• il y a 8 mois
Le tour de Romandie est passé par Onex hier. Nous nous sommes penchés sur les contraintes organisationnelles liées à une compétition sportive de cette envergure.

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00:00 [Musique]
00:12 La dernière étape du tour de Romandie est passée par Ronay dimanche dernier,
00:17 pour le plus grand bonheur des habitants, malgré la pluie.
00:21 Alors on a eu contact avec Vernier qui voulait organiser une étape du tour masculin
00:27 et on a commencé à chercher comment sortir de l'agglomération genovoise
00:32 avant d'arriver dans la campagne et puis de pouvoir y revenir, sécuriser en course à vive allure.
00:38 Et puis voilà, on est sortis en direction de Lancy et puis on est passés par Ronay.
00:43 [Musique]
00:46 Un parcours qui s'est fait depuis le Lignon pour passer par Ronay, via le pont Butin et la route du Grand Lancy,
00:52 effectuer une boucle par Erlaville, Malval d'Ardany-la-Pleine à Vuille-sur-Alle,
00:56 et revenir au Lignon en passant par Ronay.
00:59 Un parcours qui a nécessité une organisation minutieuse.
01:03 L'U.C. World Tour, donc la catégorie la plus haute de course cycliste dans laquelle le tour de Romandie fait partie,
01:10 doit répondre à certains critères, à certaines normes, notamment le direct TV pendant une heure et demie,
01:16 avec le film, puis pour ça on a notre partenaire la RTS qui nous aide extrêmement bien, qui fait des images incroyables.
01:23 Mais ils travaillent aussi, vu qu'on est en direct, il y a des motos bien sûr, il y a un hélicoptère pour les images,
01:29 et il y a également un avion relais à 2-3 000 mètres d'altitude.
01:32 Il a donc déjà fallu trouver un parcours qui n'impacte pas le trafic aérien.
01:36 Chose compliquée dans une commune comme Verniers.
01:39 Et puis à côté de ça, d'autres contraintes. Il nous faut sur une arrivée comme ça,
01:44 6 m minimum de largeur de route, avec 5-600 m ou 1 km de route sans mobilier urbain, exempt de tout top stock.
01:55 Donc voilà, quand on sait qu'on arrive dans des agglomérations, ça devient de plus en plus compliqué,
02:00 parce qu'ils poussent des zones 30 km/h de tous les côtés, nous on arrive à 60 dedans,
02:04 il y a un mobilier qui n'est pas adapté à ça, et puis c'est des challenges en permanence à trouver.
02:10 Et ça, c'est sans compter les contraintes liées à la course elle-même.
02:14 Les longueurs des étapes, les variétés des dénivellations en alternant des étapes en montagne et en plaine.
02:20 Mais en plus de cela, il s'agissait de tout coordonner avec les autorités des différents lieux de passage.
02:26 J'ai envie de dire que chaque intent est différent des méthodes de travail.
02:30 Sur Vaud, on écrit une demande d'autorisation qui concerne toutes les communes,
02:35 et les communes doivent juste le valider, on va traverser la commune, ils nous donnent l'autorisation au port,
02:41 et puis ça finit comme ça.
02:42 Puis Genève, c'est vrai qu'on n'a pas forcément, on ne vient pas chaque année non plus faire des tours.
02:46 En général, on arrive sur les quais du Mont-Blanc à Genève, on travaille avec la ville de Genève pour terminer.
02:51 Et puis là, on a dû travailler avec toutes les communes.
02:54 Ce qui était bien, j'ai envie de dire, c'est surtout la police genévrose qui nous a conseillé de le faire.
03:01 Je pense que c'était bien parce que ça a fédéré un peu tous ces villages traversés.
03:06 Il y en a pas mal qui ont fait des animations, on a pu se coordonner,
03:12 ils ont pu se coordonner, se caler sur la même communication aussi.
03:16 Je pense que c'était, alors ça a fait beaucoup de séances.
03:19 Nous, on vient dans la broie un peu, donc c'est vrai que descendre à Genève une ou deux fois par mois,
03:25 voilà, mais voilà, c'est à ce prix-là qu'on a des belles étapes et puis une belle course.
03:30 Et puis je crois qu'aujourd'hui, malgré un peu la météo, je crois que c'est une belle étape qui est arrivée avec un beau succès populaire.