Thomas THOUROUDE interviewé par Daniel GIMENO dans l'émission 100% RUGBY sur France Bleu La Rochelle
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00:00 A l'époque on appelait les stations locales Radio France et ensuite le nom de la station derrière.
00:04 Nous c'était Radio France Normandie-Camp.
00:06 Dans une super rédac dont le rédacteur en chef a beaucoup compté pour moi, c'était Francis Gauguin.
00:11 Excellent rédacteur en chef s'il en est.
00:13 - Voilà, la référence est faite.
00:15 On va forcément parler au passage dans des émissions mythiques,
00:21 on va peut-être parler autre chose que de rugby,
00:24 mais on va aussi essentiellement évoquer l'Ovalie, le rugby.
00:28 Vous étiez joueur, vous avez joué jusqu'à 29 ans.
00:31 - C'est exactement ça.
00:32 Je me suis vite rendu compte que j'avais un pied gauche, voire deux pieds gauches,
00:37 et donc je n'ai pas joué au foot.
00:39 Et pourtant quand on grandit à Caen, on va plutôt vers le foot.
00:42 Et puis on m'a dit "tiens, pourquoi tu n'essayerais pas le rugby ?"
00:44 Et puis ça s'est beaucoup mieux passé, ça s'est très bien passé.
00:47 Et ensuite oui, effectivement, j'ai joué une vingtaine d'années,
00:50 notamment et principalement au PUC par l'Université Club, un petit peu au Racing.
00:54 Et voilà, pour cette modeste carrière.
00:57 - Modeste carrière qui vous a amené à brandir le bouclier !
01:01 - Oui, le bouclier, il a brandi le bouclier, le bougre.
01:05 C'était avec le PUC, donc le Paris Université Club,
01:08 fédéral une, ce qui n'est quand même pas si mal.
01:10 Et nous avons un témoignage d'ailleurs de vos coachs de l'époque.
01:17 Je me rappelle très bien, oui, de ce jeu de tournoi,
01:21 tu te rappelles de moi maintenant, oui, de ce tournoi !
01:24 - Très belle imitation.
01:25 - J'interviens à la brusquette, toi.
01:26 - Franchement, ça va, pas mal du tout.
01:28 - Boschato vous a coaché ?
01:30 - Bah oui.
01:30 - Mais c'est pas vrai, racontez-nous.
01:31 - On a du mal à y croire, qu'il était entraîneur.
01:35 Et oui, il nous a entraîné pendant une saison au PUC,
01:39 à une époque où il y avait Dimitri Hvili d'ailleurs qui jouait numéro 9,
01:43 avant de partir à Gloucester,
01:45 et ensuite au Biarritz Olympique avec la carrière qu'on lui connaît.
01:49 Et il y avait également dans nos rangs un jeune centre au Trois-Carrélles
01:53 qui s'appelait Pierre Venère, qui est donc aujourd'hui...
01:55 - C'est pas vrai !
01:56 - Le directeur général, Justo Brochelet.
01:58 - Qui était déjà très solide et très rapide.
02:02 Et on a eu la chance de faire une belle saison avec tous ces joueurs,
02:06 avec Vincent qui nous entraînait.
02:08 Et ma foi, les 3e mi-temps étaient presque aussi belles
02:11 que les avant-matchs avec Moschato entraîneur.
02:14 Vous imaginez aisément pourquoi.
02:16 - J'imagine, alors poste 3e ligne.
02:19 - Oui, petit gabarit, chaussettes en bas.
02:21 - Oui, enfin bon, il faut quand même y aller.
02:22 3e ligne, il faut éviter les coups plutôt que les doter.
02:25 Mais bon, c'est bien.
02:27 Alors, effectivement, après il y a le choix cornelien.
02:29 Je continue ma passion, mais à cette époque-là,
02:31 vous commencez à faire pas mal de télévision,
02:33 vous êtes sur le plateau d'Infosport.
02:34 Et comme vous le disiez si bien en rentaine,
02:37 c'est compliqué de présenter un journal, un flash
02:41 quand on a reçu pendant le match et qu'on a un peu le nez à l'envers.
02:45 - Exactement.
02:46 Et comme mon physique peut en témoigner,
02:48 je recevais plus que je ne donnais.
02:50 Donc effectivement, c'était difficile d'être à l'antenne
02:53 avec une arcade en moins et puis une bosse sur le crâne.
02:56 - Alors, il a fallu faire un choix.
02:58 - Oui, il a fallu faire un choix.
02:59 - Et le rugby n'est pas sorti gagnant, bien évidemment,
03:01 parce qu'on a sûrement perdu au meilleur 3e ligne.
03:04 - Le rugby s'en sort très très vite.
03:06 Ne vous inquiétez pas pour lui.
03:08 - Est-ce que ce sport détermine aussi un peu votre parcours professionnel ?
03:14 Parce que c'est quand même Tombate-route,
03:16 c'est quand même l'exception qui confirme la règle.
03:18 - Oui, parce que c'est vrai que mon parcours professionnel
03:20 m'a amené essentiellement à traiter de sport
03:23 et plus précisément, plus particulièrement de football.
03:25 Mais j'ai gardé évidemment une grande passion pour le rugby.
03:28 Ce que j'en garde pour répondre à votre question surtout,
03:32 c'est la rigueur de la discipline.
03:38 Et d'ailleurs, je vous écoutais hier dans l'émission
03:42 lorsque vous aviez un ancien militaire
03:44 qui s'est reconverti à la tête d'une...
03:46 - Jean-Charles Dorat, oui.
03:47 - Exactement.
03:48 - Patron de religion rugby, oui.
03:49 - Voilà, et qui faisait toutes les passerelles
03:51 entre ce qu'il retrouvait dans le monde de l'entreprise
03:53 et dans le rugby qu'il aimait et qu'il avait pratiqué.
03:58 Mais ça, je vais enfoncer un peu des portes ouvertes,
04:00 mais je pense que tous les...
04:02 - Oui, mais...
04:03 - Allez-y, je...
04:04 - Non, non, non, vas-y.
04:05 - Non, non, non, mais après, tous les gens qui,
04:06 dans leur carrière professionnelle,
04:08 se sont servis de ce qu'ils ont appris dans le sport,
04:11 il y en a des centaines, il y en a des milliers.
04:13 - Mais en même temps, la pâte de Tombate-route,
04:14 c'est quand même, quand je disais que vous étiez un créateur,
04:16 il y a quand même, ça va au-delà du factuel,
04:19 et juste de la... Je vous livre l'information,
04:21 je vous donne la petite info technique, tactique.
04:25 Non, il y a toute cette dimension qui est la haute.
04:28 On est presque dans la mise en scène,
04:30 même souvent d'ailleurs, vous aimez bien,
04:32 dans la dérision, dans ce qui est assez peu courant
04:35 dans ce milieu quand même du sport.
04:37 - En fait, alors d'abord, je pense qu'avant de se marrer,
04:41 il faut d'abord, effectivement, délivrer la bonne information.
04:43 - Il y a la rigueur, il y a la rigueur.
04:44 - Malgré tout, c'est-à-dire qu'il faut quand même le faire.
04:45 - D'accord, d'accord.
04:46 - Et après, moi ce que j'aime dans le sport,
04:48 ce que vous aimez dans le sport,
04:49 ce qu'on aime dans le sport, c'est en parler avec passion,
04:52 avec sérieux, mais sans forcément se prendre au sérieux.
04:56 C'est-à-dire que le sport autorise d'avoir un sourire,
04:59 autorise un clin d'œil, autorise la vanne,
05:01 autorise de s'amuser.
05:03 Et donc, c'est ce que j'essaye de faire à l'antenne,
05:05 mais parce que c'est exactement comme ça que je le conçois dans la vie.
05:08 - Alors, petite incartade à l'Ovalie,
05:10 ne nous en veuillez pas mes amis,
05:11 on va parler un peu de football rapidement.
05:13 On est sur un plateau, Canal+, c'est l'équipe du dimanche.
05:16 Alors référence à mon Vincent Schneider adoré, qui est mon responsable,
05:19 il m'a montré la vidéo, parce que je ne l'avais pas vue, celle-là, en direct.
05:23 Alors, vous êtes en présentation,
05:25 et ça nous permet de saluer notre ancienne présidente,
05:29 pas présidente, mais directrice des sports à Radio France,
05:33 une certaine Nathalie Yaneta.
05:35 - Alors, elle l'est toujours.
05:36 - Elle l'est toujours, elle est belle, je suis heureux de vous voir.
05:38 - On l'embrasse.
05:39 - On vous embrasse.
05:40 Je pensais qu'elle avait changé de casquette.
05:43 - La dernière nouvelle, elle est toujours là.
05:45 - Elle est toujours là.
05:46 Bon, très bien, voilà ce qu'il s'appelle une émission forcément bien travaillée,
05:49 ce qui n'est absolument pas le cas de Thomas Thoreau,
05:52 vous allez comprendre pourquoi.
05:54 Et donc, vous êtes en plateau,
05:56 et il y a un certain Sabatier qui connaît bien Nathalie Yaneta,
05:59 ils se connaissent bien, non ?
06:00 - Ils sont mariés.
06:01 - Ah ben, ils sont toujours mariés.
06:02 J'ai dit de te donner des infos,
06:04 parce que je me suis dit, je vais dire,
06:05 je vais te donner une saucisse,
06:07 j'ai dit, bon, d'accord, bon, bref.
06:09 Donc, il vous rejoint sur le plateau,
06:11 et il se casse la gueule.
06:13 Et c'est là que vous rentrez en scène.
06:15 C'est vrai que la particularité de Canal+ a été d'amener les nouvelles technologies très rapidement.
06:19 Monsieur Philippe Doucet, entre autres, avec la palette à doux tous,
06:22 on est d'accord, grosse institution,
06:24 on détaille, on décortique l'action sous tous les ans,
06:27 et là, vous nous faites une palette de la chute de Jean-Claude Armatier,
06:30 et c'est exceptionnel.
06:31 Non, mais avec moult détails,
06:33 les petits, la frustration,
06:35 non, mais ça c'est la patte Thoreau.
06:38 On précise quand même qu'on lui avait demandé s'il était d'accord pour qu'on revoie la chute
06:42 qui avait été la sienne.
06:44 Une vraie chute, ou pas ?
06:45 Ah mais une vraie chute, oui.
06:46 Elle est belle, celle-là.
06:47 Et d'ailleurs, elle revient souvent sur les réseaux sociaux,
06:51 elle repasse les algorithmes pour monter la vidéo,
06:53 malheureusement pour Jean-Charles,
06:55 qui heureusement ne chute pas à chaque fois que la vidéo passe.
06:57 Mais il s'était fait très mal,
06:59 et on lui avait demandé si on pouvait faire une palette de sa chute pour se marrer,
07:03 et comme il a beaucoup d'autodérision,
07:05 on l'avait fait, et on avait pu s'amuser de ça.
07:08 Jean-Charles Jambetier, qui est le grand spécialiste de la Bundesliga.
07:12 Sur Bean Sport, tout à fait.
07:14 Thomas Thoreau, vous faites quoi maintenant ?
07:16 Je suis journaliste à Bean Sport,
07:18 je présente une émission hebdomadaire qui s'appelle "Le Club Bean Europe"
07:20 qui résume toute l'actualité du foot européen,
07:23 on présente les soirées de Ligue des Champions également,
07:25 et puis les grands matchs européens sur site,
07:28 comme le Clasico par exemple, dans le championnat d'Espagne.
07:30 On va samedi, précisément avec Jean-Charles,
07:33 à Munich pour le Klassiker entre le Bayern de Munich et le Borussia Dortmund.
07:37 Ça va pas bien, Bayern ?
07:39 Attention, attention !
07:41 En championnat, ça semble difficile pour eux d'aller chercher le titre,
07:45 le Bayern Leverkusen a 10 points d'avance,
07:48 mais en Ligue des Champions, je pense qu'ils ont encore une petite carte à jouer.
07:51 On va continuer à parler avec Thomas Thoreau de rugby,
07:53 on va vous offrir également le cadeau du Stade Rochelet du soir,
07:56 avec une voix mystère.
07:57 Juste une dernière petite chose,
07:59 avant d'écouter quelques petits messages.
08:01 Vous êtes le digne successeur d'un certain Didier Rousteing.
08:05 On n'aura pas le même âge, mais je retrouve beaucoup de...
08:09 C'est vrai ?
08:10 Non mais parce que lui aussi...
08:11 Je prends ça comme un grand compliment,
08:13 parce que j'ai énormément d'estime pour Didier.
08:15 Pour moi, c'est le dernier punk du journalisme sportif en France.
08:20 Il a un savoir et une connaissance, une culture sportive et du foot,
08:24 surtout encyclopédique.
08:27 Il faut quand même savoir qu'il a rencontré et réuni
08:29 les plus grands footballeurs de l'histoire,
08:32 qui sont Pelé, Di Stefano, Maradona,
08:35 à l'époque où il avait créé un syndicat des joueurs
08:37 pour défendre l'intérêt des joueurs contre les grandes institutions.
08:42 Cantona également faisait partie de ce syndicat.
08:45 Et quand vous vous installez à côté de Didier
08:47 et que vous l'écoutez raconter ses histoires,
08:49 c'est absolument formidable.
08:51 Oui, il lit pareil quand il était avec Anthony à Téléfoot.
08:55 Imaginez qu'il faisait ses sujets où on était complètement décalés.
08:59 C'est rock'n'roll !
09:01 C'est le Jim Morrison de l'époque !
09:03 Toujours d'ailleurs !
09:05 Vous êtes dans cette belle veine.
09:07 Vous avez collaboré ensemble pour une autre chaîne.
09:10 On ne va pas citer la radio en question.
09:13 C'était pour la Coupe du Monde. C'était quoi la Russie ?
09:16 C'était sur Europe.
09:18 On a fait pendant un an l'émission "Yapapeno", c'était un jeu de foot.
09:20 Avec Kazar également.
09:22 C'était la récréation pendant une heure, tous les jours.
09:24 Ça n'a pas duré.
09:26 Malheureusement, ça n'a pas duré.
09:28 Pour ça, ça ne marchait pas mal.
09:30 Thomas Tauroud, on se régale. Vous restez avec nous.
09:32 Quelques courts messages et notre 100% rugby se poursuit avec vous.
09:34 100% rugby avec Thomas Tauroud,
09:42 le grand témoin de France Bleu La Rochelle.
09:45 Ce soir, l'invité qui nous parle bien sûr de son parcours à la télévision.
09:49 Il a beaucoup parlé de football.
09:51 C'est un rugbyman qui s'adresse à vous.
09:54 Il a été le troisième lignel formidable du PUC.
09:59 Le PUC s'en rappelle encore.
10:01 Ce titre en 2001, on voit brandir le brinus.
10:05 Ça fait quel sens ?
10:07 C'est un bout de bois quand même.
10:09 C'est un bout de bois quand même.
10:11 Mais ne minisez pas les choses.
10:13 Arrêtez Thomas Tauroud, s'il vous plaît.
10:15 Parce que nous, on a envie de le toucher ce bois.
10:17 Vous savez, à La Rochelle, il y a un moment qu'ils ont envie de le...
10:19 Quelle sensation ?
10:21 Le Stade Angers, ils le toucheront ce brinus.
10:23 Oui, bien sûr.
10:24 Je pense que le momentum de l'équipe n'est pas encore passé.
10:28 Évidemment, la saison dernière a été une opportunité considérable
10:33 de remporter le championnat de France.
10:36 Il ne faut pas oublier la saison qui avait été effectuée
10:38 avec ce deuxième titre de champion d'Europe.
10:40 Mais je pense que l'équipe peut encore aller chercher ce bouclier
10:44 dans les prochaines années.
10:46 La page de cette génération-là et de ce groupe-là
10:49 n'est pas encore tournée, je pense.
10:51 Vous avez joué avec Pierre Wehner,
10:53 qui est le directeur général du Stade Roger,
10:55 qui fait partie de cette construction initiée par Vincent Merling.
10:59 Le Stade Rochelet, bien sûr, existe depuis des décennies.
11:02 Mais bon, il y a un tournant qui s'est amorcé
11:04 avec la venue du président Merling.
11:06 Et voilà, étape par étape, construction, le stade, les infrastructures,
11:10 tout est la formation.
11:12 A quel moment il décide de venir à La Rochelle, Pierre Wehner ?
11:16 Juste après la saison qu'on a passée ensemble
11:19 en Fédéral Uno-Puc, dont je vous parlais tout à l'heure.
11:22 Il était étudiant à Sciences Po, il me semble.
11:24 Il a terminé ses études et il est ensuite venu à La Rochelle.
11:28 Il a joué en espoir et il fait partie de la génération championne de France
11:32 "Espoir" avec le Stade Rochelet.
11:34 C'est début des années 2000.
11:36 Début des années 2000, effectivement.
11:38 Et vous avez aussi des souvenirs avec d'autres joueurs
11:41 qui ont encore marqué les esprits maritimes,
11:43 notamment Nicolas Djebali.
11:45 J'ai surtout connu son frère, mais c'est vrai que les frères Djebali,
11:47 je les ai connus à Caen.
11:49 Ils ont joué dans le club dans lequel je jouais
11:53 quand nous étions jeunes.
11:55 Et j'ai croisé également la route de Nico Raffo,
11:57 qui ensuite a joué au Puc,
11:59 qui a joué au Stade Français,
12:01 qui a été champion de France avec le Stade Français,
12:03 qui a joué à Castres, à Lyon,
12:05 et qui a été formé au Stade Rochelet.
12:07 Il m'en disait déjà à l'époque, je m'en rappelle,
12:09 beaucoup, beaucoup, beaucoup de biens.
12:10 - Et vous n'êtes pas un peu frustré de ne pas parler plus de rugby
12:12 dans votre métier ?
12:13 - Non, parce que j'aime aussi beaucoup, beaucoup le foot.
12:17 C'est l'une de mes passions,
12:19 donc je me nourris de celle-ci.
12:21 Et puis je parle aussi beaucoup de rugby
12:23 dans ma vie privée avec mes amis.
12:25 Donc non, j'ai pas de frustration.
12:27 - On va jouer ensemble, Thomas Tauroud est notre invité
12:29 ce soir sur France Bleu La Rochelle.
12:31 Une voix mystère qui ne devrait pas
12:33 vous poser trop de difficultés.
12:35 Vous la reconnaissez, vous nous appelez.
12:37 Et on vous offre le tee-shirt Rochelet Gasparot,
12:41 pas Gaspacho, hein, Gasparo !
12:44 Voilà, c'est une particularité.
12:46 Il était bon de le préciser,
12:47 mais je me suis dit, c'est pas Gaspacho,
12:48 parce que la voix que nous allons écouter
12:49 pourrait prêter à confusion.
12:51 Vous allez comprendre pourquoi.
12:53 Quel est le nom de ce joueur ?
12:55 - C'est dommage, c'est dur,
12:57 parce qu'on a donné la première unité,
13:00 on n'a rien fait,
13:02 et on s'est réveillé trop tard,
13:04 du coup c'était compliqué.
13:06 On a couru à la fin,
13:08 et on était...
13:10 La pénalité, la rime,
13:14 c'est pas la faute d'Antoine,
13:16 c'est à nous de Savan,
13:18 de ne pas donner la première unité,
13:20 comme on l'a donné.
13:22 - Voilà, une voix qui est un peu...
13:24 - Si.
13:25 - Mais c'est d'accent, quand même.
13:27 - Si.
13:28 - Mais c'est d'accent, quand même.
13:30 - Un garçon qui a la grinde, hein,
13:32 et qui est un combatant.
13:33 - C'est clair aussi.
13:34 - Enfin bon, quel est le nom de ce joueur, s'il vous plaît ?
13:36 0546 50 67 68,
13:38 il revient sur la défaite à Bayonne,
13:40 bon voilà, c'est...
13:42 Coup du sort à la fin,
13:43 tournastoy, le poteau,
13:44 mais enfin bon,
13:45 y'a pas photo, quand même,
13:46 les Bayonnais, vous suivez quand même les matchs ?
13:48 - Ouais, j'ai vu le match de samedi,
13:50 et d'ailleurs, je vous ai écouté
13:52 donc attentivement hier,
13:54 avec Jean-Pierre Elissalde,
13:56 que je respecte beaucoup.
13:58 Tout ce que vous avez dit est tout à fait juste,
14:03 mais, moi j'y ai vu quand même,
14:05 dans l'attitude des joueurs,
14:07 quelque chose de positif.
14:08 A mon sens,
14:09 le stade Rochelet s'est remis
14:11 dans un cercle verteux,
14:12 et une dynamique plutôt positive,
14:14 avec la victoire contre Clermont,
14:15 la victoire contre le stade français,
14:17 et même, effectivement, si ce match est perdu à Bayonne,
14:19 il me semble que le fait
14:21 d'avoir insisté pour aller chercher
14:23 des points autrement copiés,
14:25 montre que les joueurs ont,
14:27 d'une certaine manière, regagné confiance.
14:29 Et cette perte de confiance,
14:31 elle était très visible,
14:33 pour diverses raisons,
14:35 les absences, des internationaux,
14:37 les blessures, etc.
14:39 Sur la première moitié de saison,
14:41 ça va beaucoup mieux,
14:43 certes c'est une défaite, et c'est dommage,
14:45 parce que le stade Rochelet
14:47 pouvait gagner cette rencontre,
14:49 mais j'y vois quand même un signe assez encourageant,
14:51 qui laisse présager,
14:53 qui augure d'une fin de saison
14:55 qui peut être
14:57 qui peut être
14:59 vertueuse également, lorsque les joueurs
15:01 vont revenir, lorsque les cadres
15:03 seront plus nombreux,
15:05 et elles seront riches d'enseignements.
15:07 Moi je pense que le stade Rochelet a encore une carte à jouer
15:09 sur cette fin de saison.
15:11 - On garde l'enregistrement, bien évidemment,
15:13 on réécoutera ça un petit peu plus tard dans la saison,
15:15 mais effectivement,
15:17 on a cette ambition-là,
15:19 au stade Rochelet, d'être
15:21 champion de France, de conserver
15:23 son titre de champion européen,
15:25 et ça passe déjà par la victoire de
15:27 Yonah, un club qui est en grande difficulté,
15:29 qui a quand même des joueurs de valeur,
15:31 n'oublions pas qu'ils ont
15:33 battu le stade Rochelet lors de la phase d'aller,
15:35 attention, donc le match c'est
15:37 ce samedi, à vivre en intégralité sur France Balle Rochelle.
15:39 Je crois que nous avons
15:41 un problème avec le standard, parce que je ne vois pas
15:43 d'appel, et ça m'interroge beaucoup,
15:45 parce que la voix est quand même assez marquée,
15:47 et c'est quand même, je veux dire, même si vous ne parlez
15:49 pas le puma dans le texte,
15:51 il y a un moment, et il n'y en a pas 50 000
15:53 non plus au stade Rochelet,
15:55 il a dû un peu modifier son système de jeu,
15:57 parce qu'il a été beaucoup touché, notamment au niveau des
15:59 cervicales, lors de la dernière
16:01 fois, on a eu crainte de le pire, mais bon,
16:03 là il revient, il modifie un petit peu son système
16:05 de jeu, on ne voit pas trop la différence quand même,
16:07 quand il rentre dans les rucks, je ne vois pas trop le...
16:09 C'est bien
16:11 de le vouloir en tous les cas,
16:13 changer, c'est compliqué de faire du rugby
16:15 quand même, c'est un sport terriblement...
16:17 On ne peut pas se cacher quoi. - C'est impossible de se cacher,
16:19 c'est impossible, puisque
16:21 c'est par définition un sport collectif
16:23 de combat, donc dans ce sport collectif
16:25 de combat, il y a un combat. - Tu ne peux pas te cacher, c'est pas possible,
16:27 c'est pas possible. Thomas Touroute, c'est
16:29 la télévision, c'est les
16:31 grandes épopées, l'équipe du dimanche,
16:33 c'est tout le sport, et puis bien d'autres,
16:35 maintenant sur Binge Sport,
16:37 mais c'est aussi la musique, alors ça je suis
16:39 surpris quand même, parce que, c'est quoi cette
16:41 histoire avec les victoires de la musique ?
16:43 - Ah si, c'est vrai ! - Oui, non mais,
16:45 je ne vais pas faire non plus,
16:47 il y a un état à chaque fois, il y a un moment,
16:49 il faut travailler un peu les dossiers,
16:51 non mais ça nous permet de saluer un autre
16:53 Charentais-Maritimes, puisque je précise que vous êtes
16:55 rechelé désormais, c'est un certain
16:57 Angérien, un certain Bruno
16:59 Guillon, mais c'est quoi cette histoire ?
17:01 Vous aviez collaboré ?
17:03 - On a co-présenté les victoires de la musique avec Bruno.
17:05 - Comment vous vous retrouvez à présenter les victoires de la musique ?
17:07 - C'est une bonne question.
17:09 - C'est vrai ? Ça ne vous a pas surpris ?
17:11 - Non, à l'époque, je travaillais sur France 2,
17:13 j'avais présenté une émission qui s'appelait Actualité,
17:15 qui était une émission d'infotainment.
17:17 - Là, vous avez essayé de sortir un petit peu
17:19 du cadre du terrain.
17:21 - J'ai eu l'occasion, alors j'ai fait aussi
17:23 beaucoup d'infogéné, mais là en journalisme
17:25 classique, on va dire, en information générale.
17:27 Et puis j'ai fait des émissions d'infotainment
17:29 à Canal notamment, avec une émission
17:31 qui s'appelait le Bifort du Grand Journal.
17:33 Un peu au Grand Journal
17:35 également, notamment pendant
17:37 le Festival de Cannes. Et puis
17:39 sur France 2, on avait lancé cette quotidienne
17:41 qui s'appelait Actualité, qui était une émission
17:43 d'infotainment en fin
17:45 d'après-midi.
17:47 Et ça m'a permis de
17:49 goûter à des primes
17:51 autres que dans le sport.
17:53 Donc effectivement, j'ai co-présenté
17:55 avec Bruno les Victoires de la Musique.
17:57 J'ai eu la chance de présenter
17:59 la Fête de la Musique avec Sidonie Bonnac et Garou
18:01 à Toulouse, en live.
18:03 C'était super chouette.
18:05 Et j'ai même co-présenté une émission avec
18:07 Michel Drouet. - Formidable, formidable.
18:09 Les 50 ans.
18:11 - Avec l'Empereur.
18:13 - Il colle super bien le sport.
18:15 - C'est l'exemple aussi
18:17 de Thomas Thoreau, parce que lui, il fait le sport.
18:19 - Bien sûr, il fait le sport.
18:21 Il était au commentaire du match
18:23 de la Coupe du Monde 86
18:25 de l'équipe de France face au Brésil.
18:27 Donc il connaît
18:29 très bien le sport. - Bon, du Brésil
18:31 à l'Argentine, il n'y a qu'un pas. Est-ce qu'on a
18:33 quelques standards qui nous ont
18:35 donné la bonne réponse ? Parce que là, ça va arriver.
18:37 Mais oui, à un moment donné, il faut libérer Thomas Thoreau,
18:39 parce qu'il a un emploi du temps de ministre.
18:41 Il ne va pas rester avec nous jusqu'à 19h quand même.
18:43 On a un timing, on a un conducteur,
18:45 on a quand même des choses à respecter.
18:47 Stade Rochelet,
18:49 champion de France, c'est pour vous quelque chose
18:51 qui peut effectivement
18:53 arriver cette saison
18:55 voire la saison
18:57 d'après. On est dans ce temps-là.
18:59 - Oui, cette saison,
19:01 c'est je pense tout à fait
19:03 possible. Les dernières
19:05 saisons ont prouvé que le Stade Rochelet avait largement
19:07 le niveau pour aller chercher le bouclier.
19:09 Même si cette saison ne ressemble pas
19:11 aux précédentes et qu'elle est
19:13 d'aspect un peu plus difficile,
19:15 je pense que la dynamique
19:17 est retournée, la confiance aussi,
19:19 et que le Stade Rochelet peut faire de grandes choses
19:21 encore. - Nous avons retrouvé notre confiance
19:23 avec notre standard, nous venons de
19:25 nous acquitter de la facture.
19:27 Et donc forcément, ça fonctionne. - Ça va mieux.
19:29 - Ça va bien forcément. Je te l'ai oublié, je ne comprends pas.
19:31 Étienne de Sarrogatien est avec nous.
19:33 Bonsoir Étienne, ça va bien ?
19:35 - Oui, bonsoir.
19:37 J'en rappelle très bien.
19:39 - Et il nous écoute également.
19:41 - Bonsoir à vous.
19:43 - Étienne, quel est le nom de ce joueur,
19:45 s'il vous plaît ?
19:47 - Sklavi, le pilier
19:49 du Stade Rochelet.
19:51 - Bien évidemment, je vois Sklavi.
19:53 "Mouviens, Etienne !"
19:55 "Habla un poco argentino, non ?"
19:57 - Non, pas du tout.
19:59 - Il a essayé.
20:01 - Non, pas du tout.
20:03 - Bon, Étienne,
20:05 on est là en train de
20:07 parler avec Thomas.
20:09 Vous avez un souvenir
20:11 avec Thomas, la télé ?
20:13 - Quand
20:15 j'étais sur Canal+
20:17 on le voyait souvent sur
20:19 "Equipe des démarches".
20:21 On le voyait souvent.
20:23 Depuis qu'il est sur Béignes, je le vois très peu
20:25 parce que je n'ai pas Béignes.
20:27 - Pourquoi c'est payé en Béignes ?
20:29 - Je ne peux pas vous faire gagner un abonnement.
20:31 - Au moins Étienne, franchement, il nous aide.
20:33 - J'ai déjà gagné un T-shirt, c'est pas mal.
20:35 - N'importe lequel T-shirt, et c'est le
20:37 Gasparro pour vous, Étienne.
20:39 Il est beau ce T-shirt.
20:41 - Vous le mettez en quoi ? En XL ?
20:43 - Oui, XL.
20:45 - Oui, un bon XL, Étienne.
20:47 - Oui, je suis un bon XL.
20:49 J'ai un M83.
20:51 - Un beau poulet, Saro Gassia.
20:53 - Je vais
20:55 légèrement au stade
20:57 parce que j'ai un demi-abonnement
20:59 du Stade Rocher.
21:01 - Un demi-abonnement,
21:03 ça veut dire que vous voyez que la moitié des matchs ?
21:05 Il est obligé de partir.
21:07 - Non, non, non, je vois que la moitié
21:09 des matchs, la moitié des restaurants,
21:11 la moitié des saisons.
21:13 C'est pas mal. C'est mieux qu'un abonnement.
21:15 Mais bon, on va en avoir mieux.
21:17 - Juste Étienne,
21:19 effectivement, Thomas nous disait qu'il a vu
21:21 de belles choses malgré tout, dans cette volonté
21:23 d'aller marquer Adam,
21:25 plutôt que d'aller chercher des points au pied
21:27 pour ce match face à Bayonne.
21:29 Là, c'est Arruyona qui se présente.
21:31 C'est une victoire
21:33 impensable de ne pas passer à côté.
21:35 - Oui, d'autant plus
21:37 qu'au début de saison,
21:39 on n'avait pas l'équipe entière
21:41 parce qu'ils étaient en
21:43 coupe du monde.
21:45 On a quand même les gros
21:47 comme André
21:49 qui sera là. - Et bien oui, Antonio
21:51 qui va revenir. On parle de Will Skelton également,
21:53 peut-être pas pour Arruyona, mais pour l'estomac.
21:55 - C'est une très bonne nouvelle.
21:57 - Il y a des fausses. - Oui, donc je pense que
21:59 il y a un bon rythme qui est bien parti
22:01 depuis les trois matchs.
22:03 - Ça va le faire. - Ça peut le faire.
22:05 - Vous le sentez, Etienne ?
22:07 Vous le sentez, cette odeur de bois ?
22:09 Vous la sentez ou pas ? - Oui, oui.
22:11 Je la sens.
22:13 Je sens le problème, je ne pouvais pas le voir.
22:15 Je le vois avec la télé, je ne pouvais pas le voir.
22:17 La dernière année, j'étais au Stade de France
22:19 pour la finale. Cette année, je ne pouvais pas.
22:21 - Bon, on ne s'enflamme pas.
22:23 - Il ne faut pas s'enflammer parce qu'avec le bois...
22:25 - La finale est à Marseille, si je ne m'abuse.
22:27 - C'est un stade qui apporte
22:29 des chances au Stade Rochelet ces dernières années.
22:31 - Mais bien sûr, faites bien de le rappeler !
22:33 C'est un signe ! Moi, je vous dis, c'est un signe.
22:35 Voilà, notre mage
22:37 Thomas Toureau nous a amené
22:39 la lumière, comme un certain
22:41 blanc... C'est la petite référence
22:43 à Thierry Gillardy, ça.
22:45 - Oui, oui. - La lumière est venue de l'ambre.
22:47 - C'est ça.
22:49 - On a envie de vous garder jusqu'à 23h,
22:51 mais ce n'est pas possible. Etienne, on est obligé de vous libérer
22:53 également. Et vous aussi, Thomas Toureau.
22:55 - Merci. - C'était un vrai bonheur.
22:57 - Merci à toute l'équipe.
22:59 Merci pour France 2 et pouce en l'œil.
23:01 - Salut Etienne. - Salut Etienne, à très bientôt.
23:03 Thomas, bon, écoutez,
23:05 ça s'est passé trop vite.
23:07 Il va falloir venir nous voir prochainement. - Avec grand plaisir.
23:09 Mille merci pour l'invitation, c'était super.
23:11 - Et donc, Big Sport,
23:13 la grande soirée, c'est quand ?
23:15 - Alors, on a le classiqueur
23:17 samedi à partir de 17h30
23:19 Bayern Munich-Borussia Dortmund.
23:21 Le lendemain, il y a un beau Real Madrid-Bilbao
23:23 avec le club BN Europe dans la foulée.
23:25 Tous les résultats
23:27 du week-end européen. Et puis,
23:29 les matchs de Ligue des Champions,
23:31 avec les quarts de finale qui arrivent à grands pas.
23:33 - C'est incroyable, j'ai l'impression de regarder
23:35 Big Sport, et en plus, j'ai pas payé.
23:37 C'est incroyable, c'est génial.
23:39 Merci Thomas Toureau, ça a été un vrai privilège. - Merci à vous.