• il y a 7 mois
La bande de "Perrine jusqu'à minuit" réagit aux intempéries qui ont touché les Émirats arabes unis

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Transcription
00:00 On va regarder peut-être les images, ces images qui vous ont fait réagir, qui sont complètement dingues,
00:04 qui sont dignes d'un film catastrophe à Dubaï.
00:06 L'équivalent de deux ans de pluie tombée en l'espace d'une journée,
00:09 ce qui a provoqué des inondations catastrophiques.
00:11 Et il y a eu parmi les images qui ont marqué, on va peut-être la voir, celle de l'aéroport,
00:15 le tarmac transformé en lac avec cet avion qui glisse sur l'eau.
00:19 Ça a été un déluge.
00:20 Et ce qui interpelle, c'est bien sûr la force de l'événement,
00:24 mais c'est aussi le fait que ça se produit dans une région qui est connue pour son climat subtropical aride.
00:29 Qu'est-ce que ça nous dit du changement climatique ?
00:32 Ça nous dit le dérèglement climatique, la violence du dérèglement climatique.
00:37 Et ça nous dit qu'il ne faut pas seulement rester en état de sidération devant des images comme celle-ci,
00:41 parce qu'il y en a de plus en plus des images comme celle-ci.
00:44 Le nord de la France vient d'être frappé aussi par des inondations terribles,
00:47 avec des gens qui souffrent énormément.
00:49 Ça veut dire qu'il faut enfin qu'il y ait une réactivité par rapport à la lutte contre le dérèglement climatique.
00:54 Et on ne peut être que frappé par la violence de ces phénomènes climatiques d'une part,
01:00 et d'autre part la faiblesse des réponses qui sont apportées par les politiques
01:04 dans le cadre justement de l'accord de Paris sur le climat que j'ai présidé.
01:08 Donc on le sait, l'état des lieux est fait, les solutions on les connaît, les modes d'action on les connaît.
01:15 Donc il faut vraiment accélérer les actions dans ce domaine.
01:18 Et c'est la continuité de ce que je vous ai expliqué ici la semaine dernière,
01:21 c'est-à-dire que l'océan a battu un record de réchauffement climatique.
01:25 Et donc les précipitations qui proviennent de la condensation de l'humidité au-dessus de l'océan
01:31 seront de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
01:34 Et à ça s'ajoute l'érosion des côtes, l'extinction de certaines espèces marines.
01:41 Donc on est face à des mécanismes qui vont s'accélérer, qu'on peut encore freiner,
01:47 parce que je reste une éternelle optimiste sur la capacité que nous avons de pouvoir agir contre le dérèglement climatique,
01:55 notamment par les économies d'énergie, par la montée en puissance des énergies renouvelables en particulier,
02:00 et par ce qu'on appelle l'adaptation des territoires pour qu'ils puissent faire face maintenant
02:05 à ces dérèglements climatiques et à ces phénomènes de violence.
02:09 Ça vous fait réagir Olivier ?
02:10 Oui en fait, on sait effectivement qu'un degré de plus c'est 10% de précipitations en plus.
02:16 Donc la question effectivement, vous l'avez posée, c'est est-ce qu'il faut mettre plus de moyens sur l'atténuation ou sur l'adaptation ?
02:21 Je crois qu'aujourd'hui, ce qui a beaucoup manqué ces dernières années, c'est l'adaptation.
02:25 Et quand on voit effectivement autant d'eau, et là à Dubaï, mais c'est aussi le vrai dans certains territoires français,
02:31 on se dit surtout qu'on aurait besoin de moyens de capter cette eau en surplus pour l'utiliser quand on en a besoin l'été.
02:37 Et ça effectivement, les politiques d'adaptation...
02:39 Et c'est bien qu'on n'y arrive pas encore.
02:41 Parce qu'en fait justement, il y a une incohérence parce que dès lors qu'on met des bassines,
02:44 dès lors qu'on met des méga bassines soi-disant, dès lors qu'on met des retenues collinaires,
02:48 on a tout de suite des gens qui s'y opposent.
02:50 Alors qu'en réalité, aujourd'hui, il faut être en capacité quand il y a beaucoup d'eau,
02:54 et peut-être pouvoir la réguler sur plusieurs années parce qu'on aura des années où il y aura beaucoup d'eau,
02:58 et des années où même l'hiver, il y en aura moins.
03:00 Mais par contre, on est en capacité normalement de s'adapter à ça.
03:03 Et je crois qu'aujourd'hui, le vrai enjeu, c'est de passer un peu de toute la logique de l'atténuation
03:08 qui paraît certaines fois un peu trop optimiste à une logique d'adaptation des territoires
03:11 et avec des solutions qui soient justement concrètes et qui permettent de capter cette eau quand elle tombe.
03:17 Un petit clin d'œil, on a une pensée ce soir pour Manon Tanti.
03:21 Regardez.
03:23 - Tu sais que là, il y a de l'eau dans ta voiture. - Je sais.
03:25 Là, ça y est, c'est à hauteur.
03:27 - Ah, ok. - Putain.
03:29 Regardez, je vais vous montrer.
03:30 Il y a les chambres des nanis qui sont complètement inondées.
03:32 Moi, j'ai ma voiture à Balalarmelsson.
03:33 Ça veut dire que l'eau est infiltrée totale.
03:36 C'est bon, la Ferrari, elle est morte.
03:38 Bah oui, la Ferrari, elle est morte.
03:39 Non, ça nous a fait sourire.
03:40 Manon Tanti, je vous avoue.
03:42 Écoutez, parce qu'on voulait vous montrer la vidéo,
03:44 parce que vous avez dit que Dubaï, c'est le royaume des influenceurs.
03:46 3 millions d'abonnés quand même.
03:48 C'est pas mal.
03:49 C'est pas pour le prix, c'est pour la fiscalité.
03:52 Exactement.
03:53 Elle a eu quelques soucis avec sa Ferrari.
03:56 Pardonnez-nous ce petit clin d'œil ce soir.
03:59 C'est vrai qu'il y a beaucoup d'influenceurs à Dubaï.
04:00 Énormément d'influenceurs.

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