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00:00 Et les JO dans le Loiré, on en parle avec le président du comité départemental olympique et sportif.
00:05 Bonjour Alain Boyer.
00:06 Bonjour à vous.
00:07 Les Jeux Olympiques de Paris 2024, comme leur nom l'indique, ce sera principalement à Paris.
00:12 Il y a quand même des retombées chez nous dans le Loiré ?
00:14 Je pense qu'il y aura des retombées, effectivement.
00:17 Déjà au niveau des athlètes, nous aurons quelques athlètes sélectionnés.
00:22 Et puis, ma foi, le reste on ne sait pas trop.
00:26 On va avoir des délégations, mais ça reste, je pense, un petit peu top secret pour le moment.
00:31 Ça va se décider probablement dans les semaines qui viennent.
00:34 On sait déjà qu'il y a certaines délégations, en tout cas nationales, qui vont venir.
00:38 Le volet masculin, le basket 3-3 ?
00:40 Oui, il y aura les matchs, il y aura des rencontres effectivement qui vont venir.
00:44 Mais est-ce qu'il y aura des délégations qui vont être là, je veux dire, avant pour préparer les Jeux ?
00:51 Je ne suis pas bien au courant. C'est plutôt et le département et la métropole qui managent le sujet, si vous voulez.
00:58 Vous, en tant que président du comité départemental olympique et sportif, c'est quoi votre travail ?
01:03 Nous, notre travail sur les Jeux, nous sommes un peu absents, en fait.
01:09 Nous continuons notre travail que nous faisons depuis des années, si vous voulez.
01:13 C'est de promouvoir l'ensemble du sport, partout où cela est possible.
01:18 Donc là, c'est assez accentué, je vais dire, depuis un an.
01:23 Et puis ça va continuer jusqu'à la fin de l'année, où là nous sommes quand même relativement au taquet, je vais dire.
01:29 La semaine dernière, 10 jours à la Foire Expo, on a fait un rassemblement avec les maisons familiales et rurales,
01:36 où il y avait 350 mômes, des jeunes gens au stade de Saran.
01:42 Et puis nous aurons le 25-26 mai à la Loire-Etienne, comme l'année dernière à Châteauneuf-sur-Loire,
01:48 deux grosses journées que patronnent le conseil départemental et la ville de Châteauneuf.
01:56 Vous le dites depuis un an, on est au taquet, parce qu'effectivement, votre but c'est de promouvoir le sport.
02:01 Et le fait d'avoir les JO à la maison, on va dire, en tout cas dans le pays, ça impulse une nouvelle dynamique ?
02:09 Alors je pense qu'au niveau des comités départementaux comme le nôtre, si vous voulez, indéniablement,
02:17 ça a donné un coup de boost très fort.
02:20 Alors nous, on avait un handicap à remonter, parce que nous étions complètement, je vais dire, mis sous l'été noir,
02:32 parce que nous avions un président régional qui s'appropriait le titre superbe de double président du comité du Loiret.
02:42 Donc là, on a pris nos marques nous-mêmes, nous avançons tout seuls, et ça se passe très bien.
02:48 Comment on fait pour remettre du sport dans le quotidien ? Parce que c'est ça au final aussi le but du comité.
02:56 Alors, oui, c'est pas que nous, si vous voulez. Alors j'ai coutume de dire que nous faisons du sport, mais que nous ne sommes pas une nation sportive.
03:07 - Quand vous dites nous, c'est la France. - Oui, bien sûr. Et je ne suis pas la France, moi tout seul, bien évidemment.
03:14 Mais donc, non, le sport, c'est l'école, si vous voulez. C'est là qu'il faut que les choses soient reprises en main.
03:23 C'est délité au fil du temps, et je pense que dès la maternelle, les primaires et le secondaire, c'est là que les choses se gagnent.
03:32 Et dans le sport, on ne peut pas parler, je vais dire, de sport loisir à des jeunes. Ça n'existe pas. Il faut leur parler de compétition.
03:43 C'est essentiel. Et si nous devons avoir des champions demain, il faut qu'ils soient dans la compétition.
03:50 La vie est une éternelle compétition. Donc ne parlons pas de loisir. Des loisirs pour des vieux comme moi, oui, mais pas pour des jeunes gens qui ont de l'énergie à dépenser.
04:01 Et en même temps, je vais dire, la compétition, ça soude les jeunes gens entre eux. Ça leur apporte de la fraternité, du respect, et c'est tout à fait ce qu'il faut.
04:11 Et ça correspond au monde olympique que nous défendons.
04:14 Est-ce qu'il n'y a pas un risque de mettre trop de pression peut-être sur des jeunes qui disent « de toute façon, ce n'est pas pour moi, je n'irai pas très loin, donc ce n'est même pas la peine que je me mette au sport ».
04:22 Non, ce n'est pas vrai du tout. On a des histoires extraordinaires de champions qui ne croyaient pas devenir ce qu'ils sont devenus, si vous voulez,
04:32 et puis qui se sont découverts, qui ont été encouragés par des entraîneurs de qualité, et tout ça, ça compte.
04:38 Donc c'est un tout. Non, non, il faut croire en ses chances et il y a des jeunes gens qui, oui, ça demande du temps parfois, mais plus on démarre jeune, mieux ça vaut.
04:51 - Donc pour vous, il faut que dès le début, dès petit, dès l'école, et même en dehors de l'école, ça veut dire que le ministère des Sports doit faire aussi plus ?
04:58 - Bien sûr, bien sûr. Bon, alors il y a des clubs qui accueillent, mais alors il faut aussi qu'on ait des infrastructures adéquates, si vous voulez,
05:07 et aujourd'hui, on a une foultitude de villes sportives, mais il y a des installations limitées, si vous voulez, donc on ne peut pas accueillir tout le monde, ça c'est vrai,
05:17 mais il faut penser toujours à demain et puis peut-être construire d'autres gymnases, d'autres terrains, etc.
05:27 - Dans le Loiret, on manque beaucoup d'infrastructures ?
05:29 - Je pense qu'il y en a beaucoup, je ne sais pas, mais probablement, oui, dans certaines villes, oui.
05:35 - Elles sont concentrées trop dans les grandes villes, on va dire, notamment Orléans ?
05:39 - Ouais, mais c'est pas forcément évident, il y a des petites villes qui ont beaucoup d'infrastructures.
05:48 Moi, j'avais été surpris de voir à Pitivier, par exemple, le nombre de salles, le nombre de terrains, c'est fort bien, mais il n'y a pas qu'eux, hein, je veux dire,
05:56 quand on voit le stade de Sarran où nous étions la semaine dernière, je veux dire, on a quand même 28 hectares d'infrastructures,
06:04 c'est des terrains de foot, de gymnases, des terrains de tennis, une piste d'athlées, ça c'est beau, ça c'est fantastique,
06:13 mais il y a d'autres villages comme la ville au bois, que je connais aussi, et Montargis, ça va pas mal non plus, quoi,
06:19 mais il y a d'autres petits villages plus modestes qui pourraient peut-être avoir davantage.
06:25 - Alain Boyer, dans 100 jours, ça sera justement le lancement de ces Jeux Olympiques, du côté des sportifs français,
06:31 le fait d'être à la maison, ça booste ou ça met de la pression pour vous ?
06:35 - Alors, je dirais les deux, si vous voulez, ça booste normalement, par contre, ce qui me bouscule, moi, depuis bien longtemps,
06:44 c'est que systématiquement, tous les athlètes que les journalistes rencontrent, on leur parle de Paris 2024.
06:50 Je veux dire, c'est pas des gens qui sont sauts, ce sont des gens intelligents, et qui savent que les Jeux Olympiques,
06:56 ça va être le but qu'ils ont dans leur saison, et que, si on leur répète, ravage, tous les jours, les mêmes choses,
07:05 on peut ne pas s'étonner de voir que de temps en temps, certains athlètes flangent au tout dernier moment.
07:12 - On a entendu Manon Apitie-Brunet sur le 30e ce matin, qui disait qu'effectivement, il y avait un peu de pression aussi.
07:16 - Ah ben, je n'ai pas entendu, mais je partage complètement son point de vue, et donc, non, mais qu'on les laisse en paix,
07:23 qu'on les laisse, ils savent ce qu'ils ont à faire, leur saison est calquée sur les JO, donc, voilà.
07:29 - Vous les regarderez, les JO ? - Bien sûr, bien sûr, oui, je les regarderai derrière ma télévision,
07:35 mais j'irai aussi voir, puisqu'on a eu une invitation, j'irai voir les finales de décembre de kayak,
07:42 puisque les invitations étaient nominatives, et j'irai avec une collègue, ma collègue, qui s'occupe des projets au sein du CDOS,
07:53 et qui est une fana de kayak, et qui est même présidente du club de La Chapelle,
08:00 donc j'irai avec elle partager ce grand moment dans les JO.
08:04 - Merci beaucoup Alain Boyer, président du CDOS, le comité départemental olympique et sportif.
08:09 Bonne journée à vous !

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