• il y a 5 mois
Le ministre israélien de l'Économie, Nir Barkat, était l’invité d'Olivier Benkemoun dans #LeMeilleurdelinfo sur CNEWS.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir, bonsoir à tous. Merci d'être avec nous dans le Meilleur de l'Info.
00:03Ce soir, c'est Nir Barkat qui est avec nous.
00:06Vous êtes le ministre de l'économie du gouvernement de Benjamin Netanyahou.
00:09Vous êtes aussi l'ancien maire de Jérusalem.
00:14Merci d'avoir d'abord répondu à cette invitation.
00:19Première interrogation.
00:20Le monde entier retient son souffle depuis quelques heures
00:24parce qu'il est question de cette trêve.
00:25Israël avait donné aux représentants des terroristes du Hamas
00:29jusqu'à hier soir pour répondre au plan proposé à un ultimatum.
00:33L'ultimatum est maintenant passé.
00:35Est-ce que cela signifie que la proposition est terminée,
00:39qu'il n'y aura pas de cesser le feu ?
00:41Est-ce que le Hamas a négocié ou est encore en train de négocier ?
00:49J'aimerais d'abord vous rappeler à qui nous avons en face de nous.
00:54Le Hamas, ce sont des nazis.
00:56Ils ont commis des atrocités le 7 octobre en Israël.
01:00Ils sont venus et ils ont assassiné, violé des femmes et décapité des enfants,
01:06pris plus de 200 otages, des personnes qui sortaient du lit en pyjama.
01:11Ce sont des atrocités que nous n'avons pas vues depuis l'Holocauste,
01:16l'Holocauste dans l'Allemagne nazie.
01:19Et malheureusement, les gens du Hamas disent que le 7 octobre n'était qu'un début.
01:24Et donc, nous devons terminer le travail et nous devons totalement
01:29éradiquer le Hamas.
01:31Pourquoi ? Eh bien, c'est pour ce qu'ils ont fait,
01:34mais pour ce qu'ils ont l'intention de faire.
01:37D'un point de vue stratégique, nous devons nous débarrasser du Hamas.
01:40Nous devons les éradiquer de la face de la Terre.
01:43Tout comme les nazis ont été totalement éradiqués.
01:49Malheureusement, nous avons des otages.
01:51Nous ne pouvons pas dormir le soir en raison de ces otages.
01:55S'il y a un prix à payer pour rapatrier nos otages,
02:00Israël et les Israéliens sont prêts à payer ce prix.
02:02Pas n'importe quel prix, pas au prix de remettre le Hamas au pouvoir,
02:09mais nous sommes prêts à payer un prix.
02:11Je ne fais pas partie de l'équipe de négociation et ce n'est pas le
02:14meilleur endroit pour négocier, mais Israël est prêt à payer le prix
02:17pour rapatrier ses otages.
02:19Vous n'avez pas répondu à ma question.
02:21Il y a un plan qui est sur la table ce soir, un échange entre
02:25effectivement un certain nombre de jours de trêve, probablement 40 jours
02:28de trêve au minimum.
02:30Il y a 33 otages qui pourraient, face à ces 40 jours de trêve,
02:35être relâchés.
02:37Il y a aussi des prisonniers palestiniens.
02:40Je ne sais pas combien, peut-être que vous pourrez nous le dire,
02:42mais en tout cas, le Hamas, pour l'instant, avait jusqu'à hier soir
02:46pour dire oui ou non à ce plan.
02:48Il n'y a pas eu de réponse.
02:50Est-ce que les négociations continuent ou est-ce que c'est une
02:53attente qui est terminée à présent et on va passer à une autre phase ?
03:01Alors, je ne peux pas affirmer ou approuver tout accord sur la table.
03:05En tant que membre du gouvernement, un accord va être proposé s'il y a
03:11bel et bien un accord.
03:14J'ai quelques préoccupations quant aux négociations et quant au fait
03:17que le Hamas négocie avec nous.
03:20Nous aurions dû mettre beaucoup plus de pression.
03:22Le monde doit nous soutenir davantage.
03:25Il faut comprendre que cette alliance du mal, l'alliance des djihadistes,
03:30l'Iran, le Qatar et les subjetifs, le Hamas, le Hezbollah et d'autres,
03:35ils n'ont qu'un seul objectif, c'est de nous éradiquer de la
03:39surface de la Terre.
03:40Les djihadistes souhaitent imposer la charia au reste du monde.
03:45Les djihadistes sont un ennemi d'Israël, mais aussi du monde occidental,
03:49des États arabes modernes et nous devons nous aligner.
03:53Le monde doit nous soutenir davantage pour lutter contre cette alliance
03:58et s'assurer que le Hamas n'existe plus après cette guerre.
04:00J'entends bien, mais ce soir, il y a des familles d'otages qui sont
04:04très préoccupées et tous les soirs, ici, nous pensons notamment à nos
04:07trois otages franco-israéliens dont on montre le visage.
04:11Je rappelle que ça fait plus de 210 jours, 209 jours précisément,
04:15qu'Orion, Ofer et Oued sont aux mains des terroristes.
04:19En Israël, il y a cette préoccupation et il y a des manifestations
04:22quasiment tous les soirs pour dire que la stratégie aujourd'hui,
04:28qui consiste à frapper violemment et en continu Gaza,
04:34n'est peut-être pas la bonne pour libérer des otages.
04:39Quel est votre message à ces familles qui sont très en colère ?
04:45Je les rencontre régulièrement.
04:46Je rencontre les proches des otages régulièrement et je porte ce
04:52petit pin's partout où je vais, cet appel à la libération.
04:56Nous les comprenons.
04:58Le public comprend bien qu'il y a deux objectifs,
05:01libérer les otages et éradiquer le Hamas.
05:03Voilà les deux objectifs d'Israël.
05:06Et nous avons un cabinet de guerre qui est bien équilibré,
05:10c'est-à-dire qu'il représente bien l'opinion publique d'Israël.
05:14Et lors de la dernière libération d'otages,
05:21eh bien, je siégeais au cabinet et pendant sept...
05:24Non, pas au cabinet, au gouvernement.
05:25Pendant sept heures, nous avons discuté et échangé
05:28sur ce que nous devrions faire et nous avons pensé que c'était
05:31la meilleure approche.
05:32La majorité des membres du gouvernement pensaient que c'était
05:35la meilleure approche.
05:36Une fois qu'un accord sera proposé,
05:38eh bien, nous allons l'examiner et nous allons voir ce que nous devons faire.
05:42Tout le monde souhaite voir les otages libérés,
05:45mais nous avons également besoin d'un consensus autant que possible
05:48pour que cette décision, cet accord, soit adopté avec la plus
05:52grande majorité, le plus grand soutien de la population en Israël.
05:55Je pense que c'est possible, tout dépend des paramètres.
05:58Ce n'est pas simple.
05:59Il y a beaucoup d'Israéliens qui souhaitent s'assurer d'une chose,
06:03c'est que le Hamas ne survive pas à cette guerre.
06:09La majorité des Israéliens ne nous en vit pas,
06:13mais nous avons besoin du soutien du monde.
06:15Il ne faut pas nous mettre la pression,
06:17il faut plutôt nous donner ce soutien et nous donner le temps
06:21de prendre ou de créer le bon accord.
06:23Si vous voulez bien, on reparlera tout à l'heure des relations
06:25peut-être et de la position de la France,
06:28mais on parle dans ce plan de 33 otages,
06:32d'un deal qui concernerait 33 otages.
06:34Pourquoi 33 otages ?
06:36On dit aussi qu'il y en a plus de 129, 130 peut-être,
06:40qui sont aux mains du Hamas encore aujourd'hui.
06:43Est-ce que ça veut dire qu'il ne reste que 33 otages vivants ?
06:47Est-ce qu'il y en a un peu plus, mais qu'on ne compte pas les hommes ?
06:49Comment avez-vous, comment êtes-vous arrivé à ce chiffre ?
06:51Et puis, selon vous, combien il y en a-t-il de vivants aujourd'hui ?
06:58Vous savez, vous ne pouvez pas nous envier.
07:00Le défi auquel nous sommes confrontés est un défi tout à fait sans précédent.
07:04Gérer cette situation des otages qui sont dans les tunnels,
07:08profondément sous terre, sachant que des femmes sont violées,
07:13nous le savons, la Croix-Rouge n'a pas pu observer
07:17les conditions dans lesquelles ces otages sont détenus.
07:19C'est terrible.
07:21Et le monde, au lieu de s'attaquer au Hamas et d'exercer de la pression
07:26sur le Hamas, le Hamas qui se cache derrière des civils...
07:29Vous avez vu, les forces armées israéliennes protègent les civils.
07:33Le Hamas est protégé par les civils.
07:36Il se cache derrière les civils.
07:38C'est une absurdité.
07:40Ce qu'il faut faire, c'est mettre de la pression sur le Hamas
07:43et pas sur Israël, pour mettre un terme à ça.
07:45C'est-à-dire, la guerre serait terminée en une minute si le Hamas se rendait.
07:50Mais en définitive, peu importe l'accord qui sera proposé,
07:54nous devrons réfléchir.
07:55Nous sommes prêts à payer un prix, mais pas n'importe quel prix.
07:59Combien y a-t-il aujourd'hui, selon vous, selon le gouvernement d'otages
08:03encore en vie ?
08:08Nous ne l'ignorons.
08:10Nous ne savons pas.
08:10Le gouvernement israélien, personne ne sait.
08:12Peut-être que le Hamas le sait.
08:16Il y a des otages qui ont été tués et qui ont été ensuite enterrés
08:19pour qu'on ne les trouve pas.
08:21Nous parlons de monstres, ce ne sont pas des êtres humains.
08:24Quand on voit comment ces personnes traitent les femmes, les otages,
08:28c'est tout simplement inhumain.
08:32J'attends de la part du monde qu'ils mettent une pression sur le Hamas,
08:35qu'ils nous aident, qu'ils fassent pression sur le Qatar,
08:39un gros ennemi du monde libre et d'Israël.
08:43C'est un loup caché sous un déguisement de mouton.
08:47C'est le plus grand sponsor du terrorisme.
08:49Ils ont financé l'État islamique, le Hamas, les talibans.
08:54Des milliers de milliards de dollars investis dans le sport, etc.
09:03Ce que l'on voit aujourd'hui sur les campus aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
09:07Ce sont des investissements du Qatar.
09:09Le Qatar a acheté l'opinion publique.
09:11On en reparlera, si vous voulez bien, des campus américains.
09:16Mais on a bien compris que vous ne faisiez pas confiance au Qatar
09:19pour négocier aujourd'hui.
09:20C'est plutôt l'Égypte qui négocie, d'ailleurs.
09:24Ma recommandation au gouvernement israélien est de les chasser de la table des négociations.
09:32Le Qatar fait partie de ce régime.
09:36Les frères musulmans font partie de l'Iran du Hamas.
09:40Ils veulent que le Hamas survive à cet accord.
09:42Nous avons les Égyptiens.
09:44Nous avons d'autres parties prenantes avec qui nous pouvons négocier
09:48et qui sont plus neutres, qui ne soutiennent pas le Hamas.
09:50Il y a aussi vos partenaires américains.
09:53Hier soir, Antony Blinken a fait cette déclaration.
09:58On a entendu Benyamin Netanyahou dire qu'Israël entrerait à RAFA,
10:01accord ou pas accord.
10:02Et voilà ce qu'a dit Antony Blinken.
10:10En ce qui concerne RAFA, notre position est claire.
10:13Elle n'a pas changé et elle ne changera pas.
10:15Nous ne pouvons pas soutenir, nous ne soutiendrons pas
10:18une opération militaire d'ampleur à RAFA en l'absence d'un plan efficace
10:22visant à garantir que les civils ne soient pas atteints.
10:25Et non, nous n'avons pas vu un tel plan.
10:28Par ailleurs, il existe d'autres moyens et, à notre avis,
10:31de meilleurs moyens de relever le défi actuel du Hamas,
10:34qui n'implique pas ou ne nécessite pas une opération militaire d'ampleur à RAFA.
10:42Est-ce que, monsieur le ministre, Israël écoute les États-Unis ?
10:45Est-ce que ne pas les écouter ou ne pas les entendre
10:49est un risque de ne plus avoir de fournitures d'armement
10:52comme des missiles pour poursuivre une éventuelle offensive ?
10:57Nous tenons à remercier l'administration américaine.
11:00Nous tenons à remercier le président Macron également pour son soutien.
11:03Nous ne le prenons pas à la légère.
11:05Nous entendons ce que nos partenaires dans le monde disent,
11:07nos partenaires stratégiques disent.
11:10Nous avons probablement certains différends à cet égard.
11:13Nous ne souhaitons pas non plus blesser des civils.
11:19Vous ne savez pas comment le gouvernement et l'armée israélienne fonctionnent.
11:22Avant de pénétrer dans un quartier,
11:25toute l'infrastructure civile est pleine d'armements pour frapper Israël.
11:32Nous disons d'abord aux civils d'évacuer la zone.
11:36Nous ne souhaitons pas les blesser.
11:3720 millions d'appels ont été envoyés aux Palestiniens à Gaza
11:42pour leur dire de partir dans des zones plus sûres.
11:46Avant d'entrer à RAFA, nous allons faire tout ce qui est
11:48en notre pouvoir, nous sommes prêts à entendre les opinions
11:51de nos amis dans le monde, nous allons les prendre en considération.
11:53Mais ne nous dites pas de laisser 25% des nazis encore en vie.
11:57Nous ne le ferons pas.
11:58Et c'est intéressant, lorsque l'on commence à faire pression,
12:01les négociations commencent à se concrétiser.
12:04Lorsqu'il n'y a pas de négociations,
12:07s'il n'y a pas de négociations, le Hamas va abandonner les otages.
12:10Donc vous dites ce soir, s'il n'y a pas de pression concernant RAFA,
12:14il n'y aura pas d'otages.
12:15Si Israël ne dit pas que l'armée va rentrer dans RAFA et ne frappera pas,
12:21il est probable qu'il n'y ait jamais un otage de plus de libéré.
12:28C'est exactement ça.
12:30Par ailleurs, nous allons devoir nous attaquer à toute l'infrastructure
12:35terroriste que le Hamas a ancrée au sein des infrastructures civiles.
12:40Vous savez, les missiles sont dans des écoles, dans des hôpitaux,
12:43dans des domiciles, dans des crèches, dans des écoles maternelles,
12:46dans des mosquées.
12:47Ils placent cet armement dans ces endroits parce qu'ils pensent
12:49que nous n'allons jamais pénétrer dans ces infrastructures civiles.
12:53Mais ils se trompent.
12:54Nous n'allons pas permettre à quelconque infrastructure
12:58terroriste de rester en place à RAFA ou à Gaza avant la fin de la guerre.
13:04Alors, vous avez parlé de la France comme un partenaire stratégique.
13:06La France est très critique à propos de l'offensive qui a été menée.
13:10Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné,
13:12était il y a 48 heures encore en Israël.
13:14Il a dit soutenir Israël, mais avoir des désaccords avec
13:17Benjamin Netanyahou et en particulier sur le volet humanitaire.
13:20La France, comme l'ONU, estime qu'il y a beaucoup trop de morts civiles à Gaza.
13:24Et Stéphane Séjourné, il y a quelques jours, a dit,
13:27c'était juste avant les frappes iraniennes, que la France pourrait
13:30envisager des sanctions contre Israël.
13:33La France et l'Europe, d'ailleurs, contre Israël et tout le monde
13:36a compris, des sanctions économiques.
13:38Comment vous avez réagi ?
13:41Eh bien, tout d'abord, je rappelle à tout le monde que nous sommes
13:47un partenaire stratégique, nous partageons les mêmes valeurs,
13:49nous sommes une démocratie.
13:50Je suis ici dans le cadre d'une réunion à l'OCDE, ici à Paris.
13:56Et vous voyez le dénominateur commun.
13:58Nous luttons contre le terrorisme et il est important de rappeler
14:01à tout le monde que nous partageons les mêmes défis.
14:04C'est un problème international.
14:06Ce n'est pas une guerre territoriale.
14:09C'est une guerre religieuse entre les islamistes radicaux,
14:13l'Iran, le Qatar et les supplétifs.
14:16Et regardez l'Arabie saoudite, regardez les Émiratis.
14:21Ils souhaitent développer une relation de paix avec nous.
14:23Ils sont très préoccupés par ce régime, le régime djihadiste,
14:27qui menace les Saoudiens et les Émiratis et le monde arabe moderne.
14:32Tout comme ils nous menacent, nous, ils ont peur d'eux
14:35comme nous avons peur d'eux.
14:36Nous tenons à rappeler tout le monde que nous sommes du même côté,
14:38dans le même, quand nous pouvons avoir des désaccords,
14:40des différends sur la manière ou sur comment avancer à Rafa.
14:46Une approche légitime, d'ailleurs.
14:49C'est une discussion légitime, mais c'est nous qui sommes
14:54vraiment menacés.
14:56Ce sont nos otages et ce que le Hamas nous dit,
14:58c'est qu'ils vont reproduire ce genre d'attaques.
15:01Et il faut bien tenir compte du fait que c'est une menace
15:10existentielle contre Israël.
15:11Ce n'est pas simplement pour le 7 octobre.
15:13Il faut comprendre cela et il faut nous soutenir.
15:15Et même si nous ne sommes pas d'accord,
15:18il faut nous permettre de nous défendre.
15:21Il y a quelques temps, le 20 avril dernier, d'ailleurs,
15:23votre confrère, le ministre israélien des Affaires étrangères,
15:25a convoqué plusieurs ambassadeurs, dont l'ambassadeur de France.
15:28Et c'est vrai qu'Israël a été très agacé, quand même,
15:30il faut dire la vérité et être très honnête.
15:32Israël a protesté contre le vote en faveur d'une adhésion de la
15:35Palestine aux Nations unies.
15:37Et la France a voté pour cette résolution.
15:40Est-ce que vous considérez que c'était une traîtrise ?
15:43Non, nous ne nous félicitons pas de cette décision.
15:49Il est important de rappeler à tout le monde qu'il n'y a pas
15:53un seul pays démocratique arabe qui fonctionne.
15:57Les seuls systèmes en place sont des autocraties.
16:02Voilà la paix que l'on veut.
16:03Nous voulons que les Palestiniens repensent leur stratégie.
16:08Et plutôt que de décider de nous éradiquer de la surface de la
16:11terre, ils doivent songer à la paix avec nous.
16:13Le jour où ils penseront comme les Émiratis et les Saoudiens,
16:16le jour où ils penseront à collaborer avec nous et faire la
16:20paix avec nous, eh bien, nous trouverons un moyen de faire
16:22la paix avec les Palestiniens.
16:23Mais ils doivent commencer par apprendre à leurs enfants de ne
16:27pas tuer des Juifs.
16:28Ils doivent arrêter de financer les gens qui tuent des Juifs.
16:30Ils doivent être prêts à collaborer avec Israël plutôt
16:33qu'à essayer de nous éradiquer.
16:34Et à ce moment-là, nous pourrons conclure un accord de paix.
16:36Une réponse rapide, s'il vous plaît.
16:37Il y a un débat en France sur l'exportation des armes et l'aide
16:40à Israël. L'extrême gauche affirme que la France finance
16:43l'effort de guerre israélien.
16:44Est-ce que la France fournit des armes à Israël ou seulement des
16:47composants, des composants militaires ?
16:49J'espère que tout est bien en place.
16:58Vous savez, dans un partenariat stratégique,
17:01on n'a pas des discussions techniques comme ça.
17:03Nous avons un partenariat stratégique avec le monde libre.
17:05Nous sommes alignés avec le monde libre contre les djihadistes qui
17:08souhaitent imposer la charia.
17:11Et même s'il y a des désaccords, nous devons les surmonter,
17:14aller au-delà et rester alignés.
17:16Nous ne devons pas trébucher d'un point de vue stratégique.
17:21Et à ce que je sache, la situation est bonne et va
17:24continuer à être bonne.
17:25Bon, il y a ce qui se passe dans les facs américaines.
17:28Visiblement, dans les facs américaines,
17:29on ne comprend pas que c'est un débat contre l'islam radical,
17:34contre le radicalisme, contre l'Iran, contre l'Hezbollah,
17:37contre les régimes fascistes islamiques.
17:40Donc, certains dans ces facs disent génocide.
17:46On entend les mêmes mots en France.
17:48D'ailleurs, je voulais montrer une photo.
17:50Je vais vous montrer une photo qui a été prise à Paris il y a quelques
17:53jours des étudiants qui avaient les mains rouges.
17:56Comme ça, cette photo-là.
17:57Quand vous voyez ces images, ces étudiants qui se sont peints
17:59les mains en rouge pour protester, vous dites ils sont complètement
18:01idiots, ils ne savent rien à l'histoire, rien à l'origine,
18:04rien de l'origine de ce symbole.
18:09C'est le Qatar.
18:11Le Qatar a investi des milliards de dollars dans les universités du
18:14monde entier pour influencer
18:21les membres du personnel, etc.
18:23Beaucoup d'investissements dans le sport, etc.
18:27Ce sont vraiment des loups cachés sous la forme de moutons.
18:31Et on voit aujourd'hui qu'il y a beaucoup d'investissements qui se
18:33concrétisent. Le Qatar fait un lavage de cerveau.
18:37Il paye des milliards de dollars pour ce faire.
18:39Et c'est un grand ennemi d'Israël, un grand ennemi du monde libre.
18:42Nous devons le reconnaître, les empêcher de continuer à faire
18:47ces investissements et encourager les campus à ne pas être,
18:52ne pas avoir leur cerveau lavé et à écouter nos opinions.
18:55On va juste terminer par cette question, puisque vous êtes le
18:57ministre de l'économie.
18:59Et est ce qu'Israël paye le prix fort de cette guerre?
19:02Quel est le poids économique de cette guerre aujourd'hui?
19:06Malheureusement, il y a des violences dans la région.
19:13Il y a eu des guerres par le passé.
19:14Pendant les guerres, il y a généralement une baisse.
19:19Les gens épargnent. Il y a un coup de la guerre.
19:21Et donc, il y a une petite chute, un petit creux.
19:24Nous avions 60 % de dettes par rapport aux 60 % du PIB.
19:30Très bien discipliné d'un point de vue financier des meilleurs du
19:32monde. Nous sommes à environ 70 % du PIB en termes de dettes.
19:39Mais donc, on va avoir un petit creux.
19:41Et après la guerre, en général, il y a un pic,
19:45beaucoup d'innovation, beaucoup d'investissements dans les
19:48infrastructures. Et je pense qu'on va voir ce genre de phénomène se reproduire.
19:52Je suis, vous savez, je viens du monde technologique.
19:56J'étais entrepreneur et je vois les opportunités d'Israël dans le monde.
19:59Nous avons les meilleurs entrepreneurs en termes de santé,
20:05agro-technologie, technologie contre le changement climatique,
20:10sécurité, etc. Nos entrepreneurs vont pouvoir retourner sur le marché
20:18mondial et faire du très, très bon travail. Je suis très optimiste.
20:21Je vois à quel point notre économie va exploser, va monter en flèche.
20:26Je suis très optimiste quant à l'avenir.
20:27Dernière petite chose, les Nations unies, le PNUD exactement a estimé
20:32aujourd'hui, a donné un chiffre en disant que la reconstruction à Gaza
20:36serait la plus grande jamais réalisée depuis la Deuxième Guerre mondiale,
20:39qu'elle coûterait entre 30 et 40 milliards.
20:41Vous trouvez que ce chiffrage est prématuré de la part des Nations unies,
20:45que c'est tôt, c'est beaucoup trop tôt pour chiffrer ce genre de choses
20:49ou c'est le job des Nations unies de communiquer de cette manière,
20:53ce qui n'est pas favorable à Israël, il faut être très clair.
20:56Le Hamas a commencé la guerre.
20:59Le Hamas doit payer le prix et lorsque l'on entre en guerre contre Israël
21:03et lorsque l'on tue 12 000 civils lorsqu'ils sont assassinés,
21:08tués et violés, il y a des conséquences.
21:09Ils paieront donc un prix.
21:13Israël a ses propres défis nationaux à relever.
21:16Nous avons été frappés fort, mais c'est le problème du Hamas.
21:22Et tant que nous n'avons pas résolu la situation du Hamas,
21:25nous ne permettrons pas à une reconstruction de la région,
21:28nous n'allons pas permettre au Hamas de retrouver les capacités
21:31de frapper Israël.
21:32Tous les investissements faits à Gaza doivent être faits
21:39et il faudra que ce soit prouvé à Israël.
21:41Cela doit être fait et il faudra prouver que ces investissements
21:45ne profiteront pas au Hamas.
21:46Il y a 18 mois, lorsque nous avons quitté Gaza,
21:48tout le monde pensait que ça allait être le Singapour du Moyen-Orient.
21:51Et qu'est-ce qu'ils ont fait avec tous ces investissements, le Hamas ?
21:54Eh bien, ils se sont préparés à la guerre et pour préparer
21:56à tuer des Israéliens.
21:57Ils n'ont pas ouvert de nouvelles entreprises.
21:59Lorsque Israël travaille pour le monde,
22:03eux, ils ne peuvent rien montrer.
22:04Ils ont simplement décidé de faire la guerre.
22:07Si et quand, pas si, mais plutôt quand,
22:13le monde sera prêt à aider Gaza, nous les soutiendrons,
22:16mais à une condition, il ne faudra pas reconstruire
22:18la machine de guerre du Hamas.
22:20Il faudra construire un Singapour, construire des Émirats,
22:23construire un nouveau Dubaï.
22:26Cet argent devra servir à créer des villes qui cherchent la paix.
22:30À ce moment-là, ils verront en nous un fort soutien.
22:34Mais s'ils souhaitent reconstruire le Hamas,
22:37eh bien, nous, nous inscrirons un fond et nous ne leur permettrons
22:39pas de le faire.
22:40Donc Gaza, dans le futur, vous le voyez comme Dubaï,
22:43comme ce genre de ville, mais avec des Palestiniens encore ?
22:49Bien sûr, mais ils doivent changer d'attitude,
22:51leur attitude par rapport à Israël.
22:53Ils doivent chercher la paix, comme les Saoudiens et comme les Émiratis.
22:59Vous savez, j'étais aux Émirats, j'étais à Abu Dhabi
23:03pour une réunion de l'OMC, il y a deux mois.
23:05C'est un pays ouvert, ils accueillent, ils cherchent la paix,
23:09ils développent des partenariats,
23:12ils souhaitent collaborer avec le monde entier.
23:15Voilà le type de voisins que l'on cherche.
23:18Une fois que les Palestiniens se comporteront comme les Émiratis
23:21et les Saoudiens, eh bien, ils verront en Israël un partenaire de paix.
23:25Nous avons la paix depuis 40 ans avec l'Égypte,
23:2925 ans avec la Jordanie.
23:32Nous savons comment faire la paix, mais nous ne sommes pas stupides.
23:35Et nous savons lorsque des personnes souhaitent nous nuire
23:37et tuer des Israéliens.
23:38Nous ne permettrons pas aux Gazaouis de se préparer à la guerre.
23:43S'ils se préparent à la paix, nous travaillerons avec eux.
23:45Ce sera ma toute dernière question.
23:46Moi, j'entends votre discours, évidemment,
23:49mais le monde entier pointe du doigt Israël en disant génocide,
23:53génocide, génocide.
23:55On a bien compris le message que vous avez ce soir.
23:57Donc, vous répondez quoi à ceux qui disent génocide ?
24:00Et ils sont nombreux, ils sont dans toutes les facs.
24:02Et il y a énormément de gens partout au monde,
24:04à Sorbonne, à Sciences Po, évidemment, à Paris.
24:08Ça n'a aucun sens, c'est de la propagande.
24:11Vous savez, les Gazaouis ont augmenté de plus de 400 %,
24:16une augmentation démographique de 400 % depuis 1948.
24:20Le nombre de Palestiniens a augmenté.
24:24Est-ce que c'est un génocide ?
24:25Eh bien non, nous avons laissé cette augmentation démographique.
24:29Il y avait des Juifs dans tous les pays arabes avant 1948.
24:34Où sont ces Juifs aujourd'hui ? Ils sont partis.
24:37Ils sont rentrés en Israël parce qu'ils avaient peur de vivre dans un pays arabe.
24:41Un génocide, c'est éradiquer une population
24:46pour une raison ou pour une autre.
24:47Ça, ça n'a aucun sens.
24:48Eux, ils ont commencé la guerre.
24:52Et nous, nous nous attaquons aux terroristes qui ont lancé cette guerre.
24:55C'est une guerre.
24:59Et le Hamas parle de 30 000 personnes tuées.
25:01Mais la moitié sont des terroristes.
25:03La moitié sont des terroristes.
25:05Et donc, quand on regarde le ratio de terroristes et de civils tués
25:08dans cette guerre, eh bien, c'est un bien meilleur ratio.
25:13Cela montre que les Israéliens et les forces armées israéliennes
25:16font vraiment attention.
25:18Nous ne souhaitons pas nuire aux citoyens palestiniens.
25:22Nous ne souhaitons pas leur nuire.
25:24Et donc, parler de génocide n'a aucun sens.
25:26Les gens ne savent pas de quoi ils parlent.
25:27Pour nous, les civils sont importants.
25:29Nous ne souhaitons pas blesser des civils innocents.
25:32J'étais commandant des parachutistes pendant la guerre en Tifada.
25:38Dans l'ADN juif, eh bien, il ne faut pas blesser des innocents.
25:42Mais les terroristes, c'est une autre histoire.
25:45Nous allons faire en sorte qu'ils se rendent.
25:46Merci beaucoup, monsieur le ministre.
25:48Merci d'avoir répondu à notre question.
25:51Dans un instant, on va poursuivre sur d'autres questions,
25:54sur Sciences Po, évidemment, sur la fac.
25:56Samuel Lejoy, le président de l'Union des étudiants juifs de France,
25:59nous rejoindra ainsi que Franck Tapiro.
26:01A tout de suite.

Recommandations