Édition de la Nuit (Émission du 02/05/2024)

  • il y a 4 mois
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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Transcript
00:00 -Soyez les bienvenus dans l'édition de la nuit.
00:03 Je suis très heureux de vous retrouver.
00:04 Voici les titres de votre journal.
00:06 Sciences Po Paris sera fermé ce vendredi.
00:09 Une centaine d'étudiants occupent les locaux
00:11 de l'établissement scolaire pour la cause palestinienne.
00:13 Des universités ont également été bloquées
00:15 dans plusieurs villes de France ce jeudi.
00:17 Nous ferons donc un point complet sur la situation dans un instant.
00:21 Emmanuel Macron n'arrive toujours pas à convaincre les agriculteurs.
00:24 Les représentants du secteur agricole
00:26 ont été reçus ce jeudi à l'Elysée.
00:28 Le chef de l'Etat ne croit pas à une fin de crise rapide.
00:31 Cet échange de plus de 2 heures était destiné
00:33 à évoquer les perspectives du secteur agricole.
00:37 Emmanuel Macron qui persiste et signe,
00:38 il n'écarte pas la possibilité d'envoyer des troupes au sol en Ukraine.
00:42 Le chef de l'Etat a déclaré que si les Russes
00:44 devaient percer les lignes de front,
00:46 eh bien, on pourrait légitimement se poser la question.
00:49 Le président s'est exprimé dans les colonnes de l'hebdomadaire
00:52 "The Economist" ce jeudi.
00:53 Tous les détails dans cette édition.
00:56 Et puis, en demi-finale allée de la Ligue européenne,
00:58 les Marseillais ont concédé le match nul ce jeudi soir au Stade Vélodrome.
01:01 Le score final imbue partout.
01:03 Il faudra impérativement s'imposer la semaine prochaine en Italie
01:06 pour aller en finale.
01:07 Toutes les images, les buts ainsi que les réactions
01:09 dans votre journal des sports.
01:11 Sciences Po Paris a donc annoncé la fermeture de ses principaux locaux
01:28 ce vendredi.
01:29 Sur place, la tension ne retombe pas.
01:30 Une centaine d'étudiants occupent actuellement les locaux
01:33 de cette célèbre école parisienne pour la cause palestinienne.
01:36 Des universités ont également été bloquées ce jeudi
01:38 dans plusieurs villes de France, comme à Saint-Etienne ou encore à Lille.
01:41 Une situation à l'origine de vives tensions parfois.
01:44 Marie-Liès Chevalier avec Miquel Dos Santos.
01:47 -Drapeau et slogan pro-palestinien.
01:50 -La Palestine est une tellement malheureuse !
01:52 -Une poignée d'étudiants a bloqué ce jeudi l'université de Paris-Tolbiac.
01:57 A l'extérieur, la majorité silencieuse dénonce l'action
01:59 de militants d'extrême-gauche.
02:01 -Ça fait deux semaines que tous les jours, on vient à l'école
02:04 et que tous les jours, la fac, elle est bloquée
02:06 par les associations d'extrême-gauche.
02:07 Et donc là, notre année, peut-être qu'elle est mise en péril
02:10 parce qu'on n'a pas pu passer les derniers examens.
02:11 -Partout en France, ces blocages d'une minorité d'étudiants
02:14 se sont multipliés.
02:15 À Saint-Etienne, 15 d'entre eux ont pris d'assaut un site
02:18 de l'université Jean Monnet.
02:20 D'autres mobilisations ont également eu lieu
02:22 à l'université de Paris 10, Nanterre, sur le campus
02:25 de Normale-Sub-Paris ou encore à Lille.
02:27 -C'est l'humanité qu'on assassine !
02:31 -Dans le Nord, certains ont empêché l'accès de l'ESJ
02:34 ou encore de Sciences Po, une mobilisation nécessaire
02:36 pour cette étudiante.
02:37 -On fait ça parce que c'est urgent, parce qu'on doit le faire.
02:40 C'est plus possible, ça fait des mois que ça dure
02:43 et on est là pour dire "Non, justement, on arrête tout".
02:45 On bloque même nos lieux d'études parce qu'il faut agir maintenant.
02:49 -Alors qu'un débat interne s'est tenu ce jeudi
02:51 sur la situation au Proche-Orient, la direction de Sciences Po
02:54 a annoncé jeudi soir la fermeture vendredi
02:57 de ses principaux locaux à Paris en raison d'une nouvelle occupation
03:00 par des étudiants pro-palestiniens.
03:02 -Les campus américains sont également concernés
03:06 par ces manifestations pro-palestiniennes.
03:08 C'est le cas à New York, mais aussi sur la côte ouest
03:10 des Etats-Unis, à UCLA.
03:12 Vous le voyez, la police a procédé à de nombreuses interpellations
03:15 sur ce célèbre campus californien.
03:18 Le président américain Joe Biden s'est exprimé sur cette situation
03:21 et a été en procédure depuis plusieurs jours.
03:23 L'ordre doit prévaloir, a notamment affirmé le président des Etats-Unis.
03:27 -Nous avons tous vu les images et elles mettent à l'épreuve
03:33 deux principes américains fondamentaux.
03:35 Le premier est le droit à la liberté d'expression
03:38 et le droit pour les gens de se rassembler pacifiquement
03:40 et de faire entendre leur voix.
03:42 Le deuxième est la primauté du droit.
03:44 Les deux doivent être respectés.
03:46 Nous ne sommes pas un pays autoritaire
03:48 où nous réduisons au silence les gens
03:50 qui sont en violence.
03:51 Le peuple américain est entendu,
03:53 mais nous ne sommes pas non plus un pays sans loi
03:55 et notre société civile et l'ordre doivent prévaloir.
03:58 -Et puis un invité exceptionnel ce jeudi soir sur CNews.
04:04 Le ministre de l'Economie d'Israël était sur notre antenne.
04:07 Nir Barkat a notamment évoqué les investissements du Qatar.
04:11 Il dénonce d'ailleurs l'influence de ce pays dans les universités
04:14 ou encore dans le monde du sport. On l'écoute.
04:17 -Le Qatar a investi des milliards de dollars
04:20 dans les universités du monde entier
04:21 pour influencer
04:24 les membres du personnel, etc.
04:29 Beaucoup d'investissements dans le sport, etc.
04:33 Ce sont vraiment des lourds cachés sous la forme de moutons.
04:37 Et on voit aujourd'hui qu'il y a beaucoup d'investissements
04:39 qui se concrétisent.
04:41 Le Qatar fait un lavage de cerveau.
04:43 Il paie des milliards de dollars pour ce faire.
04:46 Et c'est un grand ennemi d'Israël, un grand ennemi du monde libre.
04:49 Nous devons le reconnaître,
04:51 les empêcher de continuer à faire ces investissements
04:54 et encourager les campus
04:56 à ne pas avoir leur cerveau lavé
05:00 et à écouter des opinions.
05:02 -C'était une réunion très attendue.
05:04 Emmanuel Macron a reçu les représentants du monde agricole
05:07 ce jeudi à l'Elysée.
05:09 Le chef de l'Etat peine toujours à convaincre les agriculteurs.
05:12 Il a affirmé qu'il ne croyait pas à une fin de crise rapide
05:15 Le président envisage d'attendre l'issue
05:17 des prochaines élections professionnelles en 2025
05:20 pour partager son projet d'avenir pour le secteur.
05:22 Des propos qui n'ont d'ailleurs pas convaincu les syndicats écoutés.
05:26 -Nous, ce qu'on considère, c'est qu'il n'est pas temps d'attendre.
05:29 Il est temps d'agir.
05:31 Et donc, pour ce qui est de la réponse de la FNSA et des IGA
05:34 à la question du président, elle est claire et nette nous concernant.
05:38 Je ne sais pas ce que les autres syndicats répondront,
05:40 mais le président de la République nous a dit
05:41 ou on est dans une atmosphère dans laquelle on construit et on travaille
05:44 ou alors vous voulez continuer à exacerber le sujet
05:48 et j'attendrai que vous ayez fini vos élections professionnelles
05:51 pour passer à quelque chose de plus prospectif.
05:56 Donc, nous, il n'est pas question d'attendre.
05:59 -On a rappelé que cette politique inscrite dans la mondialisation
06:03 est vouée à l'échec.
06:05 On ne peut pas donner des perspectives aux jeunes
06:09 qui s'installent sans perspective de revenus.
06:12 Il faudra rester dans ce marché mondialisé et faire avec.
06:18 Il croit beaucoup aux plans de filière,
06:20 mais comme beaucoup ont pu le dire,
06:22 on a des différences en termes de coûts de production,
06:25 en termes de main-d'oeuvre, en termes de normes.
06:28 -On poursuit ce journal avec une bonne nouvelle,
06:32 puisque la France vient d'être sacrée championne d'Europe
06:34 en matière d'attractivité économique pour la 5e année consécutive,
06:38 avec près de 1 200 annonces de projets d'investissement étrangers
06:41 et l'année dernière, la France est devant le Royaume-Uni
06:44 ainsi que l'Allemagne.
06:45 C'est Corentin Brio qui vous raconte tout ça.
06:47 -La France conserve son titre.
06:51 Le pays est pour la 5e année championne d'Europe
06:53 des investissements étrangers.
06:55 Avec 1 194 projets d'implantation ou d'extension de sites annoncés,
07:00 les entreprises étrangères ont davantage plébiscité la France en 2023
07:05 que le Royaume-Uni et l'Allemagne.
07:07 Ces implantations, fruit d'un peu plus de 39 000 nouveaux emplois,
07:11 un chiffre en hausse de 4 % par rapport à 2022.
07:14 Une 1re place dont se félicite le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
07:19 -Oui, l'économie française est solide.
07:22 Oui, elle est attractive.
07:23 Et ce n'est pas un hasard.
07:25 La stabilité de notre politique de l'offre
07:27 est saluée unanimement par les investisseurs.
07:29 Nous n'en dévierons pas.
07:31 -L'attractivité à l'étranger, une priorité pour le gouvernement
07:34 et une hégémonie que la France veut conserver.
07:37 Parmi les qualités françaises reconnues par les investisseurs étrangers,
07:41 la qualité de la main-d'oeuvre
07:42 ou encore l'environnement juridique et réglementaire,
07:45 mais les prix de l'énergie et la compétitivité en matière de coûts
07:49 sont considérés comme des handicaps.
07:51 Mais comme les années précédentes,
07:53 la France souffre du nombre d'emplois créés en moyenne par projet,
07:56 à 35, contre 49 en Allemagne ou 299 en Espagne en tête du classement.
08:02 L'une des raisons tient au fait que la France est un lieu
08:05 où les investisseurs réalisent des extensions de sites
08:08 davantage que des projets démarrants de zéro.
08:11 -Et puis, nouvelle scène d'une grande violence
08:14 dans un établissement scolaire.
08:15 Une lycéenne de seconde a été agressée ce jeudi après-midi
08:18 à coups de couteau par un autre élève.
08:20 Blessée au bras, l'adolescente a été prise en charge
08:23 par l'infirmière de l'école.
08:25 Un jeune homme de 18 ans aurait agressé cette jeune fille
08:27 par des pieds amoureux pendant un cours d'EPS.
08:29 Ecoutez les quelques précisions du recteur de l'Académie de Toulouse.
08:33 -Physiquement, elle n'a rien.
08:35 Bien sûr, elle est choquée.
08:37 Elle est aujourd'hui... Enfin, à cet instant, elle est à l'hôpital.
08:41 Pour l'aspect psychologique que vous pouvez imaginer.
08:46 L'élève a été, comme je disais, arrêté par un autre de ses camarades.
08:52 Il a attendu la police qui vient le chercher.
08:55 Il a même dit à la CPE qu'il faut appeler la police.
08:59 Donc, c'est dire que, manifestement, il était conscient
09:02 de ce qu'il a fait et de la gravité de la situation.
09:06 -Dans le reste de l'actualité, l'Assemblée nationale
09:08 approuve la création d'une commission d'enquête
09:10 sur les violences sexuelles dans le cinéma.
09:13 Les députés ont adopté à l'unanimité cette proposition
09:16 initiée par l'écologiste Francesca Paschini.
09:19 Présente dans l'hémicycle, l'actrice Judith Godrec
09:21 devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles
09:25 n'a pas caché son émotion. Le récit de Corentin Brion.
09:27 -Elles ont beau être pour l'instant que de jeunes élèves,
09:32 elles prennent déjà conscience des risques du métier.
09:35 -Avec des révélations ces dernières années
09:37 sur les comportements déviants de certains réalisateurs,
09:41 les violences sexuelles dans le monde du cinéma
09:43 ne sont plus un tabou.
09:44 Et chez les apprentises actrices, on y pense forcément.
09:48 -C'est inquiétant de se dire que, potentiellement,
09:51 pour réussir dans le milieu qu'on aime,
09:54 le milieu qui nous plaît,
09:56 il faille qu'on passe par ce genre de choses-là.
10:00 Ca, c'est sûr que c'est inquiétant.
10:02 -Du côté de l'équipe pédagogique de l'école,
10:05 on prend le sujet très au sérieux
10:07 et on espère que cette mise en avant des dérives
10:09 renforcera la vigilance des futurs artistes.
10:12 -Ils sont beaucoup plus armés
10:14 pour faire face à ce genre de déviance,
10:17 parce qu'ils ont beaucoup d'exemples.
10:20 Donc, je sens qu'ils sont plus méfiants,
10:25 moins inconscients que nous, on pouvait l'être à leur âge.
10:29 -Autre école, mais problématiques similaires,
10:34 avec les mêmes appréhensions par rapport au futur.
10:37 Mais dans cette école, on peut compter
10:39 sur les conseils des professeurs vigilants.
10:42 -J'avais quand même mis en garde certaines filles, parfois,
10:46 avec des directeurs de casting,
10:48 où on lui avait demandé,
10:50 "Ce serait bien que tu viennes à telle soirée avec moi."
10:54 Il y avait eu des choses comme ça.
10:56 C'est pas des harcèlements réellement,
10:58 mais quand même, les propositions
11:00 à des jeunes qui démarrent et qui sortent de l'école,
11:04 des propositions un peu bizarres.
11:06 -Que ce soit du côté des professeurs ou des étudiants,
11:09 plus question d'être seulement conscients du problème.
11:12 On veut prévenir et agir, dans l'espoir qu'un jour,
11:15 ces dérives ne soient plus qu'un lointain souvenir.
11:19 -On va parler des Jeux olympiques.
11:21 Dans ce journal, les douaniers se préparent à accueillir
11:24 la flamme olympique. Elle débarquera à Marseille
11:27 dans 5 jours. Le défi sécuritaire est de taille.
11:30 La douane sera massivement déployée dans la cité phocéenne.
11:34 A la fois sur les axes routiers, dans les gares,
11:37 mais aussi en mer. Mathilde Ibanez.
11:39 -Pour assurer la sécurité des Jeux olympiques,
11:42 les douaniers se préparent à multiplier les contrôles
11:45 cet été à Marseille, notamment en mer.
11:47 L'objectif, empêcher les trafics illégaux en contrôlant les bateaux,
11:51 avec l'aide de leur embarcation qui peut atteindre les 100 km/h.
11:54 -Au large, on peut faire des saisies de narcos,
11:57 de trafics de stupéfiants.
11:59 Sur Marseille, il y a toujours les sujets de trafic de tabac.
12:03 Il y a aussi les sujets de matériel pyrotechnique
12:06 qui sont extrêmement réglementés sur leur circulation
12:09 pendant la période des JO.
12:11 -Les agents douaniers ne seront pas déployés uniquement en mer,
12:14 mais aussi dans tous les lieux stratégiques, les gares,
12:17 aéroports, mais aussi les axes routiers.
12:20 -On va surtout contrôler les arrivées à 100 % au niveau du Maghreb,
12:23 de début juillet jusqu'à fin août.
12:26 On va surtout, nous, toujours sur notre coeur de métier,
12:29 qui est de la contrebande, soit tabac,
12:32 stupéfiants, contrefaçon, armes.
12:35 -Nos contrôles vont être renforcés par rapport à ces vecteurs-là.
12:39 -L'objectif, mettre la ville sous cloche et ne rien laisser passer
12:42 pour cet événement international qui va attirer les foules.
12:45 -Dans les colonnes de l'aide de Maders, dit économiste,
12:51 Emmanuel Macron persiste et signe concernant l'envoi de troupes
12:54 au sol en Ukraine. Le chef de l'Etat a déclaré que si les Russes
12:58 devaient percer les lignes de front, on pourrait légitimement
13:01 se poser la question. Les précisions de Thomas Bonnet.
13:04 -Emmanuel Macron persiste et signe sur le volet ukrainien
13:07 et sur l'envoi éventuel de troupes au sol.
13:10 Dans les colonnes de l'aide de Maders, dit économiste,
13:14 le président de la République détaille les conditions
13:17 qui pourraient le conduire à prendre cette décision.
13:20 "Si les Russes devaient aller percer les lignes de front,
13:23 "s'il y avait une demande ukrainienne, ce qui n'est pas le cas,
13:26 "on devrait légitimement se poser la question", explique
13:30 Emmanuel Macron, qui reprend dans cette interview
13:33 des éléments de son discours de la Sorbonne.
13:36 Il parle de la possibilité d'une mort brutale pour l'Europe.
13:39 Il appelle ainsi au sursaut. En pleine campagne
13:42 pour les élections européennes, il réserve quelques flèches
13:46 pour le rassemblement national. Le RN, dit-il, voulait sortir
13:49 de l'Europe, de l'euro, de tout. Maintenant, il ne dit plus rien.
13:52 Il tire les dividendes de l'Europe en voulant la détruire
13:55 sans rien dire. Emmanuel Macron poursuit même
13:59 que faire confiance au RN, c'est comme confier la banque
14:02 au braqueur et de conclure que tous les nationalistes européens
14:05 sont des brexiteurs cachés. Bref, les critiques pleuvent
14:08 de la part d'Emmanuel Macron contre le RN,
14:11 parti donné largement en tête dans les intentions de vote
14:14 pour les européennes.
14:18 -La tension monte entre Londres et Dublin
14:21 alors que le Royaume-Uni durcit sa politique migratoire.
14:24 Des centaines de demandeurs d'asile tentent de rejoindre
14:27 l'Irlande pour ne pas être expulsés vers le Rwanda.
14:30 Toutes les explications avec Barbara Durand.
14:34 -Accompagnés de camions pêleteuses, les forces de l'ordre
14:37 procèdent au démantèlement de ces campements installés
14:40 dans les rues de Dublin. Des tentes occupées par des migrants,
14:43 la plupart en provenance du Royaume-Uni. Depuis la promulgation
14:46 de la loi Rwanda, ils sont de plus en plus nombreux
14:50 à tenter de rejoindre l'Irlande. -Je suis arrivé à Dublin hier.
14:53 Aujourd'hui, j'ai fait une demande d'asile. Maintenant,
14:56 j'ai peur d'être envoyé au Rwanda. Dans mon pays, il y a aussi la guerre.
14:59 Je viens d'Afghanistan. Si je suis venu ici,
15:02 c'est pour me sentir en sécurité. -Selon les autorités locales,
15:06 80 % de ces demandeurs d'asile seraient arrivés en Irlande
15:09 en passant par sa frontière terrestre, ouverte avec l'Irlande du Nord,
15:12 un territoire britannique, ce qui agace les habitants.
15:15 -L'Angleterre nous renvoie la balle. Vous voyez ce que je veux dire ?
15:18 Ils ne font pas partie de l'Union européenne, vous le savez,
15:22 et ils sont heureux que les migrants viennent en Irlande.
15:25 -Au cours de la récession, l'Irlande a déclaré vouloir renvoyer
15:28 l'ensemble de ses migrants vers le Royaume-Uni.
15:31 Un projet de loi d'urgence en ce sens a d'ailleurs été approuvé mardi.
15:34 -Cela signifie que les personnes qui viennent en Irlande
15:38 mais qui ont déjà séjourné au Royaume-Uni ou qui ont demandé
15:41 l'asile peuvent y être renvoyées en toute sécurité.
15:44 -Si le Premier ministre britannique a déjà répondu
15:47 qu'il n'accepterait pas leur retour, son gouvernement, lui,
15:50 espère expulser vers le Rwanda d'ici à la fin de l'année
15:54 pour faire face à la situation.
15:57 -L'actrice américaine Meryl Streep recevra une palme d'or
16:00 d'honneur à la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes
16:03 le 14 mai prochain. Cette légende d'Hollywood a été nommée
16:06 à 21 reprises aux Oscars. C'est tout simplement un record.
16:10 Agée de 74 ans, Meryl Streep est connue pour ses rôles
16:13 dans des films cultes comme "Le choix de Sophie"
16:16 ou encore "Sur la route de Madison".
16:19 Vous restez avec nous sur CNews.
16:23 -Allez les sports. On commence avec du football.
16:26 Le match allé des demi-finales de la Ligue Europa.
16:30 Pas de vainqueur ce jeudi soir au Stade Vélodrome.
16:33 Les Marseillais n'ont pas réussi à s'imposer à la maison
16:36 face à l'Atalanta Bergam. Il faudra donc s'imposer
16:39 jeudi prochain en Italie pour aller en finale de cette compétition.
16:42 -Le Vélodrome n'a qu'un rêve, voir ses joueurs
16:46 disputer la finale le 22 mai.
16:49 Soutien indéfectible, mais cette 1re manche
16:52 de l'Atalanta débute bien mal.
16:55 -Skamaka qui est bien servi, Skamaka marque
16:58 pour l'Atalanta après 10 minutes.
17:02 -Marseille est en difficulté face au pressing italien
17:05 mais cet OM a du cœur et du talent.
17:08 -Konopek laisse à Chancel Bemba, la frappe de Bemba !
17:11 -Oh ! Superbe !
17:14 -En fin de 1re période, les hommes de Jean-Louis Gasset
17:18 sont même tout proches de prendre l'avantage.
17:21 Le deuxième but d'Obameyang cette saison en Ligue Europa attendra.
17:24 Au retour des vestiaires, le match s'équilibre
17:27 et les intentions marseillaises sont tout autres,
17:30 ce qui laisse des espaces au Bergamasque.
17:34 Lukman, à peine entré en jeu à la place de Skamaka,
17:37 est à deux doigts d'en profiter. Les Italiens sont fatigués.
17:40 Progressivement, Marseille prend le dessus.
17:43 -Obameyang qui a trouvé Unai. Frappe d'Unai !
17:46 Sur le poteau !
17:50 -Obameyang pourra regretter ses occasions manquées
17:53 mais aussi se dire qu'il a fait mieux que rivalisé.
17:56 Il faudra faire au moins aussi bien dans une semaine
17:59 pour disputer une 6e finale européenne.
18:02 -A la fin de cette rencontre, l'élier de l'Olympique de Marseille,
18:06 Amin Harit, a tenu à souligner la bonne réaction
18:09 de ses coéquipiers après l'ouverture du score.
18:12 Le Marocain reste confiant concernant la qualification en finale,
18:15 même s'il s'attend à un match très compliqué en Italie.
18:19 -Comme à notre habitude au Vélodrome, on arrive à réagir.
18:22 C'était important de vite recoller au score pour garder de la confiance.
18:25 On sait que quand on encaisse un but,
18:28 il y a une petite perte de confiance, mais on arrive à réagir.
18:31 Ce soir, on a regardé cette équipe de la Talenta
18:34 et je dirais qu'on s'est créé un peu plus d'occasion franche.
18:38 On est à la mi-temps de cette double confrontation.
18:41 On sait que tout va se jouer sur un match.
18:44 On part tous les deux à 0-0. On sait que ça va être difficile
18:47 pour se qualifier pour cette finale.
18:50 -Dans notre demi-finale de cette Ligue, le Bayern Leverkusen
18:54 a pris une option sur cette qualification en finale.
18:57 Le club allemand s'est imposé 2 buts à 0 sur le terrain de l'Aisrom.
19:00 L'ouverture du score est signée Florian Wirz
19:03 à la 28e minute de jeu.
19:06 Ce premier but à l'antenne et le deuxième but est magnifique.
19:10 Cette frappe somptueuse de Robert Andrisch
19:13 à 15 minutes du temps réglementaire.
19:16 -Grâce à cette nouvelle victoire, les joueurs de Xabi Alonso
19:19 poursuivent leur folle série d'invincibilité
19:22 avec 47 matchs sans défaite, toute compétition confondue.
19:26 -Du football toujours dans ce journal des sports.
19:29 On va parler de la 1re Ligue. Chelsea s'est imposée
19:32 face à Tottenham dans un match en retard de la 26e journée.
19:35 Les joueurs de Mauricio Pochettino se sont imposés 2 buts à 0
19:38 grâce à des réalisations de Trevor Chalobat
19:42 et de Nicolas Jackson. Une victoire qui permet à Chelsea
19:45 de gagner la 8e place de ce classement.
19:48 Mauvaise opération pour Tottenham qui snagne à la 5e place
19:51 et s'éloigne un peu plus de la 4e place
19:54 qui est synonyme de qualification pour la Ligue des champions.
19:58 -Et enfin du tennis dans ce journal des sports
20:01 et la fin des quarts de finale du Mastersmith de Madrid.
20:04 Confronté à Giri Lejeca, le numéro 4 mondial
20:07 Daniel Medvedev a été contraint à l'abandon ce vendredi.
20:10 Blessé à l'adducteur dès le début du match,
20:14 il a perdu le premier set 6 jeux à 4.
20:17 De son côté, Giri Lejeca, 30e au classement ATP,
20:20 disputera la 1re demi-finale de sa carrière en Masters 1000.
20:23 Il sera opposé au Canadien Félix Ogealiassim ce samedi.
20:26 -Restez bien avec nous sur CNews.
20:37 Sciences Po Paris sera donc fermé ce vendredi.
20:40 Une centaine d'étudiants occupent les locaux
20:43 pour la cause palestinienne.
20:45 Des universités ont été bloquées dans plusieurs villes de France.
20:48 Nous ferons un point complet sur la situation
20:52 dans notre prochain journal.
20:54 Je vous souhaite une excellente nuit.
20:58 -Retrouvez tous nos programmes et plus sur cnews.fr.
21:01 sur cnews.fr
21:03 ♪ ♪ ♪

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