Talk Show : l'OM à la hauteur,  et après ? - Vidéo Dailymotion

Le Phocéen

Retrouvez le Talk Show de ce vendredi 03 mai 2024, présenté par Slim Hanayen avec Romain Canuti, Michel Aliaga et Didier Camizuli.

Transcript

00:00:00 [Musique]

00:00:18 Bonsoir à toutes et à tous, très heureux de vous retrouver sur le plateau du Fosse 1.

00:00:24 On va revenir sur cette demi-finale allée de l'Olympique de Marseille.

00:00:28 On le rappelle, match nul, un but partout, résultat quelque peu frustrant.

00:00:32 Et on a un super plateau pour en parler, des experts, des tacticiens, un petit peu de tout.

00:00:39 Et ça va être un vrai plaisir, une heure de plaisir ici pour vous, pour nous.

00:00:43 Et on a le plaisir d'accueillir Michel Aliaga.

00:00:46 Salut Michel.

00:00:47 Bonsoir Slim, merci de me recevoir.

00:00:49 Avec grand plaisir, Romain Canuti qui était en direct du stade hier.

00:00:52 Salut Slim.

00:00:53 Salut Romain.

00:00:54 Et Didier et Camille Tjulli, c'est la première, notre première ensemble également.

00:00:57 Donc ça fait plaisir.

00:00:59 Salut Slim.

00:01:00 Entraîneur également à tes heures perdues.

00:01:02 Ouais, je crois que 35 montées, on les compte ou pas ?

00:01:05 On peut récapituler.

00:01:07 Là on aurait du temps.

00:01:09 Il faudrait deux heures et un peu plus même.

00:01:12 Slim, je t'explique.

00:01:13 Là tu te mets un peu dans ton siège, tu sors des pop-corns, tu les lances les deux.

00:01:19 Et on s'est là, on se regarde, on prend du plaisir.

00:01:21 Comme le tchat, on va tous prendre du plaisir.

00:01:23 Tu les lances les deux et c'est parti.

00:01:24 Ils sont très très contents. Et déjà ce matin, j'avais annoncé que tu étais en plateau.

00:01:27 Ils étaient super contents de t'avoir Michel.

00:01:29 Et puis on va voir déjà tout de suite la petite rivière avec le sommaire de cette émission.

00:01:34 Évidemment, OM à Talenta, on va revenir dessus.

00:01:37 Un nul au goût amer, on a titré avec un point d'interrogation parce qu'il y a quand même du débat.

00:01:41 Ensuite, on verra comment aborder le match retour.

00:01:44 Et on fera un petit focus sur l'homme en forme en ce moment, du côté de l'Olympique de Marseille.

00:01:49 C'est Leonardo Ballerdi, évidemment, la quatrième partie.

00:01:53 Avec les questions réponses.

00:01:55 Avant de commencer cette première partie, on va quand même écouter Jean-Louis Gasset,

00:01:59 qui a donné une conférence de presse après le match.

00:02:02 Et c'est intéressant ce qu'il a dit pour notre débat de la première partie.

00:02:05 Un petit goût amer.

00:02:09 Conscient d'avoir fait le match qu'il fallait contre une bonne équipe.

00:02:16 Mais on dit souvent que les matchs se jouent sur des détails.

00:02:24 Et je pense que les deux ou trois détails étaient en notre faveur.

00:02:30 Le match s'est joué sur des détails. Un match au goût amer, un nul au goût amer.

00:02:36 Hier, on était dans la troisième mi-temps avec Romain Canutti.

00:02:39 Il avait lancé un petit peu Michel, qui paraissait tendu.

00:02:43 On ne l'a pas vu à l'antenne.

00:02:44 Est-ce que tu es toujours aussi nerveux?

00:02:47 Disons qu'il avait un avis tranché.

00:02:49 Oui, je ne suis pas descendu.

00:02:51 Je vais partir un week-end, ça va me faire du bien.

00:02:53 Puis je partirai à Bergames pour le travail, donc mardi matin.

00:02:56 Oui, j'avais un avis tranché.

00:03:00 Parce que je pense qu'en demi-finale de Coupe d'Europe,

00:03:02 j'ai pensé à Wemben Fika de 90.

00:03:04 Alors évidemment, on avait peut-être la meilleure équipe de tous les temps.

00:03:07 On avait gagné 2-1, je le rappelle.

00:03:09 Et on aurait dû gagner ce match 5 ou 6 à 1.

00:03:11 On avait fait une prestation à boutille exceptionnelle.

00:03:14 On avait des joueurs monstrueux.

00:03:15 Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a un différentiel entre le résultat et le score.

00:03:21 Selon moi, hier, tu dois gagner par un but d'écart si tu es vraiment pisse-froid.

00:03:28 Et si tu es un petit peu plus objectif, tu dois gagner 4 à 2, 5 à 3.

00:03:32 Romain disait qu'évidemment, ils ont une occasion à la fin.

00:03:36 Oui, évidemment.

00:03:38 A l'Orient, tu mènes 4 à 1 à la mi-temps.

00:03:40 Donc tu peux perdre un 0 aussi si tu veux.

00:03:42 Tu as eu 12 occasions.

00:03:44 Si les autres en mettent 1 à 100%, toi tu rates tout.

00:03:47 Donc voilà, moi j'étais très très frustré dans une demi-finale de Coupe d'Europe.

00:03:50 Tu as un but refusé de rien.

00:03:52 Tu as une barre, tu as une tête d'Embemba.

00:03:54 Vous n'avez pas à mon avis parlé, parce que vous n'étiez pas au stade hier,

00:03:57 la tête d'Embemba.

00:03:58 Il est seul, seul à la cage vide.

00:04:01 Il est à 10 mètres, il n'a qu'à faire en ça.

00:04:03 Et il est très très bon dans la tête.

00:04:04 Il y a d'autres situations.

00:04:06 Il y a bien évidemment Mumbagna qui dribble le gol.

00:04:09 Il y a le face-à-face d'Obameyang.

00:04:11 Le tir sur la barre.

00:04:13 Pour une demi-finale de Coupe d'Europe, c'est énorme.

00:04:16 Et je peux te dire que j'ai croisé un Italien, après m'être énervé à minuit et demi en rentrant.

00:04:20 Il m'a parlé de Miracolo.

00:04:22 Il tremblait du vélodrome encore.

00:04:25 Il avait envie de remettre une pièce.

00:04:27 Il parlait de Miracolo.

00:04:28 Il a été surpris par l'OM, surpris par le stade.

00:04:30 Et donc oui, j'étais très très en colère.

00:04:32 J'avais ce même sentiment quand j'étais dans les tribunes en 90, qu'on allait le regretter au match retour.

00:04:38 Des regrets toi aussi Didier, sur ce match-là, tu as des regrets ?

00:04:43 Ou tu es encore plutôt optimiste sur le match retour ?

00:04:46 Alors les regrets, oui je comprends ce que dit Michel.

00:04:48 Je le rejoins sur certains points.

00:04:50 C'est sûr que quand tu as des situations, il faut les mettre au fond, si tu veux.

00:04:54 Si tu veux gagner les matchs.

00:04:57 Mais ce que je voulais dire aujourd'hui, c'est qu'il faut remettre tout dans le contexte.

00:05:02 Et je pense que des fois, quand on est pris par la ferveur, on oublie certains trucs.

00:05:07 On a quand même pris la Talenta de Bergam qui a sorti quand même Liverpool.

00:05:12 Qui était l'ultra-favori.

00:05:15 Quand tu mets 3-0 à Liverpool, tu as du talent.

00:05:18 Et puis après derrière, on a quand même nous l'OM.

00:05:21 Moi j'ai des souvenirs, j'en parlais tout à l'heure.

00:05:23 J'ai des souvenirs qu'il y a un mois en arrière, les garçons avaient du mal à finir les matchs.

00:05:26 On avait des problèmes d'effectifs.

00:05:28 Les changements que tu faisais, ils ne t'apportaient pas.

00:05:31 Et puis hier soir, j'ai regardé l'OM avec ce rapport de force qu'a fait Jean-Louis

00:05:35 avec l'entraîneur de la Talenta dans ce 3-5-2.

00:05:38 Je trouve qu'il a été parfaitement huilé.

00:05:40 Même si Louis Saint-Riquet, par moments, n'était pas bien positionné.

00:05:43 Mais je trouve que dans le jeu, on leur a posé énormément de problèmes.

00:05:46 Alors oui, effectivement, on peut être frustré tant que marseillais.

00:05:50 Il a raison, quand il y a des situations comme ça, il faut les mettre au fond.

00:05:53 Sinon, tu peux le payer cher.

00:05:56 Mais le motif d'espoir, c'est que j'ai vu un OM qui a fait beaucoup de mal à cette équipe

00:06:00 de la Talenta de Bergamo dans le jeu.

00:06:02 J'ai vu un OM que dans les impacts physiques, ça faisait longtemps que je ne les voyais pas comme ça.

00:06:05 J'ai vu un OM qui était poussé par l'avant, qui avait envie de faire quelque chose devant son public.

00:06:13 Et le motif d'espoir, c'est que c'est une finale qu'on va se jouer.

00:06:17 Et aujourd'hui, moi, j'ai envie de vous dire, marseillais, au peuple marseillais,

00:06:20 on va se faire encore une belle finale avant d'aller à Dublin.

00:06:24 La finale qui te qualifie pour la finale.

00:06:26 La finale qui te qualifie pour la finale.

00:06:28 Alors oui, il y a toujours le verre à moitié plein, moitié vide.

00:06:33 Je comprends la frustration de Michel, mais moi, j'ai des motifs de satisfaction

00:06:38 parce que j'ai vu une équipe de l'Olympique de Marseille vraiment entreprenante.

00:06:43 Et quelque part, il a manqué que les buts.

00:06:46 Et effectivement, que si Aubameyang y met la tête, oui.

00:06:51 Mais c'est pour ça que tu vois, par rapport à ce que tu dis en termes de contenu et de résultat,

00:06:56 je vais lancer une phrase un peu folle.

00:06:59 Je préfère ce match nul un partout là avec le contenu qui est le nôtre,

00:07:05 qu'une victoire 1-0, ce qui est totalement fou, ce que je suis en train de dire,

00:07:09 j'en suis conscient, mais je préfère ça.

00:07:11 Ce qu'on a vu hier et ce 1-1 à la fin.

00:07:13 Une victoire 1-0 où tu marques d'entrée, tu ne sais pas trop comment.

00:07:16 Et on passe la deuxième mi-temps, tous derrière, avec des dégagements héroïques en touche.

00:07:21 Ça peut être bien aussi, mais sur le match hier, sachant qu'il y a un retour

00:07:24 par rapport à ce que je m'attendais, une équipe de la Talenta,

00:07:27 qui est la plus physique d'Italie, les kilomètres de course,

00:07:30 je n'ai pas du tout vu ça, moi, hier.

00:07:32 Sur ça, je te rejoins.

00:07:33 Et ça, ça me donne de l'espoir sur le match retour.

00:07:36 Ce que je voulais dire, c'est qu'après le match, dire "l'OM a été à la hauteur".

00:07:41 Non, ils n'ont pas été à la hauteur.

00:07:43 Ils n'ont pas été à la hauteur hier, on les a dominés.

00:07:46 Si tu lèves ce premier quart d'heure où on n'est pas en place et qu'il y a des problèmes défensifs,

00:07:50 pourquoi ? Parce que tu as un joueur qui est sur une jambe,

00:07:52 un autre qui n'a jamais joué ailleurs gauche, l'autre qui joue stopper gauche,

00:07:55 et donc sur le déplacement qu'ils font, ils jouent super bien le coup.

00:07:58 Murillo et Luis Henrique, ils ne se parlent pas, ils ne savent pas.

00:08:01 Si tu lèves ce premier quart d'heure, qu'est-ce qu'ils ont, la Talenta ?

00:08:03 Ils ont un ou deux contre, et après, tu es vraiment là.

00:08:06 Et même quand tu n'es pas bon, tu es bon.

00:08:08 C'est-à-dire que qu'est-ce qui s'est passé ? Tu n'es pas entré dans le match,

00:08:11 et là, tu ne t'affoles pas.

00:08:12 Tu prends le but, tu attends, tu regardes, tu égalises,

00:08:15 tu ne te jettes pas à corps perdu, tu gères, tu regardes,

00:08:18 tu ne balances pas comme des fous devant pour leur redonner le ballon,

00:08:21 tu essayes de jouer, tu as vraiment la même mise.

00:08:25 Alors, est-ce qu'on a surcoté la Talenta ?

00:08:27 Parce qu'ils avaient gagné 3-0 à l'Hiverpool qui avait fait tourner,

00:08:30 et le gol, il avait fait deux boulettes.

00:08:31 Est-ce qu'on ne sous-cote pas l'Olympique de Marseille ?

00:08:34 Parce qu'on a battu des équipes, soit disant,

00:08:36 alors une coup, ils sont malades, une coup, ils sont bidons,

00:08:38 une coup, il y a la guerre, une coup, ils sont psy,

00:08:40 une coup, ils sont là, ça me fatigue.

00:08:41 C'est la vérité Romain, je l'ai entendu de partout.

00:08:44 Quand le Shakhtar fait 8 ou 9 points en Ligue des Champions,

00:08:47 il y avait aussi la guerre.

00:08:48 Je te dis, moi, ce que j'ai entendu, je l'ai encore entendu à RMC,

00:08:50 là en arrivant, oh la chance du tirage au sort, est-ce que...

00:08:53 Arrêtons, arrêtons.

00:08:55 On sous-cote le Vélodrome, on a sous-coté l'OM depuis un mois et demi,

00:08:58 il s'est redevenu une équipe intéressante,

00:09:00 physiquement, ils vont arracher les résultats,

00:09:02 il y a une âme, il y a un groupe, il y a la force du Vélodrome,

00:09:05 et on a retrouvé quand même un effectif, un petit peu,

00:09:08 et on a une belle équipe quand il y a à peu près tout le monde.

00:09:11 Effectivement, tu n'as pas de bande, donc tu étais très très faible

00:09:14 quand tu avais 10, 12 joueurs professionnels,

00:09:16 mais hier, là où j'ai des regrets,

00:09:20 c'est que vraiment, vraiment, on les a,

00:09:23 même pas regardé dans les yeux,

00:09:25 on les a dominés, c'est ça que je veux dire.

00:09:27 Du coup, tu te dis, c'est une donnée qui peut être positive,

00:09:30 et on peut voir le verre à moitié plein et se dire,

00:09:33 c'est de bonne augure pour le match retour.

00:09:35 La nuance que j'ai, et là où je comprends le goût amer

00:09:38 que Jean-Louis et Michel peuvent avoir,

00:09:41 c'est qu'en fait, si tu regardes bien le match,

00:09:43 comment il démarre, à ce rapport de force

00:09:45 qu'il y a en faveur de la Talenta,

00:09:47 si l'OM au début, les 15 premières minutes ne sont pas bien,

00:09:49 c'est parce qu'il y a aussi ce truc, se dire,

00:09:51 "enfin, c'est la Talenta", et que tu regardes un peu,

00:09:53 et qu'effectivement, si tu regardes Scamaca,

00:09:55 qui te montre que c'est l'attaquant titulaire de l'équipe d'Italie,

00:09:57 un mec qui vaut vraiment 30 millions,

00:09:59 désolé Vicinia, et qui met un but plein de sang-froid,

00:10:03 par contre, une fois que tu as eu le but d'un même match,

00:10:06 tu as eu la révolte, tu as le public derrière toi,

00:10:08 et peut-être, c'est là ma crainte,

00:10:10 l'OM, cet OM-là, que maintenant on a réappris à aimer,

00:10:15 il n'est pas à l'abri de nous faire un non-match,

00:10:17 et de nous faire un match là-bas,

00:10:19 dans la lignée de ce qu'on a pu voir

00:10:22 sur pas mal de déplacements cette saison,

00:10:24 où, quand il n'y a pas le public,

00:10:26 sans dire qu'ils sont guidés par le public,

00:10:28 mais livrés à eux-mêmes,

00:10:30 ils sont butés de la tension.

00:10:32 Vous ne croyez pas qu'il y ait eu une emprise psychologique aussi

00:10:34 sur le match retour, avec ce match-là ?

00:10:36 Mais s'il n'y a pas le public ?

00:10:38 Non, tu t'aperçois quand même, malgré tout, hier,

00:10:40 tu peux dire tout ce que tu veux, moi je dis,

00:10:42 le premier public ne marque jamais un but,

00:10:44 mais hier, ils ont été quand même transcendés,

00:10:46 ils avaient quand même tout un stade derrière,

00:10:49 ils n'ont pas sifflé quand ils ont marqué le stade,

00:10:51 ils étaient en folie, donc tu étais chez toi,

00:10:54 ça aide, ça porte.

00:10:56 Moi, il y a un truc quand même que je veux dire,

00:10:58 c'est très très important,

00:10:59 et Didier, qui est un spécialiste aussi du côté défensif,

00:11:02 c'est capital pour l'entame de match.

00:11:04 Quand tu as une défense,

00:11:06 déjà tu as cinq défenseurs dans ton effectif,

00:11:09 hier, cinq, Merlin,

00:11:11 il revient de blessure après trois semaines,

00:11:13 Murillo joue sur une jambe,

00:11:15 et Mbemba joue sur la moitié d'une jambe.

00:11:18 Donc, il a fait sa composition d'équipe,

00:11:20 le jeudi matin à 11 heures,

00:11:22 et donc ils n'ont jamais joué ensemble,

00:11:24 ils n'ont jamais joué ensemble les mecs,

00:11:26 ou alors ils sont diminués,

00:11:27 et donc forcément, ton début de match,

00:11:29 tu as une crainte, tu ne l'abordes pas,

00:11:31 comme si tu as ta charnière centrale habituelle,

00:11:34 tes latéraux,

00:11:36 et les milieux sont peut-être un peu hérocules,

00:11:38 tu n'es pas dans une configuration habituelle,

00:11:41 et ça peut expliquer ce début du match,

00:11:43 ou non pas, tu respectes trop la Talenta,

00:11:46 mais tu as un peu peur de toi-même,

00:11:48 c'est un aspect défensif, je suis d'accord.

00:11:50 - Mais il y a beaucoup de messages aussi qui disent,

00:11:52 par exemple, L'Or Noir qui dit,

00:11:53 l'OM est beaucoup plus solide qu'avant aussi,

00:11:56 Sougassey, est beaucoup plus solide,

00:11:58 beaucoup mieux organisé,

00:11:59 est-ce que ça ne peut pas nous aider aussi pour le match retour ?

00:12:01 - Moi je pense que Jean-Louis, déjà,

00:12:03 il apporte cette sérénité

00:12:05 qui manquait peut-être aux certains joueurs,

00:12:07 parce que je vois certains joueurs aujourd'hui

00:12:09 de l'Olympique de Marseille qui sont épanouis,

00:12:12 à ce qu'il sait son rôle de grand-papa,

00:12:15 parce que par son âge,

00:12:17 il a des parents qui font que les garçons lui apportent de l'empathie

00:12:20 et qu'il joue pour lui,

00:12:22 parce qu'à un moment donné, il joue pour lui peut-être aussi,

00:12:24 mais c'est vrai que, non, non, la sérénité elle est là,

00:12:27 et je pense que, moi je pense qu'on va le faire,

00:12:30 parce que cette équipe de l'OM,

00:12:31 elle dégage quelque chose,

00:12:32 elle est capable du meilleur comme du pire,

00:12:34 mais là on est quand même à 90 minutes du qualification en finale,

00:12:38 je pense que sur un match,

00:12:40 avec l'appui du public bien sûr,

00:12:42 mais avec cette envie d'aller chercher le résultat,

00:12:44 on peut leur faire mal.

00:12:45 - Il y a quelque chose aussi que je voulais noter sur le match,

00:12:47 je ne sais pas si c'est votre cas,

00:12:48 que j'ai beaucoup apprécié,

00:12:50 je trouve que Jean-Louis Gassé,

00:12:51 on dit les joueurs se sont mis à la hauteur de l'événement,

00:12:55 même si on peut discuter de la formule,

00:12:57 Michel a raison,

00:12:58 je trouve que Jean-Louis Gassé est à la hauteur de l'événement aussi,

00:13:01 sur le match d'hier, Jean-Louis Gassé,

00:13:03 je le mets dans les tops,

00:13:04 sur un point très précis qui nous a manqué,

00:13:07 je trouve, et j'ai vraiment envie de lui donner du crédit là-dessus,

00:13:10 c'est le coaching,

00:13:12 je trouve que Jean-Louis Gassé,

00:13:14 il avait prévu de faire des changements à l'heure de jeu,

00:13:16 après le match, on a pu discuter avec un peu des entourages de joueurs,

00:13:20 et on nous a confirmé que oui,

00:13:22 c'était prévu pour certains de faire une heure,

00:13:24 ou d'autres une demi-heure,

00:13:25 donc déjà, il y avait une communication là-dessus,

00:13:28 et il ne s'est pas fait aspirer par le truc,

00:13:30 parce que de dire, et Didier va le confirmer,

00:13:32 des fois il y a des joueurs, avant,

00:13:33 tu dis bon, toi tu vas faire une heure,

00:13:35 toi tu vas faire une demi-heure,

00:13:36 tu le laisses sous-entendre ou autre,

00:13:37 et puis le match fait que,

00:13:38 il y a des événements dans le match,

00:13:40 tu es coach, tu es sur le banc,

00:13:42 et puis là, Jean-Louis Gassé, il aurait pu,

00:13:44 je vous dis honnêtement, j'aurais été coach,

00:13:46 je pense que j'aurais été dans cette situation,

00:13:48 de me dire, à l'heure de jeu,

00:13:50 quand je vois mon équipe dominée,

00:13:51 de me dire, tu sais quoi, j'attends un peu,

00:13:53 parce que là, attends,

00:13:54 le Ismail Assari va faire la différence,

00:13:56 ou si ou non,

00:13:57 à l'image d'Arith,

00:13:58 et lui, il a pris,

00:14:00 il avait ces décisions qui étaient programmées,

00:14:03 il les a prises,

00:14:04 je trouve que c'est un message super bien

00:14:06 que tu envoies à ton groupe,

00:14:07 parce que tu envoies le message,

00:14:09 il reste quatre matchs,

00:14:10 il ne reste pas juste le retour contre la Talenta,

00:14:12 il y a trois matchs de championnat derrière,

00:14:13 donc tu envoies un message un peu à tout ton groupe,

00:14:15 de dire, les copains, on est en gestion,

00:14:17 et le côté où on monte en régime,

00:14:19 où on finit ce match bien,

00:14:21 alors qu'on ne finissait jamais,

00:14:23 les deuxièmes mi-temps, c'était un gouffre,

00:14:25 là, on commence à mieux les faire,

00:14:27 ça lui donne du crédit, ça lui donne raison,

00:14:29 et sur ce truc-là, je suis un mec du groupe,

00:14:31 je suis un mec sorti à l'heure de jeu,

00:14:33 je suis Ismail Assari,

00:14:34 je sors, je dis, tu sais quoi, il a raison.

00:14:37 Il n'y a qu'Arith qui m'a ramené de sortir,

00:14:39 c'est vrai que selon moi,

00:14:40 je suis tranquille pour en parler,

00:14:43 ici même, c'est moi qui ai employé l'expression TSH,

00:14:47 à un moment donné,

00:14:48 c'était mon ressenti devant sa maladresse hallucinante devant le but,

00:14:52 hier, pour moi, il a fait son meilleur match de la saison,

00:14:55 et puis il faut considérer le contexte,

00:14:56 que c'est une demi-finale de Coupe d'Europe,

00:14:58 là, il n'a fait quasiment que des bons joueurs,

00:15:00 il donne un super ballon à Aubameyang sur ce face-à-face,

00:15:03 il donne le très bon ballon à Luis Henrique,

00:15:05 qui est hors-jeu,

00:15:06 qui est hors-jeu de ça,

00:15:07 le ballon, il est parfait,

00:15:09 et puis surtout, il n'a fait un mauvais choix

00:15:11 en repiquant à l'intérieur en deuxième mi-temps,

00:15:13 mais il était agaçant surtout par ses frappes,

00:15:16 ou dans les bras du gol, ou au-dessus,

00:15:18 là, il a joué juste,

00:15:19 il a vraiment, selon moi, été bon,

00:15:21 et c'est pour ça, d'ailleurs,

00:15:22 il ressentait qu'il était déçu de sortir,

00:15:24 mais pour donner du crédit à Jean-Louis,

00:15:25 c'est que tous les rentrants ont été bons,

00:15:27 Unai, il y a encore un peu, il te marque,

00:15:28 Merlin, il est bon,

00:15:30 N'Diaye, pour moi, il fait une très bonne rentrée,

00:15:33 même si à la fin, il peut faire mieux,

00:15:34 donc, après, Mumbania, on peut en parler,

00:15:36 à chacun, il aura son avis,

00:15:38 mais dans le style, dans le truc comme ça,

00:15:41 tous les entrants ont été vraiment opérationnels

00:15:44 et ont apporté quelque chose.

00:15:45 Mais de toute façon, dans un match comme ça,

00:15:47 tu gagnes à 16,

00:15:48 tu es obligé d'apporter toutes ces fraîcheurs.

00:15:51 On a tellement eu des mecs.

00:15:52 Depuis deux mois, ce n'était pas possible.

00:15:54 Alors, ce n'était pas possible,

00:15:55 mais même avant, sans Paoli,

00:15:58 génial coach pour préparer des rencontres,

00:16:00 pour préparer un style de jeu,

00:16:02 les entraînements,

00:16:03 tout ce qu'il nous a apporté sur le football,

00:16:05 Igor Tudor, pareil.

00:16:07 Par contre, ces deux mecs-là,

00:16:10 en termes de coaching pendant la rencontre,

00:16:13 ils se laissaient un peu aspirer par leurs émotions.

00:16:16 Je sais que ça aurait peut-être été bien

00:16:18 d'abord des San Paoli et des Tudor

00:16:20 avec des Jean-Louis Gasset adjoints

00:16:21 qui le jour J disent,

00:16:23 là, il faut faire ça.

00:16:24 Jean-Louis Gasset, il ne s'est pas fait aspirer par le match,

00:16:26 alors que c'est une demi de Coupe d'Europe.

00:16:28 Quand je revois le match de San Paoli

00:16:31 OM-Feyenoord en demi,

00:16:33 ce n'est pas pareil.

00:16:35 Ce n'est pas pareil.

00:16:36 Non, mais ce sont des caractères différents aussi.

00:16:37 Jean-Louis, il a 70 ballets,

00:16:39 il a l'expérience, il est posé, il est calme.

00:16:41 San Paoli, c'est le feu.

00:16:43 Quand on parle de Tudor et de San Paoli,

00:16:45 on peut parler même de Gordiola,

00:16:47 ils font rarement de changements.

00:16:49 Ils ont des idées dans leur tête

00:16:52 qui sont formatées.

00:16:54 Regarde le génie Louis Sénéryqué,

00:16:56 le génie absolu.

00:16:57 Des fois, ils ont des trucs

00:16:59 qui leur sortent par leur tête.

00:17:01 Des fois, je me demande s'ils sont mormaux, ces gens-là.

00:17:03 C'est vrai.

00:17:04 Et tu prends un garçon comme Jean-Louis,

00:17:06 qui arrive posé, calme,

00:17:07 qui n'a aucune pression,

00:17:08 et qui te fait sentir à l'équipe,

00:17:11 on en parlait, cette sérénité,

00:17:13 on en a besoin.

00:17:14 Et justement, tu en penses quoi, toi,

00:17:15 l'entraîneur qui est comme ça,

00:17:17 détaché, sur le côté,

00:17:19 qui ne bouge pas quasiment.

00:17:20 Son travail a été bien.

00:17:21 Tu en penses quoi ?

00:17:22 C'est excellent, ça te plaît ?

00:17:23 Bien sûr que ça me plaît.

00:17:24 Moi, j'aime tout.

00:17:25 J'aime le passionné,

00:17:26 j'aime le gars qui, à un moment donné,

00:17:28 va lever la voix parce que son équipe le dort,

00:17:30 qui va réveiller les...

00:17:31 J'aime le garçon qui, à un moment donné,

00:17:32 apporte cette sagesse,

00:17:33 ce calme, on en a besoin.

00:17:35 Par moments, on en a besoin.

00:17:36 Tu as 70 000 fadas qui crient.

00:17:38 C'est important quand même,

00:17:39 quand tu es poussé par un public.

00:17:40 Si tu es un entraîneur qui fait ça,

00:17:41 tu ne sais plus après.

00:17:42 Mais surtout, il a fait deux, trois trucs.

00:17:44 Moi, je voulais finir là-dessus.

00:17:46 Et je trouve qu'il est très bon, Jean-Louis.

00:17:49 J'ai la chance de l'avoir côtoyé.

00:17:51 Et je connais très, très bien Gisèle Imprénta,

00:17:53 puisque je l'ai affronté plusieurs fois

00:17:54 quand elle entraînait à la réserve de Montpellier.

00:17:55 Ce sont des gens extraordinaires.

00:17:57 Ça doit être des matchs calmes, ça.

00:17:58 Très calmes.

00:17:59 Mais très respectueux.

00:18:00 Très calmes et très respectueux.

00:18:01 Mais ce sont des gens extraordinaires

00:18:02 parce qu'ils sont du Sud.

00:18:03 Ils comprennent la mentalité du Sud.

00:18:05 Ils comprennent ce qu'on ressent.

00:18:06 Montpellier, c'est là.

00:18:07 Donc, ils ont un peu ce truc-là.

00:18:09 Et moi, je trouve que ce qu'ils ont apporté,

00:18:11 tous les deux, c'est ça.

00:18:13 Ce calme et cette confiance

00:18:15 qu'on a donné aux joueurs.

00:18:16 Cette liberté qu'on a donnée aux joueurs.

00:18:18 Parce qu'ils ne l'avaient plus.

00:18:20 Ils ne l'avaient plus, Romain.

00:18:22 Avec Sugatuso, c'était "il faut que tu fasses ça,

00:18:24 il faut que tu avances deux pas,

00:18:25 il faut que tu recules deux mètres".

00:18:26 C'est ce qu'il a dit Aubameyang.

00:18:27 Aubameyang, il a dit "ils nous laissent libres de manque".

00:18:30 Et moi, j'ai été footballeur.

00:18:31 On est tous footballeurs.

00:18:32 Quand il y a un entraîneur qui te dit

00:18:33 "bon, régale-toi, fais-toi plaisir".

00:18:36 Il n'y a rien de plus beau.

00:18:39 Mais avec mes mots à mots.

00:18:41 Non, non, non.

00:18:42 Ce qui est bien, c'est qu'il te dit "régale-toi".

00:18:44 Toi, l'offensif.

00:18:46 Mais tu vois que défensivement,

00:18:48 il met en place des choses.

00:18:49 Il a gagné du crédit par son schéma

00:18:51 de dire "là, vous vous mettez comme ça".

00:18:53 Tu vois que ce n'est pas n'importe qui.

00:18:55 Il suffit d'avoir un mec qui vient et qui te dit "régale-toi".

00:18:57 On prend n'importe quel jeu, tu te le mets et c'est bon.

00:18:59 C'est Monsieur Gasset quand même.

00:19:01 Ce n'est pas n'importe qui.

00:19:02 Mais par rapport au groupe.

00:19:03 Tu sais que les joueurs maintenant,

00:19:04 ils ne connaissent pas,

00:19:05 ils ne savent pas ce qui s'est passé.

00:19:07 Ils ne regardent pas le football.

00:19:08 Il a gagné son crédit avec des matchs

00:19:10 où il a dit à Bamoméité "t'es central droit"

00:19:12 alors qu'en fait, il était latéral droit.

00:19:15 Il a gagné du crédit le premier match.

00:19:17 Quand il a dit "les gars, on ne se complique pas,

00:19:19 on joue à 3-5-2, on emboît, on bannit à 2-1,

00:19:21 on ne relance pas derrière parce qu'on est tremblant".

00:19:24 Il a déjà gagné du crédit avec ça.

00:19:26 Moi, je suis, pour finir peut-être sur cette page-là,

00:19:30 je pense qu'on a tous une part de frustration,

00:19:33 on a tous une part d'inquiétude.

00:19:36 Mais moi, je suis confiant parce que

00:19:38 j'ai retrouvé l'Olympique de Marseille.

00:19:40 Je pense que le peuple marseillais doit s'inspirer de ça.

00:19:43 Et je pense qu'on va aller le faire,

00:19:45 on va aller la chercher, on va aller le faire

00:19:47 parce que Jean-Louis Gassier va trouver la formule,

00:19:49 Jean-Louis Gassier va nous mener à cette finale.

00:19:51 Moi, j'en suis certain parce qu'aujourd'hui,

00:19:53 avec le travail qu'il fait, avec toutes les blessures,

00:19:55 toutes les emmerdes qu'il a eues,

00:19:57 il a toujours bricolé à droite, à gauche,

00:19:59 il est toujours arrivé à faire une équipe qui tienne la route.

00:20:01 Et aujourd'hui, tu vois l'Olympique de Marseille jouer hier soir,

00:20:03 tu te dis "ils se sont drogués, c'est pas possible".

00:20:05 Il y a quelques jours en arrière,

00:20:07 ils n'arrivaient pas à marcher, ils n'arrivaient plus à finir les matchs.

00:20:09 - Moi, je suis d'accord avec toi,

00:20:11 si on avait Fabien Barthez, je serais rassuré.

00:20:13 - C'est marrant parce que dans notre chat,

00:20:15 on parlait de Paul Lopez et on le jugeait

00:20:17 un petit peu responsable sur le premier but.

00:20:19 - Non, Réto, il est fugié.

00:20:21 Je veux dire,

00:20:23 autant que moi qu'il le critique,

00:20:25 je veux bien que des fois,

00:20:27 il regarde, bon, s'il est ganté, fall, ok,

00:20:29 et que souvent, il fait "ah, ah, ah".

00:20:31 Mais là, le mec, il est à 8 mètres,

00:20:33 il lui met à droite, ça va trop vite.

00:20:35 - Il y a Danger aussi qui lui reproche

00:20:37 son gelon un petit peu sur le match d'hier.

00:20:39 - Oui, mais il faut savoir...

00:20:41 - Non, je trouve qu'il est pas mal, moi, sur le coup.

00:20:43 - Il faut savoir qu'il avait pour consigne, justement,

00:20:45 de balancer et dans le public qui manifestait

00:20:47 son impatience, parce qu'à un moment donné,

00:20:49 tu veux essayer de gagner,

00:20:51 il avait pour consigne, justement, de ne pas jouer

00:20:53 par rapport au domaine aérien

00:20:55 de la Talenta et plutôt de les attendre

00:20:57 et de jouer dans les pieds pour les faire venir.

00:20:59 - C'est un truc, nous, Michel,

00:21:01 nous, on a la chance de le voir

00:21:03 d'assez haut, le stade,

00:21:05 et là, sur ce truc-là,

00:21:07 j'aurais dû te prendre des photos,

00:21:09 c'est génial, parce que de haut, tu voyais vraiment,

00:21:11 c'était au mieux un ballet,

00:21:13 une partie d'échecs, ce que tu veux,

00:21:15 mais tu voyais vraiment l'organisation, en fait,

00:21:17 des joueurs de la Talenta, des joueurs de l'OM

00:21:19 qui étaient dessus, et du coup,

00:21:21 Paul Lopez qui était sommé de jouer,

00:21:23 on va dire, à mi-longueur,

00:21:25 et tu voyais, en fait, les mecs de la Talenta

00:21:27 qui bloquaient, parce que tu pouvais te dire aussi,

00:21:29 nous, on était pressé, mais eux, de la Talenta, c'est une demi-finale

00:21:31 de la Coupe d'Europe, il n'y en a pas un qui est allé presser le gardien,

00:21:33 alors qu'il pouvait se dire, je dribble,

00:21:35 je fais un coup de pression, parce que c'était

00:21:37 tout à fait organisé, c'était très tactique.

00:21:39 Pour les auditeurs, là, quand même,

00:21:41 je voudrais préciser un truc sur ce plan-là,

00:21:43 je veux dire, le match,

00:21:45 il est préparé, ils ont des vidéos,

00:21:47 ils ont des analystes

00:21:49 qui préparent

00:21:51 les attaques, les défenses, les déplacements

00:21:53 des uns, les déplacements des autres,

00:21:55 donc ils sont au courant, et la Talenta, et l'OM,

00:21:57 et les deux staffs sont au courant,

00:21:59 les moindres déplacements des joueurs,

00:22:01 ils sont au courant, donc ils ont mis en place un truc,

00:22:03 et tu sais comme ils travaillent sur ça,

00:22:05 ils travaillent avec les drones,

00:22:07 et c'est vrai que, quelque part, ça te fait

00:22:09 gagner énormément de temps, et aujourd'hui,

00:22:11 moi je trouve que l'OM a bien préparé

00:22:13 son match, a bien

00:22:15 muselé cette équipe de la Talenta,

00:22:17 je pense qu'ils ont été surpris

00:22:19 quand même de l'OM.

00:22:21 Tu vois, tactiquement, il y a quelque chose aussi

00:22:23 qui est témoin de ça,

00:22:25 c'est que quand Kolasinac

00:22:27 se blesse, il faut rentrer Pasalic,

00:22:29 un milieu de terrain, et en fait, il change le système,

00:22:31 ils passent à 4 derrière,

00:22:33 ils sont dans un 4-2-3-1,

00:22:35 Doroun qui reste au milieu de terrain,

00:22:37 ils passent en 4-2-3-1, donc ils ont cette envie là,

00:22:39 sauf que le but d'Mbemba,

00:22:41 et la folie que ça entraîne du côté de l'OM,

00:22:43 fait que Doroun revient à une position

00:22:45 de défenseur, tu vois, il y a une position un peu de bâtons,

00:22:47 - C'est intéressant parce que nous, vu de la télé,

00:22:49 on ne voit pas ça, donc là, toi qui étais au stade

00:22:51 avec Michel, c'est intéressant. - Doroun, c'était vraiment un 4-2-3-1,

00:22:53 et il était au milieu de terrain,

00:22:55 milieu défensif, et il est vraiment passé défense centrale,

00:22:57 parce qu'ils ont commencé à se dire "ok, on prend des vagues,

00:22:59 il faut qu'on revienne à ce qu'on sait faire,

00:23:01 et cette occupation du terrain plus haut

00:23:03 contre cet OM là, déchaîné,

00:23:05 on n'y arrivera pas.

00:23:07 - Ok, tiens, il y a Danjay qui me dit

00:23:09 "lisez nos commentaires dans intégralité", donc je vais répéter

00:23:11 son message, j'ai dit "responsable sur le premier but"

00:23:13 car ça vient d'une de ses relances éclatées,

00:23:15 il appelle ça éclatée, il faudra

00:23:17 regarder le replay, il était au stade, il était fou,

00:23:19 peut-être qu'il parle de la relance au débat.

00:23:21 - Mais avant la relance, il y avait une passe latérale,

00:23:23 le latéral a obtenu une touche,

00:23:25 et avant l'autre, il a fait une...

00:23:27 Non mais, on ne peut pas remonter au calme grec,

00:23:29 tu vois... - Avant que Skamaka frappe,

00:23:31 Michel a soulevé, le déplacement qu'il fait

00:23:33 est extraordinaire, mais il y a une fermeture qui n'est pas faite,

00:23:35 il y a un déplacement... - C'est Mourio, c'est ça.

00:23:37 - Mourio et Loic Sériqué.

00:23:39 On ne peut pas demander à des garçons

00:23:41 qui ne sont pas habitués à jouer des postes,

00:23:43 d'avoir des réflexes

00:23:45 systématiques, et le problème

00:23:47 de la fermeture quand on prend le but,

00:23:49 si vous regardez le ralenti, vous allez voir, si Loic Sériqué fait 2 mètres,

00:23:51 il rentre intérieur

00:23:53 et Skamaka, c'est fini, il n'a plus le ballon.

00:23:55 - Pas défenseur, Loic Sériqué. - C'est des trucs

00:23:57 que tu as, quand il a raison,

00:23:59 c'est des détails, mais c'est des habitudes.

00:24:01 Tu ne tiens pas, et tu te retrouves

00:24:03 dans le déplacement que fait Skamaka, qui est extraordinaire.

00:24:05 - Ah non, c'est un

00:24:07 beau jeu d'attaquant. - Et de suite,

00:24:09 je veux dire, bon, voilà.

00:24:11 Skamaka, c'est un attaquant

00:24:13 qui coûte combien, Michel ? - 30 millions.

00:24:15 - 30 millions d'euros, et qui joue la Talenta,

00:24:17 peut-être qu'il sera à l'Olympique de Marseille.

00:24:19 - En tout cas, Didier, tu nous disais que toi, tu étais confiant

00:24:21 pour le match prochain.

00:24:23 Jean-Louis Gasset va nous

00:24:25 proposer une belle propos d'équipe.

00:24:27 Ça va être l'objet de notre partie 2. Comment aborder

00:24:29 le match retour contre la Talenta ?

00:24:31 [Musique]

00:24:33 [Applaudissements]

00:24:35 [Musique]

00:24:37 - Comment aborder

00:24:39 le match retour ?

00:24:41 Là, les amis, ça va être compliqué.

00:24:43 Est-ce que déjà, vous reparteriez ?

00:24:45 Vous allez repartir avec

00:24:47 le même 11 de départ ? - Forcément

00:24:49 non. Forcément non, puisque Gigo,

00:24:51 à mon sens, bien évidemment,

00:24:53 qui est quand même capitaine,

00:24:55 et qui va te

00:24:57 permettre d'avoir quand même des postes,

00:24:59 comme Didier vient de le dire, avec des mecs

00:25:01 qui sont habitués. Si tu as une charnière

00:25:03 que tu joues à 3 ou à 2,

00:25:05 avec Mbemba,

00:25:07 Balerdi, Gigo, ils ont l'habitude

00:25:09 de jouer ensemble. Et puis, ça te permet, justement,

00:25:11 d'avoir des options sur le banc. C'est-à-dire,

00:25:13 est-ce que tu joues avec deux pistons offensifs,

00:25:15 comme par exemple,

00:25:17 Klos et Louis-Henriquet, ou tu romps

00:25:19 Merlin ? Parce que Louis-Henriquet, moi,

00:25:21 qui l'ai descendu souvent hier, nous a quand même

00:25:23 surpris, à part un petit peu défensivement.

00:25:25 Donc non, ça ne sera pas la même

00:25:27 compo. Par contre, tu auras plus de choix.

00:25:29 Et comment l'aborder ?

00:25:31 Je prends la main. C'est très simple,

00:25:33 pour moi, c'est en jouant. - Ah ben oui.

00:25:35 - Tu ne sais pas subir et attendre.

00:25:37 Tu n'as pas un gardien

00:25:39 suffisamment fort. Tu n'as pas deux latéraux

00:25:41 suffisamment forts défensivement.

00:25:43 - Tu parles de Merlin et Klos ? - Évidemment.

00:25:45 Ce sont des joueurs de ballon, mais ce ne sont pas des Carvajal,

00:25:47 tu vois, ou des

00:25:49 Paolo Maldini. On est d'accord.

00:25:51 Donc, c'est des joueurs de ballon.

00:25:53 Si tu attends,

00:25:55 tu es mort. Donc, il faut que tu joues

00:25:57 en espérant que, ben, Aubameyang

00:25:59 a un peu plus de réussite, que Sarr,

00:26:01 physiquement, il est retrouvé, il leur fasse mal,

00:26:03 et ils font marquer. Parce que tu vas prendre

00:26:05 un but, automatiquement,

00:26:07 automatiquement, tu es trop friable

00:26:09 à l'extérieur, que ce soit à Toulouse,

00:26:11 où tu veux, tu es trop friable.

00:26:13 En Coupe d'Europe, tu as perdu à Breton,

00:26:15 tu as perdu,

00:26:17 donc, à Villarreal, tu t'es fait

00:26:19 manger, tu as perdu à Benfica,

00:26:21 tu vas prendre un but. Donc, il faut marquer.

00:26:23 Il faut jouer. - Justement, tu parlais d'Ismaïl

00:26:25 Assar. Il y a H793

00:26:27 qui dit, pour moi, on devra inverser

00:26:29 Mumbagna et Sarr.

00:26:31 Il n'est pas forcément satisfait

00:26:33 du match d'Ismaïl Assar. Est-ce que vous en avez pensé ?

00:26:35 On n'en a pas trop parlé dans le débrief,

00:26:37 mais ça a fait débat hier, dans la troisième mi-temps.

00:26:39 - Le problème de Sarr, c'est un joueur de couloir,

00:26:41 c'est un joueur de vitesse.

00:26:43 C'est un joueur de 1 contre 1.

00:26:45 Là, hier, si vous regardez le match,

00:26:47 il a pris tous les ballons, il était dos au but.

00:26:49 Il faut qu'il contrôle, il faut qu'il se tourne,

00:26:51 il faut qu'il s'appuie, qu'on le touche derrière,

00:26:53 quand il fait sa course derrière, pour demander

00:26:55 la profondeur. Ce n'est pas son point fort.

00:26:57 C'est sûr que, quand tu

00:26:59 compares ça à Mumbagna,

00:27:01 je n'aimerais pas le dire,

00:27:03 c'est deux styles

00:27:05 complètement différents. Un, c'est un garçon

00:27:07 qui va aller dans l'impact, qui va

00:27:09 se presser, qui va courir, qui va

00:27:11 faire mal à l'adversaire. Dans un système

00:27:13 à trois, Sarr, c'est un joueur qui, pour moi,

00:27:15 dans un couloir, peut être très intéressant. Dans un système

00:27:17 à deux, j'y mets un peu des doutes.

00:27:19 Avec deux, je veux dire, deux attaquants.

00:27:21 J'y mets un peu des doutes, parce qu'il n'est jamais face au but

00:27:23 et sa force, c'est

00:27:25 la vitesse, la percussion. Et un joueur

00:27:27 comme Sarr, dos au but, c'est une équipe

00:27:29 de la Talenta bien costaud.

00:27:31 Pour moi, ça est un peu compliqué pour lui.

00:27:33 - Pour moi, c'est... Alors, je sais,

00:27:35 t'inquiètes, je connais un petit peu tes

00:27:37 goûts et tes avis.

00:27:39 Évidemment, je les respecte et je ne détiens pas

00:27:41 la vérité. C'est une question de feeling.

00:27:43 Mais le joueur, ça serait intéressant

00:27:45 de voir les stats d'Ismail

00:27:47 Sarr. Un nombre de buts

00:27:49 important, un nombre de passes

00:27:51 décisives important, un nombre de pénalty

00:27:53 obtenus important, avec la canne

00:27:55 et ses blessures et le fait qu'il a été remplaçant.

00:27:57 Et cinq ou six buts refusés,

00:27:59 écoute-moi bien Slim.

00:28:01 - Pour de l'enjeu. - Donc, la plupart du temps,

00:28:03 il n'est pas responsable. C'est-à-dire que

00:28:05 hier, par exemple, ce n'est pas lui qui est en jeu.

00:28:07 Il a marqué hier. Tu vois ce que je veux dire ?

00:28:09 - Il y avait le but contre Nice aussi.

00:28:11 - Le but contre Nice, de rien du tout.

00:28:13 Et contre le Panathinaikos, il était en jeu.

00:28:15 Il a marqué.

00:28:17 Il pourrait avoir des stats

00:28:19 hallucinantes et c'est ton meilleur

00:28:21 attaquant, le plus imprévisible

00:28:23 derrière Robin Meiyang. Si tu veux, le bon

00:28:25 Sarr, il est meilleur,

00:28:27 quoi qu'il en soit, que Harit,

00:28:29 Mbagna, Ndiaye. - Le bon Sarr, mais est-ce qu'on l'a

00:28:31 vu suffisamment cette saison ? - Bah, suffisamment.

00:28:33 - 3-4, c'est 5 buts et 5 passes décisives

00:28:35 pour Ismail Assar. - Et 3-4, 3-4 pénaltys.

00:28:37 - Mais ça compte, les pénaltys. - Non, mais bien sûr.

00:28:39 C'est des actions décisives aussi. - Et les buts refusés.

00:28:41 C'est énorme. - Et les buts refusés.

00:28:43 - Michel, est-ce que tu penses

00:28:45 que le fait de jouer avec deux

00:28:47 attaquants, deux hauts buts, comment ça, il est dans son ordre ?

00:28:49 - Non, non, non. Il n'est pas assez à l'aise.

00:28:51 Il n'est pas assez à l'aise au niveau

00:28:53 du ballon, deux hauts buts. Il y en a

00:28:55 qui jouent avec le... face au jeu.

00:28:57 Didier le sait très bien. Et les

00:28:59 autres disques qui jouent deux hauts buts, qui peuvent te faire un contrôle orienté,

00:29:01 il n'y en a pas tant que ça. C'est la

00:29:03 grande force d'Arith, par exemple, de pouvoir faire un contrôle orienté.

00:29:05 Sarr, il faut qu'il soit lancé.

00:29:07 Il a du mal, à mon avis, dans l'axe.

00:29:09 Alors ponctuellement, en fin de match,

00:29:11 pourquoi pas ? Mais moi, je te dis,

00:29:13 si jamais tu joues dans un système différent

00:29:15 à la Talanda sur le côté

00:29:17 3... - Ah, il faut Sarr.

00:29:19 - Moi, le bon Sarr, il peut faire

00:29:21 beaucoup de mal. - Mais moi, là-dessus, je te

00:29:23 rejoins un peu. Si t'avais écouté,

00:29:25 si t'écoutais bien mes avis ou si tu les as bien écoutés...

00:29:27 - Je les ai bien écoutés. Je dis

00:29:29 simplement... - Dans le profil, Ismail

00:29:31 Sarr, c'est ce qu'on a de mieux. De toute façon, on n'a pas

00:29:33 d'autre profil comme lui. Après,

00:29:35 par exemple, dans le match d'hier,

00:29:37 je trouve qu'à deux pointes, c'est pas lui rendre service.

00:29:39 - D'accord. - Et il était toujours dos au jeu.

00:29:41 Il perdait presque tous ses ballons.

00:29:43 Il a eu beaucoup de déchets. C'est pour ça que ça a été difficile.

00:29:45 Et c'est pour ça que moi, je ne le mettais pas en

00:29:47 flop hier. Mais je n'ai pas aimé

00:29:49 non plus ce match. - Non, non. Pour moi, il était un petit peu

00:29:51 surcôté. Mais peu importe, à mon avis.

00:29:53 Je dis simplement, encore une fois, que par rapport à la

00:29:55 concurrence... Tu mets de côté

00:29:57 Aubameyang. - Oui, bien sûr. - Par rapport à la concurrence,

00:29:59 c'est ton meilleur atout

00:30:01 pour déstabiliser, pour

00:30:03 percer une défense. C'est mon ressenti.

00:30:05 - Non, non. Mais je te rejoins là-dessus.

00:30:07 Ce qui me dérange un peu, ce qui me gêne un peu

00:30:09 dans l'utilisation de Sarr,

00:30:11 c'est ce système à deux,

00:30:13 deux attaques en devant, où je trouvais

00:30:15 qu'il est souvent dos au but et qu'il a

00:30:17 du mal à sortir du marquage. Moi,

00:30:19 je l'aime, ce joueur. Je l'aime parce qu'il prend la vitesse.

00:30:21 J'adore les joueurs qui vont vite, j'adore les joueurs qui

00:30:23 prennent la percussion, qui font mal à l'adversaire.

00:30:25 Alors, est-ce qu'il va jouer dans ce système,

00:30:27 Jean-Louis ? Moi, pour moi, si on me pose la

00:30:29 question, si je suis entraîneur de l'Olympique de Marseille,

00:30:31 je fais le même système, la même organisation, avec des joueurs

00:30:33 différents, peut-être. Et je vais les chercher,

00:30:35 je vais jouer. Il a raison. Je vais

00:30:37 leur faire mal. - En fait, la clé pour leur faire

00:30:39 mal, pour jouer, pour s'installer,

00:30:41 c'est cette profondeur que tu allais

00:30:43 chercher avec le jeu de Polopon. - Oui, mais la... - Quitte à ce que

00:30:45 tu aies un Aubameyang

00:30:47 dont c'est pas le fort de gagner les Jeux, et on l'a bien

00:30:49 vu de la tête hier, c'était un supplice,

00:30:51 mais il y est allé à chaque fois.

00:30:53 Et d'avoir un Ismail Lassar, même si c'est

00:30:55 "employé à contre-nature", parce que tu envoies

00:30:57 le sentiment aux joueurs, aux défenseurs

00:30:59 de la Talenta qui sont sur du 1 contre 1,

00:31:01 que si derrière, ils partent avec la vitesse,

00:31:03 c'est fini. Alors que si c'est Mbagna

00:31:05 qui part avec de la vitesse, bon,

00:31:07 même si c'est... Attention, parce que c'est fausse

00:31:09 impression, c'est lui qui a été fraiché... - Oui, j'ai vu

00:31:11 ça avec Aubameyang. - Mais,

00:31:13 voilà, tu as toujours le sentiment

00:31:15 que tu vas pouvoir récupérer,

00:31:17 que c'est moins grave. - Pour résumer,

00:31:19 moi j'ai parlé un petit peu avec les rares

00:31:21 journalistes italiens qui parlaient un petit peu français,

00:31:23 ils craignaient ça,

00:31:25 la Talenta, plus que Mbagna.

00:31:27 Et donc ça te fait quand même

00:31:29 défendre peut-être différemment.

00:31:31 Quand tu as un joueur, quand même, qui a fait la Coupe d'Afrique des Nations,

00:31:33 qui a un petit peu plus de référence,

00:31:35 même si Mbagna l'a faite, mais en tant qu'en remplaçant,

00:31:37 qui a fait la Coupe du Monde,

00:31:39 et qui a joué dans le championnat

00:31:41 d'Angleterre, ils le connaissaient, ça.

00:31:43 Ils avaient un peu plus peur

00:31:45 de Sarr que de Mbagna.

00:31:47 Donc peut-être tu défends un peu différemment.

00:31:49 - Est-ce que c'est aussi pour ça

00:31:51 qu'ils ont défendu

00:31:53 Bogban par rapport à la vitesse de Sarr ?

00:31:55 Match retour, il va se jouer,

00:31:57 de toute façon, les deux équipes

00:31:59 vont être obligées de jouer, Michel.

00:32:01 Donc il va y avoir des espaces dans le dos,

00:32:03 et c'est là où il est performant,

00:32:05 c'est pas quand il y a une multitude

00:32:07 de joueurs. Et je pense que s'il y a de l'espace,

00:32:09 encore faut-il qu'ils nous en laissent,

00:32:11 parce que je pense que dans le dos,

00:32:13 on peut leur faire mal, avec Obama et Yang et Sarr,

00:32:15 je pense qu'on peut leur faire mal, parce que je les ai trouvés un peu longs

00:32:17 derrière, dans les impacts,

00:32:19 dans les duels, dans la tête,

00:32:21 mais je les ai trouvés un peu longs dans les déplacements.

00:32:23 Donc il y a des motifs d'espoir.

00:32:25 Après, effectivement, ils ont des joueurs

00:32:27 pour nous faire mal aussi, ils sont pas là par hasard.

00:32:29 Mais, on va le faire.

00:32:31 - Mais moi je pense qu'on peut marquer un but.

00:32:33 Le problème, c'est que tu peux en prendre deux.

00:32:35 Et c'est tout, encore une fois,

00:32:37 avec les défauts que je t'ai dit en débutant.

00:32:39 - Mais c'est vrai que tactiquement,

00:32:41 on repart sur le même système de jeu, selon vous ?

00:32:43 - C'est ça qui est dur.

00:32:47 - Il faut voir les formes de chacun.

00:32:49 Moi, à Merlin,

00:32:53 je suis pas un grand fan

00:32:55 défensivement, donc je sais pas.

00:32:57 Est-ce qu'il met la défense à trois,

00:32:59 puisque Gigo revient ?

00:33:01 Est-ce qu'il met pas Mbemba,

00:33:03 plutôt côté droit, dans le faux arrière droit ?

00:33:05 J'en sais rien.

00:33:07 Je suis pas dans la tête de Jean-Louis.

00:33:11 Mais en tout cas,

00:33:13 il faut pas jouer, évidemment,

00:33:15 comme à Villareal, comme t'as joué...

00:33:17 - Trop bas.

00:33:19 Et puis en plus, on avait Ndiaye et Sarr devant,

00:33:21 si je dis plus de bêtises.

00:33:23 - Mais assumé, il a dit quand même.

00:33:25 C'est important quand même pour Didier,

00:33:27 M. Gassé, je l'appelle M. Gassé,

00:33:29 en camp de presse, il nous dit la veille du match,

00:33:31 "J'ai fait une erreur à Villareal.

00:33:33 J'ai donné un mauvais tas d'esprit

00:33:35 ou un mauvais message au groupe

00:33:37 en mettant Arith et Aubameyang remplaçants

00:33:39 et le groupe s'est peut-être dit,

00:33:41 "Bon, on a gagné 4 à 0, il faut tourner, etc."

00:33:43 Et donc, ils ont mal abordé le match.

00:33:45 Il a dit, "Je le prends pour moi."

00:33:47 C'est quand même intéressant, le mec,

00:33:49 il n'a plus rien à perdre, il n'a pas d'ambition,

00:33:51 il réfléchit, il est sans cesse en réflexion

00:33:53 et c'est pour ça que, à ta question,

00:33:55 je peux pas te répondre comment ils vont jouer.

00:33:57 - En tout cas, on verra, on aura le temps

00:33:59 de toute façon d'y revenir, il y aura encore le taule

00:34:01 que lundi, il y aura le week-end,

00:34:03 qui sera aussi à 100%,

00:34:05 parce que c'est aussi comme ça que ça va se décider.

00:34:07 Mais il y a un maillon fort, quand même,

00:34:09 qui est en train de montrer un gros niveau,

00:34:11 c'est Leonardo Balerdi, ça sera l'objet

00:34:13 de notre troisième partie de l'émission.

00:34:15 Leonardo Balerdi, est-ce que vous êtes surpris

00:34:23 par son niveau sur cette saison-là ?

00:34:25 Michel, c'est vrai que moi,

00:34:27 je connais pas ton avis là-dessus

00:34:29 sur Leonardo Balerdi,

00:34:31 toi, ce que t'en as pensé

00:34:33 déjà depuis le départ ?

00:34:35 - Bah, s'il y a les internautes,

00:34:37 les habitués,

00:34:39 qui savent très bien que j'ai désaussé

00:34:41 Balerdi, je l'assume totalement,

00:34:43 parce qu'on me disait,

00:34:45 je te résume, "Ah, il est bon,

00:34:47 79 minutes Balerdi,

00:34:49 ah, c'est dommage,

00:34:51 il te faisait

00:34:53 un rouge, une boulette,

00:34:55 un pénalty, tous les trois matchs.

00:34:57 - Et pas plus tard que cette année,

00:34:59 en plus, contre Nice, je me souviens.

00:35:01 - Une fois à Nice, il fait une saison exceptionnelle.

00:35:03 Donc, je te dis, il a le droit de le faire une fois dans l'année.

00:35:05 Et ça, c'était tous les trois matchs.

00:35:07 Donc moi, je disais, je suis désolé,

00:35:09 on ne peut pas garder

00:35:11 un joueur qui n'est pas fiable,

00:35:13 je l'assume totalement, je change pas,

00:35:15 je tourne pas ma veste. Je dis, "Oui, il était bon,

00:35:17 ce joueur, mais à l'arrivée,

00:35:19 demande à Didier s'il a dans son équipe un défenseur central

00:35:21 qui fait une boulette tous les trois matchs.

00:35:23 À un moment donné, tu vas dire, "Oh, bah oui,

00:35:25 t'es bon, mais tu me sers à quoi ?"

00:35:27 Aujourd'hui, il fait plus les boulettes.

00:35:29 Il était bon, et là, depuis deux mois,

00:35:31 là, il n'est pas bon. C'est peut-être un des trois

00:35:33 meilleurs défenseurs en Europe.

00:35:35 Il est monstrueux parce qu'il est

00:35:37 "back and boar", c'est-à-dire qu'il sait tout faire.

00:35:39 Il y en a, il va être bon sur l'homme,

00:35:41 il y en a, ils vont bien relancer à Laurent Blanc.

00:35:43 Lui, il sait tout faire. Donc, je ne suis pas surpris,

00:35:45 peut-être, quand même,

00:35:47 du niveau exceptionnel

00:35:49 depuis trois mois. Mais,

00:35:51 son niveau, moi, je l'avais vu,

00:35:53 c'est surtout qu'il ne fait plus de boulettes.

00:35:55 - Didier, sur ce joueur-là,

00:35:57 t'as toujours cru en lui ?

00:35:59 - Non, du tout. - Pas du tout, t'étais pareil ?

00:36:01 - Pareil, si on peut ressortir

00:36:03 les trucs, j'étais le premier à le critiquer,

00:36:05 parce qu'un défenseur, moi, c'est... Tu sais, un attaquant,

00:36:07 il ne marque pas de but, on peut le passer. Mais un défenseur,

00:36:09 quand il fait une boulette, s'il y a un but

00:36:11 derrière, on ne va retenir que ça.

00:36:13 Donc, ça, il faut que les gens le sachent.

00:36:15 Moi,

00:36:17 il y a

00:36:19 peu de temps, je me demandais, "Qu'est-ce qu'il fait,

00:36:21 l'Olympique de Marseille, ce garçon-là ?"

00:36:23 Et tu vois comme quoi, les imbéciles, les idiots,

00:36:25 ils changent d'avis. Et ça fait 4 mois

00:36:27 que je regarde jouer au Balardis, c'est le joueur

00:36:29 que j'aime. Dans les duels.

00:36:31 Hier, je ne sais pas si vous avez remarqué, les 2-3

00:36:33 premiers ballons,

00:36:35 il a marqué son territoire.

00:36:37 Pour moi, c'est ça, le défenseur.

00:36:39 Ce n'est pas de dire, il faut faire mal.

00:36:41 À un moment donné, tu...

00:36:43 Tu as vu ?

00:36:45 - Tu envoies un message

00:36:47 au mec adverse et à l'arbitre.

00:36:49 - Voilà. Sur le

00:36:51 débordement du côté

00:36:53 gauche, quand il se rentouche,

00:36:55 il rentre dedans.

00:36:57 Là, il lui dit, "La prochaine fois, je t'envoie dans la tribune."

00:36:59 Il ne lui fait pas ce message.

00:37:01 Et il a raison, Michel, il ne fait plus

00:37:03 d'erreur. Il ne fait plus d'erreur.

00:37:05 Il nous sécurise.

00:37:07 Je vous rappelle quand même qu'il joue

00:37:09 avec Murillo, qui n'a jamais joué, et puis Mbemba,

00:37:11 qui était sur nos jambes. Donc, il colmate à gauche, il colmate à droite.

00:37:13 Il sort. - Et Louis

00:37:15 Sénériqué et Klos qui revient

00:37:17 et qui n'est pas le plus grand défenseur. - Et tu peux rajouter

00:37:19 le Condogbia qui n'est pas non plus Patrick Tira

00:37:21 ou Jacques Backelele. - Et pour Lopez,

00:37:23 je suis comme Michel.

00:37:25 Excusez-moi,

00:37:27 M. Balerdi, je suis votre fan

00:37:29 absolu. - Non, non, non, non. Tu n'as pas

00:37:31 à t'excuser. - Non. - Tu n'as pas à t'excuser. - Non, tu n'as pas

00:37:33 à t'excuser. - Quand il pleut, il pleut. - Comme moi. - Quand il fait beau,

00:37:35 il fait beau. - Non, mais parce qu'il faut le reconnaître.

00:37:37 - Non, non, non, non. Quand il était

00:37:39 nul, il était nul. Tu n'as pas dit,

00:37:41 "C'est un incapable, il ne sera jamais..." - Ah oui, non, ça, c'est bon.

00:37:43 - Tu n'as jamais dit ça. Tu as dit, "Il fait de mauvaises prestations,

00:37:45 il ne mérite pas sa place."

00:37:47 Moi, j'ai combattu, je n'ai pas descendu

00:37:49 gratuitement Balerdi,

00:37:51 j'ai toujours combattu une idée reçue

00:37:53 qu'il y avait certains fans de Balerdi

00:37:55 qui disaient, "S'il est si nul, pourquoi

00:37:57 tous les coachs le font jouer ?" Et je disais, "Arrêtez

00:37:59 avec ça, ce n'est pas vrai." Il a été recruté

00:38:01 par Villas-Boas. Villas-Boas ne le

00:38:03 mettait pas, il ne l'a mis que contre-reinforcé

00:38:05 quand il n'y avait plus qu'11 joueurs. Il a même

00:38:07 fait rentrer le milieu défensif, ce qui prouve

00:38:09 qu'il n'avait pas non plus une confiance

00:38:11 absolue en lui. Ensuite, il y a eu Sanpaoli.

00:38:13 Sanpaoli ne lui faisait pas confiance.

00:38:15 Il l'a fait jouer sur certains matchs,

00:38:17 mais si tu regardes, il était cinquième dans la hiérarchie.

00:38:19 Il parvient même à se faire opérer de l'épaule. Alors, à la fin,

00:38:21 il dit, "Vas-y, vas-y, va te faire opérer, de toute façon,

00:38:23 tu ne joueras pas." Ensuite, avec

00:38:25 Thudore, il commence à jouer.

00:38:27 Il commence à jouer. On est dans une défense

00:38:29 à trois et on a quatre défenseurs, donc oui,

00:38:31 effectivement, à un moment donné, tu vas jouer.

00:38:33 Avec Marcelino, il est remplacé au départ.

00:38:35 Donc, moi, je combattais cette idée. Mais

00:38:37 comme tout le monde,

00:38:39 je constate que Ballardy est devenu

00:38:41 un top défenseur. Pour moi,

00:38:43 c'est comparable, je ne sais pas la première fois

00:38:45 que je dis ça, à César Aspili-Cueta.

00:38:47 César Aspili-Cueta, que j'ai trouvé pendant

00:38:49 un an et demi, nul à Marseille.

00:38:51 Je n'ai pas de mal à le dire. Dans les

00:38:53 un an et demi, il y a eu une blessure au ligament,

00:38:55 donc on l'excuse, on déduit ça.

00:38:57 Je ne le trouvais pas bon, je le trouvais fébrile,

00:38:59 je trouvais qu'il ne mettait pas ses partenaires en confiance.

00:39:01 Je ne comprenais pas ce que Deschamps lui trouvait.

00:39:03 Un jour, il a eu un déclic.

00:39:05 J'ai eu la chance d'en parler avec Aspili-Cueta,

00:39:07 qui m'a expliqué. Un jour, Deschamps l'a mis remplacé

00:39:09 en Ligue des Champions. Il lui a donné zéro

00:39:11 explication. C'était un match

00:39:13 en plus où Gignac

00:39:15 s'était embrouillé avec Deschamps à la mi-temps.

00:39:17 Du coup, Aspili-Cueta,

00:39:19 il a dit "je n'ai pas..." et Deschamps lui a dit

00:39:21 "ce n'est pas le moment, si tu veux me demander des explications".

00:39:23 Ça l'a fait ruminer. Le match d'après, c'était

00:39:25 en O-M-P-S-G. Il s'est révélé, il a fait un match

00:39:27 de monstre. Il n'a plus jamais quitté ce niveau-là.

00:39:29 Il est resté sur ce niveau-là, transfert à Chelsea

00:39:31 et compagnie. Balerdi, pour moi, c'est

00:39:33 pareil. Il a eu un déclic.

00:39:35 Son déclic, je le chiffre au match de

00:39:37 Monaco, où il fait une erreur

00:39:39 sur le but qu'on prend juste avant la

00:39:41 mi-temps, où il est sur la course, où il revient.

00:39:43 Il est comme ça avec sa tête.

00:39:45 Et même là, pour moi, ce n'est pas une erreur. Mais bon,

00:39:47 ce n'est pas grave. Et après, deuxième mi-temps,

00:39:49 il marque un but qui te fait

00:39:51 tout pardonner.

00:39:53 Et derrière, il n'a plus pour moi quitter ce

00:39:55 niveau-là. Balerdi, tu as dit

00:39:57 top 3 Europe, peut-être pas.

00:39:59 Écoute, je ne vois

00:40:01 pas beaucoup de joueurs qui

00:40:03 savent tout faire. Comprends ce que je veux dire.

00:40:05 Ils savent tout. Ils savent tout faire.

00:40:07 C'est-à-dire, ils savent

00:40:09 mettre un tampon, comme l'a dit Didier.

00:40:11 Ils savent faire une transversale.

00:40:13 Ils savent marquer de la tête.

00:40:15 Il est malin. Il fait des passes dans l'intervalle.

00:40:17 Il sait tout faire.

00:40:19 Et c'est important,

00:40:21 Slim, de dire "Ah, il va fermer

00:40:23 les bouches à certains".

00:40:25 Arrêtons, on ne ferme pas les bouches.

00:40:27 Sinon, on vient dans ces émissions, on ne dit rien.

00:40:29 C'est-à-dire que tu vois...

00:40:31 "Rendez-vous au mois de mai, là on verra

00:40:33 le film de la saison". C'est sûr que

00:40:35 tu ne prends pas de risque et on ne peut pas après te ressortir

00:40:37 une phrase. On est dans un

00:40:39 moment de vérité. On parle à l'instant de thé.

00:40:41 Moi, je suis désolé, Balerdi.

00:40:43 Non, j'assume. Je ne pouvais plus.

00:40:45 Je faisais une erreur tous les trois matchs. Arrêtons.

00:40:47 Et là, il faut être aveugle.

00:40:49 Il est fantastique. Fantastique,

00:40:51 vraiment. Je le vois

00:40:53 jouer dans tous

00:40:55 les clubs de Ligue des Champions.

00:40:57 Il a sa place.

00:40:59 C'est une évidence. Finalement, la mauvaise fois,

00:41:01 ce serait de ne pas reconnaître son talent.

00:41:03 Merci, Slim.

00:41:05 Ce que font certains médias... On ne va pas rentrer

00:41:07 dans ce jeu-là. Comme Enrique et Arith,

00:41:09 moi qui ne sont pas mes tasses de thé, hier, ils ont fait un bon match.

00:41:11 Et je vais dire "Ah non, parce que je ne les aime pas,

00:41:13 ils n'ont pas fait un bon match". C'est ça aussi,

00:41:15 l'humilité et l'honnêteté intellectuelle.

00:41:17 A mon sens.

00:41:19 Je sens que vous voulez... Vous savez ce qu'on va faire sur Fosse 1 ?

00:41:21 Je m'entends très bien.

00:41:23 On va appeler Stéphane Guy.

00:41:25 On va l'appeler en direct. On va lui dire "Tu as vu le match hier,

00:41:27 qu'est-ce que tu en penses ?"

00:41:29 Et je pense qu'il en conviendra.

00:41:31 Il n'y a pas que lui. On a vu dans les dernières notes...

00:41:33 Il a eu 4 contre Lance. Ça veut dire quoi ?

00:41:35 Le mec, il est resté sur son truc.

00:41:37 Pas comme Didier et moi,

00:41:39 qui a une malhonnêteté intellectuelle.

00:41:41 Après, sur Lance,

00:41:43 il peut sauter, il peut pousser.

00:41:45 Mais ça, ça va vite.

00:41:47 Le fouille...

00:41:49 Il va le mettre en 4.

00:41:51 Ce ne sont pas des robots.

00:41:53 Je me fermais un truc, Romain.

00:41:55 Le football a évolué. Nous, on est un peu plus vieux que toi,

00:41:57 avec Didier. Aujourd'hui, il y a un but.

00:41:59 Tu regardes dans toutes les émissions.

00:42:01 Alors c'est la faute à qui ?

00:42:03 Des fois, c'est la faute à personne. Tu as eu un centre.

00:42:05 Comprends Romain ce que je veux dire.

00:42:07 Peut-être que c'est l'attaquant qui joue bien le coup.

00:42:09 Et une fois, il a battu son défenseur.

00:42:11 Ce n'est pas pour autant que c'est la faute

00:42:13 au défenseur s'il a été battu par...

00:42:15 On a le droit quand même de dire qu'en tant que défenseur,

00:42:17 quand le mec devant toi saute à la tête

00:42:19 et que toi, tu ne sautes pas, il y a peut-être...

00:42:21 Je vais faire un parallèle.

00:42:23 Mais dans le match, il a été parfait. Il a 4.

00:42:25 Excusez-moi. Je vais faire un parallèle.

00:42:27 Et vous allez comprendre. Bayern Munich

00:42:29 et Real Madrid. Team.

00:42:31 Team.

00:42:33 Moi, je l'ai dit moins bon que Balerdi.

00:42:35 Mais c'est des sommes de détails

00:42:39 mais qui sont quand même en demi-finale

00:42:41 de la Ligue des Champions.

00:42:43 Quand tu vois la sortie qu'il fait sur Harry Kane...

00:42:45 Non, non.

00:42:47 Sur Vinicius.

00:42:49 Quand tu vois la sortie qu'il fait sur Vinicius,

00:42:51 tu te dis "Mais même pas en DA, je vois ça".

00:42:53 Non, même pas en DA.

00:42:55 Parce qu'on te dit "Attends, non, non, non".

00:42:57 On parle de Balerdi.

00:42:59 Là, on parle du top européen.

00:43:01 Demi-finale de Ligue des Champions.

00:43:03 On parle du top européen. Bayern Munich.

00:43:05 Quand tu vois une erreur comme ça,

00:43:07 tu te dis "J'étais avec mon neveu,

00:43:09 ça, tu me le fais en match, je te fais une coupe de poing sur la tête".

00:43:11 Oui, oui. A même chose avec mon fils.

00:43:13 Parce qu'à la limite,

00:43:15 qu'il fasse la fermeture,

00:43:17 il fait 5 mètres.

00:43:19 Comment tu peux être aspiré par un mec comme ça,

00:43:21 à ce niveau-là ?

00:43:23 Trois fois, il l'a fait.

00:43:25 Balerdi, il y a un an et demi en arrière,

00:43:27 il le faisait ça. Il faisait des erreurs

00:43:29 monumentales de placement, de concentration.

00:43:31 Ou alors il le retirait par le maillot, il était expulsé.

00:43:33 Aujourd'hui, moi,

00:43:35 je rejoins, Balerdi, tu le mets au Bayern de Munich,

00:43:37 aujourd'hui, il rayonne.

00:43:39 Avec la forme qu'il a actuelle.

00:43:41 Il rayonne, hein !

00:43:43 Je vous le dis sincèrement.

00:43:45 Et comme par hasard, Kim, qui est à la rue,

00:43:47 qu'est-ce qu'il fait à la 83ème minute ?

00:43:49 Il fait une prise de judo sur Rodrigo,

00:43:51 et il marronne en plus, il ne comprend pas qu'il y a Pélo.

00:43:53 Il dit "Il n'y a pas Pélo".

00:43:55 Parce qu'il est tellement fébrilé,

00:43:57 il te fait une Balerdi,

00:43:59 il y a deux ans, deux ans et demi.

00:44:01 Mais Kim, l'an dernier, c'était Balerdi de cette année.

00:44:03 C'est-à-dire qu'à Naples, il était monstrueux.

00:44:05 Vous vous rendez compte de ce qu'on parle ? Il était à Naples.

00:44:07 Cette année, il est à Bayern de Munich.

00:44:09 Bayern de Munich, ils appellent, ils veulent Balerdi.

00:44:11 Quand tu regardes jouer Kim,

00:44:13 et même dire, je suis désolé,

00:44:15 D'ailleurs,

00:44:17 c'est pareil, c'est pareil, à la Provençale.

00:44:19 On est hors !

00:44:21 C'est pour ça que je vous dis que c'est une valeur ajoutée.

00:44:23 On a raison de le dire.

00:44:25 Aujourd'hui, bravo, c'est trop b, il faut l'assumer.

00:44:27 Moi, je rêve que

00:44:29 contre la Talenta, Scamaca,

00:44:31 il bouffe le match d'après.

00:44:33 Et puis qu'on ait du mal à le garder.

00:44:35 Parce qu'on va avoir du mal à le garder.

00:44:37 Et là-dessus, il y a un petit truc, parce que du coup,

00:44:39 il en a...

00:44:41 Il a un peu évoqué ce sujet-là.

00:44:43 Bon, là, j'interprète,

00:44:47 parce que c'est une réponse.

00:44:49 La manière dont il a été évasif sur le sujet,

00:44:51 prouve bien qu'on est

00:44:53 peut-être sur un départ.

00:44:55 Pour moi, la tendance est clairement à un départ.

00:44:57 La question de Karim Atam, notre conférence, était

00:44:59 "Ca va, on va te revoir au Vélodrome."

00:45:01 Parce que comme il est suspendu contre Lorient,

00:45:03 c'était peut-être son dernier match au Vélodrome.

00:45:05 Et bon,

00:45:07 je suis à 100% d'accord avec Romain là-dessus.

00:45:09 Évidemment, on va beaucoup parler de ça

00:45:13 d'ici 15 jours, quand la saison sera terminée.

00:45:15 15 jours ou 20 jours.

00:45:17 Mais

00:45:19 c'est vrai que déjà,

00:45:21 au Mercato d'Hiver,

00:45:23 il avait fait comprendre qu'il était bien loin,

00:45:25 même qu'il écoutait les propositions.

00:45:27 Les clubs, ils sont pas fous.

00:45:29 Il fait une demi-finale, en plus, contre un club italien.

00:45:33 Les clubs voient quand même

00:45:35 les prestations de Leonardo Valerdi.

00:45:37 J'espère simplement qu'on le vendra pas,

00:45:39 si on le vend,

00:45:41 à moins de 50 millions.

00:45:43 Ah bah tiens, c'est marrant parce qu'on avait

00:45:45 le débat, pour tout vous dire, hors antenne,

00:45:47 avec Didier. Didier, toi tu disais "Ca va être dur

00:45:49 d'en tirer au-delà de 25."

00:45:51 Non mais il faut voir la comparaison.

00:45:53 Quand tu vois Di Sazzi et Badia Chilet

00:45:55 qui sont vendus à 40,

00:45:57 50, je parle pas de

00:45:59 McGuire à 85 000 euros.

00:46:01 Il a sa place à Boubélé, rien qu'en.

00:46:03 Mais Valerdi,

00:46:05 aujourd'hui, va être

00:46:07 sûrement international argentin.

00:46:09 Les demi-finales d'Europa League, il joue à l'Olympique de Marseille,

00:46:11 qu'on le veuille ou non.

00:46:13 Je pense qu'il y a

00:46:15 2-3 clubs européens

00:46:17 qui peuvent se permettre de dire non à Valerdi.

00:46:19 2-3 clubs, c'est tout.

00:46:21 Sinon, il peut... - Partout !

00:46:23 Tout le monde est intéressé

00:46:25 par le fait de le recruter. Après, je dis ça,

00:46:27 on parlait du Bayern avec tous les centraux

00:46:29 qu'ils ont déjà sous contrat.

00:46:31 Ils ont peut-être d'autres priorités.

00:46:33 Effectivement, c'est pas tout.

00:46:35 Il y a un club comme l'Atletico qui était venu

00:46:37 un petit peu taper à la porte.

00:46:39 Je pense qu'avec El Cholo,

00:46:41 il lui plairait Valerdi.

00:46:43 Là, ça serait bien

00:46:45 de faire monter les enchères.

00:46:47 Il lui reste combien de temps de contrat à Valerdi ?

00:46:49 On pose la question dans notre chat.

00:46:51 2 ans. - 2 ans.

00:46:53 Moi, là-dessus, c'est mon...

00:46:55 C'est mon pseudo. Moi, ça me gonfle.

00:46:57 Il faut le vendre à 70 millions.

00:46:59 Si tu es vraiment fort, tu le vends pas.

00:47:03 Évidemment, je suis pas bête.

00:47:05 Si tu le vends pas, après, il arrive à un an de la fin

00:47:07 de son contrat. Je sais tout ça.

00:47:09 Je vais le dire différemment. Si tu le vends,

00:47:11 vends-le très très cher

00:47:13 et prends du lourd.

00:47:15 Si c'est pour vendre Didier Drogba

00:47:17 et prendre Depegui ou Leu Yundula...

00:47:19 - Non, mais...

00:47:21 C'est sûr, il faut bien gérer.

00:47:23 Mais à un moment donné, Valerdi,

00:47:25 il est plus...

00:47:27 Quand on parlait de...

00:47:29 Je vais pas mettre un poster dans ma chambre de Valerdi.

00:47:31 - Non, non plus.

00:47:33 - Mais j'aime bien le mec. Je suis content

00:47:35 que ce mec-là soit un joueur de mon club.

00:47:37 - Et puis, autre chose.

00:47:39 - Oui ? - Cojones.

00:47:41 Le mec, il a tiré les peinaux. Il avait manqué à Neussi.

00:47:43 Il vit en conférence de presse, des fois.

00:47:45 On l'a quand même bousculé.

00:47:47 Il est toujours venu. Il a été sifflé.

00:47:49 Presque, on voulait le pendre.

00:47:51 - La grève de la France, on a demandé.

00:47:53 - Le mec, il est solide.

00:47:55 Il fallait le tirer contre le pénalty

00:47:57 contre Benfica un an après à Neussi aussi.

00:47:59 Le mec, il a tout.

00:48:01 - Non, non, mais c'est vrai que...

00:48:03 On va avoir du mal à le garder.

00:48:05 Mais c'est vrai que si tu te sépares

00:48:07 de tes meilleurs éléments,

00:48:09 ça va être toujours la même chose.

00:48:11 - Il faut juste, à un moment donné, constater,

00:48:13 et c'est normal, la trajectoire d'un joueur

00:48:15 peut grandir et peut croître

00:48:17 plus rapidement que celle d'un club.

00:48:19 - Qu'est-ce que c'est qui aurait pu le faire tenir ?

00:48:21 Une qualification en Ligue des champions,

00:48:23 de la Stade Olympique de Marseille ?

00:48:25 - Je vais te donner un autre exemple.

00:48:27 On va dire que ce n'est pas la même chose

00:48:29 parce qu'en plus, il est parti gratuit

00:48:31 et il est formé au club ou quoi que ce soit.

00:48:33 Mais à un moment donné, moi, un Boubacar Kamara,

00:48:35 je suis supporter de l'OM,

00:48:37 mais de dire que je veux que les mecs restent chez moi

00:48:39 toute leur carrière, et puis c'est...

00:48:41 Non ! Il y a un moment donné où le mec,

00:48:43 il est chez toi, il a fait son temps,

00:48:45 il va ailleurs et t'y es fier.

00:48:47 - On n'est pas d'accord sur Boubacar Kamara.

00:48:49 Il a mis des buts avec Chelsea.

00:48:51 Effectivement, son transfert a été mal géré

00:48:53 parce que derrière, nous, ça a été chaotique.

00:48:55 À un moment donné, des années après,

00:48:57 quand tu regardes la Ligue des champions,

00:48:59 tu vois Chelsea qui passe, toi l'OM n'y es pas,

00:49:01 tu vois Drogba qui marque et tu es derrière lui.

00:49:03 - Mais bien sûr !

00:49:05 - Peut-être aussi parce qu'on n'est pas

00:49:07 aujourd'hui un club suffisamment ambitieux.

00:49:09 - Mais c'est pour ça que je te dis !

00:49:11 La carrière d'un joueur croit plus vite

00:49:13 que celle d'un club.

00:49:15 - Là où on n'est pas d'accord, Romain...

00:49:17 - Il peut y rentrer à son poste.

00:49:19 - C'est que le balerdi actuel qui part,

00:49:21 on va vraiment s'affaiblir.

00:49:23 Boubacar Kamara, pour moi, surcôté.

00:49:25 C'est mon avis.

00:49:27 - Il y avait un autre débat hier dans la 3ème mi-temps.

00:49:29 Est-ce que c'est la meilleure saison

00:49:31 dans le monde des défenseurs centraux ?

00:49:33 - Oui, j'ai vu qu'Idriss...

00:49:35 Il est parti.

00:49:37 - Il a dit "tu peux y aller", il a mis la 5ème directe.

00:49:39 - Tu sais quoi ? Il y a Romain Hering

00:49:41 qui lui a bien répondu par rapport aux défenseurs

00:49:43 des années 90, Didier et moi on peut en parler.

00:49:45 Mais si tu regardes bien

00:49:47 les monstres qu'on avait,

00:49:49 ils n'ont pas forcément,

00:49:51 si tu veux, toutes les caractéristiques

00:49:53 de balerdi.

00:49:55 C'est-à-dire que les monstres étaient plus forts

00:49:57 que balerdi sur ça, ça, ça et ça.

00:49:59 Mais peut-être qu'ils n'avaient pas

00:50:01 toute la panoplie de balerdi.

00:50:03 Je parle de Forster, qui est pour moi

00:50:05 un monstre absolu, de Mozart,

00:50:07 de Casoni, de Boli à son niveau

00:50:09 quand même malgré tout,

00:50:11 de Decai, tu vois ces défenseurs-là

00:50:13 qui sont vraiment...

00:50:15 - C'est le haut niveau.

00:50:17 - C'est le meilleur niveau mondial, quasiment.

00:50:19 Mais si tu regardes bien,

00:50:21 il n'y en a pas un qui me fait penser,

00:50:23 alors il y aurait peut-être Laurent Blanc,

00:50:25 mais Laurent Blanc il est moins dur,

00:50:27 etc.

00:50:29 qui a toutes les caractéristiques

00:50:31 de balerdi. Donc ce n'était pas si bête

00:50:33 ce que disait Idriss.

00:50:35 - Laurent Blanc, il n'a pas besoin d'être aussi dur

00:50:37 parce que Laurent Blanc, on va dire,

00:50:39 les deux années où il est à l'OM,

00:50:41 c'est deux années où l'OM finit comme l'équipe

00:50:43 la plus fair-play du championnat,

00:50:45 dans le moins de carton jaune et le moins de carton rouge.

00:50:47 On va se dire, effectivement, il donnait moins de coups,

00:50:49 il n'en avait pas besoin. Ces deux années-là,

00:50:51 l'OM est deux fois la meilleure défense du championnat.

00:50:53 Donc, pour moi, Laurent Blanc,

00:50:55 c'est quand même au-dessus.

00:50:57 - Tu as compris ce que j'ai dit.

00:50:59 Je n'ai pas dit qu'il était au-dessus de ces joueurs-là.

00:51:01 Je te dis que peut-être qu'il a

00:51:03 le plus chef d'orchestre,

00:51:05 c'est-à-dire qu'il a quasiment tout.

00:51:07 - Benet parlait de Van Beuyten aussi.

00:51:09 - Non, Laurent Blanc, pas du tout.

00:51:11 - Non, Van Beuyten, non.

00:51:13 Et tout ce débat qu'on a sur Ballardier

00:51:15 nous amène quand même à dire,

00:51:17 n'oublions pas en chemin,

00:51:19 il n'est pas pareil dans la hiérarchie

00:51:21 des défenseurs et même des gens,

00:51:23 mais Chancel Mbemba, pour moi, devient...

00:51:25 C'est-à-dire que même s'il s'en va en fin de saison,

00:51:27 Chancel Mbemba, pour moi, il sera dans mon

00:51:29 Panthéon Olympique de Marseille.

00:51:31 - Attention, si on perdait Ballardier et Mbemba...

00:51:33 - Non, mais je veux dire que

00:51:35 rien qu'avec ces deux saisons qu'il a fait là,

00:51:37 quoi qu'il arrive, je vais croiser Mbemba,

00:51:39 dans dix ans tu me parleras d'Mbemba, je te dirai...

00:51:41 - Et d'ailleurs, regarde bien la note que vous avez mis

00:51:43 à Chancel hier.

00:51:45 Il ne vaut pas 8. Et le mec, il est sur une jambe,

00:51:47 il revient, il te met un but de 25 mètres,

00:51:49 il a mis quatre buts en Ligue Europa,

00:51:51 il te marque de la tête,

00:51:53 il te marque du pied,

00:51:55 c'est un leader,

00:51:57 c'est un guide, quoi.

00:51:59 Ce mec-là, waouh !

00:52:01 - Michel, pour un défenseur,

00:52:03 techniquement, c'est quand même costaud.

00:52:05 Moi, j'ai vu des défenseurs

00:52:07 qui avaient des pieds, c'était des pelles.

00:52:09 Là, je veux dire, par là, avec Ballardier

00:52:11 et Mbemba, le seul qui est un peu

00:52:13 en retrait, c'est Gigo, déjà.

00:52:15 Mais il compense par de l'envie, de l'engagement,

00:52:17 et moi ça me plaît.

00:52:19 - Mais Gigo, limite, il en souffre de ça.

00:52:21 - Ah oui, c'est tout obligé, il y a l'indicat.

00:52:23 - Dans notre effectif de l'OM, il y a 5-10 ans en arrière,

00:52:25 il passe pour un génie.

00:52:27 Il dit "mets-le quand il y a Rolando",

00:52:29 tu te dis "waouh, Gigo, c'est exceptionnel".

00:52:31 - Mais aujourd'hui, c'est vrai que

00:52:33 si on perd Mbemba et Ballardier...

00:52:35 - Bon, mettons ce...

00:52:37 - On va s'enlever un peu le mal de tête.

00:52:39 - On n'en est pas là,

00:52:41 et évidemment, on espère avoir Ballardier

00:52:43 à 100% pour la demi-finale retour.

00:52:45 - Et attention, je ne veux pas nous porter l'œil,

00:52:47 mais juste, il a pris un jaune.

00:52:49 Si au retour, il prend un jaune,

00:52:51 il peut être privé de Ballardier pour la finale.

00:52:53 Et qu'on passe, évidemment.

00:52:55 - Non, parce que ça se revient à zéro.

00:52:57 - Non, mais ça se revient à zéro,

00:52:59 mais si tu prends jaune et jaune...

00:53:01 - Ça fait deux jaunes ?

00:53:03 - Oui, ça marche.

00:53:05 A priori, il faudra le confirmer.

00:53:07 Et d'ailleurs, ce que disait Didier,

00:53:09 quand au début du match, il met le tampon,

00:53:11 il marque son territoire,

00:53:13 l'arbitre, quand il lui met le jaune,

00:53:15 il est aussi... tu as fait 1, 2, 3, 4...

00:53:17 et il le met, à un moment donné,

00:53:19 pour une faute qui n'est pas forcément...

00:53:21 - Oui, qui mérite un pro.

00:53:23 On me dit dans le chat,

00:53:25 en tout cas, c'est trois jaunes, quand même.

00:53:27 - A vérifier.

00:53:29 - Si c'est trois jaunes, on est sauvés.

00:53:31 - Parce que normalement, ils avaient refait cette règle-là,

00:53:33 justement, pour éviter qu'un joueur soit suspendu pour la finale.

00:53:35 - Mais il faut vérifier.

00:53:37 - On va vérifier tout ça, et puis on fera la petite dépêche

00:53:39 sur le Fosse 1.fr.

00:53:41 - Moi, récemment, j'ai appris une règle, par exemple,

00:53:43 je ne sais pas, Didier, avec Miliano Martínez,

00:53:45 pour la séance des tirs au but,

00:53:47 le deuxième jaune, ça, je l'ai appris,

00:53:49 depuis 50 ans de football, j'ai appris ça,

00:53:51 c'est énorme, tu vois, donc on ne sait jamais.

00:53:53 - C'est vrai.

00:53:55 - J'ai été surpris quand je l'ai vu,

00:53:57 j'ai eu le micro.

00:53:59 - Il n'y a pas de souci, donc on verra.

00:54:01 En tout cas, on espère l'avoir, évidemment,

00:54:03 pour déjà la demi-finale, retour,

00:54:05 après, on ne va pas faire de plan sur la comète.

00:54:07 - Pourquoi tu veux qu'on l'éteigne ?

00:54:09 - Si jamais, on ne sait pas ce qui peut arriver d'ici une semaine.

00:54:11 - Louis Sellevique, il tombe sur l'entraînement.

00:54:13 - On a eu tellement de malheurs cette saison

00:54:15 que je préfère toucher du bois jusqu'ici.

00:54:17 Et puis, on va passer à la quatrième partie,

00:54:19 les questions-réponses.

00:54:25 Les questions-réponses,

00:54:27 on va poser vos questions sur Twitch,

00:54:29 et puis j'en prendrai quelques-unes également,

00:54:31 ceux qui nous les ont posées sur lefosse1.fr

00:54:33 cet après-midi.

00:54:35 - Est-ce que je peux te poser une question, du coup,

00:54:37 à toi, Slim ? Est-ce que tu peux récupérer

00:54:39 les coordonnées de Mandandarine ?

00:54:41 - Oui, oui, il m'a écrit.

00:54:43 - Pour lui envoyer son siège, voilà, parfait.

00:54:45 - Évidemment.

00:54:47 - Si il a gagné le siège du stade Vélodrome.

00:54:49 - Vélodrome avec Orange, oui.

00:54:51 - Je vais lui écrire sur le salon de MyFosse1, également.

00:54:53 Tiens, la question de MaxT13,

00:54:55 pour vous, qui est le meilleur joueur de la saison ?

00:54:57 Tiens, on en parlait,

00:54:59 Aubameyang, Balerdi, Veretout,

00:55:01 ou Mbemba, il a cité les quatre.

00:55:03 - Déjà, c'est les quatre meilleurs joueurs de la saison.

00:55:05 Je mets Mbemba en dessous,

00:55:07 pourquoi ? Parce qu'il a fait la canne.

00:55:09 Et les trois premiers,

00:55:11 ils ont tenu l'équipe

00:55:13 quand on avait onze joueurs,

00:55:15 voire dix disponibles en janvier,

00:55:17 février.

00:55:19 Veretout, par exemple, jouait blessé,

00:55:21 d'ailleurs, ça nous a coûté des points,

00:55:23 parce qu'il était épuisé.

00:55:25 Aubameyang, il fait une saison à la Drogba.

00:55:27 Et puis Balerdi, il est monstrueux,

00:55:29 depuis quatre mois,

00:55:31 et très bon. Franchement, c'est dur,

00:55:33 j'hésite entre Balerdi

00:55:35 et Aubameyang,

00:55:37 et je suis fan de Veretout, mais j'hésite entre les deux.

00:55:39 - On va...

00:55:41 attendre, quand même, là.

00:55:43 - Non, mais t'as raison.

00:55:45 - L'issue de ces quelques matchs-là

00:55:47 peut vraiment tout changer

00:55:49 sur notre saison.

00:55:51 - Je te donne un exemple,

00:55:53 si Aubameyang marque le deuxième but,

00:55:55 tu vois ?

00:55:57 Tu te rends compte ?

00:55:59 Et qu'il te qualifie pour une finale.

00:56:01 Malgré l'exceptionnel

00:56:03 Balerdi, peut-être que tu vas le mettre au bas.

00:56:05 - Oui, c'est sûr. - Donc on verra le retour.

00:56:07 - Et toi ?

00:56:09 - Moi, je suis comme eux, je pense que les quatre,

00:56:11 ils ont tiré l'équipe,

00:56:13 ils ont fait le maximum pour l'Olympique de Marseille,

00:56:15 mais c'est vrai qu'aujourd'hui, moi, j'ai critiqué

00:56:17 Aubameyang, aussi,

00:56:19 quand il n'était pas bien, mais j'avais

00:56:21 oublié qu'il avait fait une saison blanche

00:56:23 et le temps, peut-être, qu'il lui fallait pour se remettre

00:56:25 en jambes, et aujourd'hui,

00:56:27 je suis d'accord

00:56:29 avec ce classement et je m'étribouille

00:56:31 plus en avant Balerdi, mais aujourd'hui, parce que c'est

00:56:33 une surprise.

00:56:35 - Mais Aubameyang, monstrueux. - En fait...

00:56:37 - Surtout avec... Tu joues avec des attaquants qui ne sont pas au niveau.

00:56:39 - C'est vrai. Moi, j'ai été le premier le petit fou. - C'est fou, ces

00:56:41 saisons, des fois, il y a des saisons où, tu sais, tu...

00:56:43 à la fin de l'année, tu te poses et tu te dis

00:56:45 il y a beaucoup de joueurs qui nous ont amené

00:56:47 satisfaction, on a vécu une bonne saison, ou même des fois

00:56:49 des saisons un peu plus moyennes, mais tu sais, tu mets un peu tout le monde

00:56:51 au même niveau, où il n'y en a pas trop qui...

00:56:53 Il y a des saisons comme celle-là, où il y en a

00:56:55 quatre, tu as envie de leur dire "Respect, Eternel,

00:56:57 vous êtes des monstres, vous méritez chacun votre titre

00:56:59 de Fusilladeur". - Ça t'amène à la question suivante.

00:57:01 - Et il y en a beaucoup où tu te dis

00:57:03 "Pour ces

00:57:05 quatre-là, combien de points

00:57:07 morts, quoi ?" - C'est vrai que tu

00:57:09 fais écho un petit peu à la question de Marco1334

00:57:11 qui nous dit "Voir cette O.M. là,

00:57:13 il ne peut-il pas regretter le classement

00:57:15 actuel ?" - Mais non,

00:57:17 il y a trop de pieds carrés et de joueurs

00:57:19 qui ne sont pas faits pour l'Olympique de Marseille. Il y en a trop.

00:57:21 - Jean Saki, par exemple.

00:57:23 - Il te faut une demi-heure, là.

00:57:25 Le patron,

00:57:27 il ne veut pas plus d'une heure, non ?

00:57:29 - Oui, ça va. - Non, je ne sais pas,

00:57:31 mais Paul Lopez,

00:57:33 Louis Sénéryké,

00:57:35 Correa,

00:57:37 Piepe Gueye,

00:57:39 Quisquillat... - Je vais même y ajouter

00:57:41 Diaghi,

00:57:43 il n'a pas fini sa saison assez long.

00:57:45 Aritz et Mbut tous les 29 février,

00:57:47 Kondogbia

00:57:49 n'est pas assez au niveau.

00:57:51 - Il y a une question d'Albaumarsen, excuse-moi.

00:57:53 - Kloss, quand même,

00:57:55 très faible défensivement.

00:57:57 On avait Lodi, on n'a pas eu un bon arrière-gauche.

00:57:59 Unai, c'est une catastrophe.

00:58:01 Je te parle, il est mieux

00:58:03 depuis un mois. Mais ça fait... Tu te rends compte ?

00:58:05 Tu te rends compte, le nombre de joueurs ?

00:58:07 Mumbagna, je suis désolé,

00:58:09 c'est difficile.

00:58:11 Donc à l'arrivée, tu as 4 monstres.

00:58:13 4 monstres.

00:58:15 Après...

00:58:17 - Mais justement, ça fait un petit peu écho, parce que Albaumarsen

00:58:19 voulait te poser une question, Michel, sur Kondogbia.

00:58:21 Qu'est-ce que toi, tu penses de ce joueur-là

00:58:23 et surtout de sa saison ?

00:58:25 - La saison de Kondogbia, elle est résumée

00:58:27 le premier match de la saison.

00:58:29 Et notre saison, pour moi, c'est le reflet

00:58:31 de la saison, de l'OM. C'est la 30ème

00:58:33 seconde de jeu, Kondogbia prend un jaune.

00:58:35 Hallucinant, hein ?

00:58:37 Fort, peut-être ?

00:58:39 Et après, il se fait expulser, et puis il ne joue pas

00:58:41 contre Panathinaikos.

00:58:43 Puis il se blesse. C'est le reflet

00:58:45 de la saison de l'OM, avec tout ce qui s'est

00:58:47 passé au niveau de

00:58:49 mauvaise décision, de malchance,

00:58:51 etc. Et que tu payes les deux.

00:58:53 Tu payes les décisions du

00:58:55 Mercato, la canne, les blessés,

00:58:57 les entraîneurs, les mauvais choix,

00:58:59 et en plus, il est extrêmement malchanceux.

00:59:01 Moi, Kondogbia, pour moi, c'est un très bon joueur.

00:59:03 Mais il est en cristal.

00:59:05 Il te fait un match sur 12.

00:59:07 Il est en cristal, mais ce n'est pas non plus

00:59:09 Fernando Redondo, c'est ça aussi le problème.

00:59:11 Il y a des joueurs qui sont en cristal, mais

00:59:13 tu te dis, on va pouvoir s'appuyer sur lui.

00:59:15 Quand tu fais contre Benfica, le match retour, bravo !

00:59:17 Mais tu le cherches.

00:59:19 C'est bon match, il se compte sur le doigt d'une main.

00:59:21 Celui de Benfica, on fait partie.

00:59:23 Il s'est vraiment

00:59:25 sublimé sur ce match-là.

00:59:27 Il y en avait un ou deux en début de saison, de mémoire

00:59:29 l'Ajax, peut-être.

00:59:31 Ça avait été pas mal. Mais

00:59:33 c'est très rare et c'est très faible.

00:59:35 Et au final, j'ai envie de te dire,

00:59:37 si à la fin de saison,

00:59:39 tu me dis, on échange Geoffrey Kondogbia

00:59:41 contre Hugo Magneti de Brest,

00:59:43 et je ne dis pas ça parce que je suis marseillais,

00:59:45 mais vraiment,

00:59:47 Hugo Magneti est 100 fois plus révélé.

00:59:49 Tu vois Rongier, le poids de Rongier.

00:59:51 J'allais te dire,

00:59:53 aujourd'hui, s'il y a Rongier en forme, Kondogbia, il ne joue pas.

00:59:55 Oui, en sentinelle, je te parle.

00:59:57 Et si Veretout est autant épuisé,

00:59:59 au-delà qu'il a tenu en jambier,

01:00:01 il a joué blessé, c'est parce qu'il court pour trois.

01:00:03 Exactement.

01:00:05 J'ai été surpris,

01:00:07 parce qu'il arrive de la Tête du coude au Madrid,

01:00:09 c'est ça ? Je veux dire, il jouait quand même.

01:00:11 J'ai été surpris par cette lenteur.

01:00:13 Michel, tu vois,

01:00:15 et puis quand tu vois les autres sentinelles

01:00:17 des belles équipes,

01:00:19 où c'est pam, pam, pam, pam,

01:00:21 ça prend sa presse, ça se bouge, techniquement c'est monstrueux.

01:00:23 Là, je trouve que c'est...

01:00:25 Mais je suis retombé sur Twitter.

01:00:27 C'est une des rares raisons

01:00:29 de rester sur Twitter, des fois tu as des compils

01:00:31 qui sont super intéressants.

01:00:33 Il y avait une compil de Geoffrey Kondogbia,

01:00:35 avec le jour où l'Atlético

01:00:37 sort Manchester City, et qu'il avait fait

01:00:39 un match monstrueux de Ligue des Champions.

01:00:41 Et je vois ça et je me suis dit...

01:00:43 Pourquoi nous on n'a pas ça ?

01:00:47 Et il ne s'est pas passé 500 ans depuis.

01:00:49 Mais comme il y en a des joueurs comme ça,

01:00:51 qui sont arrivés à l'Olympique de Marseille, qui ont brillé ailleurs,

01:00:53 et quand ils arrivent à l'OM, ils n'arrivent pas à jouer, ils s'expriment mal.

01:00:55 La pression, je ne sais rien,

01:00:57 je ne sais pas, mais en tout cas, moi j'ai vu faire des matchs

01:00:59 à l'Atlético l'année dernière aussi, ou il y a deux ans, je ne me rappelle plus.

01:01:01 On le voyait,

01:01:03 il y avait même plus loin les matchs amicaux au départ.

01:01:05 On dit c'est le patron lui,

01:01:07 c'est lui le big boss.

01:01:09 Les matchs amicaux, Kondogbia,

01:01:11 ce premier match aussi,

01:01:13 peut-être le tue, après il se blesse à mince,

01:01:15 il y a tout un enchaînement qui a fait que,

01:01:17 après tu en as besoin, tu es obligé de jouer,

01:01:19 donc il joue diminué, et donc l'un,

01:01:21 tu vois, l'effet papillon.

01:01:23 - Tu parlais de Seb tout à l'heure,

01:01:25 du boss qui allait surveiller un petit peu l'émission,

01:01:27 il m'a envoyé un petit message,

01:01:29 concernant les suspensions,

01:01:31 il y a également Clément dans le chat,

01:01:33 je vais vous lire le message de Clément,

01:01:35 les cartons jaunes, ils ne seront pas suspendus.

01:01:37 Donc ça c'est une bonne nouvelle,

01:01:39 c'est l'article 52.04,

01:01:41 oui,

01:01:43 mais uniquement après avoir reçu un carton rouge,

01:01:45 il sera suspendu, en raison du fait que

01:01:47 le décompte des avertissements expire à la fin des quarts de finale.

01:01:49 Même si un joueur reçoit un avertissement

01:01:51 lors des deux matchs des demi-finales,

01:01:53 il peut être surprendu pour la finale.

01:01:55 - Bonne fois, il est soulagé.

01:01:57 - Ils ont pris une bonne audition, parce qu'ils ont fait un chemin.

01:01:59 - Donc merci à Seb, on l'embrasse évidemment,

01:02:01 qui nous suit. - On rappelle Didier Deschamps,

01:02:03 le grand Didier Deschamps, on rappelle qu'il fait

01:02:05 une demi-finale de Coupe du Monde contre la Croatie,

01:02:07 il a avoué, moi je l'ai vu quand il a fait,

01:02:09 il n'a pas joué, il jouait, mais il n'a pas joué,

01:02:11 parce qu'il avait un jaune,

01:02:13 et donc il prend le but à cause de lui quasiment,

01:02:15 parce qu'il se retient en début de deuxième hémithan,

01:02:17 il sait qu'il a le jaune,

01:02:19 il a dit "j'ai joué, j'ai honte,

01:02:21 j'ai pas joué".

01:02:23 - C'est important.

01:02:25 Zach Ozak, il y a qui nous pose une question,

01:02:27 vous préférez Louis Sennriquet,

01:02:29 à quel poste ? - Sur le banc.

01:02:31 - L'entraîneur, ça c'était facile.

01:02:33 - Moi en tant qu'entraîneur, quand il jouait

01:02:35 en 4-3-3, qu'il jouait

01:02:37 sur le poste avancé,

01:02:39 ou à gauche,

01:02:41 ou à droite, je ne l'ai jamais trouvé

01:02:43 très important

01:02:45 et très entreprenant,

01:02:47 je n'ai jamais vu faire quelque chose d'intéressant.

01:02:49 Et puis, depuis

01:02:51 quelques temps, le fait qu'il joue dans ce système

01:02:53 là, ou peut-être qu'il est

01:02:55 libéré, ou peut-être que

01:02:57 cette position, il joue avec

01:02:59 beaucoup d'insouciance, je le trouve dans un système à 3

01:03:01 dans ce couloir, même si défensivement

01:03:03 c'est vrai qu'il n'est pas très juste,

01:03:05 je le trouve très très intéressant.

01:03:07 Alors, est-ce qu'il

01:03:09 peut jouer, est-ce qu'il est plus à l'aise, lui,

01:03:11 il n'y a que lui qui pourra répondre, parce que moi je ne le vois pas

01:03:13 au quotidien, est-ce qu'il est plus à l'aise, lui,

01:03:15 dans ce système là, où il a cette liberté

01:03:17 d'un contre un, de percuter, d'éliminer ?

01:03:19 Ou,

01:03:21 idéalement, dans un contre un

01:03:23 plus avancé ?

01:03:25 Je n'ai pas de réponse à ça.

01:03:27 - Je vais te donner un petit secret, avant le match,

01:03:29 avec nos confrères, tu sais, il y a le compo qui tombe,

01:03:31 et moi je dis,

01:03:33 vous vous rendez compte, vous nous aurez dit

01:03:35 il y a 5 mois,

01:03:37 Louis Saint-Enriqué va nous qualifier pour une

01:03:39 demi-finale de Coupe d'Europe,

01:03:41 et il va être titulaire dans une

01:03:43 demi-finale de Coupe d'Europe. On aurait dit, attends,

01:03:45 t'es gentil, qu'est-ce que tu prends comme fume ?

01:03:47 C'est pas possible.

01:03:49 C'est trop faible, et ça montre

01:03:51 quelque part le niveau de cette Olympique de Marseille

01:03:53 structurellement. Après,

01:03:55 encore une fois, comme je l'ai dit, l'humilité,

01:03:57 et reconnaître un petit peu

01:03:59 ses "tors", entre guillemets,

01:04:01 il a fait une très très bonne rentrée contre

01:04:03 Benfica, et hier,

01:04:05 il fait un très bon match. Et je pense

01:04:07 que c'est le seul poste,

01:04:09 le seul poste, où il peut être

01:04:11 utile. Pourquoi ? Parce qu'il est pas assez bon devant

01:04:13 le but, il a peur, il est pas

01:04:15 assez décisif, il a pas assez de courage,

01:04:17 et il sait pas défendre. Donc, il ne peut

01:04:19 jouer que dans ce système-là,

01:04:21 où il court, il apporte un petit peu de la

01:04:23 créativité, il revient beaucoup à l'intérieur,

01:04:25 et comme il va vite, il peut faire des décalages,

01:04:27 c'est la seule façon pour moi que tu peux l'utiliser.

01:04:29 Pour revenir sur Enriqué,

01:04:31 hier, il délivre un but

01:04:33 refusé, il délivre un

01:04:35 centre, que s'il n'y a pas... - Externe.

01:04:37 - Externe, s'il n'y a pas... si c'est pas collasynaque,

01:04:39 peut-être que tu le marques, le but,

01:04:41 parce que là, il faut bien défendre sur le coup. - Et qu'il se blesse.

01:04:43 - Et qu'il se blesse sur ce coup-là. Mais,

01:04:45 cette capacité qu'il a à se projeter vers l'avant,

01:04:47 Louis-Cyrique est dans ce poste-là, pour moi, il est très intéressant.

01:04:49 - Ouais. Tiens, on va

01:04:51 prendre une dernière question, parce que c'est vrai qu'il est déjà 19h05,

01:04:53 on a passé à vraiment une belle

01:04:55 émission. Une question pour

01:04:57 Didier Camus-Julie, de H793,

01:04:59 on prend beaucoup de buts sur coups de pieds arrêtés,

01:05:01 pourquoi nos joueurs défendent en reculant

01:05:03 sur tous nos coups de pieds arrêtés, alors qu'il peut être

01:05:05 plus facile d'attaquer le ballon en avançant ?

01:05:07 Est-ce que c'est une question...

01:05:09 - C'est une question qui est un peu bizarre, je vais essayer de la répondre...

01:05:11 Alors, il y a deux sortes

01:05:13 de défense, il y a la défense à zone,

01:05:15 coup de pied arrêté,

01:05:17 corner et coup franc, il parle, ou...

01:05:19 - Sur les coups de pieds arrêtés.

01:05:21 - Après, il y a du marquage individuel. Après,

01:05:23 là, l'OM, à l'heure actuelle,

01:05:25 défend en zone.

01:05:27 Donc, la zone, c'est juste un problème

01:05:29 de concentration et de rigueur.

01:05:31 C'est tout simple. Ça veut dire que tu te mets dans ta zone,

01:05:33 l'attaquant qui est en face de toi, tu sais que ça va

01:05:35 venir dans cette zone-là, elle est pour toi. Après,

01:05:37 le football est fait d'erreurs.

01:05:39 C'est pas des machines, je le disais

01:05:41 tout à l'heure, ce ne sont pas des machines, ce ne sont pas des robots.

01:05:43 Moi, j'ai eu l'occasion de discuter avec des grands entraîneurs

01:05:45 qui travaillaient les coups de pieds arrêtés, les corners,

01:05:47 les si, les là, et

01:05:49 quelque part, des fois, ils prenaient autant de buts que s'ils

01:05:51 ne les travaillaient pas. Donc, il n'y a rien

01:05:53 de défini dans les coups de pieds

01:05:55 arrêtés, si ce n'est que tu peux améliorer

01:05:57 la concentration,

01:05:59 si tu travailles en zone, et y mettre un peu

01:06:01 plus de rigueur si tu fais du travail individuel.

01:06:03 Deux bémols, deux réflexions.

01:06:05 La première, c'est moins le cas

01:06:07 depuis qu'il y a Jean-Louis Gassé.

01:06:09 C'est moins le cas.

01:06:11 J'en ai beaucoup, beaucoup pris

01:06:13 avec Gattuso qui nous disait "on travaille

01:06:15 à la vidéo et on n'y arrive pas", avec

01:06:17 notamment une zone qui était

01:06:19 prise par les adversaires, c'était au premier

01:06:21 poteau, avec ou une tête directe,

01:06:23 lance, etc.,

01:06:25 ou une tête prolongée à Montpellier

01:06:27 avec le but derrière, donc

01:06:29 identifier là, c'est moins

01:06:31 le cas avec Jean-Louis Gassé. Et deuxième chose,

01:06:33 là j'ai une petite explication,

01:06:35 au moins on a trop de joueurs

01:06:37 qui ne savent pas défendre dans l'équipe.

01:06:39 Je suis désolé. Des Merlin,

01:06:41 des Klos, des Unaï,

01:06:43 des Harit, qui ne sont pas des défenseurs

01:06:45 centraux qui sont forcément sur le corner,

01:06:47 mais les autres, des Luis Enrique, des NDI,

01:06:49 ce ne sont pas des défenseurs dans l'âme.

01:06:51 Tu as parfois une équipe, tu vois,

01:06:53 par exemple, un Luis Ocampos,

01:06:55 il va défendre alors qu'il était attaquant,

01:06:57 il va rentrer à la tête, etc.

01:06:59 On a au moins trop de joueurs

01:07:01 gentils, bien élevés,

01:07:03 propres,

01:07:05 ce qui fait qu'on est en danger sur le coup

01:07:07 de priorité. Et puis bien évidemment,

01:07:09 il y a un gardien qui ne sort pas beaucoup.

01:07:11 C'est vrai, aussi.

01:07:13 Une dernière question, est-ce que demain vous allez

01:07:15 regarder la Gambardella ?

01:07:17 Les jeunes qui joueront en Gambardella ?

01:07:19 Moi je vais un peu consacrer du temps à ma femme

01:07:21 et à mes enfants.

01:07:23 On va te...

01:07:25 Pardonner,

01:07:27 Michel, évidemment.

01:07:29 Non, non, mais c'est bien aussi

01:07:31 de voir tout ce travail-là

01:07:33 et de...

01:07:35 Sur les jeunes de l'OM, c'est très bien

01:07:37 ce qui se passe.

01:07:39 Et j'ai juste peur d'un truc,

01:07:41 moi, c'est que ça commence à représenter

01:07:43 trop de choses, la Gambardella.

01:07:45 Et que ça soit juste

01:07:47 un symbole de ceux qui ont critiqué

01:07:49 la politique des jeunes, ou tu sais que...

01:07:51 En fait, ces jeunes-là qui vont juste jouer

01:07:53 un match de foot et surtout la Gambardella,

01:07:55 ça reste anecdotique.

01:07:57 Tu vois, tu... "Oui, j'ai gagné la Gambardella".

01:07:59 C'est bien...

01:08:01 J'ai compris ce que tu veux dire.

01:08:03 C'est bien pour certains, mais...

01:08:05 En gros, ce que je veux dire, il faut le dédramatiser, c'est ça que tu veux dire ?

01:08:07 Oui, parce qu'aujourd'hui, on dit que

01:08:09 la politique de Marseille, il n'y a pas de jeunes, il n'y a pas de

01:08:11 ci, il n'y a pas de ça, voilà.

01:08:13 Le problème, c'est que je trouve qu'ils sont très bien

01:08:15 encadrés, après c'est humain. Il y a des gens à l'OM

01:08:17 qui se sont fait défoncer sur

01:08:19 la formation en début de saison et compagnie.

01:08:21 Et qui là, se disent

01:08:23 "Si on gagne le truc

01:08:25 qu'eux n'ont pas gagné depuis 40 ans, on va pouvoir

01:08:27 dire les amis".

01:08:29 Et je veux pas... ça fait reposer

01:08:31 quand même beaucoup de choses sur les épaules

01:08:33 de jeunes

01:08:35 enfants.

01:08:37 T'es ado. Donc

01:08:39 j'aimerais pas que ça prenne

01:08:41 des proportions trop plus importantes

01:08:43 que ce que ça naît, à savoir de la Gambardella.

01:08:45 Après, il y a des...

01:08:47 Il n'y a pas des droits de TV

01:08:49 qui sont vendus sur la Gambardella.

01:08:51 Il ne faut pas non plus d'un coup que ça devienne...

01:08:53 On peut toujours critiquer, toujours

01:08:55 la formation, mais malgré tout, ça fait quand même deux ans

01:08:57 que ce sont les faits. Les U17

01:08:59 et les U19 réussissent.

01:09:01 Ils sont les champions de France. Là, tu vends une demi-finale

01:09:03 de Gambardella. Je suis désolé que ça soit de la

01:09:05 formation ou de la post-formation avec des joueurs

01:09:07 recrutés un peu ailleurs. Ça veut dire

01:09:09 quand même que depuis deux ans, il y a des résultats.

01:09:11 C'est indéniable. Et puis, t'as six joueurs

01:09:13 qui sont si jeunes du centre de formation

01:09:15 qui ont joué cette saison. Oui, avec un peu peut-être

01:09:17 des circonstances qui font que...

01:09:19 Oui, mais c'est bien Michel.

01:09:21 Ce qu'ils ont vécu d'Aout...

01:09:23 Voilà, c'est extraordinaire.

01:09:25 Et puis, ils sont rentrés sans complexe. Moi, j'ai vu le petit

01:09:27 d'Aout faire des choses. Je me suis dit...

01:09:29 Sans contrôle et tout...

01:09:31 Et pour finir, ce que je disais

01:09:33 et je rejoins Michel.

01:09:35 Moi, qui suis plus à même

01:09:37 d'entendre les choses sur le centre de formation

01:09:39 de l'OM et sur la formation de l'OM,

01:09:41 on a été vachement critiques avec

01:09:43 ses éducateurs, parce que j'ai des entraîneurs là-bas

01:09:45 que je connais et que j'ai vus comme joueurs

01:09:47 qui me critiquaient beaucoup la façon de travailler

01:09:49 des Espagnols. Et il faut se constater

01:09:51 qu'aujourd'hui, les résultats sont là.

01:09:53 Aujourd'hui, tu es premier en dixième national,

01:09:55 tu es premier en dixième national,

01:09:57 tu vas faire une demi-finale de la Coupe de Gambardella.

01:09:59 Au niveau de la formation,

01:10:01 c'est ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle

01:10:03 au niveau résultat.

01:10:05 Donc, il faut le féliciter aussi.

01:10:07 Il faut taper quand ça va pas, mais il faut dire.

01:10:09 Il y a de plus en plus de jeunes aussi qui intègrent les équipes de France

01:10:11 de jeunes, donc ça aussi, ça montre...

01:10:13 Ça veut dire que le travail en amont est fait,

01:10:15 le travail au quotidien est fait,

01:10:17 donc il faut laisser le temps au temps.

01:10:19 À Marseille, il n'y aura jamais de jeunes qui sortirant,

01:10:21 même peut-être de temps en temps, c'est la politique de Marseillaise,

01:10:23 on le veut. Les supporters ne veulent pas de jeunes.

01:10:25 On le sait. On le sait.

01:10:27 On veut des stars. C'est pas de maintenant,

01:10:29 ça fait des années, tout le monde le sait.

01:10:31 Oui, au fond de nous, mais même nous.

01:10:33 Mais si demain, de temps en temps, le petit Daou,

01:10:35 il fait quelques apparitions en Ligue 1 l'année prochaine

01:10:37 et qu'il fait quelques bons matchs,

01:10:39 ça va le former, ça va être bien.

01:10:41 Sauf, évidemment,

01:10:43 un phénomène, on est bien d'accord.

01:10:45 On a la chance aujourd'hui

01:10:47 d'avoir deux clubs dans la région

01:10:49 qui vont, je l'espère,

01:10:51 être en Ligue 2 et en National. Pourquoi pas prêter

01:10:53 deux, trois bons petits jeunes

01:10:55 qui s'aguerrissent à Mortigues,

01:10:57 à Aubagne. Plutôt que de jouer en National 3.

01:10:59 Au lieu de jouer en National 3,

01:11:01 que le niveau, en Corse,

01:11:03 ils se font tamper dedans. Moi j'ai discuté un peu avec Jean-Pierre Papin,

01:11:05 ils sont venus faire un match

01:11:07 amical contre hier à Aubouc-Belair,

01:11:09 ils me disaient, il y a des matchs,

01:11:11 c'est compliqué pour les jeunes pour jouer au football.

01:11:13 On le connaît le niveau.

01:11:15 - C'est pour ça qu'ils ont pris deux, trois tauliers,

01:11:17 qui s'appelèrent un peu les tampons.

01:11:19 - Comme si tu allais jouer à N'Doum, c'est compliqué à l'époque.

01:11:21 - C'est vrai, c'est vrai,

01:11:23 c'était dur à N'Doum à l'époque.

01:11:25 Est-ce que tu as des noms de personnes un peu méchantes ?

01:11:27 - Delcaderre, Frigou,

01:11:29 Camille Jully,

01:11:31 Valjean,

01:11:33 après José,

01:11:35 - Ça a bien chuté par contre.

01:11:37 - Oui, oui.

01:11:39 Je suis fier de tout ça,

01:11:41 parce qu'à un moment donné, la critique est aisée,

01:11:43 mais Cade s'est bien fait, il faut le reconnaître,

01:11:45 il faut le dire, bon travail.

01:11:47 Le peuple marseillais, malheureusement, on ne veut pas.

01:11:49 On critique, il n'y a pas de jeunes qui sortent,

01:11:51 mais on ne veut pas.

01:11:53 C'est la politique marseillaise, on ne veut pas de jeunes,

01:11:55 on veut des stars.

01:11:57 On est tous les supporters marseillais, demandez-lui à choisir

01:11:59 entre Foden et

01:12:01 un joueur marseillais

01:12:03 qui habite dans les quartiers, qui peut sortir.

01:12:05 - Il y a un joueur qui est parti à Lille.

01:12:07 - Il y a Dji.

01:12:09 - Vous allez voir ce qu'ils vont vous dire. Ils vont prendre Foden.

01:12:11 - Après, Foden et Dji...

01:12:13 - Après, si tu mettais par exemple

01:12:15 Foden et Samir Nasrey à l'époque, je pense qu'ils vous diront...

01:12:17 - Non, non, non, là aussi.

01:12:19 - Foden, tu vois, c'est un mec

01:12:21 de Manchester City, formé à Manchester City,

01:12:23 ils ont voulu sortir un jeune

01:12:25 formé chez eux, et ils en sortent

01:12:27 plusieurs, donc c'est possible aussi,

01:12:29 et pour moi, j'aimerais bien que...

01:12:31 je pense qu'on en sorte un par saison,

01:12:33 on avait réussi à faire avec Maxime Lopez,

01:12:35 Boubacar Kamara, derrière,

01:12:37 il fallait que ça suive. - Il y a eu Perrin aussi.

01:12:39 - On l'a pas fait. - Qui fait quand même une carrière.

01:12:41 - Exactement. - On a eu

01:12:43 Mathieu Flamini à l'époque de José,

01:12:45 après on a eu

01:12:47 Nasrey, tout ça, mais un par un...

01:12:49 - Jean Daraou. - Oui. - André Ayou.

01:12:51 - Un par un, ça serait bien. Moi, je suis d'accord

01:12:53 dessus. - OK.

01:12:55 - Bon, voilà, je pense qu'on va clôturer là-dessus.

01:12:57 On a fait... - On va rester jusqu'à minuit.

01:12:59 - Une bonne heure... 1h15 d'émission.

01:13:01 - Pour ceux qui nous regardent en direct,

01:13:03 Didier parlait du peut-être 2e club de la région

01:13:05 Ligue 2. L'histoire s'écrit

01:13:07 ce soir, 21h, au stade Francis Turcan,

01:13:09 il y a ce Martigues, Marignane Gignac.

01:13:11 - Moi, j'ai la chance de connaître

01:13:13 toutes les personnes qui entraînent, que ce soit

01:13:15 Marignane, que ce soit... à Marignane, il y a

01:13:17 Michel Flos, il y a l'ancien Olympien,

01:13:19 Brian Le Danny, après à Martigues,

01:13:21 il y a Grégory Poirier, il y a

01:13:23 Djamel Mohamed, qui est directeur sportif,

01:13:25 il fait du boulot extraordinaire.

01:13:27 - Bouillon, mec, Poirier. - Il y a Bouillon, à Martigues,

01:13:29 entraîneur adjoint. Donc là, on est

01:13:31 dans un contexte, encore une fois, où

01:13:33 il y a un club qui va mourir, un club qui va

01:13:35 vivre. J'espère que ce soir,

01:13:37 les deux

01:13:39 accéderont. Un, il va accéder à la Ligue 2

01:13:41 et que Marignane se maintiendra.

01:13:43 Parce que dans la région, on a besoin d'avoir...

01:13:45 - Ça va être compliqué. - Ça va être compliqué, mais on va avoir

01:13:47 besoin dans la région, on a un vivi extraordinaire,

01:13:49 on a besoin d'avoir de ces clubs-là pour que

01:13:51 nos meilleurs jeunes

01:13:53 puissent s'exprimer à un bon niveau. - Il y aura Aubagne

01:13:55 en national. - Aubagne en national, aussi.

01:13:57 Donc,

01:13:59 voilà, moi, je dis bravo

01:14:01 à tous ces gens qui travaillent et qui font

01:14:03 des résultats parce que c'est pas facile.

01:14:05 Et aujourd'hui, avec les moyens

01:14:07 qu'ils ont, Aubagne,

01:14:09 je connais un peu, Martigues un peu moins, mais Aubagne

01:14:11 et les moyens qu'ils ont, je leur dis bravo.

01:14:13 - Martigues, 16e budget

01:14:15 national, actuellement 2e.

01:14:17 - Le match

01:14:19 est à suivre sur

01:14:21 FFF TV, où il y a...

01:14:23 - Ouais, c'est ça, ou peut-être

01:14:25 Amazon aussi, mais aller au stade,

01:14:27 c'est mieux. - Au stade, c'est mieux, mais

01:14:29 pour ceux qui vont rester chez eux, parce que sinon,

01:14:31 ils peuvent se taper Lance Lorient,

01:14:33 mais je suis pas sûr que ça les intéresse. - Et puis le stade de Martigues,

01:14:35 c'est un peu le stade de la Talentin qui va être

01:14:37 jeudi prochain, avec

01:14:39 14 000 places. - Prenez un petit peu le

01:14:41 pouls de ce type d'ambiance-là,

01:14:43 ça peut être intéressant, donc rendez-vous à Martigues ce soir,

01:14:45 match à coup d'envoi à 21h, c'est ça Romain ?

01:14:47 - C'est ça. - Je dis ça sous la surveillance de Romain

01:14:49 qui y sera, donc si vous voulez également

01:14:51 voir Romain pour qu'il vous signe des petites

01:14:53 autographes, vous pouvez y aller. Merci,

01:14:55 merci encore Michel de ta présence. - Merci à toi.

01:14:57 - Merci à Romain, merci à

01:14:59 Didier Camille-Julie également,

01:15:01 merci à Loïc Lachaud qui est à la réalisation, qui a

01:15:03 prolongé un petit peu, merci à Seb pour son

01:15:05 coucou aussi. On se retrouve

01:15:07 la semaine prochaine, lundi prochain, pour l'OM au café

01:15:09 et le Talk. Passez un excellent

01:15:11 week-end. A bientôt, ciao ciao.

01:15:13 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

01:15:16 [Musique]

01:15:19 [Musique]

01:15:22 [Musique]

01:15:25 [Musique]

01:15:28 [SILENCE]

Talk Show : l'OM à la hauteur, et après ?

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