa place,
10:21 qui supporte son club, etc.
10:23 Et des fois, tu as l'autre fan,
10:24 celui qui a un autre costume,
10:25 celui qui a une autre pression,
10:26 celui du businessman,
10:27 qu'il le veuille ou non, à un moment donné,
10:29 le club de foot, c'est aussi une entreprise.
10:30 Tu as le destin et la destinée,
10:31 non seulement de tous les fans qui aiment et qui chérissent ce club-là,
10:35 mais aussi de personnes qui ont un salaire grâce à ce club-là
10:37 et qui ont une famille à nourrir.
10:39 Enfin, c'est complètement différent.
10:40 Les perspectives sont différentes.
10:41 Mais n'empêche qu'on peut toujours garder
10:43 cet amour absolument incandescent.
10:45 Donc voilà, j'espère que ça vous permet
10:47 d'y voir un petit peu plus clair.
10:48 Bonne chance à toutes ces organisations.
10:49 N'hésitez pas en commentaire à noter
10:50 parce que je dois en oublier plein d'autres exemples
10:52 qui peuvent marcher et tout.
10:53 Ceux qui connaissent bien le modèle allemand, le modèle espagnol,
10:55 n'hésitez également pas parce que, au final,
10:57 en regardant un peu tout ce qui se fait là,
10:58 qu'on peut peut-être justement créer un modèle un peu différent
11:00 adapté aux réalités de nos championnats francophones,
11:03 que ce soit le Canada, la Belgique, la Suisse, le Maghreb et évidemment la France.
11:07 Keep the faith !

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