• l’année dernière
À CHAUD :
- Depuis 3 jours le site dévoile des éléments de l'enquête judiciaire sur l'affaire du chantage présumé à la vidéo intime. Ce vendredi le média fait référence aux propos homophobes tenus par l'ancien directeur de cabinet Pierre Gauttierie. Propos dénoncé par l'association Triangle Rose.

- Un rassemblement à lieu place de l'hôtel de ville de Saint-Étienne. A l'occasion de la journée mondiale de l'organisation internationale du travail pour la sécurité et la santé au travail. La CGT invite les travailleurs à déposer leurs outils de travail sur les marches de l'hotel de ville.

-Les artistes de l'Opéra de Saint-Etienne se mettent en grève. Un préavis à été déposé pour la représentation de la 1er de « La Nonne Joyeuse » ce dimanche. Ils protestent contre la décision de la mairie de réduire la production de l'opéra la saison prochaine.

- La question de la radicalisation était abordée ce jeudi à Saint-Etienne. Le grand reporter et écrivain Guillaume Auda est venu présenter son livre « Jeune à crever » qui retrace le procès des terroristes des attentats du 13 novembre.

À DECOUVRIR :
- Nous vous en parlions en début de semaine, le milliardaire tchèque, Daniel Kretinsky, a fait une offre d'augmentation de capital de plus d'1 milliards d'€. Cette perspective est vue d'un bon œil à Saint-Etienne, où est implanté le siège de Casino.

- 10 jeunes futurs entrepreneurs du bâtiment se sont lancé dans un projet collaboratif avec l'association Eurecah. Ils ont aidé l'association a terminer son projet de parcours de santé.

- Le CHU de Saint Etienne va entamer une phase de restauration de ses locaux. Pour cela, en septembre prochain, 2 classes de l'école supérieur d'Art et Design vont travailler sur le projet.

- La campagne « Jeunesse en Plein Air » a débuté cette semaine. L'objectif est de récolter des fonds pour emmener des enfants en vacances.

- Les Verts se déplacent à rodez pour la 33è journée de Ligue 2.

- Cette année 37 exploitations sont ouvertes pour l'opération de ferme en ferme. Exemple au GAEC du Moulin des Chartreux, à Sainte-Croix-en-Jarez.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:15 C'est l'un des reporters qui a suivi le procès des terroristes des attentats du 13 novembre.
00:19 Guillaume Oda était à Saint-Etienne ce jeudi.
00:21 Il a présenté son livre "Jeune à crever"
00:23 et a pu échanger avec des lecteurs sur la question de la radicalisation.
00:27 Nous l'avons rencontré.
00:28 Et puis, de jeunes futurs entrepreneurs dans le bâtiment
00:30 mettent leur savoir-faire au service d'une association.
00:33 Dix bénévoles l'ont aidé, l'association Eureka,
00:36 à réaliser un parcours de santé pour les personnes souffrant d'un trouble autistique.
00:39 Nous sommes allés à leur rencontre aujourd'hui.
00:41 Enfin, c'est une tradition depuis déjà 23 ans dans la Loire.
00:45 Chaque dernier week-end d'avril se déroule l'événement de ferme en ferme.
00:49 Deux jours où les agriculteurs ouvrent les portes de leur exploitation gratuitement
00:53 pour faire découvrir la vie de la ferme aux visiteurs.
00:56 37 exploitations sont à découvrir.
00:58 Aujourd'hui, nous sommes allés du côté de Sainte-Croix-en-Jarret
01:00 au Gaec du Moulin des Chartreux.
01:02 Bienvenue dans votre journal.
01:05 Je suis ravie de vous retrouver.
01:07 Et on ouvre ce journal avec le troisième épisode de Média Part.
01:11 Depuis trois jours, le site dévoile des éléments de l'enquête judiciaire
01:14 sur l'affaire du chantage présumé à la vidéo intime.
01:17 Ce vendredi, le Média a fait référence aux propos homophobes
01:20 tenus par l'ancien directeur de cabinet Pierre Gauthiery.
01:24 Propos dénoncés par l'association Triangle Rose,
01:26 qui pourrait porter plainte.
01:28 Les membres de l'association regrettent de voir de tels échanges
01:31 dans les couloirs de la mairie de la capitale légérienne.
01:34 On écoute Jérôme Masségoza, président de l'association Triangle Rose.
01:39 Alors, ça ne fait pas peur, c'est plus navrant qu'autre chose.
01:42 Il est navrant de constater qu'une institution qui est censée donner l'exemple
01:47 pour qui la lutte contre les LGBTQIphobies est censée être une mission
01:50 ne prenne pas à bras le corps cette problématique.
01:53 Les propos tels qu'ils ont été tenus sont des mots qui ont des conséquences.
01:58 Les personnes qui ont tenu ce propos devraient assumer leurs conséquences,
02:01 ainsi que les personnes qui ont passé sous silence,
02:04 ou qui n'ont pas réagi au moment de la tenue de ces propos.
02:08 L'homophobie n'est pas une opinion, c'est un délit.
02:11 Et à Saint-Etienne comme ailleurs, c'est un délit.
02:13 On ne sait pas encore si ça passera par une plainte ou autre.
02:16 Je pense qu'on va plutôt d'abord commencer par consulter
02:19 les personnes qui nous ont interpellées sur le sujet
02:23 et les autres structures associatives de Saint-Etienne.
02:25 On verra si nous devons faire voler ce code droit.
02:29 Des propos recueillis par Nathan Vaché.
02:32 Dans l'actu social, une manifestation est organisée ce soir,
02:34 place de l'hôtel de ville de Saint-Etienne.
02:36 Plusieurs personnes sont attendues et invitées à déposer leurs outils de travail
02:40 au pied des marches de l'hôtel de ville.
02:43 Nous rejoindrons sur place Nathan Vaché tout à l'heure en fin de journal.
02:47 En bref, les artistes de l'opéra de Saint-Etienne se mettent en grève.
02:52 Un préavis a été déposé pour la représentation
02:55 "La nonne joyeuse" ce dimanche.
02:57 Ils protestent contre la décision de la mairie
02:59 de réduire la production de l'opéra de la saison prochaine.
03:03 Décision que la ville aurait prise pour des raisons économiques.
03:06 Le préavis de grève est déposé pour ce dimanche, mais renouvelable.
03:10 Deux autres représentations prévues les 2 et 4 mai
03:12 pourraient également être annulées si le mouvement continue.
03:17 Et puis, la question de la radicalisation
03:19 était abordée ce jeudi à Saint-Etienne.
03:21 Le grand reporter et écrivain Guillaume Oda
03:24 est venu présenter son livre "Jeune à crever"
03:27 qui retrace le procès des terroristes des attentats du 13 novembre.
03:31 Face à lui, des lecteurs, mais aussi l'association
03:33 "Comprendre pour mieux agir" présent
03:35 pour sensibiliser le public à la radicalisation.
03:38 Nathan Vaché l'a rencontré.
03:40 Première fois à Saint-Etienne, ville dont j'ai beaucoup entendu parler.
03:43 J'ai des amis qui sont stéphanois et je suis ravi de découvrir la ville.
03:46 Je dis souvent que ce livre, je l'ai écrit pour que ma mère me lise.
03:48 Ma mère n'était ni avocate, ni magistrate, elle était infirmière.
03:52 Elle était loin du droit pénal et de toutes ces cellules terroristes.
03:54 Elle a juste eu peur pour son fils, moi,
03:57 le 13 novembre 2015, au moment des attentats.
04:00 Symboliquement, j'ai voulu lui dire
04:02 "Tu rentres avec moi dans la salle d'audience.
04:04 "Tout ce qui s'est dit, ça t'appartient, ça vous appartient,
04:07 "ça nous appartient, c'est notre patrimoine."
04:09 Le message du livre, si je devais le résumer ainsi,
04:12 c'est un hommage assez vibrant à ce qu'est l'État de droit.
04:15 Moi, j'ai trouvé très fort qu'on puisse,
04:17 au-delà de l'hystérie punitive d'une partie de la société,
04:20 puisse comprendre à un moment donné que tous les accusés,
04:23 fussent-ils des terroristes, avaient aussi le droit à une défense.
04:26 D'abord, moi, ce que j'ai trouvé formidable,
04:29 c'est le courage de toutes les victimes, toutes celles et ceux,
04:32 une génération essentiellement de jeunes femmes,
04:35 de jeunes hommes, 25, 30, 35 ans,
04:37 qui sont venus témoigner à la barre et raconter,
04:40 six ans après les faits, lors de ce procès,
04:41 à quel point certaines plaies étaient encore ouvertes,
04:44 certaines cicatrices étaient encore béantes,
04:46 à quel point des vies se sont effondrées.
04:47 L'actu économique dans la Loire,
04:50 ce sont ces tractations autour de la reprise de Casino.
04:54 Nous vous en parlions en début de semaine,
04:56 le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky
04:58 a fait une offre d'augmentation de capital
05:01 de plus d'un milliard d'euros,
05:02 une proposition qui permettrait au groupe
05:05 de faire face à ses difficultés financières.
05:07 Cette perspective est donc vue d'un bon oeil à Saint-Étienne,
05:10 où est implanté le siège de Casino,
05:12 et notamment par Jean-Pierre Berger,
05:14 ancien DRH du groupe Casino.
05:16 Écoutez-le, il est au micro d'Anthony Verpillon.
05:18 Peu à peu, la concurrence de plus en plus vive,
05:21 les nouveaux marchés, le e-commerce,
05:24 ont fait que ça a été de plus en plus difficile pour le groupe,
05:27 qui était très, très endetté.
05:29 Les hyper, tels que moi, je les ai connus,
05:31 puisque j'étais directeur du géant de Montpeu en 1974.
05:34 Tels que je les ai connus, c'est-à-dire tous sur un même toit,
05:36 maintenant c'est fini,
05:37 avec les spécialistes du non alimentaire, etc.
05:40 Donc les concepts ont évolué très, très vite,
05:42 et il fallait effectivement beaucoup, beaucoup d'argent
05:45 pour faire évoluer ces concepts et changer de dimension.
05:48 Alors moi, je vois arriver effectivement ce monsieur Kretinsky
05:52 avec de l'argent frais, c'est ce qu'on m'a dit,
05:55 pour pouvoir procéder à des augmentations de capital.
05:58 Moi, je pense que pour le groupe, c'est une bonne chose.
06:01 Les salariés et les collaborateurs du groupe,
06:03 c'est eux qui passent en priorité.
06:05 Et si le groupe peut éviter d'être vendu en appartement,
06:09 c'est-à-dire plutôt être resté en bloc,
06:12 ça sera bien, et pour les salariés, et pour l'enseigne casino,
06:15 pour la ville, c'est important.
06:16 Il y a l'image, on n'a pas besoin de ça.
06:19 Et puis, il y a effectivement le siège et les collaborateurs,
06:23 ils sont entre 1 500 et 2 000, et ça fait beaucoup de monde.
06:26 On vous parle désormais de cette initiative.
06:29 Dix jeunes futurs entrepreneurs du bâtiment
06:32 se sont lancés dans un projet collaboratif
06:34 avec l'association Eureka.
06:36 Ils ont aidé l'association à terminer son projet
06:38 de parcours de santé à destination des jeunes autistes
06:41 pour s'initier à la pratique sportive.
06:44 L'infrastructure est entièrement en bois
06:46 et est encerclée par une piste cyclable.
06:49 Les jeunes à l'origine du projet l'ont réalisé
06:51 dans le cadre de leur formation.
06:53 Marie Lispario.
06:54 Grâce à une dizaine d'étudiants en alternance dans le bâtiment,
06:57 l'association Eureka a enfin pu voir
07:00 son idée de parcours en plein air aboutir.
07:02 Dans une école pour devenir entrepreneur,
07:04 les étudiants devaient réaliser un projet
07:07 avec une association à but social et solidaire.
07:09 On peut être fiers de ce projet-là,
07:11 qu'on a mené de bout à bout,
07:13 de l'étude de la faisabilité jusqu'à la réalisation.
07:16 On a contribué à rechercher une partie des financements
07:21 pour la réalisation de ce bien-là,
07:23 avec une grande aide de l'Eureka, que je remercie,
07:25 qui nous a permis de développer ce projet-là.
07:28 Nous, on est aussi contents d'avoir pu les aider
07:30 pour la réalisation et le montage de ce parcours de santé.
07:34 L'association attendait depuis plus d'un an
07:37 pour installer le matériel qu'ils avaient déjà bénéficié d'un premier don.
07:40 Eureka se félicite de ce parcours 100 % financé par des acteurs privés.
07:45 Nous, c'est une vraie finalité,
07:47 dans le cadre du projet pédagogique et éducatif
07:49 qui a été mis en place depuis un certain nombre d'années
07:51 autour de l'activité sportive.
07:53 L'objectif, c'était de pouvoir préparer autour de la motricité,
07:57 autour du corps, ces jeunes
07:59 pour qui souvent l'accès au sport n'est pas aussi simple que ça.
08:02 L'objectif pédagogique était avant tout
08:04 de permettre aux étudiants de travailler
08:06 avec une association et non un particulier ou une entreprise.
08:09 Oui, c'est hyper important pour eux de venir régulièrement
08:14 rendre visite à l'association,
08:17 mesurer les avancées du chantier
08:20 quand il y a des difficultés éventuelles
08:21 de trouver des solutions de contournement.
08:24 C'est vraiment ce qu'ils ont fait sur la durée pendant un an.
08:27 C'est le deuxième projet qu'Eureka fait en lien avec cette école.
08:30 L'année dernière, des étudiants avaient réalisé cette cabane.
08:34 Le CHU de Saint-Etienne va entamer une phase de restauration
08:37 des locaux que l'établissement de santé veut en harmonie
08:42 entre les patients et les soignants.
08:43 Pour cela, en septembre prochain,
08:45 deux classes de l'École supérieure d'art et design de Saint-Etienne
08:48 vont travailler sur le projet.
08:50 Hier soir, une convention de partenariat a été signée
08:52 entre le CHU et l'école de design.
08:54 L'objectif est aussi de donner de la place à l'art
08:57 dans les milieux de soins.
08:58 Coraline Beurrier.
09:00 Ce jeudi, le CHU de Saint-Etienne
09:03 s'est joint à la cité du design pour un partenariat plutôt inattendu,
09:07 le projet "Joindre l'art aux soins et repenser les locaux du CHU".
09:11 Le projet qu'on essaie de continuer de porter avec la cité du design,
09:15 c'est de faire en sorte que les étudiants,
09:19 celles et ceux qui réfléchissent au design sur tous ces aspects,
09:23 puissent nous aider à l'hôpital à avoir une approche différente
09:27 de nos locaux, de nos pratiques, des parcours des patients,
09:31 de la signalétique, de tout ce qui fait
09:33 qu'un hôpital existe au-delà du soin.
09:35 Ce sont des élèves de master de l'école supérieure d'art et design
09:39 qui en feront leur projet d'étude
09:41 sous la direction de la designer Marie-Aurore Stickermetral.
09:44 C'est un projet qui s'adresse aux étudiants en master
09:48 en mention design et politique publique,
09:51 donc des élèves en 4e et 5e année,
09:53 autour d'une réflexion sur des lieux de mémoire
09:56 dans le cadre du don d'organes et du service de transplantation.
10:00 C'est l'intérêt de toute la réflexion sur le projet,
10:04 c'est d'apporter des réponses qui ne sont pas forcément attendues.
10:07 Ce drôle d'objet s'appelle une smooth-cyclette.
10:09 Pensée par des designers, il s'agit là aussi
10:12 d'allier le milieu de la santé à une activité ludique,
10:15 le tout grâce à un objet innovant.
10:17 On a choisi d'investir dans cet équipement
10:20 pour animer plusieurs opérations de sensibilisation
10:24 que les équipes du CHU réalisent.
10:26 C'est parler de santé tout en s'amusant
10:28 et en même temps passer à l'action directement en pédalant.
10:32 Rendez-vous l'année prochaine
10:34 pour admirer les œuvres de nos artistes designers stéphanois.
10:37 Restez avec nous, dans quelques instants,
10:39 nous prendrons un peu d'avance sur l'événement de Ferme en ferme.
10:42 Tout le week-end, plus de 40 exploitations
10:45 ouvrent leur porte aux visiteurs.
10:47 Nous sommes allés à Saint-Croix-en-Jarret.
10:49 Mais avant, la campagne Jeunesse au plein air a débuté cette semaine.
10:55 L'objectif est de récolter des fonds
10:57 pour emmener les enfants en vacances.
10:59 Une enveloppe de 20 000 euros est déjà donnée au département de la Loire,
11:02 mais la campagne appelle tout de même aux dons.
11:05 Grâce à ce fonds, les enfants inscrits dans les centres
11:07 pourront partir en vacances pendant au moins quatre jours
11:09 et faire des activités sportives ou culturelles.
11:12 Partir en vacances est un droit inscrit
11:14 dans la Convention internationale des droits de l'enfant.
11:16 On écoute Gilles Vallat, président en commission de la Loire,
11:21 de Jeunesse au plein air, au micro de Marylis Pariot.
11:25 Ce sont des moments d'apprentissage,
11:28 ce sont des moments de découverte, ce sont des moments de partage
11:31 qui sont différents de ceux qu'on peut vivre en famille,
11:35 différents de ceux qu'on va vivre à l'école, qui sont complémentaires.
11:38 Donc pour nous, les vacances et les loisirs
11:40 sont des temps, bien sûr, de détente,
11:42 mais aussi d'enrichissement et d'épanouissement.
11:44 C'est pour ça que les vacances, tous les enfants en ont.
11:48 Le droit est le même pour tous,
11:49 mais la qualité de ces vacances n'est pas la même pour tous.
11:53 En foot, les Verts ont l'occasion de retrouver des couleurs
11:55 après la défaite à domicile contre Metz le week-end dernier.
11:59 Ils se déplacent à Rodèze ce samedi pour la 33e journée de Ligue 2,
12:03 un match face à l'équipe qui n'est qu'à deux points des Verts
12:06 en milieu de classement et qui doit permettre aux Verts
12:09 de regarder vers le haut.
12:10 Anthony Verpillon.
12:11 L'une des dernières séances de la semaine était ludique
12:15 hier matin sur la pelouse de l'Étras.
12:17 Les Verts se testaient devant le Buff,
12:19 eux qui possèdent la 3e attaque de Ligue 2,
12:22 mais aussi pour se rassurer après la défaite face à Metz
12:24 qui a mis fin à dix matchs sans perdre.
12:26 Pas de quoi perturber les joueurs,
12:28 à l'image d'un caderve en bas, très détendu en conférence de presse.
12:32 - Perdre, c'est toujours frustrant.
12:34 Après, on avait fait une belle série.
12:38 Maintenant, samedi, on va essayer de repartir de plus belle
12:40 pour déjà réessayer de ramener les trois points
12:43 et puis sur les matchs restants, de rester invaincus.
12:46 On va essayer.
12:47 - C'est ça l'objectif ?
12:51 - Le mien, oui, après les autres, je ne sais pas.
12:52 Pas plus d'inquiétude non plus chez les supporters.
12:55 Avant tout, heureux d'avoir retrouvé une dynamique
12:57 qui a permis aux Verts de passer de la 19e à la 10e place
13:01 en un peu moins de trois mois.
13:02 - C'est très bien, il faut qu'ils continuent comme ça.
13:04 Il faut qu'ils continuent d'en se délancer.
13:06 Après, Metz était un petit peu au-dessus pour moi.
13:09 Après, il faut se relancer ce week-end
13:11 et espérer qu'ils enchaînent les victoires après.
13:15 C'est des Verts retrouvés.
13:17 - C'est vrai que ça fait plaisir de voir que même l'ambiance du groupe,
13:20 quand on vient à l'entraînement,
13:22 on voit que ça a l'air de bien tourner.
13:24 Donc, ça fait plaisir à voir.
13:26 - Il faut essayer de finir le plus haut possible
13:27 pour préparer qu'il y ait une transition qui se fasse bien
13:29 avec la saison prochaine
13:30 et avoir un vrai objectif l'année prochaine
13:32 pour jouer directement à la montée.
13:34 - Mais ce samedi, les Verts rencontrent une équipe
13:36 qui les a battus deux fois sur la phase allée
13:38 en championnat et en Coupe de France.
13:40 Et même si Laurent Matelès n'est pas dans un esprit de revanche,
13:42 il redoute quand même les Aveyronnais.
13:44 - Déjà, c'est une équipe qui joue dans le même système que nous,
13:48 avec des joueurs dans les couloirs qui sont très offensifs,
13:53 avec deux attaquants assez complémentaires.
13:58 Il va falloir être costaud pour pouvoir prétendre gagner ce match-là.
14:03 - Et notez que pour cette rencontre,
14:05 Ibrahim Awadji manquera à la pelle,
14:07 blessé à la cheville, après le match de messe.
14:09 - Je vous le disais en début d'édition,
14:12 un rassemblement a lieu, place de l'hôtel de ville de Saint-Etienne,
14:15 à l'occasion de la journée mondiale
14:16 de l'Organisation internationale du travail
14:18 pour la sécurité et la santé au travail.
14:21 La CGT invite les travailleurs à déposer leurs outils de travail
14:24 sur les marches de l'hôtel de ville.
14:26 Nathan Vaché, vous êtes sur place.
14:28 C'est une mobilisation un peu particulière, Nathan,
14:31 aujourd'hui, avec ce geste symbolique
14:33 de déposer son outil de travail.
14:34 - Bonsoir, Céline.
14:38 Alors oui, comme tu t'en doutes, c'est assez symbolique.
14:40 C'est un rassemblement assez particulier,
14:43 puisque jusqu'à présent, on avait l'habitude
14:45 des grandes manifestations intersyndicales
14:47 et depuis quelques semaines, des casserolades
14:49 qui étaient organisées contre la venue du président de la République.
14:52 Et tu peux le voir derrière moi, ça commence à se rassembler ici,
14:55 sur la place de l'hôtel de ville, à quelques minutes seulement
14:57 du début du rassemblement.
14:59 Pour le moment, on se trouve avec une cinquantaine de manifestants
15:02 venus montrer leur mécontentement, toujours par rapport à cette réforme-là,
15:06 des travailleurs de différents corps de métier.
15:08 On peut retrouver des personnes issues du CHU,
15:10 d'autres de l'administration.
15:12 Tu l'as entendu peut-être également aussi,
15:14 on entend quelques casseroles, pas beaucoup d'outils pour le moment,
15:16 mais des drapeaux, des casseroles,
15:18 et surtout des personnes qui commencent à se rassembler ici.
15:21 Et justement, pour en parler, j'ai avec moi Christelle,
15:23 elle est déléguée à la CGT,
15:25 mais aussi elle travaille dans des crèches,
15:28 et pour elle, deux ans de plus, c'est toujours pas possible.
15:31 Oui, c'est sûr que quand on fait un métier,
15:34 comme dans les préfecturiels de la petite enfance,
15:36 c'est juste impensable d'imaginer qu'on peut être encore en crèche,
15:40 à travailler avec, et s'occuper correctement,
15:43 et surtout des enfants.
15:44 C'est juste physiquement et psychologiquement impossible.
15:48 On revient un petit peu sur la symbolique
15:49 de ce rassemblement aujourd'hui.
15:51 On dépose les outils, mais on ne dépose surtout pas les armes
15:53 face à ce 49-3, face à la réforme des retraites.
15:57 Oui, absolument. On lâche rien, de toute façon.
16:00 C'est pour ça qu'on est là, et puis on continuera encore, encore,
16:02 sur toute forme d'action,
16:04 pour continuer à se faire entendre, quel que soit le moyen.
16:07 Merci beaucoup, et tu l'auras donc compris, Céline,
16:09 face à la réforme des retraites, les opposants ne lâchent rien,
16:13 et ça continuera ce lundi, jour de fête du travail,
16:15 avec deux manifestations qui sont prévues dans la Loire.
16:17 Une première à Rouen à 10h30, qui partira de la Sécurité sociale,
16:21 et à la même heure, à Saint-Etienne,
16:23 au départ de la Bourse du Travail,
16:25 la manifestation arrivera à la Place Hôtel de Ville.
16:29 Merci, Nathan. Tu peux peut-être désormais déposer ton micro.
16:33 On termine ce journal avec ce rendez-vous.
16:35 Chaque année, fin avril, pendant deux jours,
16:37 plusieurs exploitations agricoles ouvrent leurs portes aux visiteurs,
16:40 l'occasion pour eux de découvrir la vie de la ferme.
16:43 Cette année, 37 exploitations sont ouvertes
16:46 pour cette opération de ferme en ferme,
16:48 exemple au Gaec du Moulin des Chartreux, à Sainte-Croix-en-Jarret,
16:51 où Marine et David vous attendent. Anthony Verpillon.
16:54 Vous ne pourrez pas la louper.
16:57 La ferme est nichée à l'arrière de la chartreuse,
16:59 et vous serez accueillis dès l'entrée.
17:01 Ici, les rôles sont bien définis.
17:03 Marine est sur le terrain, et David en cuisine.
17:06 Alors pour demain, la jeune femme installée avec son mari
17:08 depuis 4 ans et demi, après un diplôme en sciences politiques,
17:11 s'active auprès des volailles.
17:13 Là, on va aller chercher la paille pour pailler les animaux,
17:16 notamment les poulets et les poules.
17:18 Car ce week-end reste une belle opportunité
17:20 pour parler de son exploitation de 57 hectares,
17:23 où sont élevées 200 chèvres, près de 700 volailles
17:26 et une quarantaine de ruches.
17:27 Ils achètent nos produits, ils les aiment bien,
17:29 mais ils posent souvent des questions sur ce qu'il y a dedans,
17:32 comment c'est produit, donc voilà, c'est une manière de leur montrer tout ça.
17:36 Et c'est donc son mari David qui assure la transformation
17:39 des produits au sein du labo.
17:41 Épaulé par trois autres salariés, le couple propose ensuite
17:44 sa production sur les marchés, d'où revient justement Mathis.
17:47 On a trouvé toute la gamme de nos fromages de chèvre.
17:51 Donc on fait du cendré, du chèvre, du chèvre affiné, de l'atome.
17:57 On retrouve aussi des fromages de vache.
17:59 Et ce samedi, ce seront lasagnes maison qui seront au menu.
18:03 Il y a des gens qui disent,
18:04 "Là, au moins, on voit ce que c'est que la traçabilité,
18:06 on voit ce qu'on mange."
18:08 Donc nous, on leur montre, on part du champ,
18:11 ce qu'on récolte, donc l'herbe pour nourrir les animaux.
18:13 On va voir ces charges engranges à côté de la chèvrerie.
18:17 On regarde les céréales qui sont produites sur la ferme
18:19 et stockées sur la ferme.
18:20 On regarde la fabrique d'aliments, donc on fabrique notre aliment.
18:26 Donc on sait d'où viennent les céréales.
18:28 On fabrique notre aliment, donc on sait ce que mangent nos animaux.
18:31 Les animaux sont élevés sur la ferme,
18:33 ils sont nourris avec les aliments de la ferme.
18:35 Nous, on est en agriculture paysanne,
18:37 donc c'est une agriculture qui tend vers le dos,
18:38 qui ne l'est pas forcément,
18:40 mais en tout cas, nous, on a des pratiques qui le sont.
18:43 Et ce sont entre 1 000 et 2 000 visiteurs
18:45 qui sont attendus à la ferme de Sainte-Croix-en-Jarret
18:48 tout le week-end.
18:49 Et c'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
18:52 Rendez-vous pour votre prochain JT, mardi, 19h.
18:55 Merci de votre fidélité.
18:57 (Générique)
18:59 ---

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