Invitée sur le plateau de Face à l'info, la journaliste, Charlotte d'Ornellas, donne son avis sur la décision d'interrompre une réunion avec Éric Zemmour à Bruxelles
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00:00 On entend en permanence parler de la sécurité publique, je ne sais pas de quoi il parle.
00:03 Alors peut-être qu'il avait lui-même, en plus de ses policiers, des gens qui étaient prêts à agresser
00:07 ou à commettre des violences autour de cette conférence.
00:12 Je ne sais pas ce qu'il évoquait, en général c'est ça qu'il évoquait.
00:14 C'est parce qu'il y a des gens qui menacent d'être violents à l'encontre des conférenciers.
00:18 On interdit de parole les conférenciers.
00:21 C'est d'habitude ça qu'il se passe, plutôt que de contraindre ceux qui promettent la violence.
00:25 Et en plus, on annule la conférence au nom de la lutte contre la haine,
00:29 alors que la violence vient des gens qui veulent interdire la conférence.
00:32 Retrouvez-vous dans tout ça comme vous voulez, c'est compliqué.
00:36 Et là, en l'occurrence, on est au cœur, en effet, à Bruxelles et les institutions européennes,
00:41 et là en plus c'est un colloque qui se fait à l'échelle européenne, dans une campagne européenne,
00:46 avec des institutions qui d'habitude nous expliquent que la lutte contre la haine passe par l'état de droit
00:51 qui interdit par exemple d'expulser quelqu'un condamné pour terrorisme
00:54 qui a tué dans un des pays de l'Union Européenne.
00:56 Et là, l'état de droit a disparu, alors qu'il s'agit en l'occurrence de respecter la loi, rien de plus.
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