Talk Show partie 1 : L’OM est-il redescendu sur terre ?

  • il y a 6 mois
Retrouvez le Talk Show de ce vendredi 15 mars 2024, présenté par Slim Hanayen avec Romain Canuti, Samir Daoud et Nordine Ali Saïd.

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Transcript
00:00 [Musique]
00:18 Bonsoir à toutes et à tous, très heureux de se retrouver sur lefosse1.fr ou sur Twitch,
00:24 le compte Twitch du Fosse1 pour dialoguer avec nous.
00:27 Troisième émission de la journée puisqu'il y a eu l'OM au café ce matin,
00:32 il y a eu également le tirage au sort des quart de finale de l'Europa League
00:36 et là le taux que je suis pour revenir sur la victoire,
00:39 enfin la victoire, la qualification de l'Olympique de Marseille
00:42 et on va rentrer aussi tout doucement dans le renne,
00:45 au renne Olympique de Marseille et je vois Romain Cagnutti qui est avec nous,
00:50 à la place d'Idriss Kasmi.
00:52 La bonne place, on va dire la bonne place comme on dit la bonne paye.
00:57 Salut Slim, ravi de te retrouver.
00:59 Et on a également Nordin qui est avec nous,
01:01 qui nous fait le plaisir d'être sur le plateau une nouvelle fois.
01:03 Bonsoir, toujours un plaisir d'être là et bien accompagné, c'est toujours bien.
01:07 Bien accompagné puisqu'on a Samir Daoud, grand supporter de l'Olympique de Marseille.
01:12 Salut Samir.
01:13 Supporteur c'est déjà bien, bonsoir tout le monde.
01:15 Grand par la taille.
01:16 Supporteur grand, tu peux dire.
01:19 Des fois un supporter suspendu.
01:21 Je ne sais pas de quoi tu parles.
01:23 Parfois.
01:24 Tu ne mourras pas.
01:25 Un indice pour vous chez le Grand Région peut-être.
01:27 Non, on ne va pas tout dévoiler,
01:29 mais on va quand même commencer à dévoiler le sommaire de cette émission.
01:35 On voit la première partie, l'OM, est-il redescendu sur terre ?
01:40 Est-ce que cette défaite finalement est un peu plus inquiétante que prévue, Samir ?
01:46 Réponse dimanche soir, parce que tu peux plaider la thèse de l'accident pour hier.
01:53 Peut-être trop de confiance ou trop de difficulté à comprendre dans quel contexte ils étaient.
02:01 Je ne pense pas.
02:03 Si dimanche tu reviens avec trois points de Rennes, est-ce que tu diras que tu es redescendu ?
02:08 Non, finalement.
02:09 Donc c'est la durée qui nous dira si on est redescendu ou pas.
02:13 Ce match-là, Nordine, ça t'a inquiété du côté de l'OM ?
02:17 Factuellement, oui.
02:19 T'es inquiet quand à 3-0, les joueurs de Villers poussent et ont des situations et des occasions.
02:24 Hier, c'était inquiétant, mais pas dans le cycle.
02:27 Parce qu'on fonctionne en cycle en football.
02:29 Le but de l'OM, c'était quand même de sortir de ces huitièmes de finale
02:33 et de gagner les trois matchs en championnat qui te faisaient espérer avoir une fin de saison
02:36 plutôt excitante, avec quelques espoirs de te qualifier en Coupe d'Europe via le championnat.
02:41 Donc ça, ça a été fait, ça a été bien fait.
02:43 Et au contraire, c'est bien que l'OM soit redescendu sur terre.
02:46 C'est très bien.
02:47 Ça me fait penser à un moment à l'équipe de France de Deschamps qui gagnait tout.
02:51 Et sur le troisième match de Pouls, je crois qu'ils perdent ou ils font un match nul.
02:54 Et Deschamps dit "Tant mieux qu'on ait fait la défaite, qu'on ait fini la phase de Pouls comme ça".
02:58 Ça montre qu'on n'est pas au-dessus et que les joueurs se remettent en question d'eux-mêmes.
03:01 Je ne pense pas que moi, il y ait un excès de confiance sur le groupe, parce qu'ils savent d'où il vient.
03:05 Le groupe, des échos, on est un peu tous.
03:08 Je sais très bien qu'ils sont en forme en ce moment, mais que la saison n'est pas exceptionnelle.
03:12 Tu es quand même septième de Ligue 1.
03:14 Donc factuellement, tu ne fais pas une très bonne saison.
03:16 Là, la forme n'est pas mal.
03:17 Mais le match d'hier, il m'a inquiété sur le coup.
03:20 Mais avec du recul, je me dis "Bon, tu t'es loupé, tu es passé.
03:23 Au final, tant mieux, tu es passé".
03:25 Et je ne pense pas que ce match-là aura une incidence négative sur la suite de la saison
03:30 ou sur le match face à Rennes.
03:32 Si face à Rennes, tu es mauvais.
03:33 Je ne pense pas que c'est parce que tu as joué face à Villareal.
03:35 C'est parce que tu enchaînes tous les trois jours.
03:37 C'est parce que tu n'as peut-être pas un effectif exceptionnel pour enchaîner tous les trois jours.
03:40 Ça, c'est en matière à débat.
03:42 Mais le match en lui-même de Villareal, je ne pense pas qu'il aura une incidence mentale.
03:46 Au contraire, tu finis sur un but qui te qualifie.
03:48 Et au contraire, je pense que c'est plus du soulagement que de l'inquiétude qu'il faut avoir pour la suite.
03:53 Oui, on a aussi Jean-Louis Gasset qui a réagi après le match.
03:58 Il a dit que l'OM était encore convalescent.
04:00 On va l'écouter et après, je te lance Romain sur Jean-Louis Gasset.
04:04 Je savais aussi qu'en transition, on pouvait avoir un ballon.
04:08 On l'a eu au début de la deuxième mi-temps qui aurait sûrement clôt le débat.
04:16 Et on a attendu la fin pour le faire.
04:18 Ça veut dire que Marseille est encore convalescent au niveau de la maîtrise technique,
04:27 au niveau de la maîtrise de l'événement.
04:29 On a fait un match sur deux.
04:31 On a réussi notre premier match qu'on a gagné par quatre buts d'écart.
04:36 Et aujourd'hui, on est arrivé à marquer un but à l'extérieur en encaissant trois, mais en souffrant.
04:44 Je savais aussi...
04:46 C'est bien quand même d'avoir un coach qui peut te décrire le score.
04:49 Il te dit là il y a quatre, là il y a zéro. Après il te dit bon là il y a trois, là il y a un.
04:53 Merci, merci Jean-Louis.
04:55 Non, il a raison sur le côté convalescent.
04:59 Il y a un truc qui me gêne vraiment,
05:02 parce que le lien de cause à effet va mettre quelqu'un dans une cible.
05:09 Et je n'aime pas faire ça, mais je ne fais qu'un constat là-dessus.
05:13 Hier, sur le match, j'ai revu un peu un match à l'Agatouzo.
05:18 J'ai revu un match où tu mets onze joueurs.
05:21 Parce que tu mets onze...
05:23 Il y avait ceux-là, donc on a mis ceux-là.
05:25 Et il y a un point commun entre les deux, c'est un joueur qui était titulaire à cette époque-là
05:30 et qu'on revoit titulaire sur ce match.
05:34 C'est Azdine Ounahy.
05:35 Donc je n'ai pas envie de dire que c'est Azdine Ounahy qui fait jouer tous les autres mal,
05:40 qui remet le truc parce que ce n'est pas du tout ça.
05:43 Mais quand même, je trouve qu'il y a un lien là-dessus.
05:47 Et ce qu'on a vu de bien de l'Olympique de Marseille sur les derniers matchs,
05:51 force est de constater qu'il n'était pas là.
05:55 C'est dans le sens où ce n'est pas vraiment orienté contre lui,
05:58 mais c'est qu'il y avait d'autres joueurs qui montraient d'autres choses.
06:00 Et là, il manquait un peu.
06:02 On n'a pas pu mettre en place ce qu'on voulait mettre sur ce match.
06:08 Après, tu l'abordes aussi dans une condition particulière.
06:11 Tu sais que moi, on peut me dire ce qu'on veut.
06:14 "Eh les gars, il y a 0-0 au coup d'envoi."
06:16 Non, il n'y a pas 0-0 au coup d'envoi.
06:17 Tu le sais que tu as gagné à l'aller.
06:19 Tu ne peux pas faire abstraction de tout.
06:21 Si tu fais abstraction de tout, tu joues en Ligue des champions tout le temps.
06:24 C'est ce qui fait la différence.
06:26 Parce que l'exécution technique, je pense qu'il y a 500, 600, 700, 800 mecs qui savent la faire.
06:32 Après, la capacité à toujours vouloir donner le meilleur ou quoi que ce soit,
06:36 il n'y a que des Cristiano Ronaldo, des mecs comme ça qui arrivent à se surpasser.
06:39 Là, c'est pareil.
06:40 Tu le sais que tu as gagné 4-0.
06:41 Tu n'arrives pas à te donner à 100%.
06:44 Après, il vaut mieux être dans cette situation que l'inverse.
06:47 Comme a dit Nordin, le but de fin, ça change quand même grand-chose.
06:51 On aurait marqué en début de match, on se serait dit "bon, c'est bon".
06:55 Et puis, ils auraient marqué un but, deux buts, trois buts.
06:57 Je pense que la jonction de jeudi soir à dimanche, le match contre Rennes,
07:01 ne serait absolument pas la même que ce que ça va l'être là,
07:04 où tu finis vraiment sur une note positive.
07:07 Oui, parce que même tu t'en avais parlé hier dans l'après-match.
07:10 Tu avais dit si Aubameyang avait mis le but dès les retours des vestiaires,
07:14 ça n'aurait même pas eu la même symbolique aussi que l'égalisation de places.
07:18 Maintenant que c'est fait, on est content.
07:22 Allez parler à ceux de l'Evercouzen,
07:24 ils ont vécu le doublé de Patrick Schick dans les arrêts de jeu.
07:27 Carabag, c'est un truc, ça va peut-être les galvaniser pour la suite et compagnie.
07:32 On se dit, une fois que tu l'as fait, une fois que tu es qualifié,
07:36 une fois que tu es serein, tu peux réagir comme ça.
07:39 Sur le coup, on ne va pas mentir, oui, on a eu peur.
07:42 C'est humain, ça ne veut pas dire que c'est forcément...
07:47 C'est excusable, oui, parce que tu es passé.
07:49 C'est humain, mais il faut faire attention.
07:51 C'est tout. Après, face à Benfica, je ne pense pas que tu seras dans cette configuration.
07:54 On ne sait pas.
07:55 Mais quand je dis que c'est humain, c'est arrivé cette saison,
07:57 même en Ligue des Champions, Real Madrid, qui a fait un match à Leipzig.
08:00 Ils ont quand même assez subi, mais ils ont fait ce qu'il fallait faire.
08:03 Ils ont gagné un 0.
08:04 Le retour, on a tous vu le match.
08:05 Du relâchement, l'adversaire était pas mal et a su les tenir tête.
08:09 Sur ce match, je pense qu'on nous dit Romain, c'est humain.
08:12 C'est une qualité aussi de savoir jouer, comme tu l'as dit, ces genres de matchs.
08:15 C'est une qualité de se dire, on gagne 3-0, on a gagné 4-0 à l'aller,
08:19 mais on va quand même les chercher haut.
08:20 Là, je ne pense pas que c'était le plan de jeu de Gassé.
08:23 Mais moi, ce qui m'a un peu interpellé dans la gestion du match,
08:25 c'est que le plan de jeu n'était pas de les chercher haut.
08:28 Mais même bas, tu n'arrivais pas forcément à le faire,
08:30 parce que l'adversaire s'est mis en confiance, tu l'as mis en confiance.
08:32 Et tu parlais d'Unai.
08:35 C'est justement des matchs où on veut quand même l'attente.
08:40 Tes coéquipiers sont en difficulté.
08:42 Combien de matchs j'ai vu d'équipes où tu as un joueur qui surnage ou qui est très bien,
08:46 même si autour c'est catastrophique.
08:48 Lui, le contrôle, il assure.
08:49 La semelle, il assure.
08:50 Il gratte une faute.
08:51 Il arrive à s'orienter.
08:52 Et après, ce n'est pas grave.
08:53 Tu grattes une faute, tu grattes un truc.
08:55 Tu vois, tu as des joueurs, désolé, on est marseillais,
08:57 mais je vais prendre l'exemple de Verratti, le joueur parisien.
09:00 Verratti, quand il était à Paris, il y avait des moments où Paris était en difficulté,
09:04 mais par sa capacité à garder le ballon,
09:06 ce n'est pas le même niveau de joueur, on est d'accord,
09:07 il arrivait à faire monter le bloc, à faire garder l'équipe.
09:10 Et là, Unai, il n'a même pas réussi.
09:11 En fait, on attendait un minimum qu'il n'a même pas fait.
09:14 Et du coup, bien sûr, c'était pas bon.
09:16 Mais lui, du coup, il n'a pas permis à l'équipe de s'élever.
09:18 Mais lui, il n'a pas sa place dans l'équipe.
09:19 Verratti à sa place, Kondogbia à sa place,
09:21 Ndiaye en train de prendre sa place.
09:22 S'il veut gratter des minutes, c'est dans ces matchs-là, il montre agacé.
09:25 Il n'a pas montré encore une fois.
09:26 Et du coup, tu tires l'équipe vers le bas, tu perds des ballons.
09:29 Et au milieu, ce n'est pas le seul, ce n'est pas le fautif.
09:32 Mais moi, si je parle pour lui, Kondogbia et Verratti,
09:35 ils savent qu'ils vont jouer dimanche, alors que lui, il n'est pas sûr de jouer.
09:37 C'est ça ?
09:38 Là, en plus, ça a été le fausset, le moins bien noté du match hier.
09:42 Est-ce que vous pensez que là, ça y est, il a grillé son dernier le joker ?
09:45 Non, il va jouer, il va 12e, 13e.
09:47 Sur le match d'hier, j'ai trouvé les notes, j'ai vu les notes, j'ai vu l'après-match.
09:50 Un petit peu dur, dans le sens où, effectivement, il ne fait pas un bon match.
09:56 Il en a fait très peu de bons.
09:58 Maintenant, est-ce que Kondogbia fait un bon match hier ?
10:01 Non, mais les trois, ils sont pas bons.
10:03 Pas bon du tout hier.
10:04 Verratti, pas top non plus.
10:07 Donc, effectivement, ça met en lumière le fait que ton banc n'est pas forcément à la hauteur de ce qu'il devrait être.
10:13 Et que dès qu'il te manque un ou deux titulaires, c'est très compliqué de garder la dynamique dans laquelle tu étais jusqu'ici.
10:19 Maintenant, mettre tout sur le dos d'Unai, je trouve ça pas forcément juste.
10:25 Parce que, je te dis, je suis pas certain qu'avec un autre joueur, on aurait mieux joué hier.
10:29 À mon avis, il y avait un souci mental chez tout le monde, et notamment chez des leaders.
10:34 Moi, un mec comme Kondogbia, c'est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience, qui a dû vécu dans le football en Coupe d'Europe.
10:40 Donc, j'attendais beaucoup plus de lui.
10:42 Et à la limite, je vais même te dire que j'ai préféré ce qu'a proposé Unai, même s'il y a du déchet, même si c'est pas bon.
10:47 Au moins qu'il essayait de faire des passes vers l'avant.
10:49 Là où un Kondogbia, c'était que de la passe en arrière.
10:52 Même sur les duels, je l'ai pas trouvé excellent.
10:54 Je crois que je vais les mettre dans le même panier.
10:56 Parce qu'on a tendance, souvent, chez les supporters, à dire "si lui il est pas bon, ça veut dire que lui il a été bon".
11:01 On m'en fait la remarque. J'ai parlé d'un jour, "non, lui il est pas bon".
11:04 On peut mettre les deux, tu vois. Je suis d'accord avec toi sur Kondogbia.
11:06 Ce que j'aime pas, c'est l'idée de la tête de Turc, en disant "c'est sa faute à lui, et qu'à lui".
11:11 Non, hier, il y en a beaucoup qui étaient pas à la hauteur.
11:14 Unai n'est sûrement pas à sa place à l'OM, parce qu'il y a un souci technique, mental, peu importe.
11:21 Mais sur le match d'hier, je suis pas sûr que ce soit lui le nœud du problème.
11:25 Moi, je le pense un peu.
11:27 Et je trouve que Veretout a fait un match très mauvais.
11:31 Kondogbia a fait un match très mauvais, on est d'accord.
11:33 Mais je me dis, si tu mets hier Veretout, Kondogbia avec Jean Onana,
11:39 et Jean Onana, on est d'accord, c'est pas Sergio Busquets, c'est pas machin.
11:43 Mais je me dis, tu as Jean Onana, tu as une organisation un peu différente,
11:48 où les mecs savent qu'ils vont pouvoir s'appuyer sur Jean Onana,
11:51 alors que là, ils savaient très bien qu'Unai, ça allait être ballon perdu à chaque fois.
11:56 Du coup, ils jouent pas pareil.
11:57 Et je pense que, alors, c'est le bénéfice du doute, on saura jamais.
12:02 Mais j'ai quand même cette impression-là, et je suis curieux de voir.
12:04 Mais comme tu l'as dit, pour le résultat, et au final, ça a la dynamique de l'équipe, on le saura à Rennes.
12:10 Je pense qu'à Rennes, désolé, je spoil un peu le coach, c'est nous,
12:14 mais il y aura peut-être pas Unai dans l'équipe, peut-être pas, peut-être pas, on verra.
12:18 On sait pas.
12:19 Et il y aura par contre Veretout et Kondogbia, peut-être.
12:22 Donc du coup, dimanche soir, on verra bien si c'était la faute d'Unai ou pas.
12:27 Même si, quoi qu'il arrive, ça peut pas être la faute d'Unai, tu peux être capable de plus.
12:31 Mais on passe, ça prouve aussi juste la valeur de Villareal.
12:34 Parce que j'ai beaucoup entendu des "ça va, ils affrontent le 13e de Liga" ou quoi que ce soit.
12:43 Donc on affronte le 13e de Liga quand c'est pareil que sur la Real Sociedad.
12:47 On ne dit pas c'est le 7e de Liga, c'est marrant.
12:50 Est-ce que si on regarde sur le passif de Coupe d'Europe, Villareal, c'est pas au-dessus de la Real Sociedad ?
12:54 Moi, je pense que oui, quand même.
12:56 Donc non, on a sorti une équipe de valeur.
12:59 Là, on a tendance un peu à le banaliser, à se dire de toute façon Villareal, c'était nul parce qu'on a gagné 4-0 l'allée.
13:06 Mais en fait, on a gagné 4-0 l'allée parce qu'on a créé une ambiance, c'est ce qu'on aime, c'est ce qui fait l'histoire de l'OM, au stade un peu unique.
13:15 Mais il n'y avait pas la même équipe quand même de Villareal à l'allée ?
13:17 Oui, mais parce qu'on a réussi aussi à créer ça avec le stade, on a réussi à les intimider.
13:22 Je suis désolé de faire ce parallèle.
13:25 Les Psyk, tu les gagnes 5-2.
13:28 Bon, ça va, c'est les Psyk en face.
13:30 On était plus concentrés sur la performance de l'OM que les Psyk.
13:33 Tu te rends compte des années après que les Psyk, ils ont continué à faire des résultats en Coupe d'Europe,
13:37 que leur charnière centrale à ce moment-là, c'est la charnière actuelle titulaire de l'équipe de France, Oupa Mécano et Konaté,
13:43 qu'il y avait des mecs qui ont été vendus 60 millions d'euros.
13:46 Tu te rends compte qu'en fait, cette équipe-là, il y avait un truc.
13:50 Villareal, sans dire ses nouveaux cracks l'année prochaine, ils gagnent la Copa del Rey.
13:54 C'est pas ça. Mais tu as battu une équipe de valeur, une équipe qui a sorti le Bayern il y a deux ans en Ligue des Champions.
14:01 C'est là-dessus.
14:03 C'est là-dessus. Il a dit qu'on est en convalescence.
14:05 Donc tout ce qu'on est en train de dire, là tu parlais d'Ounaé, tu disais que ce n'est pas seulement lui.
14:10 C'est exactement ce qu'on est en train de dire. C'est-à-dire que même des joueurs, il a raison.
14:13 Tu as raison, des joueurs comme Kondogbia, ce qu'il doit faire, c'est un peu, voilà, tu mets un petit taquet,
14:18 tu restes au sol de temps en temps, tu mets le ballon, on touche, tu traînes le ballon dans la main,
14:23 tu joues dans la 60ème, il faut être sale des fois, il faut gagner salement.
14:26 Il faut gagner des fois, désolé du terme, mais quand même crasseux des fois, il faut gagner.
14:30 Il faut gagner en te roulant, en truc. Le seul qui l'a un peu fait, c'est Paul Lopez.
14:34 Il a gagné du temps dès le début, il a essayé. Mais en fait, ce qu'il faut faire, c'est que,
14:37 c'est facile, moi je suis là au studio, c'est tranquille pour moi,
14:39 mais ce qu'il faut faire dans ce genre de match-là, c'est à la fois gagner du temps,
14:42 truquer avec l'adversaire, parler avec lui, mais quand tu as le ballon, mettre du rythme.
14:45 Essayer de chercher, essayer de gagner. Et là hier, ils n'ont pas joué pour marquer.
14:49 Ils n'ont pas joué pour mettre le score, c'est ça le problème.
14:51 Un souci tactique ou d'un fauche de match ?
14:53 Moi je pense, techniquement, l'association entre Sarre et Ndiaye n'a pas vraiment marché,
14:56 parce que derrière, déjà au milieu, tu étais perdu, et du coup, les ballons n'arrivaient même pas à Ndiaye.
15:00 Ça fait qu'il n'y avait pas de lien entre Ndiaye et Sarre.
15:02 Et Sarre, ben, Sarre est perdu quand autour, tu n'as pas un mec comme Aubameyang,
15:06 qui est capable de garder les ballons, de faire vraiment le travail d'attaquant.
15:10 Sarre, lui, un peu, c'est entre guillemets, le joueur qui gratte les miettes et qui en fait un festin.
15:14 Ce qu'il a fait contre le Shakhtar, ou ce qu'il fait récemment, c'est quoi ?
15:17 Souvent, c'est des très bons ballons qu'il a, ou l'équipe a un déséquilibre.
15:20 Mais de lui-même créer un déséquilibre, faire la différence, j'ai un peu de mal,
15:24 parce qu'il a quand même quelques lacunes techniques.
15:26 Donc c'est vrai que l'association Sarre-Ndiaye, et le changement de cours de match,
15:30 où Ndiaye sort, j'ai l'impression que ça a été compliqué pour l'équipe, c'est vrai que…
15:35 Mais tu vois, il y a un truc, et c'est exactement ça par rapport à ce que tu dis,
15:38 ou par rapport au fait d'être en convalescence, je me dis, on n'est quand même pas mal.
15:42 Là où je vois que c'est pas mal, c'est Ismail Assar,
15:45 parce que là il était dans un rôle où limite c'était, on balance des ballons,
15:48 on fait nous quelque chose, c'était notre plus gros danger.
15:50 La tactique c'était, il y a Issam-Andy, il est en fin de course, je suis algérien,
15:55 donc je peux, il est nul, c'est fini pour lui.
15:58 Donc en gros, vous jouez dans son dos, et on envoie une flèche.
16:02 Moi je pensais que tu allais vraiment intervenir de manière sur la capillarité d'Issam-Andy,
16:06 parce que, il y a peut-être à y redire, enfin je…
16:09 - Samuel Gigo aussi. - Samuel Gigo, effectivement, il y a des choix.
16:14 Mais Ismail Assar, moi ce qui m'intéresse, c'est que,
16:17 dans cette position où limite il devait être le leader d'attaque et compagnie,
16:21 normalement Ismail Assar dans notre schéma de jeu, c'est le joueur bonus.
16:24 C'était sur le côté dans une position libre, et jusqu'à présent ce qu'il nous a fait.
16:27 Là dans un truc où il n'était pas du tout bonus, il n'a pas été bon, on est d'accord.
16:32 Mais, je l'ai vu suffisamment en confiance pour prendre des initiatives à un moment donné,
16:38 pour prendre un peu le truc sur ses épaules.
16:41 Je me dis que le Ismail Assar d'il y a quelques semaines, quelques mois,
16:45 dans cette configuration-là, il n'y a personne, c'est la tortue qui rentre la tête, on ne voit rien.
16:50 Il est man and jive, pareil.
16:52 Donc là, je trouve qu'on est quand même dans une bonne disposition,
16:55 on n'est pas redescendu, pour moi on est encore un peu sur notre petit nuage.
16:59 - Ouais, petit nuage, et en plus on va continuer à l'être, puisqu'on est qualifié pour les quart de finale,
17:04 et on va parler justement de ce quart de finale dans la deuxième partie de cette émission.

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