• il y a 6 mois
L'armée israélienne, qui prépare une offensive d'ampleur contre Rafah, a entamé ce lundi 6 mai une "opération d'ampleur limitée" visant à évacuer "temporairement" environ 100.000 personnes résidant dans l'est de cette ville de la bande de Gaza, les appelant à rejoindre des "zones humanitaires".

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Transcription
00:00Oui, mais vous avez raison de parler d'opération, et dans cette opération, il y a à la fois des activités humanitaires et des activités militaires.
00:08Mais elle a bel et bien commencé. En fait, elle trouve sa racine, ou le début de cette opération trouve sa racine dans l'explosion des négociations ce week-end.
00:18Ça s'est encore plus mal passé que les dernières fois. Cette fois, c'était au CAIR tellement mal passé que le patron de la CIA est en train de faire sa valise.
00:26Il va partir pour le CAIR pour essayer de recoller les morceaux. En attendant, il y a eu un entretien très important téléphonique hier entre les deux ministres de la Défense,
00:35l'œil d'hostie de l'Américain et Yoav Galand, l'Israélien. Et l'Israélien lui a dit « Écoutez, le Hamas ne veut pas de trêve. Ils veulent l'arrêt de la guerre.
00:44Ce n'est pas possible pour nous. Cela signifie le début de l'opération ». Et le début de l'opération, c'est bien ces 100 000 premières personnes qui vont quitter l'Est.
00:54Vraiment, c'est la partie Est entre la frontière israélienne et le début de la ville de Rafa. On le rappelle, Rafa, c'est 190 000 habitants normalement.
01:02On est entre 1,1 et 1,2 millions. Et il y a beaucoup de communication de la part d'Israël disant « Cette fois-ci, nous avons tout prévu ».
01:11Les couloirs humanitaires, ça existait déjà. Mais que vont trouver selon Israël, encore une fois, ceux qui devront quitter le sud de la bande de Gaza ?
01:20Des hôpitaux de campagne, des tentes, de quoi manger, avec en plus des camions qui vont arriver de façon plus nombreuse dans les zones qui sont sécurisées par les Israéliens.
01:30Impossible de le vérifier puisque, encore une fois, ça fait sept mois que les journalistes ne peuvent pas rentrer dans cette bande de Gaza pour le vérifier.

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