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00:00 "Ils ne m'ont jamais attrapé et ne m'attraperont jamais.
00:03 Ils ne m'ont jamais vu car je suis invisible, comme les terres qui entourent votre terre.
00:08 Je ne suis pas un être humain, mais un esprit et un démon de l'enfer le plus chaud.
00:13 Je suis ce que vous, Orléanais, et votre stupide police appelez l'homme à la hache."
00:18 Ces mots, ils viennent d'une lettre rédigée par l'un des serial killers les plus mystérieux des USA.
00:25 Dedans, il affirme qu'il va tuer à nouveau, dans six jours, à minuit quinze. Mais que dans son infini bonté,
00:31 il épargnera ses victimes s'il entend du jazz, car c'est sa musique préférée.
00:35 Ce soir-là, tous les clubs de danse de la Nouvelle Orléans étaient remplis à craquer.
00:39 Non pas des dizaines, mais des centaines de groupes de jazz invités pour jouer partout en ville.
00:44 Et cette fois, il n'y eut aucun mort.
00:46 "Cette fois seulement."
00:46 Mais alors, qui pouvait bien être cet homme capable de terroriser une ville entière avec une simple lettre ?
00:52 Son histoire commence un soir de mai 1918.
00:55 Il s'infiltre dans la maison de Joseph et Catherine Maggio, un couple d'épiciers d'origine italienne.
01:00 Se saisit d'un rasoir trouvé sur place, puis les égorge dans leur sommeil avant de leur fracturer le crâne à coups de hache,
01:06 pour cacher la cause de la mort.
01:08 Catherine avait été tellement entaillée, que sa tête se détachait presque de ses épaules.
01:12 Mais en plus de la violence du crime, ce qui choque, c'est la confiance du tueur.
01:16 Il s'échangeait directement sur place, laissant ses vêtements tachés de sang à la vue de tous,
01:20 s'est contenté de jeter l'arme du crime dans un coin sans même la cacher,
01:23 et surtout n'a touché à rien.
01:25 L'argent et les bijoux sont encore tous là.
01:27 A ce moment, la police suspecte le petit frère de la victime, qui vit dans la même maison.
01:33 Normal, à part la vengeance, y'a pas vraiment de mobile.
01:36 Il n'avait donc aucun moyen de savoir que l'affaire allait devenir...
01:39 "Surréaliste."
01:40 Un mois plus tard, c'est Louis Bésumère et sa maîtresse Ariette Lowe qui sont attaqués dans leur sommeil.
01:44 Cette fois, l'arme du crime est une petite hachette qui appartient à Louis,
01:48 ils sont retrouvés inconscients, la tête fracturée, mais en vie.
01:51 Même si Ariette souffre de graves lésions qui vont petit à petit lui paralyser le visage et lui faire perdre la raison.
01:57 En enquêtant, la police retrouve des lettres écrites en allemand et en russe dans une malle de Louis.
02:02 Immédiatement, ils pensent qu'il s'agit d'un espion qui a essayé d'assassiner la femme qui avait découvert son secret.
02:07 Une version confirmée par une Ariette incapable de penser normalement,
02:10 il sera emprisonné neuf mois avant d'être acquitté.
02:13 Quant à sa compagne, elle meurt deux mois après l'attaque, à la suite d'une opération.
02:17 Les crimes eux s'enchaînent.
02:19 Le 5 août, une femme en Sade de 8 mois se fait ouvrir le front avec sa propre lampe de chevet.
02:23 Heureusement, elle et son bébé s'en sortent vivants.
02:26 Le 10 août, c'est Joseph Romano, encore un épicier italien qui se fait défoncer le crâne avec sa propre hache.
02:31 Alerté par le bruit, ses nièces entrent dans sa chambre, mais ont à peine le temps de voir le coupable,
02:36 habillé tout de noir, sortir par la fenêtre.
02:38 Malheureusement, Joseph meurt deux jours plus tard de ses blessures.