• il y a 7 mois
L'Union saint-gilloise championne, c'est encore possible ?

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Sport
Transcription
00:00 Bienvenue dans notre talk "Foot's de la semaine" avec l'Union Saint-Gilloise en point de mire.
00:06 L'Union Saint-Gilloise qui reçoit le Club de Bruges ce week-end, quatrième journée des Champions Play-Off.
00:11 L'Union Saint-Gilloise qui est au plus mal pour le moment, trois défaites après trois rencontres.
00:16 Ils ne sont plus leaders alors qu'ils avaient sept points d'avance à la fin de la phase classique du championnat.
00:22 On sait qu'on divise des points par deux. Il y a eu cette défaite à Anderlecht.
00:26 On va en reparler avec autour de la table Jean-François Rémy de Vousport.
00:29 Bonjour.
00:30 Et Vincent Miller, notre expert Union Saint-Gilloise.
00:33 Alors la question provocatrice dès le début, l'Union Champion, ou championne plutôt, c'est fini ?
00:40 On peut oublier ?
00:41 Non.
00:43 Voilà, c'est mathématique.
00:45 Après, il suffit de regarder le classement, le nombre de matchs à jouer.
00:49 D'ailleurs, j'ai une petite remarque à faire là-dessus, c'est qu'on voit à quel point aujourd'hui,
00:53 ça m'a fait sourire moi, mais après le match, est-ce qu'on n'arrêterait pas de tirer des conclusions ?
01:00 Après chaque journée, est-ce qu'on ne se réjouirait pas tout simplement du suspense ?
01:04 Et du fait que finalement, les playoffs avaient été créés pour ça.
01:09 On avait divisé les points par deux pour en arriver là où on y est.
01:12 Donc, si vous me demandez ce que j'en pense, je n'en pense pas du bien, mais c'est comme ça.
01:17 C'est mon avis personnel et je peux très bien le comprendre, tout le monde s'en fout.
01:23 Mais voilà, ils avaient 7 points à l'avant, c'était plutôt dans cette dynamique hyper positive.
01:27 Là, ils se retrouvent avec, et en plus, un 0 sur 9 pour démarrer.
01:30 C'est sûr que psychologiquement, ça ne va pas être facile, mais ce n'est pas fini.
01:33 Ils sont là, ils ont encore la possibilité de réagir ce dimanche.
01:37 Et l'écart en termes de points ne justifie pas du tout qu'on dise que c'est fini aujourd'hui,
01:42 comme ça ne justifie pas du tout non plus qu'on dise, ça y est,
01:44 Underlect a fait un grand pas vers le titre, c'est fini.
01:47 Avis partagé, Vincent ?
01:48 Oui, bien sûr.
01:48 Comme le dit Jean-François, une victoire de l'Union ce week-end,
01:51 combinée à une défaite d'Underlect, l'Union reprend la tête.
01:53 Mais par contre, si l'Union perd ce week-end, Bruges passerait devant.
01:57 L'Union qui avait, il y a un mois, jour pour jour, je pense, 17 points d'avance sur Bruges,
02:02 se retrouve un mois plus tard.
02:03 Oui, mais on a divisé par deux, n'oublions pas.
02:06 Parce que si on veut, on peut faire une autre règle.
02:09 On voit, en fonction du déroulement, on fait une fois, fois deux, fois moins deux, on verra bien.
02:14 Mais psychologiquement, passer de 17 points d'avance à...
02:17 Ça c'est sûr que c'est dur.
02:18 Ce serait un autre point de retard.
02:20 Et la troisième place, ça ferait mal dans les têtes.
02:23 Mais comment expliquer alors ce départ complètement manqué de l'Union Saint-Gillois ?
02:27 Zéro point sur neuf, on sent des tensions, on le voit à l'image de Puertas,
02:30 on a l'impression que les cadres ne répondent pas.
02:32 On aura l'occasion, juste après, de reparler aussi du discours de Blessin
02:36 et de son attitude après le match contre Underlect.
02:37 Mais dans un premier temps, comment vous expliquez ce départ
02:40 complètement loupé par l'Union Saint-Gilloise ?
02:44 Après moi, il n'y a pas une grande raison, c'est une multitude de facteurs.
02:47 J'en prendrais trois.
02:49 Premièrement, il y a trop d'erreurs individuelles
02:52 qu'il n'y avait pas durant la phase classique.
02:54 Et ces erreurs coûtent très cher,
02:55 ce qui se passe souvent au début de match.
02:57 L'Union court à chaque fois derrière le score,
02:59 elle n'a jamais mené au score encore dans ses playoffs.
03:02 L'Union a toujours été menée avant la demi-heure de jeu.
03:05 Et déjà qu'elle n'est pas en super confiance,
03:07 commencer directement avec un coup sur la tête,
03:10 ça fait gamberger dans les têtes directement.
03:13 Deuxièmement, il y a un manque d'efficacité.
03:15 L'Union a marqué trois buts,
03:17 mais il y en a deux sur pénalty.
03:19 Il y a eu beaucoup de ratés, notamment Steve Nielsen.
03:22 Amoura n'est pas trop dedans non plus,
03:24 on en reparlera après,
03:26 des cadres qui ne répondent pas aux attentes pour le moment.
03:29 Et troisièmement, on pensait que l'Union allait être plutôt la force tranquille
03:32 pendant ses playoffs, comme elle l'a été pendant toute la saison.
03:35 D'ailleurs, il l'avait dit avant les playoffs,
03:37 nous on n'a pas de pression,
03:39 c'est les autres qui essayent de nous mettre la pression.
03:41 Et puis on voit en fait que dès le premier match face à Genk,
03:44 ils sont méconnaissables,
03:46 que Puerta s'engueule tout le monde sur le terrain,
03:48 que Kertt monte et est très très nerveux,
03:52 Burgess, je ne vous en parle pas,
03:54 on en a déjà assez parlé de sa carte rouge prise contre Genk.
03:58 Et puis Blessin qui souffle sur son banc,
04:01 qui soit pète des câbles, soit est statique et ne bouge pas.
04:07 Donc c'est assez interpellant.
04:10 Donc c'est un ensemble de facteurs qui amènent à ça.
04:15 Jean-François, vous avez quand même l'impression que les deux échecs précédents,
04:18 où il faut quand même se rappeler que l'année dernière,
04:21 ça s'est joué pratiquement à la dernière minute contre le club de Bruges,
04:24 le titre s'est joué pratiquement là.
04:26 Est-ce que ça joue déjà aussi dans les têtes des joueurs,
04:28 même si tous n'étaient pas là il y a deux ans, l'année passée ?
04:32 Peut-être, oui, peut-être.
04:34 Il y a peut-être quelque chose, malgré tout, qui est là.
04:36 Et entre le discours et la réalité, forcément, si vous leur posez la question...
04:41 Moi, quand quelqu'un répond à une question en étant un peu trop comme ça,
04:47 avec "non, ça va, on va gérer, on est calme, il n'y a pas de stress",
04:51 souvent ça cache du stress.
04:53 C'est-à-dire qu'on sort un discours de circonstance,
04:58 mais je l'aurais préféré à la limite, et je pense que ça les aurait servis.
05:04 Ils sont un peu plus honnêtes dans les mots.
05:08 Je trouvais que c'était, je ne dirais pas prétentieux, ce n'est pas le mot,
05:12 mais il y avait quelque chose qui me gênait dans ce discours-là aussi,
05:15 parce que fondamentalement, ça ne correspondait même pas, je trouve,
05:19 à l'ADN d'une équipe qui doit être humble.
05:22 Et je pense que cette équipe doit retrouver toutes ses valeurs d'humilité aussi.
05:30 Là, je parle juste pour la cohésion entre eux.
05:32 Peut-être que ces dernières semaines, voilà,
05:36 si je peux être l'homme du titre, si je peux être celui qui amène ceci,
05:38 si je peux être...
05:40 C'est très inconscient dans la tête des joueurs,
05:43 mais la seule réalité, c'est ce qui est en train de se passer, ce 0 sur 9.
05:47 Maintenant, je reste persuadé qu'une histoire peut être différente selon les circonstances.
05:52 Et une des circonstances, c'est d'avoir commencé à l'extérieur
05:55 et d'avoir pris cette défaite à Genk,
05:57 qui ne fait que vous faire partir sur cette pente douce,
06:04 mais pente quand même,
06:05 qui fait qu'à un moment donné, vous perdez vos repères.
06:07 Et donc, quand vous les perdez, je pense qu'il faut revenir à ce que vous êtes, à votre ADN.
06:12 Et l'ADN de cette équipe, c'est malheureusement pas ce qu'on voit maintenant,
06:16 où ils forcent un petit peu trop, je trouve.
06:17 Et dans l'équilibre offensif-défensif, il y a un problème.
06:20 Union force trop, il y a une forme de tension, de nervosité sur le terrain.
06:26 Et en dehors du terrain, est-ce que dans cette situation actuelle,
06:31 Blessing joue un rôle peut-être négatif actuellement dans l'équipe,
06:36 avec cette attitude, on le disait sur le terrain, au bord terrain,
06:40 où soit il est effondré, soit il est un câble.
06:45 Il y a quand même le discours de "tout le monde voudrait voir Anderlecht champions".
06:49 C'est très mal passé.
06:50 Et puis, il y a cette direction qui descend après le match contre Anderlecht,
06:54 pour un peu, on a l'impression de le soutenir.
06:56 On a l'impression par moments, il a une attitude,
06:58 peut-être parfois même de "on a perdu, c'est perdu", etc.
07:02 Est-ce que cette attitude de Blessing ne transparaît pas,
07:07 ou ne touche pas forcément le groupe de joueurs ?
07:10 Ou on dit que pour la première fois dans les vestiaires,
07:12 ça se passe moins bien que depuis le début ?
07:16 C'est vrai que l'image était frappante à la fin du match,
07:19 de retrouver le président, Alessandro Luglin, sur le terrain.
07:24 Et surtout, on ne sait pas ce qu'ils se sont dit exactement,
07:28 mais ça a duré six minutes, comme s'ils avaient perdu le titre,
07:32 alors qu'il reste sept matchs encore.
07:33 Lui-même est pris par le stress, par l'enjeu.
07:38 C'est la première fois, c'est un "jeune entraîneur",
07:42 c'est la première fois qu'il est autant mis sous le feu des projecteurs.
07:45 Est-ce que ça joue ?
07:46 Oui, mais c'est aussi, Jean-François,
07:48 c'est aussi la première fois que lui participe à des Champions Playoffs.
07:52 Est-ce qu'il est un peu, le mot est peut-être fort,
07:57 paumé par cette situation ?
08:00 Je ne pense pas, non.
08:01 Moi, je ne pense pas qu'il soit paumé.
08:02 Vous savez, en fait, le problème, c'est qu'on voit des attitudes.
08:06 D'abord, on leur fait dire beaucoup de choses aux entraîneurs,
08:08 aux joueurs, aux attitudes, à ce qu'on voit, etc.
08:11 Et peut-être qu'on est à côté de la plaque, en fait, on n'en sait rien.
08:14 C'est beaucoup d'interprétations de choses qu'on voit.
08:17 La seule chose que je peux dire, c'est que quand on dirige une équipe,
08:22 l'équilibre entre le résultat et pas le résultat est tellement minime.
08:31 Pour ceux qui ont...
08:32 Le football n'a rien de logique.
08:34 Quand vous regardez le match de Champions League entre City et le Real Madrid,
08:39 vous vous dites qui méritait de passer.
08:42 Et le problème de l'Union Saint-Gilloise aujourd'hui,
08:44 je pense que l'un des problèmes de Blessin est la chose pour laquelle,
08:47 peut-être, il a une certaine forme de...
08:50 Comment je vais dire ?
08:51 C'est de langage corporel auquel on n'est pas habitué.
08:53 C'est que fondamentalement, dans le contenu des matchs,
08:58 il y a encore du contenu dans les matchs de l'Union Saint-Gilloise.
09:01 Je me réfère aux matchs d'Anderlecht,
09:04 où par moment, je vais le dire pour les supporters d'Anderlecht
09:07 qui vont me tomber dessus après en disant...
09:08 Voilà, mais on ne parle pas d'Anderlecht, on parle de l'Union.
09:12 Je vais juste faire la petite parenthèse en disant
09:13 oui, j'ai vu des séquences d'Anderlecht magnifiques,
09:17 cinq, six séquences où on se dit "Waouh, c'est magnifique" et tout ça.
09:19 Mais sur le reste, je trouve que l'Union était plus qu'à la hauteur de la rencontre
09:24 dans l'impact, dans la maîtrise de la rencontre.
09:29 Ça avait été le cas déjà contre le cercle de Bruges.
09:31 Nombre d'occasions créées avec...
09:34 Et quand vous êtes entraîneur et que vous vous dites
09:37 "Mais ça se joue à rien, qu'est-ce qui peut faire la différence ?"
09:42 Mettez-vous à la place de...
09:44 Pour faire une comparaison,
09:45 mais mettez-vous à la place de Guardiola hier qui se dit
09:47 "Mais qu'est-ce qui a manqué ?"
09:50 Et vous regardez l'Union et je pense que
09:52 les réactions de Blessines ou le langage sportif de Blessines, c'est plus ça.
09:56 Pourquoi ça tourne comme ça maintenant ?
09:59 Pourquoi maintenant, il y a certaines formes peut-être de fatalisme
10:01 de dire "Mais en fait on fait la même chose,
10:05 on produit du jeu, on produit tout,
10:06 mais il y a une chose comme entraîneur que vous ne savez pas faire,
10:09 c'est mettre le ballon au fond,
10:11 c'est ne pas commettre l'erreur individuelle.
10:13 Ça, vous pouvez faire beaucoup de choses, mais ça, vous ne pouvez pas éviter."
10:16 Et donc du coup,
10:18 je pense que son langage ou sa nervosité,
10:21 vous l'interprétez comme vous voulez,
10:22 c'est plus un peu de dire "Mais qu'est-ce qui se passe quoi ?
10:25 On produit du jeu, on n'est pas mauvais."
10:27 Ils n'ont pas été mauvais à Guingues, quoi qu'on en dise,
10:30 ils n'ont pas été mauvais loin de là contre le cercle de Bruges à domicile,
10:34 mais il y a ce petit problème d'équilibre
10:38 où aujourd'hui en effet ils sont menés,
10:40 où en effet aujourd'hui voilà...
10:41 Mais on l'avait déjà vu l'année dernière, c'était pas Blessines entraîneur,
10:44 quand ils perdent le titre à domicile,
10:46 enfin personne ne peut dire que les buts avaient été encaissés par Bruges,
10:49 enfin contre Bruges, dans le dernier match,
10:51 c'était quelque part, c'était totalement anormal.
10:54 Donc on retrouve un peu les mêmes choses.
10:55 C'est qu'il ne doit pas sortir de son ADN.
10:58 C'est comme ça.
10:59 - Et peut-être un des aspects aussi dont on ne parle jamais,
11:03 qui peut peut-être jouer,
11:05 c'est que pendant toute la saison,
11:07 vu que l'Union était engagée sur trois fronts,
11:08 elle jouait tous les 3-4 jours,
11:10 et donc ils n'avaient pas le temps de gamberger.
11:12 Espérons pour eux que ça ne se passe pas mal directement,
11:16 parce que ça va de nouveau regamberger.
11:19 - Justement, ironie de l'histoire, si on peut parler d'ironie,
11:22 le match qui risque d'être le tournant de la saison pour l'Union Saint-Gilois,
11:27 c'est le club de Bruges.
11:28 Je vais rappeler de mauvais souvenirs pour les unionistes,
11:30 ils vont me dire que je ne les aime pas,
11:31 ce n'est pas du tout le cas, je vous rassure.
11:33 Il y a deux ans d'ici, il faut se rappeler,
11:36 c'est même Dante Wanzer qui l'a dit,
11:39 on a raté le titre sur le pénalty qu'il a manqué,
11:41 à domicile contre le club de Bruges.
11:43 Il ne gagne pas, et puis par après c'est Bruges qui est champion l'année dernière,
11:47 le dernier match du championnat,
11:49 tout va bien, l'Union est championne,
11:52 et puis il y a cette fin de match avec le joueur japonais
11:56 qui vient détruire tous les espoirs unionistes.
12:00 Voilà, c'est de nouveau le club de Bruges face à l'Union,
12:04 ça peut être le tournant justement.
12:05 - Je ne pense pas, en tout cas,
12:07 s'il y en a un joueur de l'Union qui me dit,
12:08 je parle à un des anciens qui était déjà là,
12:10 qu'il ne va pas y penser du tout dimanche,
12:11 je n'y crois pas une minute,
12:12 ils vont y penser forcément à un moment donné,
12:14 ils vont se tomber deux fois,
12:15 mais ça doit avoir un effet positif quelque part.
12:17 Je parlais d'ADN à un moment donné,
12:19 le problème de cette équipe,
12:20 c'est depuis qu'on a découvert,
12:22 qu'est-ce qu'on a vu,
12:23 on a vu beaucoup, on a souvent fait l'éloge de l'humidité des joueurs,
12:26 de la manière dont ils se mettent à disposition pour le groupe,
12:28 des mentalités, le screening sur la mentalité quand on engage un joueur, etc.
12:32 Et aujourd'hui, c'est sûr que dans cette situation-là,
12:36 un peu plus compliquée,
12:37 encore une fois je répète,
12:38 il n'y a rien de plus compliqué que de mettre le doigt aujourd'hui sur le problème,
12:43 parce qu'il y a encore du contenu.
12:45 À la limite, il n'y aurait plus de contenu,
12:47 ce serait plus facile quelque part.
12:49 Il y a du contenu dans les matchs,
12:51 il y a des occasions,
12:52 il y a des possibilités,
12:54 il y a des tournants dans les matchs.
12:55 À un moment donné,
12:57 excusez-moi si je reprends le dernier match ici joué au Sporting Anderlecht,
13:00 vous faites le plus dur qui est de revenir au score,
13:03 puis vous prenez ce but de nouveau pour une question,
13:06 à la fois d'erreur et d'équilibre,
13:09 vous appelez ça comme vous voulez.
13:10 Pour moi, c'est totalement évitable,
13:13 c'est même presque une faute collective,
13:17 un peu présomptueuse peut-être,
13:19 de dire "mais non, on va aller chercher la victoire"
13:21 et on voit, oui mais non,
13:22 va d'abord chercher ton point,
13:25 et je pense qu'il faut revenir à ça.
13:27 Quand je parlais d'ADN, c'est l'humilité,
13:29 c'est le fait qu'on sait qu'on est fort en équipe,
13:32 on n'est pas nécessairement fort sur le plan individuel.
13:35 Je pense que si on est sur les qualités individuelles,
13:37 il y a d'autres groupes qui sont plus forts que l'Union Saint-Gillois.
13:39 - Pour l'Union, on doit retrouver son ADN.
13:42 - C'est mon avis, mais après,
13:45 il faut être tellement humble par rapport à ça,
13:48 parce que ce n'est qu'une phrase,
13:51 c'est une phrase que je dis comme ça,
13:53 ça paraît tellement simple.
13:54 Il faut déjà définir ce que sont les qualités de l'Union Saint-Gillois,
13:58 c'est ce qui a fait ce succès jusqu'ici.
14:00 Et je pense qu'on sera tous d'accord pour dire
14:02 qu'il y avait une certaine forme d'humilité dans les prestations,
14:04 et que c'est ça peut-être.
14:07 Ce n'est pas qu'il manque,
14:08 parce qu'il ne manque pas grand-chose en fait.
14:11 Il manque juste le petit centime pour faire le franc.
14:14 Et voilà.
14:16 - Au-delà de l'ADN, je dirais plutôt de la sérénité.
14:20 Retrouver du calme, de la sérénité, se concentrer,
14:22 quand bien même ça ne tourne pas comme il le voudrait contre Bruges.
14:25 Peut-être qu'il y a...
14:27 - Bruges a évolué.
14:28 - Bruges a évolué, voilà.
14:30 - Ça, il faut le reconnaître.
14:31 Et là, je reviens sur la...
14:32 - Ce sera le premier match, je suis enterron.
14:33 Ce sera le premier match...
14:35 - Oui, oui, tout à fait.
14:36 - Les trois premières journées, ils ont joué en officie.
14:37 - C'est pour ça que je suis curieux de voir.
14:38 Et puis n'oublions pas que Bruges a un déplacement européen,
14:41 et que tout ça, c'est...
14:43 C'est évidemment, ça fait partie du contexte général.
14:45 Moi, je voudrais juste réinsister,
14:47 parce que c'était ça le cœur du débat,
14:48 et c'était ça dont on parlait,
14:50 c'est que quand on est entraîneur,
14:52 quand on est dans cette situation-là,
14:53 vous appelez ça comme vous voulez,
14:54 situation...
14:55 Je déteste ce mot en football,
14:57 mais situation de crise, ce que vous voulez,
14:59 il est temps de prendre des points.
15:00 Oui, en effet, il faut maintenant prendre des points.
15:03 Mais quand vous êtes entraîneur,
15:06 et que c'est à ce point...
15:08 Alors, je n'ai pas dit incompréhensible,
15:10 parce qu'il y a toujours une point d'explication,
15:12 mais vraiment, dans le contenu des matchs,
15:15 il y a encore quelque chose.
15:17 Et que vous êtes entraîneur,
15:18 il faut vous gratter la tête pour savoir pourquoi,
15:21 aujourd'hui, ça fait la différence.
15:23 Et encore une fois, je prends le scénario du dernier match,
15:26 c'est incroyable.
15:27 Vous revenez au score, vous jouez à 10 contre 11,
15:30 vous vous retrouvez dans cette situation,
15:32 et...
15:33 Voilà.
15:34 Et c'est là que je pense qu'il faut un peu plus, peut-être, d'humilité.
15:38 C'est la première chose qui compte.
15:40 Parce que...
15:41 Je vais revenir, je sais bien que c'est des clichés de foot,
15:44 mais tant que c'est 0-0,
15:45 vous avez...
15:46 Le football, c'est le seul sport dans lequel on vous donne un point avant de démarrer.
15:50 Donc, vous avez un point.
15:52 Et dans des contextes, parfois, comme celui-là,
15:54 et en déplacement, et dans le cadre...
15:56 Ça compte !
15:57 Je ne pense pas qu'on aurait eu le même discours aujourd'hui
15:59 si ça avait été 1-1, ou 6-2-1 pour Anderlecht.
16:03 On n'aurait pas eu tout à fait le même discours.
16:05 On aurait peut-être dit, sous la consistance de la rencontre de l'Union Saint-Julien,
16:08 ils auraient dit "Il y a quand même du mieux, là, ils ont cherché le point."
16:11 On dit qu'ici...
16:12 L'Union qui sera de toute façon sous pression d'une manière ou d'une autre,
16:16 puisqu'il connaîtra le résultat de Genk-Anderlecht,
16:19 qui aura été joué le samedi à 20h45.
16:22 Et pour rappel, l'Union jouera dimanche à 18h30.
16:25 Ruge, on l'a dit suffisamment.
16:27 Il y a l'autre rencontre entre le Cercle de Bruges et l'Antwerp.
16:31 Le Cercle de Bruges sera dimanche à 13h30.
16:34 Je donne aussi les programmes des autres playoffs.
16:38 Il y a l'Europe Playoff, où tous les matchs auront lieu samedi,
16:42 avec OHL-Saint-Tronc, Westerlos-Standard,
16:45 et La Gantoise-Malines.
16:47 Et puis en Playdown, samedi, ce sera court-très RWDM.
16:50 On a l'impression que c'est vraiment le match pour la deuxième place des Playdown,
16:54 sachant que Charles Roy pourrait pratiquement assurer son maintien.
16:57 Ce sera dimanche contre Eupen à domicile.
17:01 Je vous remercie en tout cas, Jean-François, d'avoir participé à cette émission.
17:05 J'y arriverai.
17:06 Et Vincent Miller, qu'on retrouvera sans doute d'ici la fin des Champions Playoff.
17:11 Et donc on sera attentifs, je vous le rappelle,
17:13 à ce match entre l'Union Saint-Géloise et le Club de Bruges.
17:17 Ce sera dimanche et ce sera à suivre, évidemment, sur toutes nos plateformes,
17:20 aussi bien sur sudinfo.be que sur lesoir.be.
17:23 Merci.

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