intervention Olivier Mateu

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Intervention Olivier Mateu (SG UD CGT 13) lors du rassemblement de soutien à Jean Paul Delescaut à Lille.
Transcript
00:00 aux attaques incessantes du patronat, du gouvernement et de toutes les institutions réactionnaires du monde entier.
00:10 Le choix est simple. Courber les Chines, regarder ailleurs et regarder des peuples et des travailleurs se faire massacrer
00:21 ou être ce que nous avons choisi d'être, les militants de la paix, les militants de la vie, les militants de l'espoir et de la justice.
00:34 Voilà le choix que nous avons à faire. Les mêmes qui massacrent les Palestiniens sont les mêmes qui font mourir la jeunesse ukrainienne et russe.
00:48 Ce sont les mêmes qui veulent faire mourir nos haïtiens au travail, qui condamnent notre jeunesse à la misère et la précarité.
01:00 C'est un bloc uni qui va de la droite traditionnelle jusqu'à sa face la plus sombre,
01:13 en portant avec eux malheureusement les plus faibles idéologies communes d'entre nous.
01:21 Face à ça, notre responsabilité est grande. Elle consiste à élever les consciences au niveau suffisant pour les arrêter.
01:34 Et à ce petit jeu, la CGT a un rôle essentiel à jouer, celui d'éclairer les consciences sur à la fois les enjeux auxquels nous sommes confrontés et sur les moyens d'y répondre.
01:54 Nous n'avons aucune raison de douter de la justesse de nos combats et de la validité de nos revendications.
02:05 Il y a dans le pays, comme en Europe et dans le reste de la planète, les moyens pour faire autre chose que ce que nous imposent le capital et les impérialistes.
02:18 Alors au nom de quoi nous aurions à céder quoi que ce soit à ces gens, à ceux qui nous font crever de faim ou crever sous les bombes ?
02:28 Au nom de quoi ? Que leur est-il à négocier avec eux ?
02:33 Quel message enverrions-nous à ceux qui viennent de panthéoniser et à ceux qui viendront après nous ?
02:42 Qu'il y aurait dans le capitalisme des solutions à mettre en œuvre pour améliorer la vie des gens ?
02:48 Non camarades, ce serait une erreur fondamentale.
02:52 Il ne s'agit pas là de reprise d'un titre ou idéologique dont je vous parle, mais bien de clarté, de moyens que nous avons à créer pour aller chercher le progrès social et la gagne.
03:04 Camarades, on ne doit plus faire un seul pas en arrière face aux camps réactionnaires.
03:09 Et ceux qui font vivre à Jean-Paul, c'est ceux qui s'apprêtent à faire vivre à toutes celles et ceux qui osent résister si nous en voyons le moindre signe de faiblesse et de désunion.
03:25 Et ce défi-là, il est laissé à l'ensemble du camp progressiste, à l'ensemble du camp des travailleurs et des travailleuses.
03:32 Et c'est les uns sur les autres que nous devons compter, jamais sur ceux d'en face.
03:38 Aussi qu'ils l'entendent bien, partout dans le pays, ils vont se trouver face à des dizaines de milliers de Jean-Paul de l'Escoce.
03:49 Et tant qu'on n'aura pas sorti les moyens de faire autre chose dans ce pays, on continuera le combat.
03:56 C'est ce que nous devons à nos anciens, c'est ce que nous devons à notre jeunesse.
04:00 Et je prends l'engagement ici que dans ce combat-là, tous ceux qui seront engagés trouveront leur côté.
04:08 Les camarades de la CGT des Bouches-du-Rhône.
04:10 Alors Jean-Paul fera, acquitté, mais quoi qu'il arrive camarades, on fera de nos slogans,
04:18 car appelé "Sophie, quand on touche à un, on touche à tous, et on lâche rien",
04:22 et si y'en a, on en fera une réalité auquel le capital va se confronter.
04:27 Et il faudra bien qu'il mesure la puissance du mouvement ouvrier dans ce pays
04:31 et la capacité que nous avons à porter nos idées bien au-delà de nos frontières.
04:37 Vive les travailleurs en route, vive la CGT. Merci.
04:43 - On est tous forts, nous savons tout, Jean, Paul, let's go !
04:48 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
04:51 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]