• il y a 7 mois
Alexis vous parle du Brésil aujourd’hui, pays où il n'est jamais allé, et où il pense qu'il n’ira jamais, parce qu'il trouve que les hommes sont trop beaux là-bas.

Retrouvez « La drôle d'humeur d'Alexis le Rossignol » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-drole-d-humeur-d-alexis-le-rossignol

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Voici Alexis, Laurent Cibiale !
00:02 *Applaudissements*
00:04 Quelle nouvelle du monde Alexis !
00:06 Bonjour à tous, c'est le moment où l'émission devient intéressante.
00:08 *Rires*
00:10 Je vais vous parler du Brésil aujourd'hui.
00:12 Pays où je ne suis jamais allé.
00:14 Et je pense que je n'irai jamais.
00:16 Parce que je trouve que les hommes sont beaucoup trop beaux là-bas.
00:18 Et quitte à voyager, moi j'aime bien aller en vacances dans des pays où a priori, je ne vais pas galérer plus que dans mon propre pays.
00:24 Du coup je retourne en Belgique cet été.
00:26 Pour la sixième fois.
00:28 Bon je dis la Belgique parce qu'il fallait bien trouver un pays.
00:30 C'est le seul peuple suffisamment fin pour comprendre que c'est de l'humour.
00:32 Parce qu'il reste aussi 50 places pour mon spectacle à Beloeil samedi soir.
00:36 *Rires*
00:38 50% de réducte pour les beaux gosses. Je ne prends pas de risque.
00:40 *Rires*
00:42 Emmanuel Macron était au Brésil la semaine dernière en visite officielle.
00:46 J'ai vu des vidéos, il a passé trois jours à ploter loula.
00:48 Macron c'est un tactile.
00:50 Cantry de Réjeu lui a mis un gros vent il y a un mois.
00:52 Mais il s'en fout, il continue.
00:54 D'ailleurs c'est votre point commun, Nagui, avec Macron.
00:56 Vous aussi vous êtes très tactile.
00:58 Vous faites des hugs aux gens que vous aimez.
01:00 J'ai assisté plusieurs fois à ça dans le bureau.
01:02 Avant que vous me serriez la main.
01:04 *Rires*
01:06 Alors sinon pour approfondir un peu.
01:08 Pour que cette chronique tienne enfin ses promesses.
01:10 *Rires*
01:12 J'ai lu le compte-rendu de la visite d'état de M. Macron au Brésil.
01:14 Alors c'était pas passionnant.
01:16 J'ai mis 3 sur 5 sur le babélio.
01:18 Le premier jour il est arrivé.
01:20 Il a pris loula dans ses bras à la sortie de son avion.
01:22 On aurait dit un étudiant Erasmus qui retrouve son père après 6 mois loin de la maison.
01:24 "Papa t'as pas changé ?"
01:26 "Bah non, du coup on se fait 6 mois."
01:28 Ensuite ils ont affirmé la nécessité de lutter ensemble
01:30 contre le réchauffement climatique.
01:32 Puis ils se sont engagés également à encourager
01:34 leurs ressortissants à visiter
01:36 les sites touristiques de chacun des pays.
01:38 C'est-à-dire qu'ils veulent réduire les émissions de gaz à effet de serre
01:40 mais en même temps ils nous encouragent à prendre l'avion.
01:42 C'est comme s'ils avaient déclaré vouloir ralentir l'émission de gaz à effet de serre
01:44 autour d'un barbecue.
01:46 Alors c'est la même blague, deux fois de suite.
01:48 Et vous n'avez pas ri plus à la première fois
01:50 qu'à la deuxième.
01:52 C'est pas surprenant, ça veut dire qu'elle était moyenne.
01:54 Je vais le noter.
01:56 C'est là qu'on voit quand même que, au-delà de la chaleur humaine,
01:58 l'autre grande qualité d'un politique
02:00 c'est aussi son cynisme.
02:02 Comme je dénonce.
02:04 Le lendemain ils sont allés assister à la mise
02:06 à l'eau d'un sous-marin.
02:08 Une fois de plus ils ne se sont pas lâchés la main.
02:10 La peur de tomber dans l'eau sans doute.
02:12 Dans la foulée ils ont signé un document rappelant l'importance
02:14 de maintenir la paix dans le monde.
02:16 Tout en convenant de mettre en place un comité armement
02:18 afin d'explorer les pistes de collaboration
02:20 en matière d'armement.
02:22 Il y a une répétition mais c'est vraiment ce qu'ils ont fait.
02:24 Ça fait beaucoup de fois le mot armement autour du mot paix.
02:26 C'est l'équivalent d'une phrase qui commence par
02:28 "Je suis pas raciste mais..."
02:30 Ensuite il a décoré le chef Raoni.
02:32 Un monsieur déjà pas mal décoré.
02:34 Du coup avec la médaille ça faisait ton sur ton.
02:36 Là il leur a pris la main à tous les deux.
02:38 S'il en avait eu une troisième
02:40 il leur aurait fait un petit chat-bite.
02:42 Et puis il est rentré.
02:44 Avec du sébum de brésilien plein les mains.
02:46 S'ils se passent la main dans les cheveux ils tiennent tout seuls.
02:48 À son retour on a quand même appris
02:50 que ces deux costumes
02:52 avaient voyagé en classe affaire à l'aller
02:54 pour une dépense de 3355 euros.
02:56 Exactement.
02:58 Ils avaient un siège pour eux. Ils voulaient pas les mettre au-dessus.
03:00 Payé par le contribuable évidemment.
03:02 Alors qu'il a passé son temps en chemise.
03:04 C'est pas du gâchis ça.
03:06 En fait Macron et ses costumes c'est comme David Beckham et sa femme.
03:08 Ils voyagent séparément.
03:10 Je sais pas si vous le saviez ça.
03:12 C'est comme ça si un avion se crache
03:14 il en reste un sur les deux pour les enfants.
03:16 Oui ils font ça.
03:18 C'est pas bête.
03:20 C'est comme le serre-carreur.
03:22 Oui c'est vrai que c'est pessimiste aussi.
03:24 Ça veut dire dans le cas de Macron que si l'avion se crache
03:26 on sauve les costumes.
03:28 Et si l'avion des costumes se crache
03:30 on se retrouve avec un président en slip
03:32 qui enlâche son homologue avec la jungle en arrière-plan.
03:34 Pas d'amour sur les tropiques. On aurait aimé voir ça.
03:38 Bon ben on est gentiment arrivé à la fin de la chronique.
03:40 Ça fait deux grandes fins de chronique aujourd'hui.
03:42 Bonne journée à tous.
03:44 Merci Alexi Lancière.
03:46 Et sa chemise.
03:48 Et sa chemise. Et ses bons costumes.
03:50 Et ça va sur scène tout ça.
03:52 Et ça va sur scène.
03:54 C'est autorisé sur scène. En Belgique ?
03:56 Pas loin. A Colmar.
03:58 A Vogelkrum ce sera le 13 avril.
04:00 Et à Paris ce sera en septembre
04:02 à la Gaîté Montparnasse.

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