• il y a 7 mois
Bien qu’elles soient interdites par les plus hautes autorités, les entreprises produisant de l'eau en sachet communément appelé « eau pure », s'implantent de plus en plus à N'Djamena et dans les environs.

Plusieurs personnes s'adonnent à la pratique de cette activité commerciale qui est tant lucrative, selon les vendeurs ; c'est ainsi que la plupart de ces entreprises fonctionnent en cachette, et sont installées le plus souvent, vers les coins reculés de la capitale.

Cette activité commerciale se déroule à travers une chaîne, de la production en passant par le transport, jusqu'aux petits détaillants qui vendent cette marchandise dans les petits sceaux qu'ils tiennent en main. Et chacun gagne bien son pain à travers ce canal.

Partout dans les rues de la capitale, dans les marchés, ou encore dans les gares routières, l'on constate la présence des jeunes adolescents dont l'âge varie entre 12 et 25 ans, faufilant entre voitures et motos, tenant en main des sceaux remplis d'eau en sachet pour vendre cela aux usagers.

Tous ces jeunes qui, pour la plupart quittent la campagne pour venir s'installer en ville, se frottent les mains, surtout pendant la période caniculaire où le besoin en eau augmente, en raison de la chaleur accablante qui s'abat sur la capitale.

Selon les autorités communales, l'interdiction de la vente et la production d'eau en sachet, s'explique par le fait que, les sachets d'eau utilisés et jetés par la population rendent la ville insalubre et polluent également l'environnement. Il y a aussi les risques sanitaires pour la population qui consomme cela, car l'eau de forage utilisée par ces entreprises n'est pas souvent traitée par des spécialistes.

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