• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 Oui, c'est la moitié des solutions qui a été choisie par le tribunal.
00:03 Elle a été présentée comme telle par le président,
00:05 qui a bien expliqué que cette solution n'était pas idéale du tout.
00:09 Il a clairement dit que l'option qu'aurait pu prendre le tribunal,
00:12 c'était de rejeter les deux offres.
00:14 Ils ont préféré donner la chance au dossier qui était le plus acceptable.
00:17 Plus acceptable pour plusieurs raisons.
00:18 Il est plus acceptable d'abord parce que le tribunal considère
00:21 que le fait que deux actionnaires s'engagent financièrement à un niveau plutôt élevé
00:26 et donne plus de gages d'avenir que d'avoir un pool d'actionnaires
00:30 un peu saupoudré avec des montants moindres.
00:33 Ce pool d'actionnaires finalement n'a pas convaincu le tribunal, semble-t-il.
00:36 Et puis l'autre raison évidemment, dont on a déjà bien assez parlé,
00:40 c'était le côté socialement inacceptable de l'offre d'Alfred Champagne.
00:46 Le tribunal en a pris hâte et l'a constaté comme nous.
00:49 On ne peut pas faire de journal sans journaliste.
00:50 C'était éliminatoire pour le dossier ICP-Roto.
00:53 Bien évidemment, c'est toute la question qui se pose
00:56 et qu'on a immédiatement évoqué avec nos collègues en Assemblée Générale.
00:59 Donc la décision qui est prise, c'est qu'on va discuter tous ensemble
01:06 en fin de matinée de la suite qu'on donne à tout ça.
01:08 Il est hors de question qu'on se sépare dès aujourd'hui en deux groupes
01:12 entre ceux qui restent dans le projet Médias Capital
01:17 et ceux qui sortent parce qu'ils ne sont pas dans les critères.
01:19 Pour nous, le match n'est pas terminé.
01:21 Il y a encore beaucoup de choses à discuter.
01:22 Il faut augmenter la jauge, il faut reprendre des professionnels,
01:25 il faut se mettre en état de marche d'avoir un journal pérenne,
01:28 il faut faire remonter dans le navire un certain nombre de personnels
01:32 et on est tout à fait prêts à en discuter avec ce pool d'actionnaires.
01:35 Et on va définir tous ensemble les modalités de ce dialogue
01:39 qu'on va ouvrir dans les prochaines heures, les prochains jours
01:41 avec le pool d'actionnaires retenus.
01:43 On a une vision claire de l'actionnariat du projet Médias Capital
01:46 depuis un certain temps, contrairement à l'autre d'ailleurs.
01:49 Donc on ne saura jamais finalement qui étaient les co-investisseurs.
01:52 Ça restera un mystère, à moins que maintenant ils veuillent bien le dire.
01:56 Mais en tout cas, dans le projet Médias Capital,
01:58 les deux co-investisseurs sont M. Jean-Jacques Michoud à 70%
02:02 et M. Jean-Pierre Lallemand à 30%,
02:06 M. Nidam apportant une part marginale finalement de l'apport financier.
02:10 M. Nidam, lui, est positionné pour devenir directeur de la publication
02:13 et rédacteur en chef, directeur de la rédaction.
02:18 C'est tout cet organigramme dont on veut discuter, la gouvernance,
02:22 l'organisation aussi de contre-pouvoirs internes
02:25 au sein de la nouvelle structure du quotidien
02:28 et encore une fois, comment on va fonctionner pour faire un journal tous les jours
02:33 avec aujourd'hui des services entiers qui sont aux abonnés absents.
02:38 Nous, on est totalement dans le fou pour l'instant, ce qu'on nous dit.
02:41 Notre direction sortante nous explique que la dernière édition du journal
02:46 du quotidien historique version Shan Kishun s'arrête demain soir,
02:51 enfin ce soir, enfin demain, avec la dernière apparition demain.
02:56 Pour la reprise, on n'a pas de date, on sait simplement que le repreneur
03:00 Média Capital entre en jouissance, c'est-à-dire devient propriétaire du journal
03:04 à partir de demain. Donc après, c'est lui qui va devoir nous expliquer son calendrier,
03:09 comment il compte relancer un journal.
03:12 Ce qu'on a compris, en tout cas, du discours de M. Nidam,
03:15 c'est que lui souhaite une reprise de parution ou en tout cas un délai de carence
03:20 le plus court possible. Mais encore une fois, on ne reprendra pas la parution
03:23 à n'importe quelle condition. Il faut que les moyens matériels et humains soient là.
03:28 Nous, j'espère que ce serait vraiment la totalité de notre matériel à l'entreprise demain,
03:33 c'est-à-dire nos ordinateurs, nos téléphones, nos bits.
03:37 Donc il va falloir nous expliquer les modalités de la reprise, encore une fois,
03:40 et c'est quelque chose, je le dis tout de suite, qu'on compte discuter
03:43 avec le pôle de reconnaissance. On va d'abord discuter entre nous de ce qu'on attend d'eux,
03:47 c'est-à-dire d'une liste de sujets qu'on souhaite aborder et ensuite du cadre
03:51 dans lequel on souhaite les rencontrer. À quel endroit, sur quelle thématique
03:55 et dans quelle configuration. Est-ce qu'on veut voir M. Dijon,
03:59 qui est, on l'a bien compris, l'actionnaire principal du projet ?
04:01 Est-ce qu'on veut voir M. Nidam, qui est le porteur du projet, nominativement ?
04:05 Est-ce qu'on veut voir le pôle d'actionnaires ? Enfin, les deux actionnaires, en fait.
04:09 C'est tout ça qu'on va discuter avec le collectif de travail quotidien,
04:13 qui, comme vous pouvez le constater, et contrairement à ce que certains prétendent,
04:16 est parfaitement uni et fera tout pour le rester et pour que l'on puisse sortir
04:25 par le haut dans la mesure du possible de cette crise de travers le journal.
04:28 Le projet éditorial était aussi l'angle mort du projet ICP Roto,
04:32 qui était un projet à viser quand même essentiellement commercial.
04:34 Effectivement, dans le projet éditorial de M. Nidam, il y a, comme vous le dites,
04:41 des zones d'ombre et nous, on va rédiger, je pense, une sorte de cahier de demande de clarification.
04:51 On va s'y mettre dès maintenant.

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