Dans le segment "A 50 ans, tu es la femme parfaite" de son spectacle "Boys Boys Boys", Florence Foresti nous offre une exploration humoristique et poignante des défis et des joies d'être une femme dans la cinquantaine. Avec son humour aiguisé et son sens aigu de l'observation, elle dénonce les stéréotypes et les pressions sociétales auxquels les femmes sont confrontées en vieillissant.
Points clés abordés dans le segment :
L'invisibilité des femmes de plus de 50 ans : Foresti ironise sur le fait que les femmes de plus de 50 ans sont souvent rendues invisibles dans la société, au sens propre comme au sens figuré. Elle suggère qu'elles ne sont plus considérées comme désirables ou intéressantes, et que leurs voix sont souvent ignorées.
La pression pour rester jeune : Foresti critique la pression sociétale qui pousse les femmes à maintenir leur jeunesse et leur beauté à tout prix. Elle souligne que cette pression est irréaliste et inatteignable, et qu'elle peut engendrer beaucoup d'anxiété et de problèmes d'estime de soi chez les femmes.
Les joies d'être une femme dans la cinquantaine : Malgré les défis, Foresti met également en lumière les nombreuses joies d'être une femme dans la cinquantaine. Elle parle de la liberté qui vient avec l'âge, de la sagesse accumulée au fil des années et de la confiance en soi que procure le fait de savoir qui l'on est.
Points clés abordés dans le segment :
L'invisibilité des femmes de plus de 50 ans : Foresti ironise sur le fait que les femmes de plus de 50 ans sont souvent rendues invisibles dans la société, au sens propre comme au sens figuré. Elle suggère qu'elles ne sont plus considérées comme désirables ou intéressantes, et que leurs voix sont souvent ignorées.
La pression pour rester jeune : Foresti critique la pression sociétale qui pousse les femmes à maintenir leur jeunesse et leur beauté à tout prix. Elle souligne que cette pression est irréaliste et inatteignable, et qu'elle peut engendrer beaucoup d'anxiété et de problèmes d'estime de soi chez les femmes.
Les joies d'être une femme dans la cinquantaine : Malgré les défis, Foresti met également en lumière les nombreuses joies d'être une femme dans la cinquantaine. Elle parle de la liberté qui vient avec l'âge, de la sagesse accumulée au fil des années et de la confiance en soi que procure le fait de savoir qui l'on est.
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AmusantTranscription
00:00Salut, c'est Florence Foresti, vous êtes sur Clic tous les soirs, 19h45, en clair, sur Canal+.
00:14Barbie, grosse menteuse.
00:22Regarde, moi je dis formidable, je dis bravo.
00:24Oh là là, il y a du mousse.
00:38Des sketchs qui dureront pour toujours et même au-delà.
00:46On relève le museau et on se fait appeler Madame.
00:49Je suis très courageuse d'être là.
00:58Moi j'ai l'avantage de ne pas voir le public, c'est un stress en moins quand même.
01:01Parce que s'ils ne rigolent pas, je ne les verrais pas.
01:07À la Sex and the City à la française.
01:09Putain mais on adore.
01:11Qui doit être mon cinquième ou mon quatrième ou mon sixième, j'en sais rien.
01:24L'humour c'est ma vie, je le ferai le plus longtemps possible, c'est-à-dire tant qu'on voudra de moi ou tant que j'aurai des choses à dire.
01:30Ah faut que j'y aille, faut que j'y aille.
01:32Mais quelle classe.
01:34Non attends, sans déconner.
01:36T'as vu un peu ?
01:37Non mais c'est...
01:38Mais quand on sort on fait des efforts, quand on est invité quelque part.
01:40On enfile une jolie robe.
01:42On m'a appris ça.
01:43Code couleur, élégance, démarche, attitude.
01:47Non mais c'est vrai.
01:48Et podium ?
01:49Encore, encore du podium.
01:50Tu sais moi, dès qu'il y a un podium, je ne peux pas m'empêcher.
01:52C'est mon ancien métier.
01:53Alors je peux le refaire.
01:54On accueille Florence Foresti.
01:56Voilà, comme ça.
01:59Ça va ?
02:00Ça va bien.
02:01Merci pour ce petit portrait adorable.
02:03Merci d'être là, la musique c'était Madonna.
02:05Ah ça.
02:06Et on a un petit message pour toi.
02:10C'est pas Madonna.
02:12Ah si Florence c'était une chanson là, c'est facile.
02:15C'est 3, 4.
02:163, 4.
02:17Viser la lune, ça ne fait pas peur.
02:22Même sans l'usure, j'y crois encore et encore.
02:27Qu'est-ce qu'ils sont mignons.
02:28Alors là ce qui est marrant c'est que Florence, elle ne va pas pouvoir vous dire pourquoi.
02:31Ça va la faire rire.
02:32Et elle va dire, je ne peux pas.
02:33T'es un moulot, tu vas faire, vas-y Florence, dis-nous pourquoi c'est rigolo.
02:36C'est exactement ça.
02:38Pourquoi ?
02:40Oui, j'imite Mouloud.
02:42Très très mal.
02:43J'imite Mouloud très très mal.
02:44Personne imite Mouloud.
02:45Personne.
02:46Il n'y a pas d'imitateur qui imite Mouloud.
02:47Personne imite Mouloud.
02:48Et c'est une tragédie.
02:49Et donc vous ne saurez jamais pourquoi.
02:51Mais elle, elle le sait.
02:53Elle ne peut pas dire.
02:54Viser la lune, ça ne me fait pas peur.
02:59Si si, il y a Benjamin Tranié qui m'imite très très bien.
03:01C'est vrai ?
03:02Il est très très fort.
03:03Ah il faut que je voie ça.
03:04Alors pourquoi ?
03:05T'as vu, ils ne veulent pas que je te le dise.
03:06Mais je vais les contredire.
03:08Je vais te dire la moitié.
03:09Non, c'est parce qu'on travaille ensemble en ce moment sur, tu sais, l'émission de Jérémy qui s'appelle
03:13Les Duos Impossibles qui va être diffusée cette année sur Canal au mois de...
03:17Non, on tourne ça au mois de mai et on écrit.
03:19Et il y a une petite partie peut-être un peu comédie musicale.
03:23Voilà.
03:24D'où cette chanson.
03:25Vous allez chanter Amel Ben.
03:26Non, c'est pas...
03:27Tu sais, ça fait partie des, je dirais, des 45 idées qu'on a à l'écriture
03:31qui ne seront pas forcément gardées.
03:32Donc je ne prends pas de risque en te le disant parce que ça sera peut-être tout à fait autre chose.
03:37Là, sur Canal, vendredi à 21h, on diffuse, je dis, on Canal Plus diffuse
03:42le dernier spectacle qui s'appelle Boys, Boys, Boys.
03:45Tu parles de féminité, de féminisme, de drague, d'amour, de sexualité, de vulve, de féminisme,
03:50des relations, des hommes-femmes, de féminisme, de prendre de l'âge, de ta fille et du féminisme.
03:55Et des vulves.
03:56Et des vulves.
03:57Évidemment, c'est du très grand Florence Foresti.
03:58Moi, j'ai eu la chance de le voir en rodage.
04:01Il y a quelque chose qui m'a bouleversé quand je l'ai vu.
04:05On voit un spectacle de très, très haut niveau.
04:07Et après, je te vois après le spectacle et tu es encore traqueuse.
04:10Oui, mais toi, tu es venue au rodage.
04:12Ce qu'on appelle le rodage, j'ai horreur de ce mot.
04:14Mais qu'est-ce que tu veux ? Il faut bien appeler un chat un chat.
04:16Et on est traqueuse au rodage parce qu'on joue dans des toutes petites salles.
04:19Tu m'as vue dans une toute petite salle.
04:21C'est les premières.
04:23On sait à peine son texte.
04:24Enfin, on le sait, évidemment, mais on a peur du trou de mémoire.
04:28On est vraiment au balbutiement.
04:30Mais je ne suis pas une traqueuse.
04:34Au bout de 20 ans, je me suis améliorée de ce côté-là.
04:38Mais on a toujours envie de faire tellement bien, tellement mieux.
04:41Évidemment qu'on a toujours des petites déceptions.
04:44Mais ça peut être sur un mot.
04:46Est-ce que la certitude, ce n'est pas l'ennemi d'une carrière d'humoriste ?
04:49C'est le confort l'ennemi.
04:51C'est Chris Rock qui écrivait « Comfort is poison ».
04:54Derrière lui, il y a quelques années, il avait un spectacle où il écrivait
04:58« Le confort, c'est un poison ».
05:01Les certitudes aussi, tu as raison.
05:03Si on est trop sûr de soi, si on n'est absolument jamais en train de douter,
05:07ça veut dire qu'on fait des choses où on est attendu,
05:10des choses où on sait qu'on est dans sa zone de confort, etc.
05:13Et là, ça veut dire qu'on ne va pas prendre des risques.
05:15Et le rôle d'un artiste, c'est quand même de se réinventer tout le temps.
05:18Donc oui, je suis d'accord avec cette phrase.
05:21On regarde un petit extrait.
05:23Je n'aime pas ça.
05:24Mais si, regarde.
05:25Non, je regarde ailleurs.
05:26À 50 ans, on n'est plus jalouse.
05:28On ne peut pas.
05:31Trop risqué.
05:32Bien sûr.
05:33Trop dangereux.
05:34On ne peut pas se lancer dans une crise de jalousie à l'ancienne
05:36qui commencerait par la fameuse phrase
05:38« Mais qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ? »
05:40Oh non !
05:43Surtout pas.
05:45Non, parce qu'on le sait qu'elle n'a rien de plus.
05:48Elle a 20 ans de moins, en revanche.
05:50Vous êtes tranquilles.
05:51Et puis alors, on ne peut même pas vous espionner sur les portables.
05:54On est presbites, nous.
05:57Pourquoi tu te bouches les yeux ?
05:59Je n'aime pas me voir.
06:00Tu sais ce qu'on fait ?
06:01C'est du spectacle vivant.
06:02Ce n'est pas fait pour être vu comme ça.
06:07Parce que, Dieu merci,
06:08ça permet aux gens qui ne l'ont pas vu en salle de le voir.
06:10Mais moi, je n'ai pas du tout envie de me voir jouer
06:12parce que je ne fais pas du cinéma,
06:14je ne fais pas de la télé.
06:15Donc, ça n'a pas de destin à être regardé comme ça.
06:21Pour moi, en tout cas.
06:22C'est quoi cette histoire ?
06:23À 50 ans, on ne peut plus se permettre d'être jalouse.
06:25Non, mais ça fait partie d'une grande partie sur le spectacle
06:28où je valorise les femmes de 50 ans,
06:30où je les vends aux hommes.
06:31Je leur dis qu'à 50 ans, tu es la femme parfaite.
06:34Parce qu'on ne peut pas t'espionner sur ton portable
06:36parce qu'on voit flou.
06:37Moi, si je n'ai pas...
06:38C'est vrai, j'essaie toujours, derrière mon mec,
06:40de regarder ce qu'il reçoit, mais...
06:43Alors, quand je vois du rouge, j'ai peur.
06:44Je me dis qu'il y a un coeur.
06:45Mais des fois, ce n'est pas un coeur.
06:46Des fois, c'est une tomate.
06:48Des tomates, jusqu'à maintenant, ce n'est pas encore cul, je crois.
06:51C'est l'abricot, non ?
06:52Ou l'aubergine ?
06:53On ne sait pas.
06:54Toi non plus, tu ne sais pas.
06:55Tu es bien au-delà de tout ça.
06:57Non, c'est un moment où je valorise, au contraire,
06:59la femme de 50 ans, en disant qu'on n'est plus jalouse
07:01parce qu'on n'a pas le droit, parce qu'on est comme ça.
07:05On ne peut plus vous espionner.
07:07Quand vous sortez, ça nous arrange.
07:08Nous, on fait notre couleur pendant que vous êtes en boîte.
07:10Enfin, voilà.
07:11Non, c'était juste...
07:12C'est le début du spectacle
07:13où je lance un peu la piste du célibat
07:15et la piste de la séduction à 50 ans
07:18qui a quand même beaucoup d'avantages.
07:20Pourquoi on les exclut, les femmes de 50 ans ?
07:23Je ne suis pas sûre qu'on les exclut.
07:24Les représentations publiques, en tout cas.
07:25De moins en moins, quand même.
07:27Il faut quand même, je trouve,
07:30admettre qu'on a fait un pas de géant.
07:33Il y a quelques années, une femme de 50 ans,
07:35enfin, il y a quelques décennies,
07:36une femme de 50 ans, c'était ma grand-mère.
07:38C'était la mise en pli, les lunettes, la blouse
07:40et les chaussures de confort, tu vois, les Mephisto.
07:43Donc, la mule pour aller faire le ménage.
07:46Il faut quand même admettre
07:47qu'aujourd'hui, on a fait énormément de chemin.
07:50Moi, je ne trouve pas que les femmes
07:51ne soient pas visibles à 50 ans.
07:53En revanche, je trouve que les femmes
07:55ne sont encore pas visibles
07:56quand elles ne sont pas très jolies.
07:57Ça, c'est vrai.
07:58Moi, je pense qu'on se pose un faux problème avec l'âge.
08:00Ce n'est pas tant l'âge.
08:01C'est quand même une certaine forme de beauté
08:04qui est encore demandée aux femmes.
08:06Mais là, je pense qu'on est en train de réparer ça
08:08énormément au cinéma et ailleurs.
08:10Je ne suis pas d'accord.
08:11Mais on les voit aussi chez les jeunes,
08:12les dégâts de cette uniformisation de la beauté.
08:14Ah, je suis d'accord.
08:15Et chez les hommes aussi, ce n'est pas que les femmes.
08:18C'est-à-dire qu'on est dans une société d'apparence
08:20qui est arrivée à un stade
08:21où on n'a vraiment plus du tout le droit
08:26d'avoir des défauts.
08:27Mais les hommes sont en train,
08:29bêtement, au lieu qu'on rejoigne les hommes,
08:31c'est les hommes qui nous rejoignent
08:33dans cette injonction et ces dictats-là.
08:34C'est complètement idiot.
08:35Qui les pose, ces injonctions ?
08:38Les gens qui font de l'argent avec la beauté.
08:41Je pense.
08:42La mode, le luxe, le maquillage.
08:44Oui, tout l'argent qui tourne autour de ce marché
08:53de la séduction du sexe, finalement.
08:56Moi, je pense que c'est ça.
08:57C'est mon point de vue.
08:58Moi, je te trouve très belle.
08:59Merci beaucoup.
09:00Tu dis que tu es trans âge.
09:02Je suis trans âge.
09:03C'est une nouvelle catégorie.
09:04Parce que je me définis,
09:05je m'identifie comme une femme de 30 ans.
09:06Et je veux que tout le monde m'identifie comme ça.
09:09C'est ça, la grande différence.
09:10Je veux qu'on m'appelle Mademoiselle.
09:12Non, mais ça, c'est une vanne du spectacle.
09:15Évidemment, je joue là-dessus.
09:16Mais d'abord, parce que c'est une vérité,
09:18quand on est vieux,
09:19maintenant, je peux dire que je suis vieille,
09:21on se sent toujours plus jeune que ce qu'on est.
09:23Et c'est vrai que je le comprends que maintenant.
09:25Avant, quand les adultes me parlaient de ça,
09:27je leur disais...
09:28Et puis, quand tu le vis, tu fais...
09:29Oui, en fait, j'y arrive pas à avoir 50 ans dans ma tête.
09:32Donc, j'ai rapproché ça de la transidentité
09:34parce que c'est une forme de transidentité
09:36de s'identifier comme une jeune femme.
09:38Quand t'as commencé,
09:39tu te voyais faire ce métier jusqu'à 50 ans ?
09:41Non, je pensais pas.
09:42Je pensais que l'humour...
09:43Et puis, j'avais rencontré un journaliste
09:45qui m'avait bien calmée et il avait raison.
09:47Il m'avait dit que, de toute façon, l'humour,
09:49c'est un art qui s'autodétruit
09:51parce qu'en vieillissant, quand on devient un gars,
09:53on n'est plus le porte-drapeau de sa génération.
09:56On ne peut plus faire de l'humour quand on est...
09:58Et puis, je m'efforce de lui donner tort.
10:00C'est ton meilleur spectacle.
10:01Merci. Merci beaucoup.
10:03Je m'efforce de lui donner tort
10:04parce que j'ai des modèles aussi, j'ai des gens,
10:06j'ai des artistes que je regarde vieillir
10:09et que j'aime toujours autant,
10:11des Dave Chappelle, des Ricky Gervais,
10:13mais aussi des Français, tu vois,
10:15qui savent se réinventer.
10:17Je me dis, de quel droit il y aurait que les jeunes
10:19qui auraient le droit de rire avec des artistes jeunes ?
10:21De quel droit les gens de mon âge,
10:23ou plus, ou moins, d'ailleurs,
10:25mais là, en l'occurrence, on parle de ça,
10:27de quel droit ils n'auraient pas le droit de rire
10:29à nos blagues, à nous, de kinka ?
10:31Si je fais des blagues de kinka, je...
10:33Quel est le reproche qui m'est fait ?
10:35Si tu veux, moi, si je fais rire les gens de mon âge,
10:37ça me va.
10:38J'ai pas envie de jouer à avoir 25 ans
10:40et à parler comme ça et à faire frère,
10:42mais tu fais quoi, frère ?
10:44Et je suis hyper fière
10:46quand je fais rire les gens de mon âge et plus.
10:48Mais même les jeunes rient, il y a des jeunes dans la salle.
10:50Et si les jeunes rient, tant mieux,
10:52ou tant pis, ou peu importe.
10:54Mais ce qui est important, c'est de se dire
10:56que la vie ne s'arrête pas,
10:58et la vie culturelle ne s'arrête pas
11:00à la musique qu'écoutent les jeunes et aux humoristes
11:02que vont voir les jeunes.
11:04C'est merveilleux, c'est super, il faut, évidemment,
11:06c'est ce qui nous porte vers l'avenir.
11:08Mais on a quand même le droit de continuer à aller voir des spectacles
11:10à mon âge, et à en faire aussi, bien sûr.
11:12Il y a aussi quelque chose d'intéressant
11:14sur la temporalité entre les spectacles.
11:16On parle d'E.F. Chappelle, il a dit que lui,
11:18il avait besoin de vivre avant d'écrire.
11:20Et toi, on a l'impression que tu as pris ce temps
11:22de vivre pour pouvoir écrire ce spectacle.
11:24Tu t'es mêlée à la vie.
11:26Oui, je m'efforce de toute façon,
11:28tout le temps, tout le temps, de vivre une vie normale.
11:30Alors, ça veut tout et rien dire,
11:32une vie normale, mais c'est vrai que la célébrité,
11:34tu le sais, isole,
11:36et que tu as tendance,
11:38en vieillissant, à vouloir un petit peu te cacher,
11:40parce que c'est vrai que c'est intrusif,
11:42évidemment, les gens qui viennent te parler à tout bout de champ
11:44ou partout, dans les magasins, dans la rue.
11:46Donc, tu as une tendance à t'isoler, et à la fois,
11:48si tu t'isoles, tu n'as plus de terreau pour écrire.
11:50Donc, c'est un équilibre
11:52qu'il faut trouver au quotidien entre...
11:54Oui, c'est vrai qu'en plus, j'ai les moyens de vivre
11:56isolée, on est très privilégiés,
11:58on a de l'argent,
12:00on a du confort,
12:02il y a des personnes, donc on pourrait,
12:04mais tout le truc, c'est de continuer à aller
12:06dans la rue,
12:08à parler aux gens, sinon, qu'est-ce qu'on raconte de notre époque ?
12:10Est-ce que le monde a changé
12:12depuis le dernier spectacle ?
12:14Depuis l'épilogue, alors ?
12:16Je trouve qu'il change très vite.
12:18Donc, oui, évidemment,
12:20il a même changé depuis la semaine dernière.
12:22En fait, chaque semaine, chaque jour,
12:24chaque seconde qui passe,
12:26nous met une petite gifle.
12:28Oui, oui, le monde
12:30change très vite et c'est vrai que quand j'étais jeune,
12:32je pense qu'il y avait une forme de stabilité,
12:34il y avait une forme de consensus
12:36qui faisait que
12:38les classes étaient pareilles,
12:40enfin, étaient bien à leur place,
12:42les partis politiques bien à leur place,
12:44voilà, on était dans une sorte de consensus
12:46et là, on sent bien
12:48que l'époque peut basculer
12:50très vite dans quelque chose qu'on n'avait pas attendu.
12:52On est dans la confusion.
12:54On est un peu dans la confusion.
12:56Autre source de confusion dans ta vie, c'est le rapport
12:58à ta fille que tu comprends pas tout le temps.
13:00Oui. On regarde.
13:02La fille a déjà pris ma place, je vous le dis.
13:04À la maison, en tout cas, c'est sûr,
13:06parce que c'est elle, la mère, visiblement, et moi, la fille.
13:08Ah ouais ?
13:10Oui, parce qu'elle me donne des leçons de vie,
13:12des leçons d'humanisme,
13:14de géopolitique,
13:16de féminisme.
13:18Parce qu'elle sait.
13:22Elle l'a lue.
13:24Sur TikTok.
13:26Qu'est-ce que ta fille sait que tu ne sais pas ?
13:28Non, mais c'était une manière de m'amuser.
13:30Oui, c'est vrai que la jeunesse, c'est tout.
13:32Ils savent tout.
13:34On était comme ça, nous, peut-être, aussi.
13:36Je pense qu'on était comme ça. Bon, là, on est d'accord
13:38que c'est exacerbé avec les réseaux sociaux.
13:40Et donc, oui,
13:42la génération, d'après nous, c'est toujours mieux que nous.
13:44Et c'est chouette.
13:46Et c'est très bien, mais je m'en amuse, parce que c'est vrai
13:48que c'est difficile d'avoir un débat, aujourd'hui,
13:50avec ces ados.
13:52C'est très compliqué d'avoir un débat avec ces ados.
13:54Parce que, certes, il y a un gouffre,
13:56mais nous, on a la connaissance.
13:58Je pense qu'on a un peu de connaissance, un peu plus.
14:00Donc, c'est difficile de confronter leur fougue,
14:02qui est extraordinaire, avec notre connaissance,
14:04qui n'est pas mal non plus.
14:06Et ce qui est chouette, c'est quand ça se rencontre.
14:08Mais quand ça s'oppose, c'est difficile.
14:10À cause de la polarisation des réseaux ?
14:12De fait que tous les avis sont soit extrêmement d'un côté ou de l'autre ?
14:14Oui, et des informations qui, évidemment,
14:16enfin, ils sont noyés, nos enfants sont noyés,
14:18noyés sous
14:20un flot d'informations que nous
14:22n'avions pas, on était épargnés quand on était jeunes
14:24et tant mieux, mon Dieu, on pouvait se développer
14:26tranquillement, eux, ils ne peuvent pas se développer,
14:28c'est un enfer.
14:30Ils se prennent tout ça dans la gueule,
14:32ils sont malheureux, quoi.
14:34Et donc,
14:36j'ai perdu le fil, mais...
14:38C'est fort de dire qu'ils sont malheureux.
14:40Ah oui, je pense qu'ils sont malheureux, nos jeunes.
14:42Enfin, je ne crois pas tout savoir, ni rien.
14:44Et je ne pense pas que ma fille soit malheureuse
14:46à tout prix, mais elle passe par des moments,
14:48tous nos jeunes passent par des moments un peu de...
14:50Tu parlais de confusion, mais je dirais d'abattement.
14:54Qu'est-ce qui peut les faire rêver aujourd'hui ?
14:56Enfin, c'est compliqué de vivre bien
14:58avec ce qui se mange tous les jours.
15:00Donc,
15:02tout ça pour dire quoi ? Je ne sais plus.
15:04Oui, qu'ils ont l'air de savoir beaucoup de choses
15:06et c'est vrai qu'ils en savent beaucoup, certainement trop
15:08pour leur âge, je pense qu'ils n'ont pas les moyens de processer
15:10tout ce qu'ils reçoivent, avec le flot
15:12de fausses informations qu'ils reçoivent.
15:14Est-ce que tu arrives à la rassurer, ta fille ?
15:16C'est difficile, de nos jours.
15:18Parce que même quand t'essaies de les rassurer, ils disent...
15:20Non, mais moi, à mon époque, c'est pas comme la tienne.
15:22Tu vois, ça, c'est leur truc.
15:24Et c'est vrai, à mon époque, c'est pas comme la leur, évidemment.
15:28En fait, le meilleur moyen
15:30pour les rassurer, c'est de leur montrer l'exemple.
15:32Est-ce que tu t'en veux
15:34quand tu dis que c'était mieux avant ?
15:36Je m'en veux pas du tout. Non, je pense pas
15:38que c'était mieux avant, en plus.
15:40J'ai l'air de le dire, mais je le pense pas vraiment.
15:42On est toujours là. Et en plus de dire ça
15:44à nos gosses, c'est horrible, parce qu'ils le pensent.
15:46Ma fille, elle dit vraiment, putain, j'aurais tellement aimé
15:48naître à ton époque, vivre ce que t'as vécu.
15:50Donc, non, c'est pas vrai.
15:52C'était pas mieux avant. L'humanité, elle a quand même
15:54tendance à se bonifier.
15:56Et c'est vrai, nos gosses, ils sont intelligents.
15:58Ils sont tous précoces. Quand tu les fais tester,
16:00tous les ados sont précoces. Pourquoi ?
16:02Parce qu'ils savent mille fois plus de trucs que nous, à leur âge.
16:04Donc, il faut quand même
16:06savoir capter le bon
16:08de tout ça.
16:10Maintenant, il faut leur donner
16:12les armes pour être critique,
16:14pour être les arbitres de tout ce qu'ils reçoivent.
16:16Et ça, c'est très compliqué.
16:18Et c'est vrai que j'aimerais, je prie le ciel
16:20pour qu'on ait un peu d'aide maintenant.
16:22Pas forcément du gouvernement,
16:24des GAFA ou du gouvernement, mais
16:26une petite aide, quoi. Parce qu'en tant que parents,
16:28c'est très difficile de lutter contre ces monstres
16:30de l'information, ces monstres des réseaux
16:32qui rendent nos enfants drogués,
16:34addicts, et qui nous
16:36les enlèvent, qui nous les kidnappent.
16:38Tu penses que c'est un sujet de santé mentale ?
16:40Oui. Santé, secours.
16:42Ouais, ouais.
16:44Et puis, au-delà de la santé mentale de chacun de nos enfants,
16:46c'est un problème qui devient...
16:48C'est pas que l'individu
16:50qui est impacté, c'est la société.
16:52À ce moment-là, on te parle très bien,
16:54je suis sûre que tu connais Asma Malha, parce que...
16:56Ça m'étonne pas.
16:58J'adore son point de vue, qui est, à mon avis,
17:00le point de vue le plus juste du moment, là-dessus.
17:02C'est en train de détruire
17:04la démocratie, quoi.
17:06Donc, ça va jusque-là. C'est pas que nos jeunes
17:08qui sont... Alors, nos jeunes sont dépressifs, ça, c'est un problème.
17:10Mais la société se délite
17:12et l'esprit de collectif
17:16s'évanouit.
17:18On va faire un retour vers le futur, dans le passé.
17:20C'est pas très drôle, tout ce que je raconte,
17:22mais le spectacle est beaucoup plus drôle.
17:24Non, non, c'est passionnant, Florence.
17:26On va regarder la Madeleine de clic de Florence Foresti, ce que t'as choisi.
17:28J'ai trouvé ça.
17:40...
17:42...
17:44...
17:46...
17:48Benil.
17:50Benil, mais tu rigoles ? Mais mes premiers émois
17:52de comique, d'humour,
17:54je crois que c'est lui. Enfin, il y en avait plein d'autres.
17:56J'étais baignée, moi, de...
17:58Mais le dimanche soir, 20h,
18:00quand le générique démarre,
18:02le dimanche soir, t'es content quand t'es gamin.
18:04Y avait que ça. Bon, et c'est intéressant
18:06qu'on parle de ça maintenant, après avoir parlé de nos gosses,
18:08parce que tu vois comme l'humour a même évolué,
18:10parce que c'était un humour un peu...
18:12Bon, ceci dit, il est hilarant,
18:14mais un peu graveleux.
18:16C'était très coquin. C'était coquin, c'était potache,
18:18mais moi, je voyais pas ça. Moi, je voyais un mec qui...
18:20Tu sais, c'est le bon vieux Laurel et Hardy,
18:22quoi, ou le gag de l'échelle,
18:24ou on se tape sur le crâne.
18:26Bon, c'est vrai qu'il y avait des jolies gonzesses,
18:28mais moi, je les voyais pas, je m'en foutais.
18:30Moi, j'allais chercher ce mec avec des perruques
18:32qui tape sur le petit gars.
18:34Et je crois que c'est mes premiers émois
18:36d'humoriste.
18:38Il y a quelque chose qui est,
18:40je trouve remarquable dans l'écriture du spectacle,
18:42c'est la capacité à prendre
18:44des sujets macro
18:46à les traiter par le micro.
18:48De prendre des grands sujets de société
18:50et de les terminer avec des punchlines
18:52ou des exemples,
18:54comme l'histoire du babouin.
18:56Du chimpanzé.
18:58C'est pareil. Presque.
19:00Mais c'est plutôt l'inverse. Moi, je commence par le micro
19:02et je termine par le macro quand j'écris.
19:04Parce que j'écris ce qui m'arrive à moi.
19:06Et par chance...
19:08En fait, on dirait des fables.
19:10Il y a une écriture qui se rapproche de la fable.
19:12Pour tout le passage du chimpanzé où je parle
19:14de l'invention de l'humanité,
19:16de comment on est passé de grands singes à humains
19:18et comment l'amour est né entre deux grands singes
19:20qui se mettent debout,
19:22oui, on a fait des recherches
19:24quasiment d'anthropologie.
19:26On est allé lire
19:28vraiment ce que les anthropologues
19:30ont pu trouver
19:32dans les vestiges
19:34de la préhistoire et dans la vie des grands singes.
19:36Mais j'ai fini par y croire
19:38à cette théorie de l'amour.
19:40Est-ce que tu peux me parler de la vulve ?
19:42La vulve ?
19:44C'est un passage...
19:46J'ai réussi à placer cette question.
19:48C'est un passage du spectacle
19:50où je parle d'homosexualité,
19:52où je dis que j'aimerais être homosexuelle
19:54parce que ça a l'air tellement plus chouette.
19:56Et je dis que malheureusement, j'aime pas les vulves.
19:58Donc je peux pas. J'adore les femmes, mais j'aime pas les vulves.
20:00J'aime pas les stylistes qui dessinent la vulve
20:02parce que c'est vrai que j'avais envie de parler.
20:04Enfin, c'est pas que j'avais envie.
20:06En plus, c'est venu en impro, ce truc.
20:08C'est une des vannes qui est venue en impro
20:10que t'as pas vue au rodage parce qu'il n'existait pas, je pense.
20:12Il est venu après, ou pile quand tu l'as vue.
20:14Parce que j'ai quand même envie
20:16de rire de ce truc
20:18que toutes les femmes trouvent moches.
20:20Elles sont toutes complexées par leur...
20:22Enfin, souvent, elles sont complexées
20:24par leur sexe, par leur vulve.
20:26Et ça m'amusait d'imaginer un styliste italien
20:28qui s'est fait beaucoup, le drapeau,
20:30le bouton, la capuche.
20:32Que s'est fait le mouvement ? Que s'est fait ce souple ?
20:34Enfin, voilà. Ça nous amusait
20:36d'imaginer que
20:38ce truc-là avait été créé par un mec un peu taré
20:40qui avait pas du tout pensé fonctionnalité.
20:42Florence Foresti, tu as la télévision française
20:44et la télévision française a des questions pour toi.
20:46C'est la foire aux questions. Ah, j'aime.
20:48Allez, c'est parti. C'est là ?
20:50Combien d'autres questions clés ?
20:52Que faire ? On s'est demandé pourquoi.
20:54Pourquoi ? On se pose tous la question.
20:56Première question.
20:58Est-ce que vous savez
21:00où vous en êtes sur votre permis de conduit ?
21:02Combien de points vous avez encore ?
21:04Je crois que je suis bien.
21:06Je crois que je suis très bien.
21:08J'ai dû en perdre deux.
21:10Non, je suis bien parce que je conduis plus.
21:12Qui conduit à Paris ? Personne.
21:14J'ai plus le droit de conduire à Paris, je peux plus. Moi non plus.
21:16Deuxième question. Faut-il
21:18en finir avec l'anonymat sur les réseaux sociaux ?
21:20Complètement.
21:22Ça rejoint ce que je te disais tout à l'heure.
21:24Ça nous aiderait, nous, parents,
21:26à protéger nos enfants
21:28du harcèlement, entre autres, mais de tout.
21:30De tout, bien sûr.
21:32C'est une des mesures que j'aimerais
21:34avoir prise.
21:36T'arrives à te protéger, toi, des commentaires sur les réseaux ?
21:38Moi, je les lis pas. Je poste pas des masses.
21:40Je poste quand mon chien veut bien me faire un truc rigolo.
21:42Monsieur.
21:44Le chien de Florence Foresti, c'est mon idole sur les réseaux.
21:46Monsieur l'artiste, quand il souhaite bien
21:48faire un sketch, c'est OK.
21:50Et je lis pas les commentaires parce que ça te détruit.
21:52Alors, imagine
21:54quand t'as 13 ans.
21:56Et moi, j'en ai 50.
21:58Est-ce que c'est bien de se faire
22:00des tatouages ?
22:02Moi, j'aime pas pour moi.
22:04Mais chacun fait ce qu'il veut.
22:06Moi, je trouve que c'est déjà difficile
22:08d'aimer son corps, alors je l'aimerais
22:10moins avec des gribouillis, mais
22:12bon, après, chacun fait ce qu'il veut.
22:14Chacun fait ce qu'il lui plaît, plaît, plaît.
22:16Le clic sûr de Florence Foresti.
22:18On a enquêté sur tes réseaux.
22:22On a cliqué sur vous, Florence Foresti.
22:24Et on s'est aperçu qu'il y avait tout plein de comptes
22:26à votre gloire et qu'avec autant de fans,
22:28les gens ont l'impression de vous voir partout.
22:30Oh non, je suis fan de vous.
22:34En direct avec Florence Foresti.
22:38Des fans qui ont parfois des petits soucis
22:40pour se rendre à vos spectacles.
22:42On se pointe devant l'Olympia.
22:44Personne. En fait, les billets,
22:46c'est pour 2024.
22:48Dans un an.
22:50Sur TikTok, on a vu que la mode était à la reprise
22:52de vos sketchs en playback.
22:58Un succès que l'on retrouve même sur Le Bon Coin,
23:00puisque vos DVD se revendent à des prix défiants
23:02en toute concurrence.
23:06Bon, sur vos réseaux, impossible de passer à côté d'Albert.
23:12Et que vous avez essayé de caser dans le remake de E.T.
23:14Mais entre deux photos d'Albert,
23:16on suit votre quotidien,
23:18et on vous retrouve en musique.
23:20Musique que vous agrémentez de filtres
23:22pour vous mettre encore plus en beauté.
23:32Mais Florence, vous êtes quelqu'un d'ordinaire,
23:34avec des activités de Madame Tout-le-Monde.
23:40Bon, eh bien on vous laisse.
23:42L'émission termine tôt, vous aurez peut-être le temps
23:44de passer dans cette enseigne de surgelé
23:46qui a été fait...
23:4812 fois avant.
23:50Ils sont trop bien vos montages, je kiffe.
23:52Est-ce qu'on peut se refaire un petit coup du chien,
23:54s'il vous plaît, parce que j'ai une passion pour lui,
23:56on en parle juste après.
23:58On va être très fâchés contre Amazon, Albert.
24:00Très fâchés.
24:02Pas du tout cette société de consommation.
24:04Ça me dégoûte.
24:06Mes paupières sont lourdes.
24:10Mes paupières sont lourdes.
24:12Mes paupières sont lourdes.
24:14Albert ?
24:16Excuse-moi, il n'y a plus de patte.
24:18Je voulais juste te dire qu'il faudrait que j'y aille pas.
24:20Je le refasse.
24:22Oh le délire, putain le délire.
24:24Nombre de chiens flottants qu'il y a ici.
24:26C'est quand il veut dans le clic.
24:28Franchement, je ne sais même pas pourquoi
24:30j'écris des sketchs.
24:32Il est tellement plus drôle.
24:34Tout le monde irait le voir sur scène.
24:36Tu sais que je l'emmenais mon bulldog sur mon premier spectacle.
24:38Mais maintenant j'ai de la peine pour les animaux.
24:40Je ne me demandais pas comment il le vivait.
24:42Maintenant je suis devenue un peu con.
24:44Il préfère rester chez lui.
24:46Il est mieux.
24:48Je ne sais pas, le bruit, tout ça.
24:50On l'embrasse et on embrasse couscous.
24:52Florence Forestier, avant de finir cette émission,
24:54un chrono, une minute trente,
24:56un maximum de questions pour un maximum de réponses.
24:58Je ne suis pas prête.
25:00Si tu étais un chien, quel est le premier truc que tu ferais ?
25:02Un chien ?
25:04Je ferais des câlins à mon maître.
25:06Parce qu'Albert, il n'en fait jamais.
25:08Avec quel humoriste tu pourrais faire un spectacle en commun ?
25:12Je crois à Jamel Debbouze.
25:14C'est prévu ?
25:16Non. Mais tu me demandes avec lequel ?
25:18Ça ne serait pas mal.
25:20C'est parce que je l'aime.
25:22Moi aussi.
25:24À quand remonte ton dernier Je t'aime ?
25:26Tout à l'heure.
25:28Qu'est-ce que tu envies à la génération de ta fille ?
25:30Pas grand-chose.
25:32Quel est le truc qui te fait immédiatement craquer chez un garçon ?
25:34Son humour.
25:36Quel est le truc le plus fou que tu aies fait par amour ?
25:40Je n'ai pas fait grand-chose par amour.
25:42Il faut aller très vite.
25:44Qu'est-ce que j'ai fait par amour ?
25:46M'oublier un peu.
25:48De quelle star étais-tu amoureuse quand tu étais ado ?
25:50Madonna.
25:52Quel est le cauchemar dont tu te souviens tout le temps ?
25:54Un avion qui n'arrive pas à décoller.
25:58As-tu une phrase que tu répètes quand tu pars en angoisse ?
26:02Si la mort doit venir, tu n'es pas plus forte qu'elle.
26:04Si tu devais te téléporter dans un endroit du monde avec un humain,
26:06tu irais où avec qui ?
26:08Me téléporter dans un endroit du monde ?
26:10J'irais à l'île Maurice,
26:12avec mon amoureux.
26:14Quelle réponse !
26:16J'ai vraiment envie de changer le monde.
26:18Quelle est la partie de ton anatomie que tu préfères ?
26:22Mes seins.
26:24Quel est le moment de ta vie que tu pourrais revivre indéfiniment ?
26:26Ma première scène.
26:28Quel moment de ta vie tu voudrais effacer ?
26:30J'ai quand même eu le temps de répondre.
26:32Le moment de ma vie que j'aimerais effacer ?
26:34Je ne crois aucun.
26:36Je les aime tous.
26:38On n'efface rien.
26:40Même les trucs difficiles, c'est bien.
26:42Merci d'être venu dans Clique Florence.
26:44Florence Foresti, vendredi 21h.
26:46Son meilleur spectacle.
26:48Boys, Boys, Boys.
26:50Sur Canal+, en exclusivité.
26:52Et comme vous voulez, sur MyCanal.
26:54Merci beaucoup Florence.
27:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org