Serge Hoareau appelle les bailleurs sociaux à participer à la lutte contre la violence

  • il y a 6 mois
Serge Hoareau appelle les bailleurs sociaux à prendre

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00:00 On a regardé un petit peu les invités, on s'est dit que lors de cette réunion sur la
00:07 sécurité qui est provoquée par le préfet, il manque des acteurs et parmi ces acteurs,
00:12 il manque notamment le recteur, je crois qu'il est important qu'il soit présent, l'éducation,
00:16 il manque aussi un représentant de la justice et il manque aussi pour nous des bailleurs sociaux,
00:22 parce que c'est aussi dans des quartiers où les bailleurs sociaux sont implantés que nous avons
00:27 aujourd'hui ces phénomènes de violence urbaine. Le problème de sécurité c'est l'état et l'ordre
00:33 républicain qui doit être posé par l'état. Donc c'est un souci de manque de moyens peut-être humain,
00:40 aussi bien dans les forces de jardinerie, des forces de police, mais aussi des moyens de la
00:44 justice parce qu'on voit bien aussi que parfois nos forces de l'ordre sont découragées. Lorsqu'ils
00:49 interpellent, lorsqu'ils emmènent devant la justice, on retrouve parfois ces personnes de
00:55 nouveau et très rapidement dans la rue. Et puis le département de la Réunion qui est déjà présent
01:00 avec les assistants sociaux ou les médiateurs sociaux, le président du département a rappelé
01:04 qu'il allait positionner d'autres moyens sur Saint-Benoît. Je pense qu'il va falloir aussi
01:09 mettre plus de moyens tout simplement parce qu'il n'y a pas, je le dis, il n'y a pas Saint-Benoît,
01:13 il y a des problèmes dans les 24 communes de la Réunion. Et on avait déjà dans le sud notamment
01:19 marqué un peu notre différence avec les bailleurs sociaux en leur demandant de reprendre en main
01:24 leur groupe d'habitation. C'est-à-dire qu'aujourd'hui nous n'avons plus de concierges dans les groupes
01:29 d'habitation parce que ces concierges permettaient aussi d'être un peu les seules, les personnes qui
01:35 avaient un oeil sur ce qui se passait dans leur bâtiment. Et on voit bien qu'aujourd'hui que le
01:39 phénomène est en train de s'aggraver et il manque peut-être des relais dans ces groupes d'habitation
01:45 pour justement alerter sur les difficultés qu'on rencontre. Et quand on dit que les choses sont
01:50 en train de s'aggraver, on en a parlé de phénomènes de bandes, de clans, on a peur que ça dérive sur
01:56 des problèmes de gang avec tout ce que cela peut supposer derrière. Il n'est pas trop tard pour
02:01 véritablement se mobiliser et travailler sur ces sujets extrêmement sensibles parce que notre
02:07 volonté c'est de montrer à notre population qui est exaspérée face à ces phénomènes de violence,
02:12 il faut qu'on arrive rapidement à mettre en oeuvre des mesures pour les rassurer. Je crois qu'il faut
02:17 à un moment donné arrêter de tout reporter sur les maires. Les maires nous sommes, c'est vrai,
02:22 les premiers piliers de la République, mais si la République n'est pas là quand on a besoin d'eux,
02:26 c'est comme si nous n'existions pas également. Donc je crois qu'à un moment donné, il faut
02:30 qu'on remette les choses à leur place. Et quand chacun sera mis à sa place, peut-être qu'on
02:35 arrivera à mener des actions coordonnées. Il y a surtout le problème, je crois, d'accompagnement
02:40 des personnes qui arrivent, qui se retrouvent parfois sans repère. Et c'est là où l'action
02:46 sociale de Téplenny.

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