Géraldine Pailhas est l'invitée du jour, l'actrice présente la fiction « Les malvenus » diffusée sur France 2 dans laquelle elle interprète Carole, une prof de Yoga qui accepte de suivre son mari pour démarrer une autre vie à la campagne, avant que de nouveaux voisins ne viennent semer le trouble.
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00:00 Un couple qui décide de tout plaquer pour réaliser son rêve et vivre à la campagne.
00:04 C'est un peu le rêve de tout le monde, clairement, on ne va pas se mentir.
00:07 Mais c'est sans compter l'arrivée de nouveaux voisins.
00:10 Bonjour Géraldine Pellaz, vous êtes déjà bienvenue, merci d'être avec nous.
00:14 Vous êtes venue nous parler de cette fiction, "Les Malvenus", et ce soir sur France 2 à 21h10.
00:20 Vous jouez Carole, prof de yoga qui accepte de suivre son mari, donc Jonathan Zakai, pour redémarrer une autre vie.
00:27 Il y a les voisins qui vont s'emmêler, mais elle vous ressemble un peu Carole ?
00:31 Ah non, pas du tout !
00:33 Non, vraiment pas. Mais j'ai beaucoup aimé lui prêter tous mes défauts.
00:40 Pourquoi elle ne vous ressemble pas ? C'est quoi la différence ?
00:44 Non, c'est pas très important, c'est juste qu'il s'agit de peindre des portraits de personnages auxquels on puisse s'identifier.
00:53 Bien sûr, je peux m'identifier à plein d'endroits, mais le film raconte surtout comment on se rédit tous, a priori,
01:01 à l'annonce de quelque chose qu'on ne connaît pas, qui surgit et qu'on ne contrôle pas.
01:06 Donc évidemment, quand ces personnages qui débarquent prennent les traits de Sophie Guillemin et de Yannick Chouardat,
01:12 qui sont vraiment deux acteurs merveilleux et deux personnes absolument exquises dans la vie,
01:17 mais vraiment totalement monstrueuses dans le film,
01:21 évidemment les raideurs qu'on peut avoir sont d'autant plus grandes.
01:25 C'est ça que j'incarne. Moi, la raideur, ce n'est pas le truc que je préfère dans mon caractère.
01:30 Je préfère la souplesse, mais j'ai appuyé le truc le plus possible pour être la plus offensée par l'arrivée de ces gens.
01:38 Vous vous tendez très fortement quand ils arrivent.
01:40 Je me tends fortement.
01:41 Parce que jusque-là, vous étiez bien, vous étiez heureuse, amoureuse, votre nouvelle vie à la campagne, tout se passait bien.
01:45 Et au moment où ils arrivent, alors là, il y a tout qui ressort.
01:48 Qu'est-ce qu'ils ont de si particulier, de si horrible, ces voisins ?
01:51 On comprend avant le générique, déjà, il y a une petite scénette entre elle et sa famille,
01:56 où on sent que les choses lui courent très vite sur le haricot.
01:59 Elle peut s'énerver assez vite.
02:00 Elle peut s'énerver assez rapidement. Un jet de couteau, ça part en live tout de suite.
02:04 Mais ensuite, dès que l'histoire démarre, effectivement, il y a quelque chose d'assez heureux,
02:09 un peu presque comédie musicale. Ils vont s'installer à la campagne, c'est très, très chouette.
02:13 La différence entre elles et eux, c'est ça. C'est le nœud du problème.
02:19 Mais ce qui est quand même intéressant, c'est que la différence entre eux et elles est aussi...
02:24 - Ce n'est pas que dans un sens.
02:25 - Voilà. Ce gap, finalement, la méfiance, c'est une chose qui empoisonne la possibilité de la relation,
02:32 mais elle est dans les deux sens.
02:33 Alors c'est vrai que comme elle, elle est bourgeoise, c'est peut-être plus ridicule que chez les autres, mais bon, voilà.
02:39 - Les malvenus ce soir sur France 2, on regarde la bande annonce, on en parle juste après.
02:44 - Vous êtes bien ici. - Ouais.
02:47 - Et Luc a l'air tellement bien dans ses pompes. - Oui, il est heureux ici. On est heureux.
02:51 - Bonjour. Je peux vous renseigner ? Bonjour, Fred Chicard. Je crois qu'on va être voisins.
02:58 - Pitié, si on a des voisins, au moins qu'ils soient normaux.
03:01 - Ils sont peut-être très sympathiques. - Sympathiques ?
03:04 - Alors, ça ire le cul, la greluche ?
03:07 - Putain de pute !
03:09 - Mais t'es quoi, en fait ? Une petite allumeuse, c'est ça ?
03:11 Tu t'approches plus jamais de mon mec ! T'as bien compris, ça ?
03:14 - Ils vont nous rendre fous. Tout est... Je sais pas où t'es. T'es partout, sauf ici.
03:19 - Je suis là.
03:20 - En effet. - Si, il m'a entendu. Il y a une bonne tension.
03:25 - Et vous, dans la vraie vie, avec vos voisins, ça se passe comment ?
03:27 - Bah non, j'ai de la chance de ne pas avoir connu ce genre de situation,
03:31 parce que quand même, ça empoisonne drôlement la vie, quoi.
03:33 Je pense qu'on peut fabriquer des cancers avec des relations aussi pourries, vraiment.
03:38 - Non, non, moi, j'ai des voisins très chouettes. D'ailleurs, je les embrasse.
03:41 - Ce serait quoi ? - Mickael, Chloé...
03:44 - Ah bah, allez-y ! Ce serait quoi pour vous, justement, le voisin idéal ?
03:46 Parce que vous aviez dit, en 2021, que vous détestiez, je cite,
03:49 "les gens qui ne vous demandent jamais ce que vous faites ni comment vous allez,
03:52 alors qu'ils vous racontent toute leur vie."
03:53 - Oui, mais c'est un syndrome assez particulier.
03:57 - Et comme c'est répandu. - Oui.
03:59 - Surtout dans le milieu du cinéma, mais bon...
04:01 - Dans la télé aussi, je crois. - Oui, je pense.
04:04 Les milieux de représentation, on va dire.
04:06 - Alors, comment allez-vous ? Dites-nous tout.
04:08 Non, mais alors, avant que vous nous disiez comment vous allez,
04:12 on a un message d'une personne qui vous connaît très bien
04:14 et qui est d'habitude très discrète, qui s'exprime peu.
04:16 Elle a une petite question à vous poser.
04:18 - OK. - Bien.
04:19 - Coucou, sister. Je voulais te faire une petite surprise matinale
04:22 et te dire que j'avais hâte de voir ce soir le téléfilm sur France 2
04:28 avec Jonathan Zakaï et toi, qui a l'air super intéressant et intriguant.
04:32 Voilà. Et te dire que j'aurais bien aimé aussi avoir des nouvelles.
04:35 Et que tu me dises un petit peu comment étaient vos vacances au Japon, par exemple.
04:40 Je t'embrasse. Bisous.
04:41 - Alors ? - Votre soeur Julie.
04:43 - Alors, les vacances au Japon ? - J'ai failli pleurer d'abord,
04:46 et puis là, maintenant, j'ai envie de la claquer.
04:48 - Alors, vos vacances au Japon, c'était bien ? - Non, ça n'est pas...
04:51 - Écoutez, je vais l'appeler, je vais lui raconter.
04:53 Visiblement, ça passe pas.
04:54 - En tout cas, il y a un sacré air de famille.
04:56 - Ah oui, c'est vrai. - Oui, c'est vrai.
04:58 - Et on nous dit souvent qu'on a la même voix, ce qui n'est pas faux.
05:02 - Alors, en préparant cette interview, on a lu que depuis le confinement,
05:05 vous étiez prise d'une passion pour la méditation.
05:07 - Oui, je n'aurais pas dit que ce soit comme ça, mais disons que ce temps,
05:14 cette espèce de temps vide comme ça qu'il fallait occuper,
05:18 m'a permis de découvrir, grâce à ma soeur d'ailleurs,
05:21 il y avait des méditations tous les jours organisées par une jeune femme
05:24 qui s'appelle Lily Barberie.
05:25 Et en fait, elle a vraiment créé un rendez-vous que suivaient,
05:30 je ne sais pas, une dizaine de milliers de personnes quotidiennement.
05:33 Et en fait, je lui suis très reconnaissante puisqu'elle m'a...
05:37 D'abord, elle m'a permis d'avoir un rendez-vous par jour, au moins avec elle,
05:41 et avec tous les gens qui choisissaient de faire cette activité.
05:45 Et c'est quelque chose que j'ai continué à faire après.
05:48 Je pense que c'est assez perceptible, je suis assez speed.
05:52 - Ça aurait pu servir à Carole.
05:53 Ça pourrait servir dans ce genre de situation, par exemple.
05:55 - Oui, elle fait du Tai Chi.
05:57 - Elle est aussi pro, oui.
05:58 - Mais effectivement, j'ai trouvé des solutions à travers cette méditation
06:04 que j'essaye de faire quotidiennement.
06:07 - Un mot, vous êtes née à Marseille, je crois.
06:10 Vous avez eu une folle histoire d'amour avec l'OM ?
06:12 - Oui.
06:13 - Voir le PSG gagner, ça vous va ? C'était pas trop compliqué hier ?
06:15 - Je le prends avec calme.
06:17 - Avec calme, voilà !
06:18 - Pour l'instant, à l'OM les premiers, ça reste quand même l'OM
06:21 qui a gagné la Champions League.
06:22 - Ah oui, donc vous êtes à ce stade.
06:23 - Oui.
06:24 - Vous étiez pour le Barça hier.
06:27 - Là, il y a une tonne qui se crèche.
06:29 - Mais qu'est-ce qu'il y a de vrai sur Marseille de Paris, là ?
06:31 - De toute façon, les supporters du PSG et de l'OM
06:34 ne sont pas les plus intelligents quand ils se rencontrent.
06:37 - Est-ce que vous seriez à Marseille le 8 mai pour l'arrivée de la flamme olympique ?
06:41 - Non, je ne pense pas.
06:43 J'aurais aimé, mais non, a priori, pas.
06:45 - Dommage.
06:46 - En Israël, ça sera bon.
06:48 - Pour la télévision, Israël, je sais.