• il y a 7 mois
Webinaire du 18/04/2024 – « Intégrer les compétences écologiques et transformer les pratiques de formation dans le BTP » - Inès d’Houdain et Raphaël Lurois, Réseau des écoles ETRE
Le cycle de webinaires Build Up Skills 2, organisé de mars à mai 2024, a pour objectif de mettre en lumière des initiatives en faveur de la formation et de l’emploi dans le secteur du bâtiment, et plus précisément dans le secteur de la rénovation écologique et de la construction neuve.
Lors de cette intervention datant du 18/04/2024, Inès d’Houdain, Ingénieure pédagogique au sein du réseau des écoles ETRE et Raphaël Lurois, Responsable ETRE Val d’Oise, ont présenté les méthodes d’accompagnement du réseau et l’intégration des compétences écologiques dans leurs formations BTP.
Pour en savoir plus :
- https://buildupskills.ademe.fr/
- https://www.ecole-transition.eu/

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Je pense qu'on va pouvoir démarrer.
00:00:07 Bienvenue à tout le monde pour ce nouveau point,
00:00:10 ce nouveau Webinaire BUS2,
00:00:12 qui fait partie d'un cycle qui va s'étendre jusqu'au mois d'immé,
00:00:15 jusqu'au 23 mai,
00:00:16 donc à raison d'un rendez-vous par semaine,
00:00:19 tous les jeudis de 11h à midi.
00:00:20 Et donc, c'est un cycle de Webinaire qui est dédié
00:00:23 à la mise en avant d'actions,
00:00:24 de projets ou même d'études en faveur de la formation
00:00:27 et de l'emploi dans le secteur de la rénovation écologique,
00:00:30 énergétique et de la construction en oeuvre.
00:00:32 Donc, aujourd'hui, on se retrouve avec le réseau des écoles S,
00:00:36 donc avec Inès Doudin et Raphaël Leroy.
00:00:38 Je vous laisserai vous présenter dans 30 petites secondes.
00:00:42 Vous avez pour le moment, tous vos micros sont désactivés,
00:00:45 mais vous pouvez évidemment les activer
00:00:47 lors des moments d'échange et de questions réponses.
00:00:49 N'hésitez pas aussi à poser vos questions
00:00:51 au fur et à mesure de la présentation,
00:00:53 dans la conversation,
00:00:54 et on y répondra dès qu'on pourra.
00:00:57 Écoutez, je vous laisse la parole,
00:01:00 Inès et Raphaël, et bon Webinaire.
00:01:02 Merci beaucoup.
00:01:05 Enchantée.
00:01:07 Je suis Inès Doudin,
00:01:09 je travaille au réseau des écoles de la transition écologique,
00:01:12 au réseau ETRE.
00:01:13 Je suis ravie d'être parmi vous pour ce Webinaire.
00:01:16 Je travaille depuis un peu plus d'un an maintenant
00:01:21 au réseau en tant qu'ingénieure pédagogique.
00:01:23 Je suis avec Raphaël aujourd'hui.
00:01:26 Je ne sais pas si tu es là, Raphaël.
00:01:28 Oui.
00:01:29 Si tu veux te présenter aussi.
00:01:32 Raphaël Luroy, je suis responsable
00:01:34 de l'école de la transition écologique
00:01:36 qui est dans le Val d'Oise,
00:01:38 du côté de Sarcelles, Ville de Bellegousse.
00:01:41 Top, merci.
00:01:42 L'idée de ce Webinaire aujourd'hui,
00:01:44 c'est de vous présenter un petit peu
00:01:46 les actions que portent le réseau ETRE
00:01:49 et les écoles ETRE sur le terrain.
00:01:52 Je vous propose de commencer
00:01:55 en vous présentant très rapidement
00:01:57 ce que le réseau et les écoles proposent.
00:02:01 Les écoles ETRE sont partie d'un constat de départ
00:02:05 qui était de se dire qu'il y a 1,4 million de jeunes
00:02:08 qui ne sont ni en emploi, ni en formation,
00:02:11 ni à l'école en France,
00:02:12 et qu'il y a 1,1 million de nouveaux emplois
00:02:15 qui vont être nécessaires
00:02:16 pour assurer la transition écologique.
00:02:18 Il y avait cette envie et ce besoin
00:02:20 de concilier à la fois l'insertion des jeunes
00:02:22 et ce besoin de former ces nouvelles personnes
00:02:26 au métier de la transition écologique.
00:02:29 Face à ce constat, sont nées les écoles ETRE,
00:02:34 les écoles de la transition écologique.
00:02:37 Aujourd'hui, c'est un réseau de 20 écoles
00:02:39 qui sont disséminées un petit peu partout en France
00:02:42 et qui ont pour but de former un public cible,
00:02:47 un public au cœur de nos écoles ETRE
00:02:50 qui sont les jeunes entre 16 et 25 ans
00:02:52 qui sont peu ou pas diplômés.
00:02:54 L'idée, c'est de pouvoir former ces jeunes-là
00:02:56 à ces nouvelles compétences
00:02:57 et à ces nouveaux métiers de la transition écologique.
00:03:00 Il y a des formations qui sont gratuites
00:03:03 et avec des méthodes pédagogiques
00:03:05 qui sont des méthodes pédagogiques actives
00:03:09 et qui vont permettre aux jeunes
00:03:11 de pouvoir apprendre par le faire,
00:03:14 à savoir très peu de théorie
00:03:16 et de beaucoup de pratiques sur le terrain,
00:03:19 avoir des outils en main,
00:03:21 pouvoir concrètement apprendre ces métiers sur le terrain.
00:03:26 Une méthode pédagogique aussi
00:03:28 qui est basée sur l'apprentissage en collectif,
00:03:31 l'apprentissage ensemble.
00:03:33 On a du coup des petits groupes de travail
00:03:37 dans lesquels les apprenants travaillent
00:03:40 très souvent en collectif
00:03:41 avec un taux d'encadrement
00:03:43 de 1 encadrant pour 10 jeunes
00:03:46 et avec des petites promotions
00:03:49 de 80 personnes maximum
00:03:51 accueillies dans une école en même temps.
00:03:53 Et le troisième pilier de notre méthode pédagogique,
00:03:56 c'est aussi l'apprentissage de soi-même,
00:03:58 l'idée de pouvoir avoir des parcours individualisés,
00:04:01 de pouvoir apprendre à se connaître
00:04:03 et apprendre quelle est l'orientation professionnelle
00:04:05 qui convient à un jeune
00:04:07 pour pouvoir au mieux l'accompagner
00:04:09 vers l'apprentissage de ses nouveaux métiers.
00:04:12 Pour très rapidement vous donner
00:04:15 un aperçu des secteurs qu'on aborde
00:04:18 dans les écoles ETRE,
00:04:20 on va aborder les secteurs
00:04:22 qui sont liés à la transition écologique,
00:04:24 que ce soit des métiers verts ou des métiers verdissants.
00:04:27 On va pouvoir aller explorer
00:04:30 les secteurs des énergies renouvelables,
00:04:32 les métiers de l'eau, de la mobilité douce,
00:04:34 du recyclage et du réemploi,
00:04:36 de l'habitat durable ou encore de l'alimentation.
00:04:40 Ici, on parlera plus de l'éco-construction,
00:04:44 du bâtiment, de l'habitat durable,
00:04:47 puisque c'est le sujet de Build-Up Skills.
00:04:50 L'idée, c'est de pouvoir orienter les jeunes
00:04:53 sur un maximum de métiers
00:04:55 pour leur montrer toute l'envergure
00:04:57 de ce qu'on peut apprendre dans ces métiers verts et verdissants.
00:05:00 Pour ça, on a des parcours de formation
00:05:03 qui s'adaptent à nos jeunes en fonction de leurs besoins
00:05:06 et de là où ils en sont dans leur parcours professionnel.
00:05:11 Trois types de formation,
00:05:13 donc un parcours de remobilisation
00:05:15 qui dure d'une semaine à un mois
00:05:17 et qui sert à remobiliser le jeune,
00:05:19 comme son nom l'indique,
00:05:20 et à acquérir les savoir-être de base.
00:05:23 On a ensuite des parcours de préqualification
00:05:25 qui durent environ trois mois
00:05:27 et qui servent à définir le projet professionnel du jeune
00:05:30 en lui faisant découvrir plusieurs secteurs d'activité
00:05:33 et en lui faisant découvrir plusieurs métiers.
00:05:36 Et enfin, des parcours de qualification
00:05:39 qui ont des durées variables selon le diplôme visé
00:05:42 parce qu'ici, dans les parcours de qualification,
00:05:44 on vise un diplôme
00:05:46 et du coup, l'acquisition de compétences métier.
00:05:50 Voilà dans les grandes lignes
00:05:53 ce que proposent le réseau
00:05:56 et les écoles ETRE
00:05:59 sur l'ensemble du territoire français
00:06:02 pour avoir une vision plus concrète
00:06:05 de ce qu'on peut proposer au sein des écoles.
00:06:08 Raphaël, je te laisse prendre le relais
00:06:11 pour présenter les actions que vous menez dans le Val d'Oise.
00:06:14 Oui, merci Inès.
00:06:17 Donc ETRE Val d'Oise, on est né en 2021
00:06:22 afin de répondre à un besoin de territoire.
00:06:26 Ce que Inès a commencé à évoquer,
00:06:29 c'est qu'en fait, chaque école fait son diagnostic de territoire
00:06:32 puisque l'objectif, c'est de travailler sur des emplois locaux,
00:06:35 très ancrés et très localement trouvables
00:06:40 pour les jeunes qui ont des difficultés aussi de mobilité.
00:06:43 Et à travers ce diagnostic,
00:06:47 on essaye d'identifier des secteurs d'activité
00:06:49 qui sont en tension,
00:06:50 qui ont des forts besoins d'emplois
00:06:52 et qui doivent soit se verdir,
00:06:54 soit qui sont déjà dits des métiers verdits.
00:06:58 Et l'objectif, pour nous, qui était un enjeu,
00:07:03 c'était de travailler sur les métiers de la filière forêt-bois
00:07:06 dans la partie construction.
00:07:09 On avait fait plusieurs constats assez forts.
00:07:12 Donc si on prend juste le Val d'Oise,
00:07:14 on a à peu près 2500 décrocheurs chaque année
00:07:17 qui quittent le système, qui rencontrent des difficultés.
00:07:20 C'est quasiment 25% des décrocheurs en Ile-de-France.
00:07:24 Donc on a un vivier de potentielles personnes à remobiliser,
00:07:30 à leur faire découvrir des métiers,
00:07:32 puisqu'en réalité, ils sont très orientés vers les métiers de la sécurité,
00:07:36 de l'aéroportuaire, de l'autorillerie et de la restauration,
00:07:39 ou alors dans le secteur du BTP,
00:07:41 davantage vers la construction du béton.
00:07:43 Et donc l'objectif, c'est qu'on a des jeunes qui sont en décrochage,
00:07:48 peut-être qu'on peut leur faire découvrir un nouveau secteur d'activité.
00:07:52 On a un potentiel fort en emploi,
00:07:54 puisque la FIBOI, la Fédération des Interprofessionnels du Bois,
00:08:00 avait sorti une étude avec qui on avait travaillé,
00:08:03 sortant un scénario médian en termes de besoin en emploi
00:08:07 d'ici à 2030 de plus de 4000 emplois,
00:08:10 un scénario très optimiste qui montait jusqu'à 10 000
00:08:13 et un scénario de repli du secteur aux alentours d'un équilibre,
00:08:17 c'est-à-dire pas forcément de création d'emplois.
00:08:20 Et on avait à peu près...
00:08:22 ...d'ici 2030.
00:08:25 L'autre constat, c'est qu'on a des entreprises qui sont prêtes à recruter.
00:08:29 Donc les entreprises que vous voyez là sur la slide,
00:08:32 Rubneur Construction, qui a travaillé sur le village olympique,
00:08:36 Méa Construction, qui a travaillé davantage sur de la charpente,
00:08:39 et Bâtissances et Créabois, qui sont plutôt des petites PME
00:08:43 qui vont faire des extensions, etc.
00:08:45 Nous ont sollicité aussi pour nous dire,
00:08:47 en fait, on n'est pas obligé de recruter, nous, dans nos entreprises,
00:08:50 avec un CAP, avec un diplôme, avec une qualification validée
00:08:54 par les référentiels au RNCP.
00:08:58 Et donc on s'est dit, bah voilà, là, nous, comme on ne fait pas de formation
00:09:03 avec un niveau de diplôme particulier, on avait une possibilité de matching
00:09:07 entre le constat de la FIBOA,
00:09:09 quatre entreprises du secteur qui nous ont sollicité sur nos méthodes pédagogiques,
00:09:13 et puis le dernier constat, c'est la nécessité de faire
00:09:16 de la transition écologique dans le secteur du bâtiment,
00:09:18 avec les nouvelles normes énergétiques, RER 20-20, etc.
00:09:23 Et puis, finalement, ce constat qu'il y a aussi peu de formations
00:09:27 tournées transition écologique dans le bâtiment,
00:09:30 notamment sur le territoire du Val-d'Olonne.
00:09:33 Et donc, notre idée, un petit peu particulière,
00:09:36 comme vous l'avez dit Inès, c'est que nous, on se place vraiment
00:09:40 dans un système de chantier.
00:09:42 Et donc, l'idée, c'est de mettre les jeunes sur des chantiers
00:09:45 avec des professionnels, dans ce cadre, on va dire,
00:09:49 d'un apprentissage par le fer.
00:09:51 Je vous montrerai un petit peu après des photos.
00:09:54 Et donc, on a quatre objectifs derrière cette volonté de mettre en place
00:09:59 des formations de trois mois.
00:10:02 C'est, un, de faire monter suffisamment en compétence les jeunes,
00:10:06 de répondre à un besoin des entreprises qu'elles ont,
00:10:10 mais aussi, finalement, de participer à la transition écologique
00:10:16 du secteur du bâtiment en règle générale, mais surtout aussi,
00:10:19 refaire découvrir ces métiers manuels qui ont parfois été un petit peu
00:10:23 sous-valorisés pendant des années, ou quand on allait faire un CAP
00:10:26 ou un bac pro, ce n'était pas vers là que les conseillers
00:10:30 ou conseillères voulaient amener les jeunes.
00:10:33 Et donc, nous, on se dit qu'il y a un véritable problème
00:10:36 pour eux qui sont souvent un petit peu, soit cassés par la vie,
00:10:40 cassés par les études, par le manuel.
00:10:45 Je veux bien que tu passes à la slide suivante, Inès.
00:10:48 Et donc, on a mis en place dans le Val d'Oise une première formation,
00:10:53 qui a commencé le 18 mars.
00:10:57 L'École de Paris a mis en place aussi une formation en parallèle
00:11:01 qui a commencé mi-janvier et on va avoir une troisième formation
00:11:05 dans le Val d'Oise qui commencera en octobre jusqu'en février.
00:11:08 Ce sont des formations qui sont assez courtes en réalité,
00:11:12 puisque vous voyez, on est à peu près du 18 mars jusqu'au 1er juillet,
00:11:15 donc on est à trois mois et demi et il y a un mois qui suit,
00:11:20 pour justement permettre, on va dire, de poursuivre derrière en emploi,
00:11:24 puisque l'objectif de ces formations-là, quand même, pour nous,
00:11:27 c'est derrière d'amener directement en emploi potentiellement
00:11:30 certains de nos jeunes ou vers des formations qualifiantes
00:11:34 pour ceux qui voudraient quand même prendre le temps d'avoir une qualification,
00:11:37 un CAP, un bac pro, un titre professionnel.
00:11:40 L'idée, c'est quand même d'avoir cet accompagnement personnalisé
00:11:43 et on a ciblé plusieurs secteurs avec les entreprises,
00:11:47 plusieurs métiers, donc les métiers de la charpente,
00:11:49 de la menuiserie et de l'installation et de l'agent.
00:11:53 Première formation qu'on a mis en place,
00:11:57 on est plutôt tourné vers les métiers de la charpente et de la menuiserie.
00:12:02 On aura un peu plus d'installation sur le deuxième.
00:12:06 Je viens que tu passes à la suite, Inès.
00:12:08 Et donc là, pour vous illustrer un petit peu ce qu'on est capable de faire
00:12:12 avec les jeunes et notre méthode pédagogique,
00:12:14 c'est vraiment de se baser sur des chantiers.
00:12:17 Donc là, on a quatre chantiers au programme.
00:12:20 On a un premier chantier qui consiste, sur la photo à gauche,
00:12:23 à la fabrication et la construction d'une pergola.
00:12:27 On a aussi cette volonté d'avoir des projets à dimension sociale.
00:12:32 Donc, on travaille beaucoup avec des associations,
00:12:35 avec des structures comme des centres sociaux et on leur fabrique.
00:12:39 On travaille avec eux sur des chantiers qui leur seront après entièrement dédiés.
00:12:45 Donc, on a un chantier de pergola, le second chantier là qui est en cours.
00:12:49 On a un chantier plutôt autour de cette première remobilisation,
00:12:53 ces deux premières semaines où finalement, on leur fait découvrir tous les outils,
00:12:56 toutes les manières d'envisager le bois avec les essences,
00:13:00 la manière dont on va travailler et sur des visites d'entreprises, d'ateliers, de chantiers.
00:13:07 C'est notamment par exemple la photo que vous voyez en bas à droite,
00:13:10 où concrètement, on essaye tout de suite d'immerger les jeunes.
00:13:14 Pour ceux qui sont un petit peu au sujet ou qui connaissent bien le secteur de l'insertion,
00:13:20 c'est un peu des PMSMP, des périodes d'immersion.
00:13:22 On aime bien passer une journée en entreprise, discuter avec les gens, etc.
00:13:26 pour finalement qu'ils se rendent compte de ce que c'est vraiment le métier de charpentier,
00:13:29 de ce que c'est vraiment le métier de mobilisier.
00:13:31 Et puis forcément, on parle de transition écologique, nous, en tant qu'école être.
00:13:35 Et donc, on va travailler sur du matériel ou biosourcé, de réemploi aussi,
00:13:41 puisque là, par exemple, l'un des autres chantiers qu'on va faire,
00:13:46 qui va commencer au mois de mai, c'est la réflexion d'une roulotte
00:13:50 entièrement en bois de réemploi.
00:13:52 Là, on a créé un partenariat avec une entreprise, l'entreprise Chenu,
00:13:56 qui fait du matériel de transport d'œuvres d'art.
00:13:58 Et donc, en fait, ils se débarrassent des caisses de transport des œuvres d'art
00:14:02 quasiment tout de suite après les avoir transportées,
00:14:04 parce que c'est du sur-mesure, etc. et que ça fait beaucoup de stockage.
00:14:07 Et donc, on vient récupérer ce matériel avec cette volonté d'économie circulaire,
00:14:11 de réutilisation des matériaux.
00:14:14 Tout le bois qu'on a acheté, quand il est neuf, il vient de France.
00:14:19 Et l'idée pour nous, c'est vraiment d'associer à la fois cette idée
00:14:24 de la transition écologique et cette idée aussi d'immersion.
00:14:27 Et on travaille aussi avec les jeunes pour leur montrer qu'on peut aller chercher du bois,
00:14:31 qu'on peut aller travailler aussi dans des recycleries, des ressourceries,
00:14:36 qui veulent un petit peu réemploi.
00:14:38 Le dernier gros chantier, ça va être un chantier de charpente
00:14:41 d'un carport monopente.
00:14:43 Les amener à travailler sur plutôt le métier de charpentier.
00:14:48 Et le dernier chantier, enfin, à dimension très, très sociale,
00:14:51 c'est la fabrication d'un comptoir pour une ludothèque pour des personnes
00:14:55 en déficience visuelle, où on va justement avoir des normes à respecter, etc.
00:15:02 Et donc, ça nous permet d'amener les jeunes à la compréhension d'un plan,
00:15:09 la compréhension de normes de sécurité et de respecter un cahier des charges.
00:15:14 Ils vont vraiment passer beaucoup, beaucoup de temps sur le terrain,
00:15:17 y compris quand il fait froid actuellement.
00:15:19 Et ils sont très, très heureux d'être dehors, je peux vous assurer.
00:15:22 Mais l'avantage, c'est qu'ils font quelque chose de leur main.
00:15:26 Ils sont manuels, ils se rendent compte de ce qu'ils font.
00:15:28 Et ça, on a remarqué que pour nos publics, faire et voir la finalité d'un objet,
00:15:35 une livraison et pouvoir avoir cette fierté, c'est un énorme levier.
00:15:40 Et derrière, les entreprises, on a déjà certaines qui ont eu des visites, etc.
00:15:45 Il a vraiment l'air motivé, il a vraiment posé beaucoup de questions.
00:15:48 Je suis prêt à le prendre en stage.
00:15:50 Et donc là, alors qu'on n'est à quasiment qu'un mois du début de la première formation,
00:15:54 on a déjà deux, trois jeunes qui ont déjà des entreprises pour réaliser des stages.
00:15:58 Donc, ça montre tout de suite le besoin et la réponse des entreprises
00:16:02 derrière avec cette méthode.
00:16:04 Voilà.
00:16:05 Inès, je te relaisse la main.
00:16:07 Merci beaucoup.
00:16:09 Du coup, voilà un bel exemple bien concret de ce qu'on peut faire dans les écoles ETR.
00:16:15 Et pour finir cette petite présentation, je voulais juste vous parler de ce que fait le réseau
00:16:21 pour accompagner d'autres organismes de formation à l'intégration de ses compétences.
00:16:26 L'idée, en fait, si vous voulez, c'est que depuis qu'on a monté ces 20 écoles
00:16:31 et bientôt 30 écoles ETR sur tout le territoire français,
00:16:34 et avec tous les exemples qu'on a amassés avec ce temps,
00:16:40 le réseau ETR maintenant, c'est mis comme mission d'accompagner d'autres organismes de formation
00:16:46 qui, s'ils souhaitent intégrer ces compétences de la transition écologique
00:16:50 ou cette pédagogie par le fer au sein de leur organisme de formation,
00:16:56 on peut du coup, en tant que réseau ETR, les accompagner.
00:17:00 Donc cette année, c'est tout nouveau, on lance une offre d'accompagnement
00:17:05 pour aller plus loin et faire reconnaître et valoriser ces compétences de la transition écologique
00:17:09 dans le cadre de la formation professionnelle.
00:17:12 L'idée, en fait, c'est d'identifier les compétences de la transition écologique
00:17:18 avec à la fois les compétences techniques et transversales
00:17:22 qu'on aura amassées et qu'on aura identifiées avec nos écoles sur le territoire
00:17:29 et les entreprises avec lesquelles les écoles travaillent
00:17:32 pour rendre visibles ces éco-compétences en élaborant des référentiels de compétences et d'évaluation
00:17:39 qui seraient complémentaires aux diplômes existants et qui permettraient aux organismes de formation,
00:17:44 autres que les écoles ETR, qu'ils font déjà, de s'emparer de ces compétences
00:17:49 qu'on développe aussi bien sur des sujets, comme tu le disais Raphaël, de réemploi,
00:17:54 que sur des gestes professionnels plus durables,
00:17:57 que sur la manière de sensibiliser, de communiquer autour de la transition écologique à des jeunes,
00:18:02 que sur la gestion des déchets, des déchets du bois par exemple,
00:18:08 qu'on peut avoir dans le cadre d'un métier de menuisier.
00:18:11 L'idée, c'est de rendre visibles ces compétences-là
00:18:14 et de pouvoir accompagner des organismes de formation dans l'intégration de ces compétences
00:18:18 de la transition écologique dans leur parcours actuel.
00:18:21 En ce moment, on fait des expérimentations de cet accompagnement dans le secteur de la menuiserie
00:18:26 parce que, comme vous avez pu le voir, c'est un des secteurs phares sur lesquels on travaille dans les écoles
00:18:33 et une autre expérimentation qu'on fait autour de l'électricité avec un autre organisme de formation.
00:18:39 Voilà un petit peu les messages qu'on voulait vous faire parvenir aujourd'hui dans notre présentation.
00:18:47 Je vous ai mis nos contacts si vous voulez nous contacter sur un sujet ou pour en savoir un peu plus.
00:18:54 Et pour la présentation, je pense qu'on a fait le tour.
00:18:58 Super, merci beaucoup Inès. Merci Raphaël.
00:19:01 Je vous laisse prendre la parole. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
00:19:06 Dans la conversation, c'est le moment.
00:19:09 J'ai cassé la glace de la première question.
00:19:16 En tout cas, merci et bravo pour ce que vous faites.
00:19:19 J'ai travaillé historiquement dans ces milieux de l'insertion professionnelle et je connais bien les enjeux
00:19:27 et je pense que vos réponses sont excellentes.
00:19:30 Je note que, si je n'ai pas tromper, vous n'avez rien dans les hautes chances.
00:19:34 Deux questions. La première, c'est par rapport aux écoles de la deuxième chance, comment vous vous situez ?
00:19:43 Et deuxième question, concrètement, par rapport aux CFA, aux organismes de première formation plus classiques,
00:19:52 est-ce que vous avez des liens, comment ça se passe ?
00:19:55 Alors, tu veux répondre Raphaël ?
00:20:00 Oui, on a une école dans les Hauts-de-France, en l'occurrence, elle est à Lille.
00:20:09 Et on a également une deuxième école qui est en incubation, qui est en train de se créer,
00:20:15 qui est également en Hauts-de-France.
00:20:18 Très bien. Donc ça arrive.
00:20:21 Alors, nos liens avec les organismes de formation qui existent déjà, ils sont un petit peu pluriels.
00:20:31 A la fois, on est complémentaires, c'est-à-dire que par exemple, les écoles de la seconde chance nous envoient des jeunes
00:20:36 parce que, justement, l'offre de formation sur notre territoire, par exemple dans le Val d'Oise,
00:20:41 en termes du secteur du bâtiment, il y a certains jeunes qui ont envie d'avoir ce volet-là,
00:20:48 et donc les écoles de la seconde chance nous envoient des jeunes.
00:20:51 Et je pense qu'on est à la fois différents parce qu'on a vraiment très très peu de théories dans nos formations,
00:21:02 que ce soit au niveau des compétences, on va dire, plutôt techniques,
00:21:07 c'est-à-dire qu'en fait, on applique les compétences techniques directement sur le chantier.
00:21:11 Et je pense que cette dimension applicative attire énormément les jeunes.
00:21:17 Mais je dirais qu'on est plutôt complémentaires, on ne remplace pas les centres de formation qui existent déjà.
00:21:23 Et c'est aussi d'ailleurs pour ça que le réseau a commencé à développer cet aspect d'accompagnement
00:21:29 des organismes de formation existantes. L'idée, ce n'est pas de s'opposer, c'est d'être complémentaires
00:21:34 et de permettre à ce qu'on avance plus vite vers un objectif quand même global,
00:21:38 qui est de se dire qu'il faut aller beaucoup plus vite dans la transition écologique.
00:21:42 Et donc, voilà, Inès vous l'a dit, on est des petites écoles, des petites structures,
00:21:47 on a des cohorts de 8 à 10 jeunes, on accompagne maximum entre 5 et 10 ans d'ancienneté.
00:21:54 Donc en réalité, on est obligés aussi de se dire, voilà, il faut accompagner les autres
00:21:59 à peut-être faire comme nous, mais aussi à mieux mailler le territoire.
00:22:03 Et également pour compléter ce que tu dis Raphaël sur la partie complémentarité
00:22:09 avec les organismes de formation, on a beaucoup d'écoles qui, sur les territoires,
00:22:13 travaillent en fait avec les organismes de formation, soit en allant animer des modules
00:22:19 autour de la transition écologique ou des modules qui seraient complémentaires à des titres pro
00:22:25 ou des CAP qui auraient besoin d'une coloration, qui auraient envie d'aller sur des sujets
00:22:30 liés à la transition écologique. Donc il peut y avoir une complémentarité,
00:22:34 et donc aller animer directement des modules dans les OEF, à l'inverse des organismes de formation
00:22:42 et des jeunes qui sont dans ces OEF-là, qui peuvent venir directement passer des journées
00:22:51 dans les écoles. Et il y a également l'idée de, nous on a aussi vocation dans les écoles ETRE
00:23:01 à envoyer nos jeunes à la suite des parcours dans des organismes de formation
00:23:06 qui proposent des formations qualifiantes que nos écoles ETRE n'auraient pas dans leur parcours.
00:23:15 Donc l'idée en fait c'est qu'on aime beaucoup, dans beaucoup d'écoles, d'écoles ETRE,
00:23:21 envoie leurs jeunes, une fois qu'ils ont déterminé leur orientation professionnelle,
00:23:25 dans des organismes de formation partenaires sur les territoires.
00:23:29 Donc comme le disait Raphaël, grosse complémentarité plus que concurrence.
00:23:35 Merci beaucoup.
00:23:37 On a une question de Madame Agnès Palais, je vous laisse prendre la parole.
00:23:42 Oui merci, bonjour à tous, Agnès Palais, directrice adjointe de la Maison de l'Emploi et de l'Entreprise de Bordeaux.
00:23:48 Alors ma première question, elle va peut-être être en continuité de celle de l'intervenant précédent,
00:23:55 à savoir où en êtes-vous du réseau ETRE sur la Nouvelle-Aquitaine ?
00:24:00 Et ma deuxième question, c'est par rapport au profil des formateurs qui interviennent dans vos écoles.
00:24:06 Et alors je vous pose une question toute bête parce que je ne suis pas assez expérimentée,
00:24:11 mais est-ce qu'il n'y a pas une tension quand même à aujourd'hui de trouver des formateurs
00:24:16 qui soient, comment dire, experts sur l'application à la transition écologique dans les secteurs sur lesquels vous formez ?
00:24:30 Alors sur la partie "nos écoles en Nouvelle-Aquitaine",
00:24:35 alors je n'ai pas la liste de toutes les écoles en tête, donc j'ai peur d'en oublier.
00:24:39 Dans mon souvenir, je sais qu'on a déjà deux écoles en Nouvelle-Aquitaine,
00:24:43 mais il faut que je vérifie les endroits dans lesquels elles se trouvent.
00:24:49 On en a une en...
00:24:53 Dans les Pyrénées-Atlantiques, je crois.
00:24:55 Voilà, dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:24:56 Dans la mer Bayonne ou comme ça ?
00:24:58 Exactement.
00:24:59 Et l'autre, il faudra que je l'ai...
00:25:02 Dans les Deux-Sèvres du côté d'Argentonais.
00:25:07 D'accord.
00:25:08 Vous n'aviez pas un projet en Sud-Gironde, vers Langan, ça vous parle ?
00:25:13 Non, ça ne vous dit rien.
00:25:15 On a une école en incubation en Gironde en ce moment.
00:25:18 Oui, je crois que c'est là-bas, oui.
00:25:20 Pour bien repréciser peut-être, parce que je parle d'incubation,
00:25:24 ce n'est peut-être pas forcément clair.
00:25:26 Là, aujourd'hui, on a 20 écoles qui sont actives
00:25:29 et on a un programme d'incubation qui dure 9 mois
00:25:32 et qui sert à créer des écoles.
00:25:38 Donc, tous les ans, on a 10 nouvelles écoles,
00:25:41 10 nouveaux projets d'écoles qui se lancent dans un programme d'incubation
00:25:44 qui va les aider pendant 9 mois à créer leur écolette sur le territoire.
00:25:49 Et donc, du coup, aujourd'hui, on a 20 écoles
00:25:51 plus 10 écoles en incubation en ce moment.
00:25:54 Voilà, pour préciser.
00:25:55 Et on a donc une école en incubation en Gironde.
00:25:58 Merci.
00:26:01 Et sur la partie des formateurs et du profil des encadrants
00:26:06 et de la difficulté à trouver des encadrants,
00:26:08 peut-être que Raphaël, je te laisse répondre à cette partie-là.
00:26:11 Oui, on ne va pas se mentir, c'est la galère.
00:26:14 Non, non, ce n'est vraiment pas évident,
00:26:18 c'est quelque chose qui est très compliqué
00:26:20 parce que du coup, vous avez bien vu,
00:26:23 les écoles de la transition écologique ont fait plein de secteurs différents,
00:26:26 en réalité.
00:26:27 Parfois, les compétences en externe,
00:26:32 c'est-à-dire que là, typiquement, par exemple,
00:26:34 de mon côté, sur le Val-d'Oise, sur cette partie filière forêt-bois,
00:26:38 je suis allé chercher des mémisières, des ébénistes professionnels du secteur
00:26:43 en intervenant, qui viennent encadrer la formation
00:26:46 parce que c'est impossible de trouver, en plus, des moutons à 5 pattes,
00:26:49 enfin, ça n'existe pas, j'aimerais bien.
00:26:52 Et oui, c'est une vraie difficulté pour nous
00:26:55 de trouver des formateurs qualifiés avec plusieurs casquettes,
00:27:00 à la fois encadrants techniques, c'est-à-dire qu'ils connaissent
00:27:03 les profils d'insertion, et à la fois techniques
00:27:06 pour les transmettre à nos jeunes.
00:27:08 L'avantage, après, et je vais compléter aussi ma réponse précédente,
00:27:13 c'est qu'on n'est pas basé sur des curriculats d'enseignement,
00:27:17 sur des titres pros, identifier au RNCP,
00:27:20 on n'est pas obligé de faire passer des certifications, etc.
00:27:22 Donc, on a une main libre générale sur la manière dont on forme
00:27:26 et sur la manière dont on envisage la transmission des connaissances,
00:27:31 la transmission du savoir, et ça aussi, ça fait partie de notre pédagogie,
00:27:36 c'est que comme on n'est pas obligé de leur faire passer une certification
00:27:38 à la fin, parce que les entreprises...
00:27:41 Derrière, on peut avoir une imagination en termes d'ingénierie pédagogique
00:27:45 qui est géniale, et du coup, ça permet d'attirer
00:27:48 certains formateurs qui sont parfois frustrés de devoir suivre
00:27:51 des bullet points à faire valider à chaque personne
00:27:58 dans des CFA, des CAP ou autre, ils viennent chercher
00:28:01 cette envie de changement dans nos écoles
00:28:06 en tant que formatrice ou formateur.
00:28:08 Mais c'est quand même compliqué.
00:28:12 Et peut-être pour compléter aussi sur cette partie-là,
00:28:15 on n'attend pas non plus des encadrants techniques
00:28:19 d'être des experts avec des années d'expérience sur le terrain,
00:28:26 parce que l'idée est aussi que les encadrants,
00:28:29 de les mettre dans une posture qui n'est pas forcément
00:28:32 une posture du sachant ultime et de l'apprenant en face
00:28:35 qui récupère ce savoir, mais d'accepter aussi que l'encadrant,
00:28:41 le formateur, ne sait pas tout et qu'on va aller aussi
00:28:44 chercher des professionnels et avoir des chantiers terrain
00:28:47 avec des personnes expertes dont c'est le métier
00:28:50 qui vont apprendre à nos jeunes les compétences
00:28:54 et les savoir-faire, et que ce n'est pas l'encadrant
00:28:57 lui-même qui a toutes les compétences.
00:28:59 Je vais encore plus compléter ce que tu venais de dire, Inès,
00:29:05 là pour vous dire sur cette formation que l'on donne
00:29:07 dans le Val d'Oise, j'ai un formateur à temps plein
00:29:10 sur la formation et j'ai une formatrice et un encadrant technique
00:29:14 qui interviennent ponctuellement pour aller en complémentarité
00:29:18 du formateur principal qui n'a pas forcément toutes les compétences
00:29:21 sur les chantiers en réemploi.
00:29:24 On travaille avec une menuisière qui est spécialisée
00:29:27 en bois de réemploi et l'encadrant technique,
00:29:29 il est plutôt spécialisé sur l'encadronnement
00:29:32 de projets de chantier en chartante.
00:29:34 On vient mixer un petit peu les profils pour tenter
00:29:39 d'avoir ce bouton à cinq pattes dont je parlais.
00:29:41 Merci. Gisèle Merveilleux, je vous laisse activer votre micro.
00:29:47 Bonjour à tous. Dans l'expérience citée dans le Val d'Oise,
00:29:54 on avait des contacts avec FIBOIS, que je connais bien
00:29:58 parce que je travaille aussi sur la filière voile,
00:30:00 mais je voulais savoir dans d'autres secteurs d'activité,
00:30:04 est-ce que vous avez systématiquement des relations
00:30:08 avec les organisations professionnelles ?
00:30:10 Exemple dans le BTP, est-ce que la FFB peut être associée,
00:30:14 la KPEB, etc. ?
00:30:16 Oui, bien sûr. J'ai plus de liens avec la KPEB
00:30:23 qu'avec la FFB parce que l'artisanat est vrai,
00:30:29 mais il y a aussi des effets de levier avec des plus grosses entreprises.
00:30:34 Souvent, ces organismes professionnels nous permettent
00:30:39 de nous mettre en lien avec des entreprises,
00:30:41 de comprendre nos méthodologies et comment ça peut répondre
00:30:44 aux besoins de leur entreprise.
00:30:46 Parce que finalement, nous ce qu'on se rend compte,
00:30:49 c'est que les derniers chiffres, notamment de la Dares ou de Pôle emploi,
00:30:53 c'est qu'on se rend compte que notamment dans le filière du BTP,
00:30:56 85% des offres d'emploi en charpente sont en tension,
00:31:01 ne mettent plusieurs mois à continuer les candidatures.
00:31:06 Et nous, on dit qu'il faut que les entreprises prennent
00:31:09 leurs responsabilités quant à la raison des difficultés.
00:31:12 Et là, c'était le cas pour les quatre entreprises.
00:31:15 Il faut qu'elles ouvrent leurs portes, qu'elles fassent découvrir leur métier,
00:31:18 qu'on vienne en immersion chez elles.
00:31:20 Et puis, il faut accepter que le temps de recrutement
00:31:24 va être un peu différent, ou en tout cas, la manière de faire va être différente.
00:31:27 Donc, dans le secteur du BTP, par exemple, et sur cette formation-là,
00:31:31 on va aussi aller visiter une Syrie, parce que la FIBO nous a mentionné
00:31:36 qu'ils avaient des difficultés de recrutement dans quelques Syries
00:31:39 proches de l'île de France.
00:31:42 Et on fait ça pour tous les secteurs.
00:31:44 On travaille avec la FNAB, la Fédération nationale d'agriculture biologique,
00:31:49 pour la partie agriculture, etc.
00:31:52 Donc, on essaie de travailler avec ces organismes professionnels.
00:31:55 Et la plupart du temps, c'est de la mise en relation.
00:31:58 On cherche.
00:32:00 D'accord, merci.
00:32:03 Julien Dubignac, vous pouvez prendre la parole.
00:32:06 Bonjour, merci. Je travaille à la région Occitanie.
00:32:09 On est en train d'essayer d'avancer sur ce qu'on appelle le plan Habitat d'Europe,
00:32:15 qui va certainement avoir un autre nom plus tard, on l'espère,
00:32:17 parce que ce n'est pas très explicite.
00:32:20 C'est un peu daté comme terme, peut-être.
00:32:22 Mais j'avais deux questions.
00:32:24 La première, c'est qu'on s'intéresse à des métiers émergents.
00:32:29 Je ne sais pas si c'est dans le spectre des compétences sur lesquelles vous travaillez.
00:32:35 On imagine, par exemple, comment accompagner des habitants,
00:32:39 au-delà des aspects techniques, mais plutôt humains,
00:32:42 quand il y a des travaux qui sont réalisés, qui perturbent beaucoup.
00:32:45 Les métiers un peu liés à la conciergerie,
00:32:47 je ne sais pas trop comment les qualifier, parce que ce sont des métiers émergents,
00:32:49 sur lesquels le besoin est identifié assez fortement,
00:32:53 si jamais on veut aller loin dans les curseurs durables, environnementaux,
00:32:58 enfin tout ce qu'on cherche à faire de durabilité.
00:33:01 Et on ne trouve pas d'endroit ou même d'acteur
00:33:06 qui accompagne la formation de ce type de métier identifié mais émergent.
00:33:12 J'ai illustré avec le métier de la conciergerie, mais on en a d'autres.
00:33:16 C'est plus ou moins ambitieux.
00:33:19 Il y a des mixologues d'énergie renouvelable,
00:33:22 vous savez, dans l'analogie avec les cocktails, etc.
00:33:25 Il y a toute une réflexion autour de ces métiers émergents.
00:33:28 Je voulais savoir si les écoles ETRE étaient un acteur
00:33:31 qui réfléchissait aussi à ces sujets de métiers émergents.
00:33:35 Et le deuxième point qui nous intéresse beaucoup,
00:33:37 c'est l'offre d'accompagnement des organismes de formation
00:33:40 pour intégrer dans leur cursus peut-être une petite couche
00:33:44 ou même carrément de nouvelles formations
00:33:47 pour que tout le monde monte en compétence.
00:33:51 Concrètement, est-ce que c'est avec nos écoles ETRE locales
00:33:55 qu'il faut qu'on travaille pour réaliser ça ?
00:33:58 Est-ce qu'il y a un contact national ?
00:34:01 Comment on procède ? Merci.
00:34:04 Je te laisse répondre, Elisa.
00:34:07 Ça marche.
00:34:09 Sur la première partie, sur les métiers notamment liés
00:34:12 au mix énergétique, etc., la spécificité des écoles ETRE
00:34:16 reste quand même les métiers manuels de la transition écologique.
00:34:19 Il y a une vraie volonté d'aller sur ces métiers manuels.
00:34:24 Cependant, il y a des écoles, en fonction des besoins
00:34:27 qui sont identifiés sur les territoires,
00:34:30 qui vont choisir d'aller orienter ou faire découvrir
00:34:34 sur des métiers qui ne sont pas forcément manuels.
00:34:37 Par exemple, des écoles qui vont faire découvrir
00:34:44 les métiers d'animateur nature, de médiateur nature, etc.
00:34:51 Ce n'est pas forcément des métiers autour du tourisme durable.
00:34:55 On a des métiers qui sortent un peu du scope manuel,
00:34:58 mais qui restent toujours sur des idées de transition écologique
00:35:01 et des métiers verts et verdissants.
00:35:04 Sur les métiers que vous évoquez aujourd'hui,
00:35:08 je ne pense pas qu'il y ait des écoles qui se sont lancées
00:35:12 sur ces secteurs-là.
00:35:15 Cependant, l'idée, c'est de faire découvrir
00:35:19 les métiers verts et verdissants aux jeunes,
00:35:23 et après, libre aux jeunes de s'orienter
00:35:26 dans la direction dans laquelle ils veulent.
00:35:29 Les écoles ETRE ne vont pas imposer une direction dans laquelle aller.
00:35:32 Je ne sais pas si tu veux rebondir là-dessus, Raphaël.
00:35:36 Oui, parce qu'avec les jeunes en insertion,
00:35:45 l'une de nos difficultés sur les métiers qui sont très tournés
00:35:51 vers l'oralité, c'est qu'on est sur des jeunes
00:35:54 qui n'ont parfois pas confiance de parler en public,
00:35:57 qui ont un niveau scolaire plus ou moins élevé,
00:36:01 qui font pas mal de fautes de français, etc.
00:36:04 Et donc là, typiquement, par exemple dans le Val-d'Oise,
00:36:07 sur les métiers qu'évoquait Inès, de médiation nature,
00:36:10 mais même par exemple aussi de conseiller énergie, etc.,
00:36:13 puisqu'on a été sollicité par les services du département
00:36:16 pour essayer de voir comment on peut faire
00:36:19 pour les conseillers énergie ou autre,
00:36:22 c'est qu'on a beaucoup de jeunes qui sont face à une barrière
00:36:25 à la fois pour eux-mêmes, c'est-à-dire qu'ils se rendent compte
00:36:28 que leur expression orale est relativement, parfois,
00:36:32 pauvre en termes de vocabulaire, ou alors ils doivent utiliser
00:36:35 des notions où là, nous, justement, il faut faire davantage
00:36:38 du territoire français pour passer un tableau blanc,
00:36:41 c'est-à-dire être en capacité d'expliquer quand même
00:36:44 ce que c'est, par exemple, si on fait de la rénovation énergétique
00:36:47 de bâtiment, ce que c'est le coefficient R, etc.
00:36:50 Et donc, il y a des petites difficultés sur certains types de jeunes
00:36:53 qui sont très tournés vers l'oralité.
00:36:56 Et pour répondre à la deuxième question
00:36:59 liée à l'accompagnement des organismes de formation,
00:37:02 c'est un service qui est centralisé pour le moment
00:37:05 au niveau du réseau et le contact, c'est moi.
00:37:08 Donc, si vous voulez, je vous donnerai mon mail dans le chat
00:37:11 si vous voulez qu'on en discute avec plaisir.
00:37:14 Et pour répondre aussi à la question
00:37:17 "Est-ce que les écoles ou locales ont un rôle à jouer?"
00:37:20 Tout à fait, l'idée, en fait, c'est que c'est le réseau
00:37:23 qui propose ce service-là d'accompagnement
00:37:26 des organismes de formation, mais ce sont les écoles
00:37:29 qui vont aussi aller animer
00:37:32 et permettre que cet accompagnement
00:37:35 des organismes de formation se fasse sur le terrain.
00:37:38 Donc, pour vous donner un exemple, là,
00:37:41 on est en train de faire ça en Occitanie.
00:37:44 On est en train de lancer la démarche avec un organisme de formation,
00:37:47 un CFA en Occitanie,
00:37:50 et on a mobilisé, du coup, une école d'Occitanie,
00:37:53 une école-être d'Occitanie, pour travailler sur ce sujet
00:37:56 lié à l'électricité. Donc, c'est un service
00:37:59 porté par le réseau, mais qui est
00:38:02 co-animé et géré
00:38:05 par le réseau et les écoles.
00:38:08 Donc, je vous mettrai mon mail dans le chat pour qu'on puisse en discuter
00:38:11 si ça vous intéresse.
00:38:14 Et peut-être pour ajouter de l'eau au moulin
00:38:17 de ce que vient de dire Inès, on se rend compte aussi, nous,
00:38:20 en tant qu'école de la transition écologique sur nos territoires,
00:38:23 qu'il faut qu'on forme aussi les gens à Pôle emploi,
00:38:26 enfin, maintenant, France Travail, les gens à la mission locale,
00:38:29 finalement, les prescripteurs, les conseillers,
00:38:32 les conseillers de la formation, qui, un, déjà,
00:38:35 ne connaissent pas les métiers auxquels on forme,
00:38:38 pour certains, parce qu'il y a des nouveaux métiers qui
00:38:41 viennent d'apparaître, qui sont liés notamment, par exemple, à des réglementations
00:38:44 énergétiques, des réglementations au niveau de la collecte des biodéchets,
00:38:47 par exemple, etc.
00:38:50 Donc, il y a des nouveaux métiers qu'ils ne connaissent pas
00:38:53 et il y a aussi, parfois, là, par exemple, si je prends
00:38:56 le Val-d'Ouest comme exemple, des métiers qui
00:38:59 sont peu ou pas présents sur le territoire initialement,
00:39:02 mais qui doivent se développer pour répondre à un besoin
00:39:05 futur du territoire. Je pense, par exemple, aux métiers
00:39:08 de la mécanique vélo, avec la plateforme
00:39:11 aéroportuaire Charles de Gaulle, où
00:39:14 la plateforme aéroportuaire se place dans une situation
00:39:17 où ils veulent, j'allais dire, verdir certains de leurs métiers.
00:39:20 Je ne mentionne pas l'aspect des avions sur l'aspect CO2,
00:39:23 mais, en tout cas, sur une partie de leur typologie de métier,
00:39:26 ils veulent mettre un peu plus de verdissement
00:39:29 et donc, ils envisagent la cyclo-logistique,
00:39:32 le dernier kilomètre, etc. Et, typiquement, c'est des métiers
00:39:35 qui n'existaient pas sur le territoire et donc, que les conseillers et conseillers
00:39:38 ne connaissaient pas et donc, n'orientaient pas. Et puis, il y a juste
00:39:41 même parfois, pas du tout la case dans
00:39:44 leur logiciel.
00:39:47 Le jeune dit "moi, j'ai envie de faire ça" et ils n'ont pas
00:39:50 la possibilité de cocher une case. Et donc, nous, quand on leur dit "ben voilà, on a une formation
00:39:53 sur les métiers de l'éco-construction
00:39:56 et de la rénovation", et ben, en fait, ils nous disent
00:39:59 "en fait, je n'ai aucun jeune qui est intéressé par ce que
00:40:02 vous voulez faire". Moi, je leur dis "ben oui, mais en fait, vous avez des jeunes qui sont
00:40:05 intéressés par le secteur du bâtiment, qui ont été maçons,
00:40:08 qui ont peut-être bossé sur des chantiers,
00:40:11 on peut tout à fait faire le même métier, mais
00:40:14 dans le secteur du BTP, mais de manière écologique".
00:40:17 Et c'est ce qui nous a amenés à mettre en place
00:40:20 des formations pour les prescripteurs.
00:40:23 Merci, Gisèle Merveilleux.
00:40:26 Oui,
00:40:29 je n'ai pas tout à fait compris au début de votre présentation, vous aviez
00:40:32 parlé de formations certifiantes ou qualifiantes,
00:40:35 c'est-à-dire que ce sont des nouvelles certifications qui n'existaient pas
00:40:38 et à ce moment-là, vous travaillez sur de la générie de certifications.
00:40:41 Ben voilà, j'aimerais avoir quelques
00:40:44 précisions sur ce sujet, s'il vous plaît. Merci.
00:40:47 Bien sûr. Non, là,
00:40:50 les parcours qualifiants sur lesquels
00:40:53 les écoles travaillent, il y a deux écoles
00:40:56 qui proposent des parcours qualifiants, notamment du titre
00:40:59 pro menuisier agenceur. Donc on est en fait sur
00:41:02 des certifications qui existent déjà au RNCP
00:41:05 et sur lesquelles on va, nous, de notre côté,
00:41:08 ajouter des modules ou
00:41:11 des modules qui
00:41:14 incluent les compétences liées à la transition écologique
00:41:17 et on se base sur des certifications qui existent.
00:41:20 D'ailleurs,
00:41:23 ce qui ne veut pas dire que
00:41:26 pour compléter ton propos Inès, par exemple,
00:41:29 ceux qui portent la qualification en menuisier agenceur, ils ont un gros
00:41:32 problème, c'est qu'ils travaillent avec des matériaux de réemploi pendant
00:41:35 toute la formation, pendant, avec les jeunes, etc.
00:41:38 Ils essaient de leur amener vraiment cette notion
00:41:41 transition écologique, matériaux géosourcés
00:41:44 et biosourcés. Mais quand il faut passer le diplôme,
00:41:47 on leur fait repasser sur du matériau neuf, etc.
00:41:50 Et donc, typiquement,
00:41:53 parce qu'on leur fait passer une certification
00:41:56 qui n'est pas en lien nécessairement avec les matériaux qu'ils ont utilisés
00:41:59 ou en tout cas la méthode de travail qu'ils ont utilisé.
00:42:02 Donc, c'est aussi pour ça qu'on est en réflexion avec le réseau
00:42:05 aussi au niveau national, mais aussi chaque école pour se dire
00:42:08 est-ce qu'on ne peut pas justement peut-être essayer de modifier
00:42:11 les titres existants ou en tout cas
00:42:14 s'associer avec les titres existants
00:42:17 pour changer certaines pratiques.
00:42:20 Virginie Perrier, je vous laisse
00:42:23 activer votre micro.
00:42:26 Oui, bonjour. Je suis conseillère
00:42:29 formation continue pour le Gréta du Var
00:42:32 près de Toulon.
00:42:35 Nous sommes un organisme de l'éducation nationale
00:42:38 pour la formation adulte. Alors, j'ai loupé
00:42:41 le tout début de votre présentation. Du coup, je ne sais pas si
00:42:44 vous êtes en lien avec l'éducation nationale
00:42:47 par rapport à vos travaux et vos projets.
00:42:50 Et je suis plus particulièrement en charge des métiers
00:42:53 manuels puisque je suis responsable du secteur
00:42:56 bâtiment-industrie. Pour l'industrie, on peut citer
00:42:59 le métier de soudeur. Pour le bâtiment, on va citer
00:43:02 le métier de technicien en climatisation, le métier
00:43:05 de frigoriste. Et on a également des formations
00:43:08 dans le domaine de l'électricité, mais aussi
00:43:11 l'encadrement de chantiers sans niveau
00:43:14 sans prérequis de diplôme,
00:43:17 mais plutôt un parcours professionnel
00:43:20 tel que maçon, coffreur, etc.
00:43:23 pour accéder à un titre professionnel. Donc, ce sont des diplômes
00:43:26 pas forcément éducation nationale puisqu'on est formation adulte.
00:43:29 On a des publics en insertion et des publics
00:43:32 en reconversion. On est plutôt
00:43:35 sur des adultes, mais aussi parfois des jeunes adultes.
00:43:38 Donc, ça parle beaucoup là, vos projets en termes
00:43:41 de public et en termes de métier
00:43:44 et de formation que l'on propose.
00:43:47 Nous, on est
00:43:50 très alerte vis-à-vis de ces questions.
00:43:53 D'abord parce que les référentiels évoluent
00:43:56 et nous demandent de plus en plus d'introduire
00:43:59 ces notions de développement durable.
00:44:02 On fait, mais on...
00:44:05 Je pense qu'il y a pas mal de choses
00:44:08 à faire évoluer, à valoriser,
00:44:11 même pour mieux parler de ces métiers aux jeunes et les attirer,
00:44:14 quel que soit leur niveau de qualification et leurs horizons.
00:44:17 Il y a aussi des exigences des financeurs.
00:44:20 Pour exemple, la région nous demande de plus en plus
00:44:23 de mettre en avant de quelle manière
00:44:26 on répond à ces questions-là, sur du niveau CAP
00:44:29 ou du niveau Bac Pro. Et puis,
00:44:32 les entreprises aussi nous disent "mais moi,
00:44:35 j'ai besoin qu'un technicien en climatisation soit capable
00:44:38 d'expliquer très brièvement
00:44:41 pour ensuite peut-être mieux orienter
00:44:44 une offre
00:44:47 et une demande".
00:44:50 Moi, je suis intéressée aussi... Je me pose la question
00:44:53 des compétences transversales
00:44:56 à tous ces métiers et je me pose souvent la question
00:44:59 de comment on peut outiller les jeunes
00:45:02 et les moins jeunes sur ces questions-là
00:45:05 parce que sur le marché du travail, ça va être demandé.
00:45:08 Je me pose la question
00:45:11 de plus précis... pas forcément en lien avec un métier.
00:45:14 On voit bien qu'il y a des réponses techniques, mais il y a des réponses
00:45:17 aussi plus transversales et on s'en mêle
00:45:20 un peu et je pense que le partenariat, il pourrait être
00:45:23 intéressant avec AITR.
00:45:26 Tout à fait. En fait, tout ce que vous
00:45:29 venez de dire, c'est des retours qu'on a beaucoup entendu
00:45:32 d'organismes de formation qui viennent nous contacter
00:45:35 directement et nous dire qu'ils ont les mêmes problématiques
00:45:38 que vous. On a aussi des organismes
00:45:41 de formation qui veulent du coup devenir
00:45:44 École AITR pour pouvoir intégrer ces compétences
00:45:47 dans leur cursus. Et en fait, c'est pour cette raison
00:45:50 qu'on a développé cette offre d'accompagnement pour les organismes
00:45:53 de formation. On s'est rendu compte qu'il y a de plus en plus
00:45:56 d'organismes qui veulent inclure ces compétences
00:45:59 et transverses et techniques.
00:46:02 D'où le fait de développer cette offre-là
00:46:05 sur les compétences transverses.
00:46:08 Alors évidemment, on n'a pas le référentiel
00:46:11 sous les yeux et ce n'est pas forcément
00:46:14 ici que je peux vous dérouler toutes les réponses,
00:46:17 mais il y a évidemment toute la partie liée à la communication
00:46:20 autour de la transition écologique et comment on va intéresser
00:46:23 des jeunes à ces sujets-là et comment ils vont pouvoir
00:46:26 communiquer sur ces sujets et faire le lien avec le métier.
00:46:29 En fait, dans les Écoles AITR, on essaie surtout
00:46:32 de faire comprendre pourquoi
00:46:35 la transition écologique
00:46:38 et ses notions de transition écologique
00:46:41 sont importantes pour la compréhension et les enjeux métiers.
00:46:44 Donc ça, c'est une des grosses
00:46:47 compétences transverses au métier,
00:46:50 évidemment. Mais en tout cas, si c'est des sujets
00:46:53 qui vous intéressent, avec plaisir pour en discuter.
00:46:56 On est en train en ce moment de lancer cette offre
00:46:59 d'accompagnement pour les OEF.
00:47:02 Ce sera effectivement un bon endroit
00:47:05 pour en discuter, je pense.
00:47:08 OK, merci.
00:47:11 Didier Veller, je vous laisse la parole.
00:47:14 Oui, merci. Donc Didier Veller du Pôle énergie
00:47:17 de Bourgogne-Franche-Comté.
00:47:20 Nous, on a une problématique similaire puisqu'on est un centre
00:47:23 de ressources régional piloté
00:47:26 par le service de la transition énergétique
00:47:29 de la région Bourgogne-Franche-Comté.
00:47:32 Et ce que vous faites au quotidien, nous, effectivement, on a le même
00:47:35 genre de mission à destination des professionnels du bâtiment.
00:47:38 Mais pour revenir à ce que vous faites
00:47:41 dans les écoles, on constate, nous,
00:47:44 qu'on est souvent amené à accompagner,
00:47:47 pour l'éducation nationale, ce qui rejoint un peu
00:47:50 ce que la dame disait auparavant,
00:47:53 des initiatives, comme par exemple
00:47:56 le CAP maçon qui prend une tournure,
00:47:59 une option unique qui s'appelle
00:48:02 le CAP maçon béton-chambré,
00:48:05 puisqu'on défend, nous, la filière chambre
00:48:08 dans le béton, et certaines colorations.
00:48:11 Et le rectorat de la Grande Académie
00:48:14 en fait soutient le développement
00:48:17 dans les établissements scolaires
00:48:20 de ces colorations qui peuvent
00:48:23 évidemment amener les élèves à se
00:48:26 tourner plus en avance sur les problématiques
00:48:29 de transition écologique et numérique.
00:48:32 Et je me demandais à quel niveau
00:48:35 vous vous êtes sollicités, est-ce que vous l'êtes déjà
00:48:38 par l'éducation nationale,
00:48:41 pour une réflexion profonde autour de ces sujets,
00:48:44 de refonte des diplômes, de recoloration
00:48:47 ou de coloration des diplômes existants ?
00:48:50 Par l'éducation nationale,
00:48:53 directement, non. Par contre, on est sollicité
00:48:56 et on participe à des groupes de travail
00:48:59 sur les refontes des titres pros, notamment
00:49:02 tout ce qui est lié au ministère du Travail.
00:49:05 Donc on travaille en ce moment,
00:49:08 on participe à des groupes de travail autour de ces sujets.
00:49:11 Et c'est un sujet dans le cadre du réseau
00:49:14 qui nous occupe beaucoup en ce moment,
00:49:17 justement, comme le disait Raphaël, de faire en sorte
00:49:20 de travailler en complémentarité ou alors
00:49:23 de faire évoluer ces certifications
00:49:26 et ces titres, ces certifications existantes.
00:49:29 Sur le ministère de l'Éducation nationale, on n'a pas eu
00:49:32 jusque-là de sollicitation directe
00:49:35 pour la refonte
00:49:38 des diplômes de l'Éducation nationale. Pour le moment,
00:49:41 c'est plus le ministère du Travail. Mais on aimerait
00:49:44 beaucoup être sollicité et travailler avec eux
00:49:47 pour la refonte de ces diplômes. Ce serait
00:49:50 l'accomplissement ultime, je pense,
00:49:53 pour nous, le réseau ETRE, de pouvoir travailler
00:49:56 sur la refonte de ces diplômes. Ça, c'est clair.
00:49:59 Merci.
00:50:02 Merci. Agnès Palais, je vous laisse activer votre micro.
00:50:05 C'est bon, vous m'entendez ?
00:50:08 Oui. Alors, encore
00:50:11 deux autres questions. Alors déjà, sur les chantiers
00:50:14 que vous présentiez
00:50:17 dans vos photos, je me posais la question si c'était des chantiers
00:50:20 exclusivement mis en œuvre
00:50:23 pour la formation École ETRE ou si vous pouviez être présents
00:50:26 sur des vrais chantiers
00:50:29 avec obligation de production, quelque part.
00:50:32 Ça, c'est ma première question. Et la deuxième
00:50:35 qui concerne plutôt
00:50:38 l'insertion et le rebond
00:50:41 des jeunes post-École ETRE
00:50:44 parce que moi, je vois,
00:50:47 on est sur un territoire
00:50:50 urbain, avec des chantiers
00:50:53 de très grande ampleur
00:50:56 qui sont souvent opérés par des majeurs
00:50:59 du BTP. Donc, je me demande
00:51:02 la place, après, de ces jeunes qualifiés
00:51:05 ou potentiellement moins jeunes aussi parce que ça peut
00:51:08 intéresser tout public, finalement,
00:51:11 dans l'écosystème,
00:51:14 dans l'économie
00:51:17 du BTP local
00:51:20 parce que quand on a quand même des gros, gros chantiers
00:51:23 qui se développent localement, moi je pense par exemple
00:51:26 au CHU de Bordeaux qui a
00:51:29 plus d'un milliard de travaux jusqu'en 2034-2036,
00:51:32 ça va être de l'ordre à déséquilibrer
00:51:35 quand même la filière localement parce que
00:51:38 il va falloir absorber
00:51:41 ou acquérir des compétences
00:51:44 sur un territoire qui a un taux de chômage qui est
00:51:47 plus ou moins descendu. Bon voilà, donc tout ce lien
00:51:50 avec, dans les milieux urbains,
00:51:53 c'est sûr, avec
00:51:56 cette filière BTP et son
00:51:59 apport en compétences.
00:52:02 Alors, je vais répondre à la première partie de la question.
00:52:05 Alors, nos chantiers
00:52:08 sont toujours, entre guillemets, des commandes malgré tout, donc il y a
00:52:11 un objectif de production dans le sens où,
00:52:14 en fonction de la typologie de l'acteur, qu'il soit associatif, qu'il soit
00:52:17 une collectivité territoriale, qu'il soit une entreprise, ça va dépendre.
00:52:20 Nous, on rappelle quand même que
00:52:23 on est avant tout sur un objectif pédagogique
00:52:26 et que dans ce cadre-là,
00:52:29 il ne doit pas y avoir d'objet de commercialisation
00:52:32 derrière de ce qu'on est en train de faire, de ce qu'on est en train
00:52:35 de produire ou de fabriquer. Par contre,
00:52:38 nous, en termes d'activité génératrice de revenus,
00:52:41 on peut répondre à des
00:52:44 qui sont en partie payés par la structure
00:52:47 pour qui on fait le chantier.
00:52:50 Ça, ça nous arrive de le faire relativement régulièrement, ça nous permet
00:52:53 d'avoir des compléments de financement pour nos formations
00:52:56 qui, j'ai peut-être oublié de le dire, sont la plupart du temps
00:52:59 totalement gratuites pour les bénéficiaires.
00:53:02 On vient trouver des financements complémentaires, que ce soit
00:53:05 la formation professionnelle, la préfecture, le département,
00:53:08 les fondations privées aussi et les entreprises qui viennent aussi
00:53:11 directement financer parfois certaines formations pour répondre
00:53:14 à certains de leurs besoins. Et puis, on a les opérateurs
00:53:17 de compétences qui peuvent venir parfois en...
00:53:20 On a aussi peut-être une partie
00:53:23 du public, c'est-à-dire qu'on a à peu près 80% de jeunes
00:53:26 dans nos formations et puis on aime bien mettre parfois un petit peu
00:53:29 justement des adultes qui vont tirer des compétences, qui vont tirer
00:53:32 d'autres types de savoirs en complément et donc ça donne un mix
00:53:35 assez intéressant. Mais il y a quand même toujours un objectif
00:53:38 de production avec en filigrane
00:53:41 vraiment toujours toujours la pédagogie, la pédagogie, la pédagogie.
00:53:44 Inès, je te laisse répondre à la deuxième partie.
00:53:47 Alors, je veux bien avoir juste une...
00:53:53 que vous me répétiez la deuxième partie de la question
00:53:56 parce que je ne suis pas sûre d'avoir entièrement compris.
00:53:59 Oui, c'est dans...
00:54:02 par rapport au devenir des jeunes
00:54:05 qui peuvent sortir des écoles HEPR
00:54:08 et de leur...
00:54:11 comment dire...intégration, insertion
00:54:14 dans...localement
00:54:17 sur des activités liées aux chantiers du bâtiment
00:54:20 qui existent localement parce que moi je vois, nous notamment
00:54:23 en milieu urbain, vous êtes...vous avez quand même
00:54:26 des chantiers qui sont
00:54:29 très très importants et détenus par des majors
00:54:32 du BTP. Donc je me pose la question
00:54:35 si ces majors du BTP eux-mêmes
00:54:38 je me demande si...voilà, comment ils sont
00:54:41 en mesure d'intégrer les jeunes
00:54:44 qui sortent des écoles HEPR par exemple
00:54:47 et quand il y a sur un territoire
00:54:50 des chantiers qui sont quand même pas mal détenus
00:54:53 par ces majors du BTP, comment ces jeunes
00:54:56 peuvent les...
00:54:59 faire en sorte qu'ils irriguent par leur savoir-faire
00:55:02 leur compétence développée dans les
00:55:05 dans les écoles HEPR
00:55:08 le marché du recrutement du bâtiment
00:55:11 parce qu'ils vont peut-être plutôt intégrer des TPE, des PME
00:55:14 qui ont elles-mêmes des difficultés à acquérir
00:55:17 ces marchés par rapport aux majors du BTP.
00:55:20 Bon voilà, c'est peut-être une question très très vaste
00:55:23 à aujourd'hui. Non mais c'est une bonne question
00:55:26 parce que c'est effectivement un de nos gros enjeux pour répondre
00:55:29 à la sortie des jeunes
00:55:32 de nos formations HETR. Nous on a
00:55:35 deux objectifs de sortie de formation
00:55:38 c'est soit que le jeune aille vers une
00:55:41 formation qualifiante. S'il a envie de se
00:55:44 spécialiser sur un métier, dans ce cas-là
00:55:47 c'est qu'il puisse continuer donc de
00:55:50 son parcours dans un organisme de formation pour acquérir
00:55:53 un diplôme ou se spécialiser sur un métier. Ou sinon effectivement
00:55:56 c'est de la sortie vers l'emploi ou ce qu'on appelle des sorties
00:55:59 dynamiques, c'est-à-dire se
00:56:02 remobiliser, retrouver le chemin
00:56:05 soit de l'emploi, soit juste
00:56:08 retrouver une formation ou faire en sorte de se
00:56:11 remobiliser sur le marché de l'emploi. Donc on n'a pas
00:56:14 nécessairement une envie et un
00:56:17 enjeu pour répondre à la sortie des jeunes, mais
00:56:20 il y a un enjeu pour les jeunes, c'est de faire en sorte
00:56:23 qu'au moins que tous aillent directement
00:56:26 chercher un emploi derrière. Ça dépend des parcours
00:56:29 de formation sur lesquels ils sont mobilisés
00:56:32 et du coup cet enjeu
00:56:35 de pouvoir
00:56:38 utiliser les compétences
00:56:41 liées à la transition écologique qu'ils auront appris sur
00:56:44 les réseaux et dans les écoles, parce qu'effectivement on a
00:56:47 nous-mêmes parfois encore cette frustration de se dire
00:56:50 les jeunes apprennent des pratiques durables
00:56:53 des métiers manuels et se retrouvent
00:56:56 dans des entreprises dans lesquelles ces pratiques-là, ils
00:56:59 ne peuvent pas les mettre en pratique concrètement. C'est un
00:57:02 gros enjeu sur lequel on travaille, un des leviers
00:57:05 qu'on essaie de mettre le plus
00:57:08 en avant, c'est justement
00:57:11 que ces gros mastodontes ou en tout cas
00:57:14 que ces entreprises puissent
00:57:17 venir voir ce qu'on fait dans les écoles, travailler sur
00:57:20 des chantiers avec les écoles localement pour voir
00:57:23 concrètement ce qu'on peut faire et comment on peut rendre
00:57:26 des pratiques plus durables. C'est vrai qu'après
00:57:29 on se retrouve encore
00:57:32 aujourd'hui avec cette frustration-là et c'est
00:57:35 une des envies pour lesquelles
00:57:38 au réseau on a envie d'accompagner
00:57:41 dans une certaine mesure aussi les entreprises et les organismes
00:57:44 de formation pour que les suites de parcours
00:57:47 des jeunes suite aux écoles ETRE puissent
00:57:50 rester cohérentes. Mais c'est vrai qu'on est encore
00:57:53 dans
00:57:56 cette frustration de se dire comment on peut faire
00:57:59 en sorte d'intégrer ces compétences dans les entreprises
00:58:02 après. Donc au maximum, travailler avec ces entreprises
00:58:05 au cours des parcours de formation
00:58:08 et inclure ces compétences quand ils sont dans
00:58:11 les écoles ETRE. Mais c'est compliqué.
00:58:14 Pour concluter
00:58:17 juste sur les majors, nous dans le secteur
00:58:20 du VTP, on le voit pas mal, ils remportent les gros appels
00:58:23 d'offres, c'est normal, c'est eux aussi qui savent gérer ces chantiers.
00:58:26 C'est compliqué pour des petites PME de répondre à des gros appels
00:58:29 d'offres quand on est sur des énormes cours.
00:58:32 Dans ces appels d'offres,
00:58:35 souvent il y a les lots. Et les lots, après, les majors
00:58:38 viennent les attribuer à d'autres entreprises qui savent pas faire.
00:58:41 Typiquement, il y avait le métier de maçon,
00:58:44 on pouvait faire la maçonnerie en terre crue ou autre.
00:58:47 Et donc ils vont chercher des petites PME, des TPE
00:58:50 pour répondre à ces lots-là de ces marchés
00:58:53 publics. Et donc c'est souvent
00:58:56 dans ces entreprises que les jeunes vont s'orienter.
00:58:59 Pour vous donner un exemple, dans le Val d'Oise, pour l'instant, j'ai aucun
00:59:02 jeu. Le matin, elle me dit "j'ai envie de travailler pour Bouygues,
00:59:05 Vinci ou Eiffage".
00:59:08 Concrètement, ils ont plutôt envie d'aller vers les artisans, les petites
00:59:11 PME, les TPE parce que c'est concrètement là qu'aujourd'hui,
00:59:14 ils arrivent à s'épanouir. Et moi, je dis aux majors
00:59:17 "vous avez des difficultés de recrutement, mais ça va pas aller en s'arrangeant
00:59:20 si vous modifiez pas vos pratiques professionnelles".
00:59:23 Et donc, du coup, j'allais dire pour l'instant,
00:59:26 malgré tout, dans le secteur du bâtiment, on a
00:59:29 les nouvelles normes énergétiques qui vont les forcer à devoir
00:59:32 modifier leurs pratiques.
00:59:35 Mais c'est encore lent et puis ça reste quand même
00:59:38 touché en emploi premier et c'est pas celui
00:59:41 qu'on promeut la plupart du temps en privé.
00:59:44 Oui, ça m'étonne pas, mais c'est vrai
00:59:47 que je me doute effectivement que
00:59:50 la projection de ces jeunes
00:59:53 elle va pas naturellement se tourner vers les bouygues,
00:59:56 les Vinci et tout ça. Elle va peut-être
00:59:59 plutôt se tourner sur travailler localement,
01:00:02 c'est-à-dire à côté de chez eux, rester dans le secteur.
01:00:05 Et c'est là où en fait, ils peuvent être confrontés aussi
01:00:08 sur certaines zones géographiques, moi je le redis, en milieu urbain
01:00:11 par rapport à ces majors. Et bon, ils peuvent
01:00:14 constituer aussi une révolution de l'intérieur
01:00:17 peut-être à terme. Mais en tout cas, l'idée d'inviter
01:00:20 ces entreprises à visiter une école
01:00:23 c'est super, je trouve ça super en fait.
01:00:26 Merci.
01:00:29 Merci pour vos questions.
01:00:32 Je ne vois pas d'autres mains levées ou de questions dans le chat
01:00:35 donc s'il n'y a pas d'autres remarques, on va peut-être pouvoir
01:00:38 clôturer. Ah si, Nat, je vous laisse la parole.
01:00:41 Oui, bonjour. D'abord, excusez-moi,
01:00:44 j'ai pris le webinaire très en retard parce que j'ai été prise
01:00:47 par un autre webinaire
01:00:50 et justement, je voulais juste vous apporter
01:00:53 une information, c'est qu'il y a deux pratiques
01:00:56 qui sont assez sympas dans les jeunes du bâtiment. Donc je suis formatrice
01:00:59 dans les métiers du bâtiment et effectivement, on se rend bien compte
01:01:02 de tout ce que vous avez dit, c'est vrai que les jeunes
01:01:05 en fait, ils sont vite confrontés à des chefs d'entreprise
01:01:08 qui n'ont pas forcément toutes les connaissances eux-mêmes et donc c'est
01:01:11 le sang neuf, c'est à eux de faire tâche d'huile et d'entraîner
01:01:14 leur patron, sauf qu'ils n'ont peut-être pas la maturité
01:01:17 ou la posture pour le faire. Mais
01:01:20 je ne sais pas si vous en avez parlé avant, mais en tout cas,
01:01:23 pédagogiquement, il y a deux outils qui sont intéressants avec les jeunes,
01:01:26 c'est la fresque de l'immobilier durable
01:01:29 et la fresque de la construction. Il existe
01:01:32 également la fresque de la rénovation énergétique, mais
01:01:35 qui va être plus ciblée pour les gens qui travaillent avec les bailleurs sociaux.
01:01:38 Et voilà, je voulais juste apporter
01:01:41 ce petit détail, c'est que comme c'est un atelier ludique,
01:01:44 ce sont des ateliers qui permettent à la fois
01:01:47 de sensibiliser, voire de donner un petit électrochoc
01:01:50 si on le gère bien, et de montrer
01:01:53 qu'effectivement, on est en pleine mutation
01:01:56 et qu'un tsunami, en fait,
01:01:59 est en train d'arriver dans le monde du bâtiment
01:02:02 qui est un monde qui est quand même encore parfois
01:02:05 très ancré dans des pratiques anciennes et donc ça peut aussi
01:02:08 parfois réveiller un peu les consciences
01:02:11 et changer la vision pédagogique
01:02:14 qu'on peut avoir des métiers du bâtiment.
01:02:17 C'est juste pour d'autres collègues, s'il y a d'autres collègues pédagogues
01:02:20 qui ont besoin d'outils, ça peut être intéressant
01:02:23 d'appréhender le sujet un peu par
01:02:26 le jeu. Finalement, on est tous des petits animaux,
01:02:29 on apprend bien à jouer.
01:02:32 Merci en tout cas pour votre intervention.
01:02:35 Merci pour votre avis.
01:02:38 Merci. Alors, je vais reprendre
01:02:41 le partage de l'écran.
01:02:44 Est-ce que vous voyez bien ?
01:02:47 Ça m'a l'air bon.
01:02:50 Oui. Alors, on vous invite à
01:02:53 vous inscrire à nos prochains webinaires, donc les prochaines
01:02:56 dates, on a la semaine prochaine Franz Danio
01:02:59 de Noria Formation qui est membre de la Fédération Éco-Construire
01:03:02 qui va intervenir notamment en faisant un focus
01:03:05 sur les formations, sur le réemploi des matériaux.
01:03:08 La semaine d'après, pour commencer le mois d'air,
01:03:11 on aura une intervention de Benoît Ducré de Renov'Eco
01:03:14 qui va nous montrer un peu comment changer d'approche,
01:03:17 de perspective sur la rénovation énergétique.
01:03:20 Et le 16 mai, une présentation du projet
01:03:23 live Concerto Rénov' de Charlotte Catte de l'entreprise
01:03:26 Sonerger. Et on aura aussi une date le 23 mai,
01:03:29 donc pour l'instant le sujet n'est pas encore bouclé, mais n'hésitez pas à nous suivre
01:03:32 sur notre page LinkedIn ou sur notre site Internet
01:03:35 où vous aurez toutes les informations chaque semaine.
01:03:38 Donc n'hésitez pas à nous suivre là-dessus, je vous ai mis tous les liens
01:03:41 dans la conversation et vous avez aussi le formulaire d'inscription
01:03:44 qui a été joint. Et enfin, vous avez les replays
01:03:47 de nos trois premiers webinaires qui ont été mis en ligne
01:03:50 sur la chaîne Dailymotion de l'ADEME, donc pareillement
01:03:53 vous trouverez le lien dans la conversation et n'hésitez pas
01:03:56 à aller voir si vous n'avez pas pu assister aux premiers webinaires.
01:03:59 Et je vous dis merci à tous
01:04:02 d'avoir participé à ce webinaire.
01:04:05 Merci Inès et merci Raphaël pour votre présentation.
01:04:08 Et je souhaite à tout le monde une très bonne journée.
01:04:11 Merci beaucoup.
01:04:14 Merci, au revoir. Merci, au revoir.
01:04:17 Bonne journée. Bonne journée, au revoir. Merci, bonne journée à tous.

Recommandations