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Emmanuel Macron, lors de sa prise de parole à la Sorbonne : «Il nous faut un choc d’investissement commun»

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Transcription
00:00Alors, la réponse qu'on a eue en Européens ces dernières années,
00:02elle a été de donner des flexibilités nationales,
00:04les aides d'Etat.
00:06Et c'est pas une réponse durable,
00:07parce qu'elle fragmente le marché unique.
00:09Elle est contradictoire avec ce que je vous disais tout à l'heure.
00:12Il nous faut de la capacité commune.
00:14Et donc, il nous faut à nouveau un choc d'investissement commun,
00:18un grand plan d'investissement collectif budgétaire.
00:22Ce sont des subventions qu'il nous faut.
00:24Alors, je ne veux pas ici préempter des choses,
00:26et je veux qu'elles soient concertées
00:27avec tous nos partenaires.
00:28Est-ce que c'est une capacité d'emprunt commun ?
00:30Est-ce que c'est utiliser des mécanismes
00:32qui existent aujourd'hui,
00:33mécanismes européens de stabilité ou autres ?
00:35Mais au fond, il nous faut réussir à doubler
00:39la capacité d'action financière de notre Europe,
00:42au moins la doubler en budgétaire.
00:44Et donc, il nous faut ce choc d'investissement public
00:48pour investir de l'argent public sur ces secteurs.
00:51Ce qui supposera de rouvrir la question si délicate
00:54des ressources propres de l'Union.
00:56J'y suis favorable, et je pense qu'on doit avoir
00:58des ressources propres supplémentaires
01:00sans jamais peser sur les citoyens européens.
01:02Taxe carbone aux frontières,
01:04recette du système européen d'échange de quotas carbone,
01:07taxer les transactions financières comme le fait la France,
01:10imposer les bénéfices des multinationales,
01:12là où ils sont réellement réalisés,
01:14et utiliser les ressources issues d'ETIAS,
01:18la taxe payée par les ressortissants
01:19extra-communautaires lorsqu'ils entrent
01:21sur le sol de l'Union.
01:22Il y a des tas de ressources propres
01:23qui ne touchent pas les ressortissants européens
01:25qui sont à utiliser pour ce budget.
01:28Et puis, au-delà de la politique monétaire,
01:30au-delà de notre politique budgétaire commune,
01:33qui doit être beaucoup plus ambitieuse et forte
01:35par ce plan de 1 000 milliards supplémentaires,
01:40il nous faut davantage mobiliser l'investissement privé
01:44et nos capacités de financement privés.
01:47Chaque année, notre Europe,
01:49elle a 2 défauts principalement.
01:52Je dirais même 3.
01:54Le 1er, c'est qu'elle fait beaucoup d'épargne.
01:56Nous accumulons de l'épargne.
01:57Nous sommes un continent très riche.
01:58On a des acteurs très compétitifs.
02:01Mais parce que notre système de marché des capitaux
02:04n'est pas intégré, cette épargne ne va pas
02:05dans les bons secteurs et les bons endroits.
02:07Premier défaut.
02:09Deuxième défaut, on ne va pas assez sur le risque.
02:11Parce que nous avons une économie qui est très intermédiaire.
02:1475 % passent par les banques et les assurances.
02:17Et on leur a mis des règles qui ne leur permettent pas
02:18d'aller sur les fonds propres.
02:19Sous-titrage ST' 501

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