Dans le style de jeu, le management ou les méthodes, le technicien espagnol se démarque de ses prédécesseurs de l'ère QSI. Ce qui semble profiter à tout le groupe parisien.
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00:00 On connaît tous quelqu'un comme Luis Enrique, un mec extravagant qui vit dans un monde bien
00:06 à lui et qui finit souvent par avoir raison sans qu'on sache toujours pourquoi.
00:10 Je me demande donc si c'est pas lui le factor X du PSG cette saison.
00:14 Quand tu parles de Luis Enrique aujourd'hui, ça part en discussion de comptoir à tous
00:18 les coups.
00:19 On comprend rien à ce qu'il fait, on connaît pas son plan de jeu, c'est un génie, il
00:23 va amener la C1 à Paris, mais moi je trouve que l'Espagnol, 7ème coach de l'RQSI,
00:27 a amené un truc.
00:28 Une touche bien à lui qui pourrait mener son groupe vers un quadruplet historique.
00:33 La victoire au match retour face au Barça a dessiné une équipe type.
00:37 Une équipe qui respecte la philosophie du technicien, adaptable et offensive.
00:41 Pour en arriver là, Luis Enrique n'a pas menti.
00:44 Il avait dit vouloir 21 ou 22 titulaires en début de saison pour expérimenter.
00:48 Il l'a fait.
00:50 Presque 40 onces de départ différents, 5 nouveaux titulaires en moyenne d'un match
00:54 à l'autre et des joueurs qui changent de poste dans tous les sens.
00:57 Dans son monde, le système passe avant tout.
01:00 Et on surprend les joueurs en donnant la compo quelques heures avant les matchs.
01:04 Débrouillez-vous avec ça.
01:06 En LDC, le 4-2-4 face à Newcastle qui conduit à une correction, c'est pas grave.
01:11 Dembélé en numéro 10 face à la Sociedad, un essai.
01:13 Un 4-3-3 avec Lee et Asensio titulaires en quart de finale allée face au Barça, un
01:18 pari.
01:19 De toute façon, il le dit, c'est lui le seul responsable.
01:21 Et c'est ça aussi qui fait du bien.
01:32 Enrique ne se cache pas et ce sont ses joueurs qui en profitent.
01:36 Son ego, son assurance, son orgueil ou son melon, appelez ça comme vous voulez, font
01:40 que c'est sur lui que la foudre s'abat.
01:42 De toute façon, avec nous journalistes, c'est un peu comme avec une ex.
01:47 Je t'aime, moi non plus.
01:48 Oui, j'aime.
01:49 Le problème c'est que vous êtes moins et moins.
01:52 Je vais m'en finir seul ici.
01:53 Je me sens très à l'aise et j'essaie de retourner le même amour de la même manière.
02:01 Si vous me demandez de manière amoureuse, je vous réponds de manière amoureuse.
02:06 Une autre caractéristique de la philosophie d'Enrique, avec lui, pas de star.
02:11 Pas même Kylian Mbappé.
02:12 Entré, sorti, titulaire, remplaçant, il a le même statut que les autres.
02:17 L'annonce de son départ en fin de saison a sans doute aidé, mais quand même.
02:20 J'ai tendance à penser que ne pas le starifier a contribué à fédérer le groupe parisien.
02:25 Et tout ça m'a rappelé la brouille qu'il avait eu avec la star Lionel Messi.
02:29 En janvier 2015, il décide de faire débuter l'Argentin sur le banc à la reprise de la
02:33 Liga.
02:34 La Real Sociedad bat le Barça et le lendemain, Messi, pas content, ne se présente pas à
02:40 l'entraînement.
02:41 Résultat, colère d'Enrique, explication avec la Pulga et triplé du Barça en fin de
02:45 saison.
02:46 Kylian Mbappé quittait le PSG en disant "t'es pas content, quadruplez".
02:50 Ça serait quand même pas mal et on pourrait dire merci Louis.
02:54 Quant à vous, bon match et à la prochaine.
02:57 [Musique]