• il y a 12 heures
Rien ne peut ébranler la confiance de l'entraîneur du Paris Saint-Germain en son équipe. Malgré les difficiles débuts des siens en Ligue des champions, qu'il reconnaît, Luis Enrique, dont l'équipe affronte le Bayern mardi (21 heures), reste persuadé d'être sur le bon chemin.

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Transcription
00:00La confiance que je peux acquérir, je l'acquiers chaque semaine grâce à mon équipe et grâce à mes joueurs quand je les vois s'entraîner.
00:14Souffrir, c'est ça ?
00:25Souffrir, c'est ça ou non ?
00:33Je crois clairement que nous nous ressemblons beaucoup au Bayern de Munich en ce qui est de la position du parti.
00:40Les deux équipes veulent le ballon, mais il n'y en a qu'un.
00:43Les deux équipes nous pressionnons fort.
00:45Les deux équipes, nous sommes agressifs en pression.
00:47Nous pressionnons loin de notre but.
00:49Les numéros de statistiques disent que nous sommes très similaires.
00:56De fait, nous sommes deux des trois équipes qui ont les meilleurs numéros en attaque et en défense, en possession du ballon, en occasions réalisées, en « expected goals conceded ».
01:06Nous nous ressemblons beaucoup.
01:08Le problème, c'est que demain, il n'y a qu'un ballon.
01:10Ceux qui n'ont pas le ballon vont souffrir.
01:12Eux et nous.
01:14Sans aucun doute.
01:36Nous sommes deux des trois meilleures équipes en termes de statistiques pour les « expected goals », les occasions, etc.
01:42Et pour l'attaque, notamment.
01:44Mais demain, le problème, c'est qu'il n'y aura qu'un ballon.
01:46Donc oui, quelqu'un va devoir subir.
01:48Eux ou nous.
02:07En termes de numéros, en termes de situations d'attaque et de défense, je voudrais que demain, l'équipe suive cette ligne.
02:15C'est vrai que demain, il va falloir faire des choses auxquelles nous ne sommes pas habitués.
02:21Mais le même va se passer à Bayer.
02:23Quand nous n'avons pas le ballon, c'est évident qu'il va falloir courir plus que d'habitude.
02:28Mais c'est comme ça quand tu te fais face à un rival de ce niveau et quand tu le fais dans son terrain de jeu.
02:36Maintenant, on est arrivé à 12 matchs de Ligue 1 et 4 matchs de Champions League, ce qui fait au total 16 matchs.
02:42Et je crois qu'à chaque fois, mon équipe, sauf probablement face à Arsenal, a montré de très bonnes performances.
02:50Et je crois que c'est quelque chose qu'on a pu voir à la fois sur les statistiques, qu'on a pu voir sur l'attaque, sur la défense.
02:55Donc demain, on va suivre cette même ligne.
02:57Mais évidemment, il va falloir aller plus loin que ce à quoi nous sommes habitués.
03:01Mais ça va être pareil pour eux, pareil pour le Bayern.
03:03C'est-à-dire que quand on n'aura pas le ballon, il nous faudra courir plus et il faudra élever le niveau.
03:07Surtout quand on joue contre un adversaire de ce niveau-là et qu'on joue chez eux.
03:33Il est évident qu'on a déjà joué 4 matchs de Ligue des Champions, dont 3 matchs à domicile.
03:54Le résultat est-il juste et injuste ? Je vous l'ai déjà dit, pour moi, il est injuste, mais il est ce qu'il est.
03:59Nous sommes à une grande hauteur.
04:17Je suis satisfait de ce que je vois, de l'ambition que nous avons.
04:28Nous pouvons améliorer, il n'y a pas de doute.
04:30Mais demain, nous allons essayer de le faire encore.
04:34Nous allons être courageux, nous allons attaquer, nous allons prendre des risques en défense, comme nous le faisons toujours.
04:39C'est le chemin.
04:41Je ne connais pas d'autres, je ne veux pas connaître d'autres, je n'ai pas d'intérêt pour d'autres.
04:44Et si le rival est meilleur, applaudir et se préparer pour le prochain match.
04:49C'est la réalité.
05:14On les applaudira et on retournera au travail, parce que c'est ça la réalité.

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