• il y a 7 mois
Pascal Praud, présent ce matin sur l'antenne de Cnews s'est interrogé sur l'emballement médiatique autour de la découverte du crâne d'Emile. Dans un premier temps, lors de son édito en ouverture d'émission, il a estime que "la mort d'un enfant était un scandale et qu'elle exigerait le silence".
Puis , le présentateur est revenu sur le choix de BFM TV, sans jamais citer la chaîne concurrente, de basculer hier en édition spéciale: "Quand on décide de faire un breaking-news et de basculer toute son antenne et qu'on ne traite qu'une seule information pendant 11h, alors qu'il n'y a rien de nouveau, c'est pour l'audience".

Pascal Praud a expliqué qu'il ne critiquait pas ce choix, mais simplement, il fallait être lucide et ce n'était pas pour l'information, puisqu'on ne savait rien, mais simplement pour attirer les téléspectateurs.

Interrogé à 9h25 par Elisabeth Lévy pour savoir si cela avait été payant en matière d'audience, Pascal Praud a répondu qu'il n'avait pas encore l'information, puisque les audiences des chaînes infos ne sont publiées chaque jour qu'à 11h et non pas à 9h comme c'est le cas pour les autres chaînes.

Category

📺
TV
Transcription
00:00 - C'est liable, disons-le, il y a des partis pris parfois
00:03 pour des raisons uniquement d'audience.
00:05 C'est-à-dire que lorsque on fait un break d'information
00:12 et que pendant un certain temps, pourquoi pas 11 heures consécutives,
00:16 on ne fait qu'une seule information,
00:19 on pense, à tort ou à raison, faire un choix d'audience.
00:24 - Oui. - Ah oui.
00:26 - Est-ce que ce choix s'est révélé ?
00:28 - Je n'en sais rien. Je prends le conditionnel.
00:34 - Je voulais quand même préciser ce que je disais tout à l'heure.
00:38 - Pour ne rien dire, finalement.
00:40 - L'émotion, ce n'est pas quelque chose de nouveau.
00:43 Il n'empêche, si vous voulez, que face à des tas d'événements,
00:47 mais ça peut être aussi la guerre en Ukraine,
00:49 ça peut être le prisme émotionnel,
00:51 est devenu...

Recommandations