Le jeune meneur de jeu Rayan Cherki, pas pleinement titulaire à l'OL, reconnaît fonctionner encore trop en réaction, comme récemment. Mais il assure aussi qu'il évolue dans son jeu et que cela va encore être le cas.
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00:00 C'est quelque chose d'extraordinaire, ça nous tenait à cœur, c'était un de nos objectifs.
00:05 Maintenant, c'est un objectif qu'on a rempli.
00:09 C'est chose faite, c'est du passé, on est totalement concentrés sur les derniers matchs de championnat.
00:15 Et quand il faudra penser à la finale, on se mettra à 100% dedans.
00:20 Il reste encore 7 matchs, c'est ça ? 7 matchs, il y a encore pas mal de temps jusqu'à la finale.
00:25 Les places vont être chères, ça tout le monde le sait.
00:28 Maintenant, le collectif prime surtout, donc on va essayer d'être meilleurs tous pour apporter au collectif.
00:36 Bien sûr que c'est quelque chose qui me motive, parce que quand on est un compétiteur,
00:40 on a envie de commencer tous les matchs, de jouer chaque minute.
00:43 Maintenant, le coach fait ses choix, moi je les accepte et je continue de travailler.
00:47 Je sais que ce n'est pas une fin en soi, je m'étais fixé des objectifs à court terme que j'avais atteints.
00:52 Maintenant, il reste encore pas mal de matchs, j'ai beaucoup de choses à apporter au collectif,
00:57 et ça c'est le plus important.
00:59 Ça va, déjà merci de vous inquiéter pour moi.
01:02 Non, ça va, ça va, j'ai pris un petit coup trois jours avant Reims, qui m'a titillé un peu le mollet.
01:11 J'ai senti quelque chose à la mi-temps.
01:15 J'ai préféré prendre aucun risque.
01:17 Là, aujourd'hui, on a une stratégie avec le staff médical et le coach pour ne prendre aucun risque
01:22 et être apte à apporter toutes mes qualités au collectif.
01:26 Je prends mon temps, je prends aucun risque.
01:29 Je suis apte pour jouer des bouts de match, pas pour débuter.
01:32 Mais quand je serai apte à débuter, je pense que vous le serez tout autant que moi.
01:38 C'est une étiquette qu'on m'a souvent collée.
01:42 Après, c'est assez normal, je suis quelqu'un qui aime les beaux gestes.
01:47 Maintenant, c'est clair que mon jeu a changé, il va encore énormément changer.
01:52 Aujourd'hui, je suis capable de dribbler, mais je suis aussi capable de passer, je suis aussi capable de dévier.
01:57 Donc forcément, je continue de m'améliorer.
02:00 Maintenant, pour ma part, ce que je préfère, effectivement, c'est le dribble.
02:06 Même si aujourd'hui, avec un peu plus d'expérience, avec un peu plus de recul,
02:11 les belles passes, les belles déviations, ça me plaît tout autant qu'un beau dribble.
02:16 Je ne pense pas qu'il a été trop dur à porter.
02:18 C'est le monde du foot qui veut ça.
02:20 Maintenant, c'est clair que, comme je l'ai dit dans l'interview,
02:23 chacun a sa façon de voir les choses, chacun pense.
02:27 Maintenant, le chemin suit son cours.
02:29 J'apprends encore tous les jours, je suis encore assez jeune, je vais encore m'améliorer,
02:33 je vais encore changer énormément de choses sur ma façon de penser.
02:36 Et c'est ça le plus important.
02:38 Aujourd'hui, je suis dans une phase de ma vie et de ma carrière où j'apprends,
02:42 où je suis en "formation".
02:45 J'ai beaucoup évolué par rapport au début de ma carrière et j'espère continuer sur ce chemin-là.
02:51 C'est la chose la plus importante.
02:53 - Est-ce que vous trouvez que c'est trop dur avec vous ?
02:55 - Tant mieux, tant mieux, j'ai envie de vous dire.
02:57 Ça m'a rendu plus fort.
02:59 Si vous aviez été un peu plus tendre avec moi, peut-être que je n'aurais pas été là où je suis aujourd'hui
03:07 ou le chemin aurait été différent.
03:10 Maintenant, moi, je suis quelqu'un qui aime quand c'est dur.
03:14 C'est peut-être bizarre à dire, mais quand c'est dur,
03:17 c'est là où je vois si j'ai les capacités pour surmonter les épreuves.