• il y a 8 mois
275 millions de m3...C'est le volume d'eau habituellement contenu dans le lac de Monteynard. Une contenance revu à la baisse ces dernières semaines. Comme chaque hiver et début de printemps, EDF qui gère le barrage, fait varier le niveau pour la production d'électricité et en attendant les eaux de la fonte des neiges. C'est la 3ème édition du festival des fleurs sauvages jusqu'à samedi à Grenoble et dans l' agglomération. Pour découvrir aux côtés de l'association Gentiana les plantes urbaines aux travers de balades, sorties, dessins ou inventaires. Exemple dans les rues de La Tronche . Et puis dimanche ce sera la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Plus de 2 français meurent chaque jour dans l'exercice de leur profession. Céline Fages, directrice de Presantis, un service de prévention et de santé au travail isérois est l'invité du JT

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00:00 (Générique)
00:09 275 millions de mètres cubes, c'est le volume d'eau habituellement contenu dans le lac de Monténard.
00:14 Une contenance revue à la baisse ces dernières semaines.
00:16 Comme chaque hiver et début de printemps, EDF qui gère le barrage fait varier le niveau pour la production d'électricité
00:22 et en attendant les eaux de la fonte des neiges.
00:25 C'est la troisième édition du festival des fleurs sauvages jusqu'à samedi à Grenoble et dans l'agglomération
00:30 pour découvrir aux côtés de l'association Jean Sianna les plantes urbaines au travers de balades, sorties, dessins ou inventaires.
00:37 Exemple dans les rues de La Tronche.
00:39 Et puis dimanche ce sera la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
00:44 Plus de deux français meurent chaque jour dans l'exercice de leur confession.
00:47 Céline Fage, directrice de Présentis, un service de prévention et de santé au travail isérois, est l'invité du JT.
00:55 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver dans ce JT du vendredi 26 avril 2024.
01:01 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:06 Les deux jeunes garçons de 14 et 15 ans interpellés mercredi ont été mis en examen jeudi soir pour destruction de biens
01:14 ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours.
01:18 Ils sont suspectés d'avoir dans la nuit du 15 au 16 avril dernier mis le feu à des poubelles
01:22 provoquant l'incendie de 17 appartements et 15 commerces à Montbonneau.
01:26 Le parquet de Grenoble avait demandé une mise en détention mais les juges d'instruction et des libertés
01:30 ont ordonné des placements sous contrôle judiciaire avec couvre-feu de 21h à 6h,
01:35 interdiction de se rendre sur la commune de Montbonneau, interdiction de fréquenter le co-auteur et obligation de suivre un enseignement.
01:41 Les adolescents risquent jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.
01:45 La SDA chez les autres bailleurs sociaux recherche des logements pour les occupants des appartements
01:50 et les conditions tout quittées au milieu de la nuit. 51 personnes sont toujours au chômage technique.
01:55 Avant d'être un endroit prisé des amateurs de baignade ou de kitesurf dans des conditions bien réglementées,
02:01 le lac de Monténard et son barrage ont d'abord été créés en 1962 pour la production d'hydroélectricité.
02:08 EDF qui est à la main fait donc varier son niveau en fonction des besoins.
02:13 Le niveau particulièrement bas observé ces dernières semaines n'est donc pas le fait du hasard.
02:18 Jérémy Pinard.
02:20 Un niveau d'eau particulièrement bas au lac de Monténard.
02:24 Prisé des visiteurs pour son eau turquoise, entouré de ses montagnes, reliées par ses passerelles,
02:29 cet hiver les visiteurs n'ont pas eu la chance d'admirer le lac dans sa totalité.
02:33 Situé en amont du barrage hydroélectrique, le niveau de cette réserve d'eau artificielle s'est retrouvé plusieurs dizaines de mètres en dessous de son niveau habituel.
02:43 Pour moi c'était la reprise, c'est la deuxième session, je fais pas mal de freestyle en planche à voile, comme on peut voir juste derrière moi.
02:50 Là encore il a un petit peu remonté, ça m'a vraiment surpris, j'ai vu des photos et des vidéos d'il y a à peu près un mois,
02:56 où il était vraiment bas, j'avais jamais vu ça.
02:59 Le barrage en aval de ce lac produit l'équivalent de la consommation de la ville de Grenoble.
03:04 Il régule la quantité d'eau retenue pour ajuster la quantité d'électricité produite.
03:09 Il est abaissé pour pouvoir accueillir l'eau qui va arriver de la fonte des neiges, qui va commencer dans les semaines à venir.
03:16 Et d'autre part, l'eau a également été utilisée pour produire de l'électricité pendant l'hiver, notamment aux heures de pointe du matin et du soir.
03:24 Les différences de besoins énergétiques entre les saisons produisent ainsi des cycles chaque année entre hiver et été.
03:31 EDF avait aussi programmé un contrôle technique du barrage
03:35 et les contraintes d'intervention d'épongeurs justifient ce niveau d'eau exceptionnellement bas en cette période d'hiver.
03:42 C'est un contrôle qui est réalisé pour la première fois depuis que ce barrage existe.
03:47 On est venu vérifier l'état de vannes et on a pu constater qu'elles sont d'ailleurs en bon état pour la première des vannes contrôlées.
03:58 Un barrage en bon état est bien que surprenant, un niveau d'eau en réalité tout à fait normal.
04:03 Ayant réatteint son seuil navigable, le lac peut de nouveau accueillir les planches et bateaux pour profiter de ce paysage.
04:11 Mais la mira que vous avez vue à la fin de ce reportage n'est toujours pas assurée de naviguer cet été.
04:17 Le bail n'est plus en vigueur et la délégation de services publics peine à être mise en place.
04:23 Elle pousse entre les pavés, grimpe au mur et rampe sous nos pieds.
04:27 Grenoble est son agglomération fourmi de plantes sauvages hors de leur jardin.
04:31 Organisé par l'association Jean Ciana, le festival des sauvages est organisé cette semaine pour la troisième année.
04:38 Il vous emmène à la découverte de ces fleurs de béton. C'est un sujet d'ambre croisée.
04:43 Des fleurs d'habitude ignorées que la tondeuse n'hésite pas à tailler.
04:47 Dans les rues à quelques mètres du centre de la tronche, une myriade d'espèces vivent aux frontières du bitume.
04:53 Lucie et Anaïs de l'association Jean Ciana embarquent avec elles des curieux de nature.
04:58 Les géboules et printanières ne les freinent pas. C'est parti pour deux heures d'exploration.
05:03 Loup et livre botanique à la main, les deux groupes d'une dizaine de personnes scrutent chaque recoin en bordure de rue.
05:13 Objectif de la sortie, montrer l'étonnante diversité de la flore en espace urbain.
05:27 L'objectif premier pour nous c'est de faire connaître la flore sauvage.
05:32 Et puis de pouvoir sensibiliser des gens qui s'intéressent à ça.
05:37 Leur proposer une petite initiation à la botanique en regardant des plantes assez communes.
05:45 Mais qu'on trouve quand même pas mal dans les rues.
05:49 Donc après ça leur permettra de pouvoir à nouveau les revoir.
05:53 Connaître ce qui nous entoure, du macroscopique au microscopique,
05:56 les participants se prennent au jeu de trouver les noms de chaque espèce.
06:00 Au point de ne pas voir les heures passer.
06:03 Là on a fait quelques mètres et on y a passé une heure et demie, donc en fait il y a de quoi faire.
06:08 Une vraie surprise pour les participants, connaisseurs ou novices, l'ambiance était au rendez-vous.
06:13 Tout le monde avait l'air très appuyé, très intéressé.
06:19 Ce qui est bien c'est le partage aussi quand les gens ont quelque chose à apporter, une petite anecdote sur une plante.
06:24 Au total près de 1000 plantes sauvages cohabitent dans nos villes et communes nizéroises.
06:30 Nul besoin de partir à des kilomètres, il suffit juste d'observer ce qui est à nos pieds.
06:35 Et au programme samedi, une balade botanique sur le campus.
06:39 Des inventaires de plantes urbaines à Vizil et Saint-Pierre-de-Mézages.
06:43 Du dessin botanique au Jardin des Cairnes à Grenoble.
06:46 Et l'étude du sol et de la végétation en forêt sur la colline de Comboire.
06:51 Chaque année, l'assurance maladie enregistre plus de 600 000 accidents du travail en France.
06:57 On en parle à l'occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.
07:02 Instaurée en 2003 par le Bureau international du travail.
07:05 Bonsoir Céline Fage.
07:07 Bonsoir.
07:08 Vous êtes la directrice de Pressantis, c'est le nouveau nom depuis janvier d'Alpes Santé Travail.
07:14 Vous vous occupez de la prévention, c'est bien ça ?
07:17 C'est bien ça, la prévention et la santé au travail.
07:19 Donc je suis là, mais on n'est pas tout seul puisqu'il y a également le service PST 38 et le service BTP santé au travail.
07:27 Voilà, donc je pense que je vais parler au nom de nous trois ce soir.
07:30 Et vous vous adressez aux employeurs ?
07:32 Voilà, en fait nous sommes des associations de droits privés.
07:35 Les employeurs ont obligation d'adhérer à une association de prévention et de santé au travail.
07:39 De façon à effectuer le suivi de santé au travail de leurs salariés.
07:42 Voilà, donc c'est ça, c'est que la loi dit que l'employeur est responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs.
07:50 Votre boulot, c'est aussi de faire comprendre aux employeurs que ce n'est pas qu'une contrainte réglementaire, c'est aussi dans l'intérêt de tout le monde.
07:57 Exactement, en fait nous sommes avant tout les partenaires des employeurs.
08:00 Ce qui n'est pas toujours simple de comprendre, puisque la relation qui s'instaure est essentiellement vue,
08:07 et la représentation que les employeurs en ont, c'est que le médecin du travail reçoit le salarié pour une visite médicale.
08:13 Et lui s'estime souvent en dehors de ça.
08:15 Alors qu'en réalité c'est une vraie relation qui doit s'instaurer entre l'employeur et le médecin du travail,
08:21 et l'équipe pluridisciplinaire qui est autour du médecin.
08:24 De façon à développer et déployer au sein des entreprises une culture de prévention,
08:28 qui passe par le suivi de santé au travail des salariés, mais qui passe aussi par des actions de terrain,
08:34 des sensibilisations au risque professionnel, des accompagnements divers et variés avec les professionnels experts de leur métier.
08:41 Et ça c'est vous qui allez le proposer aux employeurs, ou certains d'eux-mêmes se disent
08:45 "oui là je pense que c'est un peu tendu sur ce secteur-là, ça serait bien d'avoir quelqu'un qui vienne nous en parler".
08:50 On a les deux cas de figure. Certains employeurs sont assez au fait,
08:53 parce que ça fait déjà des années que nous proposons cette offre de services-là.
08:57 Cette offre, on l'étoffe et on essaye de communiquer, alors jamais assez.
09:02 Néanmoins, certains employeurs savent et nous contactent.
09:06 Et puis pour d'autres, c'est le médecin du travail qui, à l'occasion de la visite médicale,
09:10 va rencontrer une problématique qui va être soulevée par un salarié,
09:13 ou va constater qu'il y a une problématique de santé.
09:16 Il va se dire "tiens, au regard de l'activité de ce salarié, on peut voir qu'il y a peut-être une contrainte".
09:22 On va proposer à l'employeur de faire une démarche plus globale,
09:24 qui va concerner l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise.
09:28 Donc là, on peut envoyer sur le terrain un ergonome, par exemple,
09:32 ou un psychologue du travail, ou d'autres professionnels, des ingénieurs toxicologues, par exemple,
09:37 pour mettre en œuvre une démarche globale de prévention des risques.
09:40 Est-ce que cette visite médicale, elle est obligatoire ?
09:42 Alors oui, la visite est obligatoire. Il y a plusieurs types de visites médicales.
09:46 Tout va partir au départ de la déclaration de l'employeur,
09:50 qui va estimer si son salarié est exposé à des risques particuliers, ou pas forcément.
09:55 En fonction de ça, nous allons déclencher, nous, au service de prévention des risques de santé au travail,
09:59 un suivi et une régularité des visites, qui peut être différente,
10:03 puisqu'on parle de suivi individualisé en santé au travail.
10:06 Donc ce n'est pas tous les ans ?
10:07 Non, ce n'est pas tous les ans. Ça, c'était avant.
10:09 Après, c'est passé tous les deux ans. Et puis maintenant, c'est beaucoup plus complexe.
10:12 Et c'est ça qui rend le sujet compliqué pour les employeurs.
10:15 C'est que parfois, un salarié peut être vu tous les deux ans, tous les trois ans, parfois tous les cinq ans.
10:19 Et en fait, ce qu'on dit toujours, tout salarié peut, à tout moment,
10:22 demander une visite auprès du médecin du travail.
10:24 Et ça, je crois que c'est le plus important à retenir.
10:26 De la même manière, l'employeur peut, à tout moment, solliciter le service de prévention et de santé au travail
10:30 pour un risque particulier qu'il repèrerait auprès d'un de ses collaborateurs.
10:34 Alors, on entend beaucoup parler de pénuries de médecins, de déserts médicaux.
10:38 Est-ce que ça touche aussi les médecins du travail ?
10:40 Eh oui, on est tous touchés.
10:43 La santé et la santé au travail, donc on est également touchés.
10:46 Il faut quand même se dire que, depuis quelques années,
10:49 les visites sont également possibles par des infirmiers de santé au travail.
10:53 Donc, les médecins peuvent déléguer un certain type de visite aux infirmiers.
10:57 Et donc, tous nos services s'étoffent progressivement d'infirmiers de santé au travail.
11:01 Les infirmiers se forment également.
11:03 Et puis, derrière, ils réalisent une bonne partie des entretiens.
11:07 Évidemment, bien sûr, oui, les médecins continuent.
11:09 Les médecins sont des experts, sont des médecins spécialistes de la santé au travail.
11:13 Donc, ils s'occupent de plus en plus des cas complexes,
11:16 les situations de maintien en emploi qui nécessitent plusieurs visites
11:19 et des accompagnements également pluridisciplinaires.
11:22 Il y a du travail, mais c'est vrai qu'on travaille beaucoup plus en équipe depuis pas mal d'années.
11:27 Et c'est ce qui fait la richesse aussi de la collaboration.
11:30 Alors, certains métiers sont plus exposés que d'autres à l'accident du travail, évidemment.
11:35 Oui, évidemment, certains métiers sont plus exposés aux accidents du travail.
11:38 Quoique, puisqu'en fait, on se rend compte que c'est souvent les accidents de trajet
11:42 qui font la une, on va dire, ou les chiffres les plus importants.
11:46 Et donc là, pour le coup, tout le monde est concerné,
11:48 même quand on se déplace en vélo ou à pied, ce qui est quand même beaucoup le cas à Grenoble.
11:52 Après nous, ce qu'on suit, c'est l'évolution aussi des pathologies et donc des maladies professionnelles.
11:59 Ce qui fait que de plus en plus, on est quand même dans la prévention, prévention primaire.
12:04 Et donc, tout notre travail aussi repose sur le plan santé-travail, plan régional santé-travail.
12:10 On a pour objectif d'insuffler une culture de prévention.
12:13 Donc, c'est vraiment faire passer des messages en amont pour éviter les accidents,
12:16 pour éviter les maladies professionnelles.
12:18 Et ça, c'est le plus difficile, faire passer le message en amont.
12:20 Tant qu'il ne s'est rien passé, on dit, pourvu que ça dure.
12:22 Voilà, c'est ça. Et du coup, on a aussi l'impression qu'on paye pour pas grand chose,
12:26 puisque voilà, il ne se passe rien.
12:28 Et c'est là tout l'intérêt, quand on arrive à déclencher quelque chose en amont.
12:31 Et notamment ces dernières années, et avec la loi du 2 août 2021,
12:35 on a aussi une mission de santé publique.
12:38 Et là, on peut aborder des thématiques qui parlent un petit peu plus.
12:41 La sédentarité, notamment, dont on parle beaucoup.
12:45 Et à ce moment-là, ça peut être la façon d'entrer, des fois, dans une entreprise.
12:49 On parle de qualité de vie et des conditions de travail.
12:51 Hop, on met un pied, puis derrière, on peut commencer à parler.
12:54 Mais finalement, on travaille sur écran.
12:55 Si on parlait de ce risque-là, et finalement, vous vous déplacez,
12:58 est-ce qu'on peut parler du risque routier ? Et ainsi de suite.
13:00 Oui, parce qu'on parle beaucoup des accidents en dehors,
13:03 mais il y a la pénibilité, le travail physique.
13:06 Mais il y a aussi le travail sur les écrans, mais il y a aussi le burn-out.
13:10 Est-ce que ça, les entreprises en ont aussi conscience ?
13:12 De plus en plus. C'est vrai qu'il y a des sujets dont on parle,
13:16 dont on parle plus, et forcément, ça interroge.
13:19 Les employeurs s'interrogent, les partenaires également sociaux,
13:23 les instances représentatives du personnel s'interrogent
13:25 sur la façon dont on peut intervenir en amont,
13:28 ce qui est toujours, évidemment, le plus compliqué.
13:30 C'est pour cela que nous sommes étoffés, nous, au niveau de nos équipes,
13:33 avec des psychologues du travail, qui peuvent intervenir,
13:35 notamment sur des réunions de CSSCT, les comités d'hygiène, sécurité,
13:39 conditions de travail, pour parler de ce que sont les risques psychosociaux,
13:44 pour parler de burn-out, des signes avant-coureurs,
13:47 des indicateurs aussi que les employeurs peuvent mettre en œuvre
13:50 pour poursuivre et prévenir ce risque-là.
13:52 Certaines entreprises proposent aussi des espèces de détente
13:55 sur les lieux de travail. Ça peut aider, mais il ne faut pas que ça soit
13:58 du bien net washing, quelque chose pour essayer de ne pas montrer
14:02 des canons infernals ?
14:03 Oui, bien sûr. Alors ça, c'est vrai que c'est tout le piège, en fait.
14:06 Le baby-foot, je suis la première à adorer ça.
14:09 Néanmoins, c'est quelle place on lui donne dans une entreprise.
14:12 Et effectivement, il ne faut surtout pas réduire la qualité de vie
14:15 et des conditions de travail à ces choses-là.
14:17 Il faut vraiment passer par une phase d'observation du travail
14:20 et de mise en discussion des conditions de travail
14:22 de façon beaucoup plus globale.
14:23 Alors quand on est une grosse entreprise, vous parlez des commissions
14:26 santé, sécurité, au travail. Donc quand on est une grosse entreprise,
14:29 avec tout ça qui se met en place, des CE, des RTT, etc.,
14:31 c'est sans doute plus facile à organiser que quand on est
14:34 une petite entreprise à flux tendu.
14:36 Oui, vous avez tout à fait raison.
14:37 Alors nous, en tant que service de prévention et de santé au travail,
14:40 la majorité de nos entreprises adhérentes, plus de 80%, sont des TPE,
14:43 donc des très petites entreprises.
14:45 Effectivement, les grosses entreprises sont déjà structurées,
14:48 ont cette sensibilité-là, ont des personnes identifiées pour gérer,
14:51 ce qui n'est pas le cas des toutes petites entreprises.
14:53 D'où le travail où on prend notre bâton de pèlerin,
14:55 on va à leur rencontre, ce qui n'est pas évident,
14:57 parce qu'on a beaucoup quand même d'entreprises suivies
14:59 et de salariés à suivre.
15:00 À l'échelle de l'ISER, c'est à peu près 330 000 salariés suivis,
15:04 pas loin de 30 000 entreprises.
15:06 Donc c'est vrai qu'on ne nous voit pas souvent.
15:08 Pour autant, nous faisons tous les efforts nécessaires
15:10 pour être vraiment présents sur le terrain
15:12 et pour sensibiliser les employeurs et les aider.
15:14 On est vraiment là pour les aider et non pas les contrôler.
15:16 Merci beaucoup, Céline Fage.
15:18 Je vous remercie.
15:19 Dans l'agenda, dans ces musiques live au Petit Théâtre de Grenoble
15:23 ce week-end, avec tout ça pour dire, par la compagnie étreinte,
15:26 avec Noël Thys et Bastien Rethuil.
15:28 Dans cette conversation mouvementée,
15:31 les langages du corps et de la batterie nous font entendre
15:33 tout ce qu'il y aurait à dire, tout ce qu'on aimerait se dire,
15:36 ce qu'on aimerait taire aussi.
15:38 Ça peut aussi parler du monde du travail.
15:40 C'est vendredi et samedi à 20h30 et dimanche à 17h.
15:45 Le festival Magic Bus n'aura jamais aussi bien porté son nom.
15:48 Pour cette 23e édition, il devient itinérant.
15:51 Six dates en six lieux différents.
15:53 Après une première soirée punk rock samedi soir à la Bifurc
15:57 avec les Iserois de Resto Basket, Johnny Carwash et Trolls.
16:01 Vous pourrez souffler un peu dimanche au Jardin des Plantes
16:04 avec des siestes musicales.
16:06 Et on se quitte justement avec les Sycamore Trees
16:09 qui se produiront avec Ezilla.
16:11 Et en plus c'est gratuit.
16:13 Excellente soirée et très bon week-end à toutes et tous.
16:16 [musique]

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