• il y a 8 mois
À CHAUD :
- La vigilance orange neige et verglas a été levée ce mercredi matin dans la Loire. Ce sont 5 à 10 cm de neige qui sont tombés pendant la nuit.

- C'est la fin d'un chapitre pour Casino. C'est aujourd'hui que Jean-Charles Naouri, PDG du groupe laisse la main à la nouvelle équipe dirigeante. Nous avons accueilli Didier Marion, porte-parole de l'intersyndicale Casino, dans ce JT. Il nous dira ce que signifie ce départ pour les employés du groupe.

- Les joueurs de l'asse étaient en séance de dédicaces à l'Hôtel de Ville de Saint-Étienne, ce mercredi après-midi. Et vous allez le voir, certains ont une vraie côte de popularité, et pas forcément ceux auxquels on s'attend.

À DÉCOUVRIR :
- L'alimentation électrique du stade Geoffroy-Guichard a entièrement été revue. L'objectif c'est de faire de ces Jeux, un exemple de décarbonation.

- À 3 mois de l'été, les jeunes cherchent un emploi saisonnier. La ville de Saint-Etienne a organisé une journée dédiée aux jobs d'été pour les aider.

- On questionne la masculinité et la virilité dans ce spectacle baptisé « la tendresse. » à La Comédie de Saint-Étienne.

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00:00 [Musique]
00:14 Une page de plus s'écrit dans l'histoire de Casino.
00:16 Le patron du groupe Jean-Charles Nahouri se retire officiellement ce mercredi.
00:20 En partant, il adresse une lettre aux salariés.
00:23 Nous accueillerons dans ce JT Didier Marion, porte-parole de l'intersyndical Casino.
00:27 Il nous dira ce que signifie ce départ pour les employés du groupe.
00:31 Et puis ce mercredi, à l'hôtel de ville, les supporters ont pu rencontrer les joueurs de la SSE.
00:36 Une séance dédicace qui permet un moment privilégié et important pour les Verts.
00:41 Nous sommes allés demander quel est le joueur préféré des fans venus sur place.
00:46 Et puis les Verts retrouvent un chaudron décarboné le 6 avril.
00:49 En prévision des Jeux Olympiques, l'alimentation électrique a entièrement été revue.
00:54 Il accueillera 6 matchs de football à partir du 24 juillet.
00:57 Le but est d'en faire un exemple.
01:00 Et en prévision de l'été, les jeunes eux cherchent du travail pour la période estivale.
01:04 Pour aider, la ville de Saint-Etienne a organisé une journée dédiée au job d'été.
01:09 De 18 à 29 ans, on va à la rencontre de ces jeunes qui veulent se faire quelques sous.
01:15 Bienvenue dans votre JT.
01:16 Je suis ravie de vous accompagner pour cette édition du mercredi 27 mars.
01:21 On ouvre ce journal avec ces images enneigées.
01:24 La vigilance orange neige et verglas a été levée ce mercredi matin dans la Loire.
01:28 Ce sont 5 à 10 cm de neige qui sont tombées pendant la nuit.
01:32 Elle ne tiendra pas toute la journée, mais restez prudents sur les routes.
01:36 Écoutez les habitants de Plainfoy, ravis de revoir le manteau blanc au micro de Thibaut Rivière.
01:41 Je suis monté pour courir et j'avoue que ça m'a un peu surpris.
01:44 Donc un peu compliqué, mais en soi ça fait plaisir.
01:47 Carrément, avec un peu de soleil, c'est plutôt chouette.
01:50 C'est toujours beau.
01:51 Ça réveille le paysage, ça met de la lumière dans le paysage.
01:55 À cette époque de l'année, non, plus trop.
01:57 Mais enfin, on a l'habitude aussi.
01:59 La seule remarque qu'on peut faire par rapport à autrefois,
02:03 c'est qu'elle reste moins longtemps, mais bon, pas vraiment surpris.
02:06 Vous voyez, ça fondait déjà assez vite et ça ne va pas causer beaucoup de gêne.
02:13 Tout autre chose à présent, c'est la fin d'un chapitre pour Casino.
02:17 C'est aujourd'hui que Jean-Charles Nahoury, PDG du groupe,
02:20 laisse la main à la nouvelle équipe dirigeante.
02:22 C'est désormais le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky
02:25 qui devient l'actionnaire majoritaire et Philippe Palazzi, le futur directeur général.
02:30 Pour en parler, nous recevons Didier Marion.
02:33 Bienvenue.
02:35 Vous êtes le porte-parole de l'intersyndical Casino.
02:39 Jean-Charles Nahoury est le PDG depuis 2005.
02:43 Il vous a laissé un courrier à son départ hier.
02:46 Que disait ce courrier ?
02:48 Ce courrier a été vécu par les salariés comme un véritable affront
02:54 et un véritable déni de la responsabilité de M. Jean-Charles Nahoury.
02:59 Les salariés attendaient des excuses,
03:02 attendaient qu'il reconnaisse ses erreurs dans les choix stratégiques qu'il avait conduits.
03:09 Sauf que ce courrier ne le dit pas.
03:12 Donc c'est un véritable affront et une véritable provocation que les salariés ont vécu.
03:18 Émotionnellement, c'est difficile à accepter ?
03:22 Oui, bien évidemment, c'est très très difficile d'accepter
03:25 que M. Nahoury ne souhaite pas porter ses responsabilités.
03:30 Est-ce que vous lui en voulez personnellement sur ses prises de décision
03:34 et sur le discours qu'il a maintenant aujourd'hui ?
03:37 Je pense que l'ensemble des salariés peut en vouloir à l'équipe dirigeante
03:43 dont il était le directeur général.
03:46 Il a fait des choix qui ont été contestés,
03:50 sauf qu'il était entouré de gens qui exécutaient ces choix et ces ordres.
03:54 Donc on est aujourd'hui très très remonté contre sa direction.
04:00 Quel est l'avenir aujourd'hui pour les salariés ?
04:03 Je dirais qu'il y a une incertitude globale pour l'ensemble des salariés.
04:09 On peut distinguer trois catégories de salariés.
04:12 Une grande catégorie qui travaille dans les magasins,
04:16 qui vont avoir un destin qui va être celui du repreneur,
04:21 qui vont suivre le repreneur.
04:23 Ensuite, il y a une deuxième catégorie, bien trop nombreuses de salariés,
04:28 qui vont être licenciés.
04:31 Essentiellement sur Saint-Etienne et dans le territoire Stéphane-Rhin.
04:37 Et puis il y a une troisième catégorie, bien faible,
04:39 qui peut-être restera dans le futur groupe casino tel qu'il va se redessiner.
04:45 Donc trois destinations finalement.
04:49 Trois destinations et beaucoup d'incertitudes pour l'ensemble des salariés.
04:53 Est-ce qu'il y aura un avant après la direction de M. Nahoury ?
04:57 C'est incontestable, obligatoirement.
04:59 Déjà dans le paysage de la grande distribution,
05:03 les enseignes casinos, géants, supermarchés casinos
05:07 vont disparaître du paysage.
05:09 Alors le paysage stéphanois,
05:11 et les stéphanois sont très attachés à cette enseigne,
05:14 la région aussi, la région stéphanoise,
05:16 mais aussi tout le territoire français.
05:19 Ça va se produire et on ne peut pas le nier, c'est une évidence.
05:25 Et la réorganisation du groupe,
05:30 présentée par la nouvelle direction, doit être réalisée mi-avril.
05:35 La suite aujourd'hui, c'est avec Philippe Palazzi.
05:38 Vous l'avez rencontré.
05:40 Dans quel état d'esprit vous allez travailler aujourd'hui avec cette personne ?
05:45 Alors on en a rencontré en intersyndical, M. Philippe Palazzi,
05:48 à trois ou quatre reprises, dans des réunions informelles.
05:53 Néanmoins l'urgence aujourd'hui, pour l'intersyndical,
05:56 c'est de travailler sur l'indemnisation des salariés qui seront licenciés.
06:02 On veut absolument que la nouvelle direction
06:05 se positionne sur les indemnisations qu'elle envisage donner aux salariés licenciés.
06:12 Et ça c'est l'important, et c'est la priorité pour nous.
06:15 Sur le montant des indemnisations, vous espérez quelque chose en particulier ?
06:18 On a fait des propositions, par l'intermédiaire de nos avocats,
06:22 on a fait des propositions, on a fait des contre-propositions,
06:25 et aujourd'hui on attend une proposition de l'équipe dirigeante
06:28 et des avocats de l'équipe dirigeante.
06:29 Très bien, merci beaucoup Didier Marion,
06:32 porte-parole de l'intersyndical de Casino.
06:36 Eux sont à la rencontre des supporters.
06:39 Les joueurs de l'ASSE étaient en séance de dédicace
06:42 à l'hôtel de ville de Saint-Etienne ce mercredi après-midi,
06:46 un moment plus intimiste, et vous allez le voir,
06:48 certains ont une vraie côte de popularité,
06:51 et pas forcément ceux auxquels on s'attend sur place,
06:54 Anthony Verpillon et Thibaut Rivière.
06:57 Il y avait la queue sur les marches de l'hôtel de ville
06:59 pour faire dédicacer une casquette, un poster ou encore un maillot,
07:04 et chacun avait son joueur préféré à rencontrer en priorité.
07:08 C'est Larsenaar.
07:09 Léo Pétro.
07:10 Et pourquoi ?
07:10 C'est un très bon joueur.
07:12 Cafaro-Larsenaar, je dirais, en premier.
07:16 Je suis un grand supporter de Saint-Etienne.
07:18 On a emmené les enfants faire dédicacer leur maillot et poster.
07:23 C'est plus privilégié qu'à l'entraînement,
07:25 on n'a jamais le temps d'aller.
07:26 Avec une vraie hype autour du défenseur des Verts,
07:29 Léo Pétro, dont les origines de "Menistrol sur Loire"
07:32 semblent faire la différence.
07:34 Léo Pétro, bien sûr.
07:35 Pourquoi ?
07:36 Bien sûr.
07:37 Parce que de base, je suis de "Menistrol sur Loire"
07:39 et il vient de là-bas, du coup on est fans.
07:41 On a tous le maillot Pétro, floqué.
07:43 Pétro gang !
07:44 Ouais, mais d'accord !
07:45 C'est un délire entre potes,
07:47 et puis on est fans de Léo Pétro maintenant.
07:49 Fans des tacts de Léo Pétro en plus.
07:51 Ouais, c'est pas mal.
07:52 Pareil, le got, le vrai Léo, c'est lui.
07:55 Et forcément, dans le salon Aristide Briand,
07:57 le principal intérêt s'est apprécié.
08:00 C'est sympa, après la plus grosse hype c'est Cardona.
08:03 Bien évidemment, mais non, c'est vrai que c'est toujours sympa
08:05 quand ils viennent nous voir,
08:07 encore plus quand ils viennent pour moi.
08:08 Donc on essaie de toujours être agréable avec eux.
08:10 On a nous été aussi supporters,
08:12 donc on sait ce que ça représente, donc c'est sympa.
08:14 Mais il n'y en a pas que pour les joueurs.
08:16 Ce jeune supporter Couramio, lui,
08:18 est venu pour voir le coach Olivier Dalloglio
08:21 avec un objectif bien précis.
08:23 Bonjour Olivier,
08:24 je peux vous demander une petite dédicace vidéo
08:25 pour mon père s'il vous plaît ?
08:26 Euh, pour ?
08:27 Mon père, il s'appelle Pascal.
08:29 Ouais, un petit bonjour à Pascal.
08:31 Voilà, salut, une belle journée.
08:34 J'espère que vous montrez un Ligue 1.
08:36 Et merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait au club.
08:38 Avec plaisir, malheureusement.
08:39 Et ce sont en tout, à près de 500 supporters qui étaient présents,
08:43 un vrai engouement dû au résultat du club
08:45 qui joue sa montée en Ligue 1 sur cette fin de saison.
08:47 Impressionnant pour les derniers arrivés.
08:49 Les supporters sont différents ici.
08:51 La santé de chêne, ils vivent pour le club.
08:54 J'ai entendu dire que les semaines quand on gagnait
08:57 ou quand on perdait, ce n'était pas les mêmes.
09:00 Forcément, il y a une grande attente aussi des supporters chaque week-end.
09:03 Les Verts qui retrouveront désormais leur public le 6 avril
09:06 pour la réception de Concarnau.
09:08 Et le prochain match des Verts, c'est ce samedi à 15h
09:11 en ouverture de la 30e journée de Ligue 2.
09:14 À Valenciennes, ils retrouveront le Chondron le 6 avril.
09:18 Et le stade justement qui vit une petite révolution.
09:21 121 jours avant le début des JO de Paris.
09:24 Vous savez, 6 matchs du tournoi de football vont se disputer à Geoffroy Guichard.
09:29 Et pour l'occasion, l'alimentation électrique a entièrement été revue.
09:34 L'objectif, c'est de faire de ces Jeux un exemple de décarbonation.
09:38 Anthony Verpillon a pu se glisser dans les coulisses du stade
09:41 pour mesurer ces changements.
09:43 L'avenir plus vert de Geoffroy Guichard se joue à environ 200 mètres du stade.
09:48 Dans cette trappe où s'activent deux agents d'Enedis,
09:51 leur rôle, relier le stade au réseau principal.
09:54 Là, on va attaquer la jonction.
09:57 On va travailler ce qu'on appelle les têtes de câble
10:01 pour les faire rentrer dans le poste et les connecter à ce poste.
10:06 De ce poste, repartir à un autre câble pour alimenter précisément le stade.
10:10 C'est une opération qui est délicate
10:12 parce que là, on a du 20 000 volts,
10:14 donc c'est ce qui arrive d'un ce qu'on appelle un poste source.
10:18 Car jusqu'en juin prochain, pour chaque match,
10:20 c'est grâce à cet énorme groupe électrogène que sont produits
10:23 les 2 à 3 mégawatts nécessaires à l'éclairage et la sonorisation du stade,
10:28 avec sa consommation de 1500 litres de fioul par rencontre.
10:31 Une norme qui était jusqu'ici imposée par la Ligue de football professionnelle.
10:35 Le groupe, là, si vous touchez le groupe, il est brûlant.
10:38 Parce que le groupe, il peut redémarrer à n'importe quel moment.
10:42 Demain, on aura deux réseaux de disques qui viendront en secours l'un et l'autre.
10:46 Et le groupe restera en ultime secours.
10:48 Car avec son ambition d'être des jeux bas carbone,
10:51 le comité d'organisation des JO a imposé ses travaux d'alimentation électrique au stade.
10:56 L'impact carbone sur un événement international,
10:59 c'est un tiers les infrastructures,
11:02 un tiers la mobilité des gens,
11:05 donc les gens qui se déplacent jusqu'à l'événement,
11:07 et un tiers de reste.
11:09 Et ce reste là, dans ce tiers là, il y a le volet énergie
11:13 et finalement la production de carbone à cause des groupes électrogènes qui fonctionnent.
11:18 L'énergie de tous les sites de compétition sera de l'énergie à 100% renouvelable
11:23 avec une garantie d'origine.
11:24 C'est-à-dire que l'énergie qui a été consommée à Saint-Etienne,
11:27 elle aura été produite sur un champ de panneaux photovoltaïques en Bretagne
11:31 ou un champ éolien partout en France.
11:34 Ce sont donc au moins deux grandes bandes électriques
11:36 qui vont être installées dans les recoins du stade.
11:38 Des travaux estimés à 1 400 000 euros pour Saint-Etienne-Métropole,
11:42 le prix à payer pour avoir un stade aux dernières normes environnementales.
11:46 C'est un équipement qui aujourd'hui, en France, est presque un modèle
11:50 puisqu'il n'y a que quelques équipements sportifs de cette dimension
11:54 qui peuvent prétendre à avoir ce label développement durable.
11:58 C'est ce qui permet aussi à cet équipement d'être retenu
12:01 à chaque fois qu'il y a des grands événements sportifs en France.
12:04 Je crois qu'on est passé à côté d'aucune grande compétition,
12:07 on a eu l'Euro, la Coupe du monde de rugby l'année dernière
12:10 et puis aujourd'hui les JO de Paris qui se déroulent aussi à Saint-Etienne.
12:13 Et en plus de l'alimentation électrique,
12:15 le chaudron a réduit les horaires d'allumage et passé à l'éclairage LED.
12:19 Il récupère aussi les eaux de pluie pour l'arrosage,
12:22 recycle les déchets alimentaires,
12:23 envoie la tonte de la pelouse au lycée de Montravelle
12:26 et envisage de poser de nouveaux panneaux photovoltaïques sur les toits
12:30 pour être toujours plus vert.
12:31 Et le premier des six matchs dans le chaudron, ce sera le 24 juillet.
12:37 Pour la rencontre Maroc-Argentine.
12:40 Et cet été, c'est également l'occasion pour les jeunes de trouver un emploi saisonnier.
12:44 À trois mois de l'embauche, la ville de Saint-Etienne a organisé
12:47 une journée dédiée aux JO d'été.
12:50 Vente, restauration, petits-enfants, sous-logistique,
12:53 les recruteurs ont fait passer des entretiens à des jeunes âgés de 18 à 29 ans.
12:58 Léane Delabrière est allée à leur rencontre.
13:00 Ces jeunes sont venus chercher un JO pour cet été.
13:04 La plupart viennent d'avoir leur bac et sont souvent sans expérience.
13:08 Ils ne sont donc pas très exigeants.
13:10 Tout. Vraiment, que ce soit la restauration, l'usine, un peu tout.
13:16 Moi, ça serait plutôt dans la vente et sinon aussi dans la restauration.
13:21 J'ai fait un entretien pour être agent d'entretien
13:24 et j'aimerais bien tenter la position factrice.
13:27 Mais pourquoi passer son été à travailler ?
13:30 Face à la précarité étudiante, sans surprise,
13:32 la motivation est principalement financière.
13:35 Personnellement, j'ai un voyage à financer, un échange universitaire au Japon.
13:39 Du coup, j'aimerais bien partir avec un petit bagage pour partir tranquille.
13:44 Histoire de se mettre un peu d'argent de côté
13:46 pour commencer les études avec des moyens de côté.
13:50 Pour les 39 recruteurs, il s'agit de rencontrer des candidats motivés,
13:54 prêts à occuper des postes, peu ou pas occupés durant la période estivale.
13:58 Nous, c'est vraiment se faire de la garde d'enfants au domicile des familles.
14:01 Donc, ça va être gérer les trajets domicile-école,
14:03 domicile-centre, domicile-activité extrascolaire.
14:06 Ça va être aussi proposer des activités ludo-éducatives,
14:10 des activités des sorties et de force de proposition.
14:13 Alors, on a différentes missions.
14:14 On a des postes sur de l'industrie,
14:17 sur de la mise en rayon, sur de la vente.
14:22 Et après, on peut avoir des besoins aussi sur la préparation de commandes, de la logistique.
14:25 Donc, ça va vraiment dépendre des besoins qu'on va avoir cet été.
14:28 C'est un petit peu tôt encore pour s'engager sur ce qu'on aura.
14:30 Mais du coup, on commence à créer notre bivier pour pouvoir les recontacter au plus vite.
14:35 Chaque candidat bénéficie d'un entretien de 7 minutes avec 3 recruteurs.
14:40 Un exercice qui n'est pas facile pour tout le monde.
14:42 On a des jeunes qui sont stressés,
14:45 qui sont démunis devant la pratique d'un entretien.
14:48 Donc, on a aussi un espace coaching où on peut leur proposer de travailler l'oral,
14:57 l'entretien, de faire baisser la pression aussi un peu d'un cran,
15:02 de reprendre confiance en eux avec quelques clés avant de passer les entretiens.
15:08 Les entreprises font donc le plein de CV
15:10 et les jeunes, eux, de leur côté, repartent avec des contacts
15:13 et pour certains, une journée d'essai.
15:16 Niveau salaire, la majorité des emplois proposés sont payés au SMIC.
15:20 1300 postes étaient exposés durant cette rencontre.
15:22 En France, 60 000 emplois saisonniers sont pourvus chaque été.
15:27 Et puis, on questionne la masculinité et la virilité
15:31 dans ce spectacle baptisé "La tendresse".
15:33 Un titre qui sort des étiquettes puisqu'il est dédié à la parole des jeunes hommes
15:37 qui évoluent dans une société qui dénonce enfin les agressions.
15:41 Un spectacle qui bouge, virevolte ce cogne que nous fait découvrir Chantal Jouassart.
15:46 Après "Poudre" ou "Désobéir" qui interrogeait l'insoumission des femmes issues de l'immigration,
15:52 "La tendresse" a créé une pièce d'actualité encore, alors de #MeToo.
15:57 Comment les hommes vivent, pensent, agissent, souffrent ? Un état des lieux.
16:01 Je dirais que c'est sur les ébranlements du masculin
16:10 et d'une génération qui est celle des 25 ans aujourd'hui,
16:15 qui est quand même clairement la génération après #MeToo,
16:19 qui est une vraie bisectrice en fait, en histoire.
16:22 Et voilà, ça m'intéressait de voir comment ces jeunes hommes se construisaient
16:28 avec toutes les injonctions contradictoires qu'ils entendent,
16:32 qu'ils les ont construites de façon consciente et bien souvent inconsciente.
16:38 Peut-être que toute la pièce va se poser cette question
16:45 autour du masculin, du viril, du patriarcat,
16:48 les avis divergent, le langage est cru dans un spectacle explosif.
16:53 On a l'impression que c'est spontané, que c'est leur réflexion,
16:56 leur pensée, leur point de vue, leur polémique, leur combat.
17:02 Et donc ce rythme, c'est aussi pour trouver un théâtre
17:06 qui ne vient pas asséner une bonne parole.
17:08 Et donc ça crée un endroit d'humour souvent, ou de confidence.
17:12 Et le spectateur a l'impression d'être face à une personne
17:14 et non plus face à un personnage.
17:17 - Vérouillé ! T'es verrouillé !
17:19 La drague, le désir, les femmes, leur consentement,
17:22 l'héritage parental, le père qu'ils veulent,
17:25 les pères qu'ils veulent être, l'aspiration romantique aussi.
17:29 La pièce s'ouvre avec un hommage à Jul,
17:31 le rappeur marseillais, une scène de guerre du Vietnam.
17:34 Et on terminera presque par ce monologue du comédien de Jamy,
17:37 le travesti en femme, qui rappelle le nombre de femmes violées toutes les heures.
17:42 - Et toutes les sept minutes, il y aurait une putain de sirène
17:45 qui se déclencherait pour nous signifier qu'un nouveau viol aille mieux,
17:49 quelque part, en France !
17:51 La pièce est pétrie de nuances, de subtilités,
17:55 mais globalement cogne fort.
17:57 On aime bien penser que c'est de la performance,
18:04 parce que la performance, à la différence du théâtre,
18:06 c'est aussi se dire que vraiment chaque soir, il y a un enjeu du présent.
18:11 Et puis c'est un engagement du corps, c'est-à-dire qu'il y a une usure.
18:14 Et c'était aussi là, montrer à quel point cet endurcissement des hommes entre eux,
18:18 le fait de devoir aller plus loin, courir plus vite,
18:21 avec en plus un retour des masculinistes très fort sur la musculation,
18:25 disons des corps quand même très forts,
18:29 et de montrer à quel point il y a quelque chose de l'épuisement
18:33 et de l'intensité qui est offerte au public.
18:35 Et puis aussi d'un théâtre qui vient armé à la joie.
18:40 Moi, j'ai toujours ce désir et cette utopie
18:43 que le public puisse ressortir avec une certaine verticalité
18:47 et qu'il soit mieux après le spectacle que quand il est arrivé au théâtre.
18:50 Et c'est bien le cas, la salle Jean d'Asté comble et debout.
18:54 Julie Bérez a gagné chacun des spectateurs,
18:57 homme ou femme.
18:59 La tendresse qui est à la comédie jusqu'à ce vendredi soir 20h.
19:02 À ne pas rater, vous l'avez compris.
19:04 Elle est juste avant de se quitter, l'information à retenir,
19:08 c'est le départ de Jean-Charles Nahoury à la tête de Casino depuis 2005.
19:12 Il laisse les commandes à la nouvelle équipe de direction pour les salariés.
19:16 L'inquiétude persiste, tout va se jouer sur les négociations d'indemnités.
19:22 Voilà, c'est la fin de ce JT, merci de l'avoir suivi.
19:24 L'information revient jeudi à 19h,
19:26 où on continue sur tl7.fr et nos réseaux sociaux.
19:29 Merci de votre fidélité.
19:31 [Musique]

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