• il y a 7 mois
En 1987, Paul Auster était l'invité de Bernard Pivot pour parler de son livre "La Cité de verre". Interviewé sur son rapport à la langue française, il expliquait avoir vécu quatre ans à Paris et que c'était un devoir d'apprendre le français. Par la suite Paul Auster a traduit en américain des poètes français, dont Mallarmé.

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Transcription
00:00 Il faut dire que j'étais ici pendant quatre ans à Paris, quand j'étais assez jeune.
00:06 Et le français, évidemment, on doit parler à Paris, alors j'ai appris à parler français.
00:14 Et puis vous traduisez, je crois, les écrivains français aux États-Unis.
00:18 Oui, ce qui m'a attiré beaucoup à Paris de venir quand j'avais 23 ans, je crois,
00:23 c'était la poésie française.
00:26 J'ai déjà commencé à traduire aux États-Unis et je voulais partir un peu, vivre à l'étranger.
00:34 Alors Paris et la France étaient logiques pour moi, alors j'ai resté comme ça.
00:40 Je n'avais pas l'intention, mais quatre ans ont passé.
00:43 Et qui traduisez-vous en américain ?
00:45 J'ai traduit un livre de Maurice Blanchot, un livre de Sartre, son dernier, Situation 10.
00:54 Aussi Joseph Joubert, un grand écrivain du 18e, 19e siècle.
01:01 Et aussi Malarmé, un peu.
01:04 Malarmé ? C'est terriblement compliqué de traduire Malarmé.
01:08 Oui, c'était très dur et c'était un livre très spécial pour un tambeau d'Anatole.
01:13 Ce sont des petits morceaux qu'il a écrits après la mort de son fils, un livre bouleversant.

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