JTE:Hausse du prix du cacao - le gouvernement peut faire plus estime Gbi de fer
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00:12 Soyez le bienvenu au journal d'émergence d'Abiyan.net
00:17 Voyez-vous, il y a eu quelques jours de cela, nous avons parlé quand même du prix du cacao sur le marché international et sur le marché national.
00:26 J'avais dit que je ne pouvais pas comprendre que le Cameroun puisse faire 5000 francs pour un kilo et qu'ici on peut faire 1000 francs.
00:34 1000 francs, 1200, c'était incompréhensible.
00:37 Et j'avais demandé à ce que le gouvernement s'explique.
00:40 C'est comme ça qu'on a vu le ministre de la communication parler.
00:42 Ce n'est pas à lui de parler, c'est au ministre de l'agriculture, Adjumani, qui est ministre de ce département-là, qui doit parler.
00:48 Et à fin de compte, il a parlé.
00:50 Et aujourd'hui, il a eu le temps de parler parce qu'il y a quelques temps de cela, le PDCI a fait une conférence de presse.
00:57 Ils ont dit que ce n'était pas normal que ça soit élevé et qu'en Côte d'Ivoire, on continue toujours de payer le cacao à 1000 francs à des producteurs.
01:06 Ce n'était pas normal.
01:07 Ça veut dire que j'étais indigné parce que le Cameroun peut faire 5000, nous on paye à 1000 francs.
01:12 Et le PDCI, qui est un grand parti, et qui est aussi dirigé par un économiste, qui est Ketiam,
01:18 aussi j'étais indigné que le prix soit pris à tous les prix internationaux.
01:22 Grimpe et qu'ils soient pris à 1000 francs.
01:24 Quand on a fini de dire ça maintenant, c'est maintenant que le gouvernement s'est réuni avec à sa tête le ministre Adjumani de l'agriculture
01:30 et pour maintenant essayer de réajuster les prix.
01:33 Et ils sont montés jusqu'à 1500 francs le kilo.
01:38 1500 le kilo.
01:40 Vous savez, je peux vous féliciter.
01:43 Vous avez fait un effort de monter 1500 le kilo.
01:45 Félicitations et merci.
01:47 D'abord, pourquoi avoir attendu que le PDCI se plaigne avant de mettre 500 francs du chômage ?
01:54 Ça veut dire que vous pouvez faire l'effort.
01:56 Pardonnez. On dit qu'on est le premier producteur de cacao.
02:01 On a toujours gagné Sarah ici.
02:03 On prend des délégations, on dépasse des millions pour aller jusqu'à Paris, les faire loger,
02:07 participer à des conférences, à des salons pour prêter d'autres cacaos.
02:12 Mais pourquoi celui-là qui prête le cacao, l'ouvrier du cacao, ne peut-il pas vivre décemment du cacao ?
02:19 Pourquoi celui qui produit le cacao en Côte d'Ivoire vit mal et c'est celui qui ne le produit pas qui vit bien ?
02:24 C'est-à-dire cette classe-là.
02:26 C'est bien, vous avez fait un effort.
02:28 D'abord, on a mis 500 francs dessus pour faire 1500.
02:30 Après, l'intervention, bien sûr.
02:32 Mais vous pouvez aller plus.
02:34 Vous pouvez aller plus.
02:36 Le prix du médic fait 2500.
02:38 Ça veut dire qu'il peut aller plus.
02:40 Quand même, vous aussi.
02:42 Ce n'est pas bien que le caméron fasse 5000 francs et que nous, on va faire 1000 francs.
02:45 C'est maintenant qu'on monte à 1500.
02:47 Pourquoi ?
02:48 Voyez-vous, aimer la gent, c'est bien.
02:57 Mais pensez aux autres.
02:59 On est là. Nous sommes une petite classe, une basse classe.
03:03 Pensez aussi à notre bien.
03:05 Nous tous, on connaît la gent. On a envie de devenir grand type.
03:07 On a envie d'avoir des réalisations.
03:09 On a envie de construire aussi chez nous.
03:11 C'est bien aussi.
03:13 Non, non, non.
03:15 Messieurs les membres du gouvernement, messieurs les présidents, il faut le dire.
03:17 Dites au ministre de l'Agriculture de revenir à Côte d'Ivoire.
03:21 Les 1500, on a compris.
03:23 Mais c'est peu.
03:25 Il n'y a qu'à le retenir là.
03:27 À la prochaine.
03:29 Sous-titrage ST' 501
03:31 Émergence, doya doya.
03:33 Emergence, doya doya!
03:34 Emergence, doya doya!
03:36 Emergence, doya doya!
03:38 [Musique]