• il y a 5 mois
Le mouvement a pris de l'ampleur ces dernières années. Qu'il s'agisse d'Elise, Alexia, Cécile ou encore de Jill, "les colleuses" se battent pour un même combat : la lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis des décennies, elles sont victimes de toutes sortes de comportements intolérables. Elles ont alors commencé à coller des affiches sur les murs, la nuit, avec des messages chocs pour soutenir les victimes et leur cause. Qu'elles soient militantes ou non, elles se reconnaissent toutes dans ce mouvement. Elles ont compris que ce genre d'abus n'arrivait pas qu'aux autres, et que le sexisme pouvait se trouver partout...
Transcription
00:00Je m'étais fait agresser et on m'a demandé comment j'étais habillée, alors que j'avais 16 ans et que la personne avait 50 ans.
00:10Si même les adultes qui sont censés te protéger, ils ont un doute sur toi, comment tu veux, à un moment donné, avoir confiance dans le système ?
00:21Ça faisait longtemps, je pense, que j'étais féministe, depuis au moins le CP, depuis qu'on dit masculin n'importe sur le féminin.
00:29Je vais coller ça ici parce que je sais que les gens le verront et c'est juste s'imposer, en fait, et j'adore cette idée.
00:39Sur un mur, j'ai vu « Je te crois ». Ça m'a bouleversée, parce que c'est ce qu'on oublie de dire aux victimes.
00:45Ma fille Manon a été assassinée de 17 coups de couteau par son ex-petite amie. Aujourd'hui, nous ne vivons plus en survie.
00:53Je n'ai pas envie de rentrer dans un rapport de force dans lequel on va dominer l'autre par la violence psychique ou physique.
01:01C'est une expression de la colère qui est hyper nécessaire.
01:06Ils ont accepté, mais ils m'ont dit « faites en sorte que ça ne vous arrive plus ».
01:22C'est une expression de la colère qui est hyper nécessaire.

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