• il y a 8 mois
De l'apprentissage du français au maquillage et aux costumes, les membres du casting international de Franklin (Noah Jupe, Daniel Mays, Thibault de Montalembert, Ludivine Sagnier et Assaâd Bouab) nous expliquent comment ils se sont préparés à incarner des personnages historiques dans la série.


Franklin, avec Michael Douglas, à découvrir sur Apple TV+, disponible avec CANAL+.




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Transcription
00:00 On se nourrit le plus possible, il y a des livres, il y a de la matière, parfois pour
00:06 certains plus que d'autres.
00:07 Et c'est très plaisant, c'est très plaisant.
00:09 C'est pas comme si c'était un personnage de fiction qu'on crée, où la page est blanche
00:13 et on s'amuse à inventer des choses, on crée, etc.
00:16 Et on finit par avoir une sorte de map, une sorte de plan comme ça.
00:20 Pour être très honnête, que j'oublie assez vite après le tournage.
00:23 En revanche, Beaumarchais, c'est là, c'est encore là, ça va m'accompagner.
00:28 C'est des choses que j'ai apprises à connaître de lui.
00:32 Je me suis connecté à ce pan de l'histoire qui a 250 ans.
00:37 Et 250 ans, c'est finalement pas si loin.
00:39 C'est vraiment hier, quand on regarde derrière, et il y a des choses qui se sont passées
00:44 et qui se repassent aujourd'hui.
00:46 Noah a beaucoup plus à apprendre en français que moi.
00:49 Heureusement, j'ai eu seulement une scène longue à faire.
00:52 J'aime apprendre le français.
00:54 C'est quelque chose que j'ai voulu faire.
00:56 J'ai toujours voulu le faire.
00:58 J'aime le cinéma français.
00:59 Donc pour moi, je pense que mon rêve d'un jour sera d'être dans un film français.
01:04 Mais je ne savais absolument rien, je savais juste "bonjour".
01:08 Je pense que j'avais un mois pour apprendre autant de français que je pouvais.
01:12 Et mon personnage, c'est un film de 8 ans.
01:15 Tu vis dans un pays pendant 8 ans, tu vas probablement être fluide.
01:18 Donc, à la fin du film, la plupart des scènes étaient en français.
01:22 Et j'ai dû être fluide.
01:24 Et c'était très...
01:26 C'était dur.
01:27 Et je te dirais mon mot préféré en français, mais je ne pense pas que c'est adéquat.
01:32 On avait une incroyable coache de dialecte français.
01:37 Et elle était merveilleuse dans la collaboration entre les acteurs français et britanniques.
01:42 Et elle s'assurait que tout le monde était content avec leurs langues, leurs accents.
01:46 Le standard d'acting en France est...
01:50 - Frighteningly good. - ...d'un niveau assez effrayant.
01:53 - On a dû élever ce jeu. - Oui, on l'a fait.
01:56 Ce qui est très intéressant avec Olivier Berrieux, c'est qu'il est vraiment dans le dialogue.
02:02 Tous les costumes ont été faits sur mesure, mais je me souviens des premiers rendez-vous
02:06 où on voyait juste des échantillons.
02:09 Il avait déjà en tête un certain imprimé pour une certaine séquence.
02:15 En fait, il est impliqué de manière totale sur la création.
02:20 Il est en discussion effectivement avec aussi les créateurs de perruques, avec les décorateurs.
02:27 Et donc, c'est cette harmonie-là qu'ils essaient de créer
02:31 et qui nous donne des ailes effectivement quand on arrive sur le plateau.
02:35 La chance d'avoir en production les moyens de faire des costumes sur mesure,
02:41 parce que des costumes d'époque qui vous fitent complètement,
02:45 c'est comme une seconde peau en fait.
02:47 Et quand on a des chaussures sur mesure aussi, qui vous vont complètement,
02:50 tout d'un coup, alors les femmes le savent encore plus que les hommes,
02:53 mais c'est vrai que de marcher avec des talons plats ou de marcher avec des talons hauts,
02:57 c'est pas du tout la même chose.
02:58 De marcher avec des bottes ou avec des baskets, c'est pas pareil.
03:01 Et il y a tout ça. Et donc, ça fait partie du costume.
03:04 Et le costume, du coup, devient vraiment un outil pour nous complètement.
03:10 Oui, aller à travers le make-up et le costume sur ce projet, c'était comme une expérience.
03:17 Parce que vous pouvez faire toute l'étude, ce qui est fantastique.
03:19 Et une histoire comme celle-ci, il y a tellement de choses à faire.
03:23 Mais quand vous arrivez à la scène et que vous vous mettez en make-up,
03:27 vous avez un visage poudré, des cheveux rosés, et puis, comme vous le dites,
03:30 le costume arrive, et spécifiquement, les talons hauts.
03:35 Pour moi, j'ai des talons particulièrement hauts,
03:37 presque aussi hauts que ceux que vous avez maintenant.
03:40 Mais ça vous met complètement à l'avant.
03:43 Donc, ça vous force immédiatement à se poser et à réagir d'une manière différente.
03:50 Pour moi, c'était très inquiétant.
03:52 J'étais comme, vous savez, je n'ai pas la meilleure posture au monde.
03:56 Et je voulais ressembler à ce que je devais être dans le temps.
03:59 Mais en fait, quand vous vous mettez dans le costume
04:03 et que vous commencez à porter toutes ces belles robes,
04:05 et les cheveux, et tout ça, la physicalité arrive avec ça.
04:10 Donc, ça a très bien aidé.
04:12 Je pense que dans beaucoup de shows que vous voyez,
04:14 qui sont réalisés dans cette époque,
04:17 les gens essayent de faire que le make-up ressemble à quelque chose de joli,
04:20 de modernisé, mais je pense que pour ce show,
04:23 on voulait juste montrer comment c'était.
04:26 Et je pense que dans ce temps, le make-up n'était pas aussi bon que maintenant.
04:31 Et ils se faisaient juste peindre de blanc et ils seraient parfois croustillants.
04:36 - Juste un teau jaune. - On a souffert pour leurs yeux, n'est-ce pas ?
04:39 Oui.
04:40 Au bout de chaque jour de filming, quand vous arrivez à enlever le wig,
04:44 et vous pouvez avoir un grand scratch, c'était le highlight du jour.
04:48 Sous-titrage ST' 501
04:50 Sous-titrage ST' 501
04:52 Merci à tous !
04:54 Merci à tous !

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