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00:00 -Numéro 2 de la liste du RN, c'est normal que vous soyez exposée.
00:03 -Non, je veux qu'on se débatte sur le fond des sujets.
00:06 -Non, non, mais on en parlera.
00:07 -Non, je veux dire quelque chose, c'est important.
00:10 Parce que ce que je constate depuis le Canard en Ginée mercredi,
00:14 c'est que ce procès en opportunisme totalement déplacé,
00:17 et je vais vous donner des exemples,
00:19 fait que ça fait monter la haine sur Internet à mon égard.
00:22 C'est-à-dire que je ne serai pas légitime.
00:25 Et je m'aperçois que les médias traditionnels
00:27 qui accusent tout le temps les réseaux sociaux
00:29 sont en réalité le fer de lance et enclenchent la haine.
00:32 -Non, madame, je ne peux pas vous...
00:34 -Sur l'opportunisme. -Je ne peux pas vous...
00:36 Vous ne pouvez pas dire ça. -Allez-y.
00:38 -Vous dites les médias traditionnels,
00:40 je dois comprendre que ce sont nous.
00:42 Mais nous aurions une action qui aurait pour but
00:44 de faire monter la haine contre vous.
00:46 -Absolument, c'est le résultat de votre action.
00:50 -Pour autant, il est légitime.
00:52 -Casiment tous les journalistes...
00:55 -Pour autant, il est légitime qu'on vous pose des questions.
00:57 -Sur le fond, par contre, je veux dire quelque chose
01:00 que les téléspectateurs, c'est important qu'ils me connaissent.
01:03 C'est que sous la présence de Nicolas Sarkozy,
01:06 le cabinet m'avait proposé d'être sous-préfet.
01:10 Je devenais sous-préfet, c'est-à-dire avec tous les avantages
01:12 que ça comporte.
01:13 Et ma question a été, aurais-je encore le droit de parler ?
01:17 Parce que j'étais au Conseil d'intégration, de m'exprimer.
01:19 On m'a dit non, la préfectorale, c'est vous taisez,
01:23 plus aucune parole.
01:24 Et moi, j'ai refusé.
01:26 Une autre chose, en 2006, je n'en ai jamais parlé,
01:29 je vous donne la primeur.
01:31 L'automne 2006, quelqu'un de très important,
01:34 parce qu'il était le bras droit de Dassault,
01:36 vient me... Je suis accueillie parce que je connaissais
01:38 quelqu'un qui était commandant de base aérienne.
01:41 Ça fait très longtemps que je travaille sur ce genre de sujet.
01:44 Il me dit, vous avez quelque chose à apporter à la France.
01:46 C'était un général.
01:48 Et il me dit, vous allez rencontrer le bras droit de Dassault.
01:52 Il me reçoit, ce bras droit, et il me dit,
01:54 demain, je vous bombarde dans le premier cercle
01:57 de Nicolas Sarkozy, qui va devenir président de la République.
02:00 C'est un scoop, Nicolas Sarkozy ne le sait même pas.
02:02 Et à l'époque, je lui réponds non,
02:06 parce qu'à l'époque, Nicolas Sarkozy a changé depuis,
02:08 il était favorable à la discrimination positive
02:10 et que je considérais, parce que je savais
02:12 ce qui se passait aux Etats-Unis,
02:14 que ça détruisait la cohésion de la nation.
02:16 Et j'ai refusé.
02:17 J'ai dit non, je reste avec Dominique de Villepin.
02:19 Donc ce procès en opportunisme, il y en a assez.
02:22 On arrête.
02:23 Non, on n'arrête pas, je vais vous poser.
02:24 Non, je vais vous dire, parce que moi, je vais dire,
02:26 moi, j'ai un parcours.
02:28 J'ai fait une école d'ingénieur.
02:30 Je suis sortie de Sciences Po Paris,
02:32 c'est-à-dire du MBA Sciences Po Paris.
02:35 Le diplôme a été remis par Richard Desbois en main propre.
02:37 Madame, vous ne pouvez pas faire des signes avec moi.
02:40 Madame, vous ne pouvez pas faire des signes avec moi.
02:41 Non, je veux casser ce procès.
02:43 Non, je veux casser ce procès en opportunisme.
02:45 D'accord, alors le mieux, c'est en répondant au...
02:46 Je vais vous expliquer.
02:47 L'un de mes livres a eu le prix...
02:49 Vous ne nous autorisez aucune question.
02:50 Si, je vais vous autoriser, bien entendu.
02:52 Après, je ne parlerai plus si vous voulez.
02:53 Ah bah si, j'espère que vous répondrez.
02:54 Mais ça, la haine qui est en train de monter contre moi est inacceptable.
02:57 Parce que je vais vous dire,
02:58 j'ai eu le prix Honneur et Patrie des mains de Jean-Louis Georgelin,
03:01 le grand chancelier de la Légion d'honneur.
03:03 Aucun Français de souche, je le dis aux téléspectateurs,
03:07 n'aurait eu à essuyer le procès en opportunisme que je subis.
03:11 Donc maintenant, il y en a assez de déconsidérer les gens de mon origine.
03:15 Le procès, madame ?
03:16 Je le vis comme ça.
03:16 Je viens de dire mon parcours.
03:18 Je suis légitime.
03:21 C'est aux téléspectateurs et aux électeurs.
03:23 Je viens de dire mon parcours.
03:24 Le procès d'intention que vous faites,
03:26 comme qu'on vous poserait des questions parce que vous n'êtes pas...
03:28 Non, vous n'avez pas de questions, vous faites procès en opportunisme.
03:31 ... de souche est un procès d'intention.
03:33 J'ai une question sur le fond.