• il y a 7 mois
Hey hopla!!!
Après la détection par vitesse radiale, voici le fonctionnement de la détection par transit!

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Transcription
00:00 Dans une précédente vidéo nous avions évoqué la détection d'exoplanètes grâce à la vitesse radiale.
00:04 Aujourd'hui nous allons parler d'une autre méthode qui est tout aussi efficace, celle du transit.
00:09 Il s'agit tout simplement du moment où un objet passe devant un autre objet et dans notre système solaire on peut en observer de toutes
00:16 sortes. La lune devant le soleil ou encore Mercure, même Vénus.
00:20 Normalement, Jupiter et Saturne, ça ne devrait techniquement pas arriver ou alors ce serait vraiment inquiétant. Mais il existe aussi des transits d'astéroïdes
00:29 devant des étoiles, devant des planètes, bref une énorme quantité de possibilités.
00:32 Pour les exoplanètes, c'est le même principe sauf qu'une étoile avec nos technologies actuelles on ne voit
00:38 qu'un tout petit point. Donc voir directement et visuellement un transit d'une exoplanète devant son étoile c'est impossible.
00:44 Mais le transit est visible d'une manière un tout petit peu différente.
00:48 Une étoile reste un point lumineux comme je l'expliquais il y a quelques instants mais cette luminosité est
00:53 variable d'une étoile à une autre et on appelle ça sa magnitude. La méthode de transit
00:58 consiste justement à observer cette magnitude. Si celle-ci baisse, c'est que quelque chose se promène devant.
01:04 Bah la détection par transit, c'est ça. Quand une exoplanète passe devant son étoile, elle va faire diminuer la
01:10 luminosité de celle-ci comme quand la lune passe devant le soleil. Les observateurs vont observer une baisse de sa magnitude
01:16 durant un certain temps jusqu'à ce que celle-ci remonte. Si en plus c'est répétitif avec la même intensité, c'est qu'il y a un objet en
01:23 orbite autour de cette étoile et on en déduit donc la période orbitale.
01:27 Alors il est clair que cette méthode ne peut pas être
01:30 utilisable ni applicable pour toutes les étoiles parce que rien ne nous dit que le système exoplanétaire
01:36 est sur le même plan que nous.
01:38 C'est donc d'autres méthodes comme la vitesse radiale qui seront utilisées pour dire si oui ou non cette étoile abrite des exoplanètes.
01:46 On peut grâce à un transit connaître la taille de cette planète, sa période orbitale,
01:51 sa distance, donc pas mal d'informations assez sympathiques.
01:53 Prenons l'exemple d'une particularité de notre univers parmi tant d'autres.
01:58 OGLE-TR-56b
02:03 Ok, certains noms d'exoplanètes sont accouchés dehors. Mais cette géante gazeuse,
02:07 1,3 fois plus grosse que Jupiter, orbite autour de son étoile qui elle-même est
02:12 1,7 fois plus grosse que le soleil en 1,2 jours terrestres à une distance de 0,023 unités astronomiques.
02:21 Elle est donc plus proche de son étoile que de Mercure ne l'est du soleil.
02:24 Ces résultats qui sont vraiment incroyables ont donc été possibles grâce à la méthode de transit et forcément affinée par la suite avec d'autres observations.
02:30 Alors moi si je fais le calcul ça me fait 11 558 ans sur cette planète.
02:36 D'après vous quel est mon âge ? Réponse en commentaire et n'oubliez pas de vous abonner et à liker. Allez au plat !
02:43 Ciao !
02:45 Sous-titrage Société Radio-Canada

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