La Saône-et-Loire et l'Yonne sont toujours placés en vigilance rouge par Météo-France ce mardi 2 avril en raison d'un important risque de crues. Quatre départements sont en alerte orange.
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00:00 Parce qu'ils ne jouent pas suffisamment le jeu, en tout cas pas tous. Il y a des compagnies qui font le maximum, il y en a d'autres qui gèrent ces dossiers
00:06 comme des dossiers quasi anonymes
00:08 en ne se mettant pas à la place des sinistrés. Et le combat que je porte pour les sinistrés du Pas-de-Calais, du Nord,
00:14 c'est aussi un combat que je porte pour ceux qui sont victimes des inondations
00:17 du fait de la crue de Lyon et de la Saône-et-Loire. C'est un problème national.
00:21 Vous avez aujourd'hui, on va prendre que ces premiers exemples, des personnes qui attendent désespérément depuis maintenant quasiment cinq mois
00:29 le montant de leur indemnisation. Pas le chèque, le montant de l'indemnisation. Pourquoi ?
00:33 Certains ne pourront plus habiter là où ils sont. Mais pour bénéficier du fonds Barnier, c'est-à-dire de l'indemnisation
00:39 pour changer de lieu de vie, ils ont besoin de l'indemnisation,
00:43 du montant de l'indemnisation. Et ils ne l'ont pas cinq mois après.
00:46 Ça ce sont des gens qui ont été inondés en novembre, une première fois.
00:48 Bien sûr, bien sûr.
00:49 Mais qu'ils savent qu'ils ne pourront plus retourner chez eux parce que sont vraiment dans des zones
00:53 qui sont trop facilement inondables et que même avec des travaux de prévention, ils ne peuvent pas rester chez eux.
00:58 Là aujourd'hui, ils sont sur des logements provisoires,
01:00 famille, amis ou notamment des locations meublées. Mais ils n'ont toujours pas ça.
01:06 Et qu'est-ce qui bloque ? Pourquoi est-ce que certaines
01:09 assurances cambodites, certains assureurs font le boulot, donnent ces montants-là et d'autres pas ?
01:15 Parce que certains ont pris conscience du caractère exceptionnel de ce qui s'est passé
01:19 et d'autres gèrent ça comme on gère n'importe quel dossier,
01:21 en refusant de se mettre à la place des gens.
01:24 Aujourd'hui, pour ces premières personnes, il y a des compagnies qui ne jouent pas le jeu.
01:28 J'avais demandé au Premier ministre de faire pression.
01:30 J'avais demandé aussi au ministre de l'économie.
01:33 Maintenant, on va faire nous-mêmes.
01:34 C'est-à-dire que je l'avais annoncé, ce que je fais n'est pas bien.
01:36 J'ai cité le nom des compagnies qui, pour ces premiers dossiers,
01:40 ne jouent pas le jeu et n'ont toujours pas donné le montant de l'anonymisation.
01:43 Vous donnez le nom ?
01:44 Oui, bien sûr.
01:45 Je vais vous donner. Il y a notamment Legane,
01:47 CIC, Direct Assurance, MAF, GMF, Monso Assurance et la BPCE.
01:53 Mais vous voyez, depuis que j'ai fait ça, la semaine dernière,
01:55 il y a des sinistrés qui sont contactés par leur compagnie.
01:58 « Ah bon, il y a un problème ? On va régler ça. »
02:01 Non, je suis désolé.
02:02 Ce que je fais, ce n'est peut-être pas la meilleure des solutions.
02:04 Mais je le fais parce qu'aujourd'hui, il n'y a pas d'autre solution pour venir en aide à ces sinistrés.
02:09 Je me suis battu pour qu'on ait des expertises, en premier.
02:13 Ensuite, pour qu'il y ait des avances.
02:14 Mais là, aujourd'hui, c'est déjà le montant de l'anonymisation et l'ensemble des anonymisations.
02:18 Mais c'est un droit, bon sang.
02:20 Ils ont un contrat d'assurance. Ils ont payé pour ça, les gens.