"Casse-toi", "Palestine vivra", "PS salaud": violemment pris à partie et arrosé de peinture, Raphaël Glucksmann, tête de la liste PS-Place publique, n'a pas pu rejoindre le cortège du 1er-Mai à Saint-Etienne, pointant du doigt des militants "de la France insoumise".
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00:00 — Bonjour. Écoutez, ces agissements sont tout simplement inadmissibles. La violence n'a pas sa place dans notre démocratie.
00:08 Nous, nous nous battons sur le terrain des idées. Nous sommes dans un débat démocratique extrêmement important pour l'avenir de l'Europe.
00:15 Et aujourd'hui, nous étions avec Raphaël Glucksmann à Saint-Étienne pour défendre les salariés.
00:19 Vous savez, Saint-Étienne, c'est une ville historiquement ouvrière. Saint-Étienne, c'est la ville du siège du groupe Casino,
00:25 qui est en train de licencier des milliers de personnes. Et hier, à Saint-Étienne, le magasin historique de Casino a fermé ses portes.
00:32 Et des centaines de personnes vont se retrouver au chômage. Nous, nous étions là pour porter à leur côté ces revendications,
00:38 pour plus de justice sociale, pour plus de justice fiscale. Et un groupe ultra-violent a voulu perturber cette manifestation
00:47 et nous a tout simplement agressés. Ce débat, cette fracturation... — Est-ce qu'il s'agissait de militants insoumis parmi eux ?
00:52 Est-ce qu'il y avait des militants insoumis parmi eux ? C'est ce qu'a dit tout à l'heure Raphaël Glucksmann.
00:56 Vous confirmez qu'il y avait des membres d'Elefi ? — Vous savez, ce que je vais vous dire, c'est d'abord que nous,
01:03 nous n'avons aucun adversaire à gauche. Aucun adversaire à gauche. Dans cette campagne, notre objectif, c'est d'aller battre
01:10 le Rassemblement national. Quand on a une extrême-droite qui caracole en tête des sondages et qu'on a une extrême-droite
01:15 cumulée à près de 40% dans ce pays, le moment, il est de réveiller la gauche française. Alors oui, il y avait dans ces personnes
01:23 qui étaient ultra-violentes des gens avec des drapeaux venant de différentes organisations politiques. Mais je ne sais pas
01:29 qui était derrière. Et moi, je ne veux cibler personne. Nous sommes dans un moment démocratique important. Nous parlons
01:35 à l'ensemble des Françaises et des Français en leur disant que nous ne baisserons pas la tête, que nous tiendrons tête,
01:41 que nous tiendrons tête haut puissant, que nous changerons l'Europe, que nous remettrons un peu de bon sens dans ce monde
01:47 qui n'en a plus et que nous sommes là aussi pour réveiller la gauche et que nous appelons partout en France à l'apaisement
01:54 pour que cette campagne soit, se passe sur un enjeu démocratique et de débat politique nécessaire, mais pas dans la violence
02:02 et pas dans la confrontation. Ce n'est pas notre état d'esprit et ça ne doit être l'état d'esprit de personne.