• il y a 8 mois
Sur les quais de la Seine, à Paris, le physicien et amateur de pêche Bill François attrape perches et silures "pour mieux pouvoir observer et recenser les poissons" avant de les relâcher. Selon lui, la Seine compte une quarantaine d'espèces de poissons.

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Transcription
00:00 C'est un silure parisien, c'est le sommet de la chaîne alimentaire des eaux de Paris,
00:25 c'est la famille des poissons-chats. Alors comme vous voyez, poisson-chat, c'est parce qu'il a des moustaches,
00:31 il a ce qu'on appelle des barbillons. Il faut vraiment être pêcheur pour s'émerveiller devant un silure.
00:35 C'est vrai que c'est un animal très étrange, mais quand on le connaît mieux, qu'on comprend la formidable machine que c'est,
00:41 avec ses barbillons qui lui permettent de goûter à distance, avec sa ligne latérale qui lui permet de sentir les vibrations,
00:47 ses narines très très développées, on comprend que c'est un animal formidable.
00:53 Il a des papilles gustatives sur tout son corps pour sentir à distance ses proies.
00:58 Alors je ne le sors pas de l'eau parce qu'il ne faut pas les abîmer.
01:01 Évidemment, le but quand on pêche, c'est de connaître mieux les poissons, de pouvoir les recenser, de pouvoir les observer,
01:08 les mesurer, savoir comment ils grandissent, etc. Mais surtout pas de les abîmer ou quoi que ce soit.
01:13 [Bruit de vent]
01:16 [Bruit de pas]
01:27 Il y a près d'une quarantaine d'espèces de poissons dans la Seine,
01:30 avec des nouvelles espèces qu'on découvre à peu près chaque année lorsque les associations de pêche font des inventaires piscicoles pour étudier les populations de poissons.
01:39 [Bruit de vent]
01:42 Globalement, la qualité de l'eau est très bonne et elle s'améliore constamment dans la Seine.
01:47 On voit plein d'espèces qui reviennent, pas seulement des poissons,
01:50 aussi des insectes aquatiques, même des méduses, des crustacés, des petites crevettes, des éponges, toute une biodiversité.
02:01 On a même des oiseaux comme le Martin Pêcheur qui reviennent et qui nichent dans la capitale.
02:06 [Bruit de vent]
02:16 C'est sûr que les activités de baignade, il va falloir surveiller notamment que ça ne se fasse pas au détriment des habitats naturels des poissons,
02:22 et en particulier des frayers, c'est-à-dire des zones de reproduction, parce que les poissons ne peuvent pas se reproduire n'importe où.
02:28 Selon les espèces, ils vont avoir besoin de différentes zones bien précises et il est très important de s'assurer que ces zones-là soient toujours présentes.
02:38 [Bruit de vent]
02:47 [SILENCE]

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