Alors que le Portugal célèbre ce jeudi le 50e anniversaire de la fin de la dictature d'une droite nationale et conservatrice, le récent retour en force de l'extrême droite au Parlement portugais pose question.
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00:00 C'est déjà compliqué.
00:02 Très compliqués ces trois mois.
00:20 J'ai commencé à prendre des coups, des coups de pied.
00:31 J'ai toujours été à la porte, à la torture du sommeil.
00:36 Après, dans une salle, avec une injection, avec quelque chose de nul.
00:41 Je ne faisais rien.
00:44 Il y a 50 ans, la révolution des œillets au Portugal mettait fin à quatre décennies de dictature nationaliste et conservatrice.
00:52 En mars dernier, après huit années de socialisme, le pays a vu une montée du centre droit et surtout une percée de l'extrême droite avec le parti Chega.
01:02 Au cours de la dernière campagne électorale, l'ONG Amnesty International avait fait quelques recommandations à l'intention de tous les partis politiques.
01:12 Il y a des questions qui nous préoccupent, les questions des migrations, l'utilisation des migrants et des réfugiés comme moyens de cause pour faire peur à la population et gagner des votes.
01:27 Le racisme existe, les comportements inadéquats existent. La différence avec Chega est qu'elle a capitalisé sur cela pour un discours officiel.
01:38 Cela signifie-t-il que les acquis de la révolution sont en danger ? Nous avons posé la question à Vasco Lourenço, ancien capitaine de l'armée portugaise. Il a contribué à déclencher la rébellion.
01:50 Il n'y a pas de démocratie parfaite. Je pense que c'est clair qu'un parti comme Chega n'est pas démocratique. Il utilise les règles démocratiques pour atteindre le pouvoir, mais tout indique, face à l'histoire, que s'ils atteignent le pouvoir, ils vont essayer de terminer la démocratie.
02:13 Il faut donc les combattre, les combattre à l'intérieur des règles démocratiques.
02:21 Certains des valeurs, comme la liberté, l'égalité, la liberté de parole, ce genre de droits démocratiques sont très bien intégrés dans la société portugaise.
02:34 Je pense que cette notion de démocratie comme un ensemble d'individus, mais aussi de droits collectifs, n'est pas endangérée par le fait que le droite de l'étranger a eu 18% de votes dans les dernières élections.
02:48 "Nous sommes toujours, racistes, et nous ne serons jamais!"
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