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L'auteur-compositeur-interprète Alain Chamfort est l'invité du 9h20 de Mathilde Serrell pour son dernier album, "L'Impermanence", sorti le 22 mars dernier. Il est actuellement en tournée à travers la France.

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Transcription
00:00 Le 7/10
00:01 Et c'est tout simplement Mathilde Serrell, une légende de la chanson française que vous recevez ce matin.
00:06 Bonjour Alain Chanfort.
00:07 Bonjour.
00:08 Qu'est-ce qui dure toujours ?
00:10 L'amour ? Non, je ne suis pas sûr.
00:14 C'est bien quand même, au bout de 60 ans de carrière, à 75 ans ressenti 50, j'ai lu ça dans la presse, de toujours répondre "l'amour".
00:22 Oui.
00:23 "L'impermanence" c'est le titre de votre 16e album et ultime album. Quelle définition vous donnez-vous de l'impermanence ?
00:31 Je sers du prosélytisme là, parce que c'est un concept bouddhiste surtout.
00:38 Ah oui ?
00:39 Oui absolument, comme quoi nous sommes tous en transformation constante, nous sommes en mouvement, la matière est en mouvement, l'univers est en mouvement, le monde est en mouvement, nos pensées exactement.
00:49 Et il faut accompagner ce mouvement et ne pas essayer de le retenir.
00:53 C'est une idée qui est assez jolie et qui permet de temps en temps, notamment parce que c'est la transmission, il ne faut pas posséder, il faut laisser passer, il faut transmettre.
01:05 Et donc cette idée là m'a accompagné à plein de moments, surtout quand je passais par des épreuves comme beaucoup de gens, savoir que ce sera remplacé, c'est un moment qu'il faut accepter et qui sera remplacé par un suivant.
01:20 Donc voilà, c'est une façon de pouvoir se consoler quand les choses ne vont pas très bien.
01:24 Ça correspond à la façon dont vous avez conduit votre carrière finalement, accompagner le mouvement, que ce soit sonore, le mouvement quand vous dites des mouvements de crise, vous vous êtes retrouvé à un moment sans label fixe, au moment de la crise du disque à la fin des années 90 ?
01:37 Oui, ben oui, j'ai réagi en fonction de ce qui se passait quoi, c'est-à-dire que je ne me suis pas laissé...
01:43 L'idée n'est pas... il faut quand même se combattre, il faut quand même se défendre, mais en même temps savoir que c'est un passage et que ça mènera quelque part d'autre.
01:53 Donc j'ai vécu ça en observant que le métier était en train d'évoluer, que c'était le début d'un signal, qu'il fallait en tenir compte, il fallait aussi essayer de comprendre pourquoi.
02:05 J'arrivais à un âge où je faisais partie un peu des meubles d'une maison de disques, mais c'est un peu ça quand même, ça va vite.
02:13 La jeunesse arrivait, les nouveaux artistes, etc. Donc c'est aussi un renouvellement, c'est nécessaire ça.
02:21 Donc j'avais compris que ma place n'était plus forcément la même que celle que j'occupais précédemment.
02:30 Il y a eu plusieurs vies quand même, de toute façon dans votre carrière, il y a eu la première vie qui est la première vie "mode" on va dire.
02:37 En 1964, vous démarrez au Golfe Drouot, vous allez rencontrer Jacques Dutronc, incroyable, fantasque, vous êtes d'abord parmi les musiciens.
02:48 Grâce à Mai 68, vous vous retrouvez en fait à prendre le micro. Si Mai 68 n'était jamais arrivé, vous n'auriez peut-être jamais chanté à l'Unchamp Fort, parce que vous vous retrouvez chez Dick Rivers.
02:57 Vous êtes bloqué par les événements de Mai 68, et puis c'est là qu'on vous dit "tiens, toi le musicien, l'organiste, le pianiste, c'est votre formation, prends le micro, essaye".
03:07 Voilà, il m'a fait faire les premiers 45 tours, tout à fait étrange parce que je n'avais pas de voix particulièrement convaincante.
03:14 Enfin bon, mais j'étais pianiste, je faisais un peu de musique, des chansons, etc. Et ça a été le début de me confronter à cette activité-là.
03:24 Et j'étais très malheureux, ça ne me plaisait pas. - Ça ne vous plaisait pas de chanter ?
03:28 Je n'aimais pas me sentir à la promotion, je n'avais pas un caractère à m'imposer, à me sentir à ma place devant les interviews, tout ça, j'étais malheureux.
03:38 Donc on a eu deux ou trois tentatives de 45 tours, et j'étais bien content qu'ils ne marchent pas.
03:45 Mais malheureusement, ça a fini par marcher, Alain Chanfort, vous le savez. Il y a une rencontre avec Claude François pour les débuts, on en parlera plus tard.
03:53 Et puis évidemment, ce déclencheur Serge Gainsbourg, ce tube Manu Reva qu'on continue d'écouter des millions de fois sur les plateformes d'écoute comme Spotify.
04:01 D'ailleurs j'ai regardé votre fiche sur Spotify Alain Chanfort, parce que maintenant vous êtes mélangé à tous les autres artistes, il y a une horizontalité du temps sur les plateformes d'écoute.
04:10 Vous êtes un "French Pop Veteran", un vétéran de la pop française, ça vous convient ?
04:18 Oui, c'est super, bien sûr, c'est agréable, parce qu'on est tous les transmetteurs de quelque chose qu'on a reçu avant.
04:25 Mais comme c'est les années 80, les débuts des années 80, on a un peu défriché les synthés avec les autres.
04:31 Donc voilà, on est un peu référencés comme ça.
04:34 Alors il faut savoir que vous tirez votre révérence pour de faux, je préfère le dire aux auditeurs.
04:40 On pourrait penser à Samson, on pourrait penser à Brel avec les Marquises, ou même à Jennifer Lopez qui fait ça, qui sont des deux dieux.
04:47 Alors Chanfort, c'est votre dernier album, mais peut-être pas votre dernière chanson ?
04:53 Non, absolument pas, au contraire, ça m'ouvre un tas de possibilités différentes de collaboration sur des formats plus courts, sur des EPs.
05:01 Vous allez faire des singles, des EPs, des remixes, des mixtapes ?
05:05 Voilà, comme je faisais à mes débuts, je termine la boucle.
05:09 Finalement, vous l'êtes passé de 45 tours pour revenir aux 45 tours du XXIe siècle.
05:14 Cet album, c'est un bouquet final au parfum de fleurs du mal, arrosé de whisky glace, avec des productions hyper aventureuses dans l'électro,
05:24 des participations de Sébastien Tellier ou Benjamin Lebeau du duo The Shoes, le tout trempé dans la poésie de Pierre-Dominique Burgo,
05:31 les cordes de Clément Ducolle, et puis cette voix, la vôtre, sur le fil, en posant cette question finale,
05:37 "Ne serait-ce qu'une fois, hélas, ne serait-ce qu'un instant, fugace, aurais-je touché la grâce ?"
05:42 Oui, je trouve que c'était un joli titre de conclusion sur un album qui est destiné à être le dernier.
05:48 On a essayé de faire un album conséquent avec toutes les thématiques de l'impermanence, justement, de cette idée que les choses terminent et renaissent.
05:59 C'est un point de vue comme ça, sur aussi rentrer dans une nouvelle catégorie d'âge, je dirais, mais en gardant de la lumière et de l'espoir.
06:07 C'est l'âge incompressible, c'est ça ? On entend parler d'âge incompressible dans ce disque ?
06:11 Oui, oui.
06:12 Qu'est-ce que ça veut dire, Alain Chanfort ?
06:13 Ça veut dire qu'il faut l'accepter, tout simplement, il est là, et qu'il faut vivre avec, et que c'est aussi une ouverture sur autre chose, une nouvelle découverte,
06:23 et aborder avec joie et optimisme.
06:27 Mais ce n'est pas tout le monde, finalement, qui va aussi loin dans la proposition formelle.
06:31 Vous auriez pu faire une compilation, un best-of, ou une chanson qui ressemble à Duchampfort, telle que le public peut se l'imaginer ?
06:40 Oui, mais écoutez, je ne sais pas.
06:42 Vous avez cherché longtemps, vous avez travaillé longtemps sur ce projet.
06:47 Oui, bien sûr. Comme c'était annoncé, et ce sera le dernier album, il fallait que le contenu, les thématiques, sa composition, exprime ça.
07:01 Et en même temps, je vous dis, ça reste léger. Une chanson qui s'appelle "Tout s'arrange à la fin", par exemple.
07:06 Oui, qui ressemble à un morceau de Divine Comedy, c'est une envolée comme ça, joyeuse et symphonique.
07:13 Oui, c'est ça. Et je trouve que l'album, on n'en sort pas plombé, ce n'est pas l'idée d'ajouter de l'apesanteur sur l'apesanteur de nos vies.
07:23 Non, au contraire, il y a quelque chose d'un peu lumineux, je suis à quoi.
07:27 "L'apocalypse heureuse", c'est un des titres de cet album.
07:31 Ça peut convenir à un passage, comme vous dites, une entrée dans l'âge incompressible, mais aussi à la situation du commun des mortels aujourd'hui, l'apocalypse heureuse.
07:40 En quelque sorte, qu'est-ce qu'on peut faire ? C'est vrai que c'est un peu délicat, on assiste à quelque chose sans pouvoir vraiment intervenir.
07:47 La seule manière d'intervenir, c'est peut-être essayer de faire ce qu'on sait faire le mieux, et de le faire le plus joliment possible.
07:53 L'accompagner avec grâce.
07:55 C'est le mot, exactement.
07:57 On va vous écouter dans cet album, toujours l'impermanence, où carrément vous essayez au rap.
08:03 Tout au fond de nos crânes Vanité, vanité
08:10 On lui enfuit les grânes Vanité, vanité
08:18 Tant de vanité tout au fond de nos crânes Et tant de contre-vérité, on sait que la terre est plane
08:25 Tant de gravité d'un peu partout qui émane De soins aux carités, toujours la boudicoine
08:33 Tant de quantité, si peu de rendignes humaines De pupilles dilatées derrière des Ray-Bans
08:41 Tant de parité, qu'est-ce qui ricane ? Tant à vapoter loin du grand fumeur de Gitane
08:49 Tant de fonds, de temps, de temps...
08:51 Ça y est, vous êtes prêt pour la punchline !
08:53 C'est plus Chanfort, c'est Aurel San !
08:55 C'est plutôt plus MC Solar, dans le début.
09:01 C'est vrai, c'est la première fois que vous essayez à cette forme.
09:05 Oui, c'était amusant de tenter, puis cette suite d'évocations le permettait.
09:10 Ça permet aussi d'arriver sur un refrain qui ressorte davantage.
09:13 C'est des petites choses comme ça que l'on pense quand on écrit.
09:17 Vous êtes interprète malgré vous, Alain Chanfort.
09:19 Comment vous l'avez regardé, l'évolution de la musique, depuis 1964, au moment où vous commencez ?
09:27 Avec beaucoup d'intérêt, avec beaucoup de curiosité.
09:31 Après, les choses ont évolué de manière très rapide.
09:37 Moi, j'aimais beaucoup les années 60, ça fusionnait de toutes parts.
09:41 Les associations, les courants musicaux, les Beatles, les Stones...
09:45 C'était jaune, mais c'est quand même une époque...
09:47 J'étais même pas là !
09:49 Pardon, excusez-moi !
09:51 Non, non, mais il n'y a pas de mal !
09:53 C'était florissant, c'était vraiment très chouette.
09:55 Et puis après, il y a eu les années 70, les années 80.
10:01 Tout est créatif à chaque fois.
10:06 Quand on est musicien, on écoute, on s'intéresse, on est curieux, et on capte un peu les choses.
10:13 Après, on se nourrit de ça.
10:16 Et puis, quand on écrit nous-mêmes, sans contrôler, ça ressort d'une manière ou d'une autre.
10:21 On va écouter ce que ça donne, musicalement, avec une sélection subjective de vos titres, Alain Chonfort.
10:26 Ah, très bien !
10:27 Que le temps qu'il nous court, court, court, change la vie.
10:36 Et que le manque d'amour nous fasse vieillir.
10:42 Manu, Manu, rêve-toi !
10:46 Où es-tu, Manu, Manu, rêve-toi !
10:53 Rendez-vous, elle me dit rendez-vous, rendez-vous au paradis.
10:59 Ma préférée !
11:01 J'aime la fièvre dans le sang, cette histoire, je le sens.
11:07 La fille ira passant, effusion de sang.
11:13 Et je voudrais trouver les mots, mais je ne sais plus très bien.
11:19 Si je dois me vouer à ton dieu ou à tes seins,
11:24 Alors sur ma peau, tu les soutiens, reste-toi.
11:32 Le jeune au balcon salue la foule avide
11:39 D'un geste maladroit, osère de laisser-moi.
11:48 Et c'est la chanson de « Jeune homme au balcon », Yves Saint Laurent.
11:53 Un album, donc une vie d'Yves Saint Laurent.
11:56 Vous avez écrit l'un chanfort avec, on a entendu Manu Réva, on a entendu Paradis,
12:00 La fièvre dans le sang, les débuts avec cette reprise de « Could it be magic ? »
12:06 C'est le temps qui court.
12:08 Mais en fait, ce qu'on écoute là, c'est la rencontre avec le parolier Pierre-Dominique Burgot.
12:13 Et au fond, peut-être que c'est la première fois que l'interprète chanfort va trouver un texte qui lui correspond.
12:19 Avant, il y a le chanteur Aminette, le séducteur super-viriliste que vous n'êtes pas forcément.
12:24 Et puis de temps en temps, vous essayez d'exister dans des titres comme Paradis ou Géant, par exemple, que j'aime beaucoup.
12:30 Il y avait un peu un malentendu sur les paroles avec vous au départ, pendant plusieurs décennies au fond.
12:36 Oui, à partir du moment où ça s'est un peu arrangé quand même,
12:39 j'ai rencontré Jacques Duval, le Belge, avec qui on a quand même déterminé,
12:45 défini les contours d'un personnage, qui était une espèce de rencontre entre lui et moi.
12:51 C'était un personnage un peu plus distant, un peu plus comme ça,
12:55 sur une forme d'autodirision, un peu d'humour, qui avouait ses faiblesses et tout ça.
13:02 Et puis Jacques a décidé d'arrêter d'écrire.
13:05 Et moi, j'étais libre d'auteur, donc dans ce cas,
13:10 et puis j'avais effectivement rencontré déjà Pierre-Dominique,
13:13 avec lequel on a fait cet album sur la vie d'Yves Saint-Laurent, Pierre-Dominique Burgot.
13:17 Et donc, ça a été le début de notre collaboration.
13:23 Et après, quand Jacques a arrêté d'écrire, j'avais avec moi un parolier sévère,
13:31 un parolier vraiment pointu, et qui a su aller plus profond dans l'âme humaine,
13:38 essayer de se sortir de la posture un peu distanciée,
13:43 et d'entrer dans une évocation beaucoup plus impudique, je dirais presque.
13:49 Et donc, on touche à des choses un peu plus profondes,
13:52 un peu plus dépouillées de toute protection.
13:57 - Vous avez l'impression d'avoir compris à ce moment-là davantage sur vous
14:00 que lorsque vous travailliez avec Gainsbourg, ou évidemment les débuts avec Claude François ?
14:06 - Ben disons que là, c'était une chanson qui a été écrite pour Claude,
14:10 donc je suis retrouvé à aller chanter moi-même, en étant très heureux de le faire,
14:14 parce que ça m'a ouvert à cette vie de chanteur d'un seul coup un peu étrange,
14:18 avec les paillettes, les fans et tout ça,
14:21 et c'était une expérience pour moi qui était vraiment chouette.
14:26 - Vous dites aussi que c'était pathétique !
14:28 - Mais après, évidemment, c'est-à-dire qu'au bout d'un certain temps,
14:30 quand vous êtes un peu en décalage par rapport à vous et à ce que vous chantez,
14:33 il y a un petit malaise qui se met en place,
14:36 vous avez envie de rétablir, de remettre une harmonie entre ce que vous êtes et ce que vous faites,
14:42 et donc ça a été mon travail, j'ai voulu sortir, enlever ces costumes flamboyants
14:48 et rentrer dans quelque chose d'un peu plus authentique,
14:51 pour exprimer ce que j'étais de manière plus honnête.
14:56 - Et au fond, on en a parlé, mais c'est vrai que vous êtes un des chanteurs aujourd'hui
15:01 qui a traversé ces différentes décennies et qui a un regard très moderne sur le mouvement Me Too,
15:07 vous prenez souvent des prises de position assez fortes,
15:11 mais est-ce que ce n'est pas l'expérience Claude François qui vous a profondément marqué ?
15:15 Alors je suis en forme par rapport à ça, ces jeunes filles ne comprennent pas trop après 18 ans.
15:22 - Oui, il y a un peu de manipulation, ce n'était pas très agréable,
15:26 en même temps c'était dans une époque où les gens se posaient moins de questions,
15:29 alors il faut contextualiser, je trouve que ce n'est pas à l'honneur de l'époque, on est d'accord,
15:34 mais quand Pivot recevait Maznev et quand Bendit incitait à faire l'amour avec des enfants,
15:43 c'était vraiment un espèce de truc complètement dingue,
15:46 et personne ne trouvait rien à redire, à part quelques observateurs qui étaient outrés,
15:50 mais la majorité accompagnait, et donc je trouve que c'était nécessaire d'avoir un regard aujourd'hui,
15:57 sur ces années-là, avec plus d'objectivité, et de comprendre un petit peu qu'on ne peut pas se comporter comme ça.
16:05 C'est tout à fait bien entendu, et après il faut remettre dans le contexte,
16:13 je trouve que c'est important de resituer les choses telles qu'elles ont eu lieu, au moment où elles ont eu lieu,
16:20 et éviter que ça se reproduise.
16:22 - Quelques impromptus pour terminer Alain Chanfort, évidemment vous êtes Jane ou Serge ?
16:27 - Excusez-moi ?
16:28 - Vous êtes Jane ou Serge ? Les impromptus c'est que vous choisissez très vite, vous répandez très vite,
16:33 excusez-moi je ne vous ai pas dit, vous êtes plutôt Jane ou Serge ?
16:37 Vous choisissez entre ces deux propositions.
16:39 - Je ne comprends pas ce que vous disez.
16:41 - Alors, c'était entre Gainsbourg ou Birkin ?
16:43 - Ah pardon excusez-moi, Jane, Jane, Jane.
16:46 - Les Beatles ou les Stones ?
16:49 - C'est trop compliqué, les deux je ne peux pas choisir.
16:54 - Cardin ou Yves Saint Laurent ?
16:56 - Yves Saint Laurent.
16:57 - La ville ou la campagne ?
16:59 - En alternance.
17:01 - Liberté, égalité, fraternité, vous choisissez quoi ?
17:04 En beauté vous chantez "liberté jusqu'à fraternité, on s'est fait avoir en beauté,
17:09 à vrai dire j'ai peur qu'à l'arrivée la bêtise triomphe en beauté".
17:13 - J'en pourrais sur la fraternité.
17:15 - C'est ce que vous choisissez ce matin Alain Chanfort ?
17:17 - Évidemment, évidemment.
17:19 - L'impermanence, c'est ce très bel album, qui est aussi un album bouddhiste,
17:23 on l'a découvert ce matin, que vous venez de publier,
17:26 vous êtes actuellement tourné Alain Chanfort à travers la France,
17:29 il y a eu des concerts le 6 juin au Point FMR par exemple à Paris,
17:31 le 2 décembre également au Trianon, et puis on va vous écouter justement.
17:36 Et je conseille à chacun d'aller voir le clip que vous avez proposé pour ce titre.
17:41 - C'est un titre extrait de ce dernier album Alain Chanfort qui s'appelle "La grâce".

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