La directrice générale de SOS Éducation, Sophie Audugé, était l’invitée de Midi News, ce mardi 23 avril, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur la transidentité et la sortie du livre «Transmania» : «En 2021, nous savions qu’il y avait un danger à emmener les jeunes enfants dans une transition à la fois sociale, médicamenteuse et chirurgicale».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Évidemment, j'ai le livre.
00:01 Évidemment, j'ai pu m'entretenir avec Dorin Mouto et Marguerite Stern
00:04 il y a plusieurs mois avant que le livre sorte, bien sûr.
00:07 Nous, au niveau d'SOS éducation, on était les premiers à réagir
00:10 puisqu'il y a eu cette fameuse circulaire blanquaire en septembre 2021
00:14 qui considérait que la transidentité était un fait
00:16 et qu'elle devait donc être à la fois enseignée aux élèves le plus tôt possible
00:20 et qu'on devait prendre en considération le ressenti de l'élève
00:23 et donc son changement, sa transition.
00:25 Et donc, à ce moment-là, ça a été vraiment cataclysmique en tous les cas
00:29 pour nous au niveau de SOS éducation, puisqu'on n'a pas compris pourquoi
00:32 cette circulaire qui n'avait pas sa place dans l'école, évidemment,
00:36 eh bien d'abord, prenait une forme d'un document de 11 pages
00:39 qui était un plébiscite sur l'idéologie transaffirmative,
00:42 sur cette négation de l'identité du sexe et de la réalité du sexe biologique
00:48 et cette mise en avant d'un dôme qui est celui d'un genre
00:52 qui serait ressenti avec aucune réalité du sexe biologique.
00:56 Donc, on a fait, nous, un travail important aussi
00:59 et Dora, Mouto et Margaret Stern ont fait un travail qui est plus récent,
01:04 plus d'actualité, puisque nous, en 2021, on avait produit une note de 90 pages
01:09 qui montrait que déjà, on savait qu'il y avait un danger à emmener
01:13 les jeunes enfants dans une transition à la fois sociale,
01:17 c'est-à-dire dans l'école, mais également médicamenteuse,
01:19 mais également chirurgicale.
01:20 - Je précise que vous parlez des jeunes enfants,
01:22 il ne s'agit pas d'adultes du tout ici.
01:24 - En fait, voilà, ce qui est très important de bien préciser,
01:27 et c'est pour ça que la censure, parce que c'est bien cela dont il s'agit,
01:31 il faut savoir que ce livre a des affiches, évidemment,
01:35 dans les villes de France, c'est de la communication classique d'un éditeur.
01:39 Et on a la mairie de Paris et la mairie de Lyon qui ont demandé à Decaux,
01:45 une entreprise privée, d'enlever immédiatement ces affiches
01:48 parce que ce livre serait transphobe et homophobe.
01:50 Alors, il n'est pas du tout transphobe et homophobe,
01:52 voilà, je le montre pour qu'on le voit bien,
01:53 voilà, il n'est pas du tout transphobe et homophobe.
01:55 D'ailleurs, Marguerite Stern et Doramouto sont des féministes,
01:58 plutôt de gauche, des féministes qui, à un moment, ont dit
02:02 "Bah non, une femme est une femme, un sexe de femme,
02:04 il ne peut pas y avoir de femme avec un pénis".
02:06 Et à ce moment-là, Doramouto a vécu une mort sociale,
02:10 elle a perdu tous ses contrats et elle s'est dit
02:12 "Mais là, il y a quelque chose qui tombe paront",
02:13 c'est-à-dire qu'on est dans quelque chose qui nous dépasse tous,
02:17 c'est-à-dire qu'on ne peut plus parler.
02:18 Il y a donc, là, véritablement une censure de la parole,
02:21 une censure de la liberté d'expression.
02:24 - Je voudrais ajouter que c'est très étayé,
02:25 que c'est argumenté, que c'est chiffré.
02:27 - Oui, alors c'est une enquête, c'est très important,
02:29 c'est-à-dire qu'elles arrivent à un moment où il y a d'autres livres
02:32 qui ont été écrits également dans d'autres pays du monde,
02:34 par des spécialistes également,
02:35 donc là, elles arrivent à un moment où il y a quand même un peu des chiffres.
02:38 Donc l'enquête est vraiment fouillée,
02:40 il y a des chiffres également sur la France, ce qui est important,
02:42 et puis elle montre aussi l'impossibilité
02:45 de pouvoir présenter cette réalité-là.
02:48 (Générique)