FEMME ACTUELLE - Veronika Loubry se confie sur sa carrière et son rôle de maman poule
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00:00 D'arrêter ma carrière pour ma fille, parce que j'étais enceinte quand j'ai eu mon 7 d'or,
00:05 c'était très audacieux.
00:06 C'était un challenge.
00:07 Jean-Luc Delarue m'a dit "tu fais une grave erreur, tu ne devrais pas arrêter maintenant".
00:13 Et c'était ma décision, elle était prise.
00:15 C'était ma fille.
00:16 Cette décision, quand je l'ai prise, je ne l'ai jamais regrettée.
00:19 Jamais, jamais, jamais.
00:20 Je suis une maman dans tous les sens du terme.
00:23 Moi, mes enfants, c'est ma priorité.
00:27 C'est la plus belle chose de ma vie.
00:28 Ce que ça a déclenché chez moi, c'est une autre sensibilité, un autre regard.
00:33 J'ai appris ce que c'était que d'avoir peur.
00:36 Je n'avais jamais eu peur.
00:37 J'étais une casse-cou, une intrépide.
00:39 J'ai voyagé dans le monde entier, j'ai fait beaucoup de choses.
00:41 Dès lors que Tylan est né, j'ai eu peur.
00:45 La maternité m'a fait prendre conscience des choses.
00:48 J'ai réalisé que ce petit bout-là, c'était toute ma vie.
00:52 Elle a 23 ans bientôt et c'est mon petit bébé.
00:54 Mon fils a 17 ans, c'est aussi mon petit bébé.
00:57 Tous les trois, nous avons une relation très fusionnelle.
01:00 Tylan m'appelle tous les jours, tous les matins, tous les soirs.
01:03 Elle vit à Paris, moi je vis dans le sud de la France.
01:05 Et Ayrton, c'est quelqu'un de plus timide, avec un caractère...
01:10 C'est un garçon, voilà.
01:11 Mais c'est pareil, tous les matins, tous les soirs,
01:14 je l'emmène à l'école tous les jours.
01:16 L'arrêter sa carrière pour ses enfants, ce n'était pas ça la critique.
01:19 La critique, c'est plus sur les choix, sur mes choix de vie.
01:23 Mais je m'en fiche, c'est le dernier de mes soucis.
01:25 La critique ne m'atteint pas.
01:27 Peut-être justement parce que j'ai un vrai détachement sur tout.
01:30 Une fois que c'est fait, c'est fait.
01:32 C'est pour ça que je n'ai pas de regrets sur ce que j'ai fait, dans ma carrière.
01:35 Là, j'ai compris avec Instagram,
01:37 que quoi que l'on fasse, des gens seront critiqués.
01:40 Et j'ai aussi compris une chose,
01:42 essayer d'amener les gens dans notre choix,
01:46 et essayer de convaincre quelqu'un en disant, voilà, tu m'as critiqué,
01:49 mais pourquoi ? Ça ne changera rien, parce que la personne, elle est sur son idée.
01:53 Je ne veux pas m'évertuer à perdre mon temps avec des gens qui ont leurs idées,
01:58 mais dans tout.
01:59 Moi, je me suis dit, j'ai envie de parler de ménopause,
02:01 j'ai envie de parler de sujets qui fâchent,
02:03 j'ai envie de parler de tout, voilà.
02:05 Et comme j'avais adoré la télévision, et que j'avais arrêté la télévision,
02:09 pour moi, c'était une continuité.
02:11 C'était faire ma télévision sur Instagram.
02:13 Je ne mets pas de filtre, depuis le premier jour,
02:15 je ne veux pas mettre de filtre, parce que parfois, je me réveille,
02:18 j'ai vraiment 55 ans et le temps a passé, et je l'accepte.
02:22 Et c'est vrai que parfois, c'est dur de se dire,
02:24 voilà, c'est fini, toute la jeunesse éternelle, ça n'existe pas.
02:27 Dans mon Instagram, je vais vous faire véhiculer un message qui dit que,
02:31 voilà, acceptons-nous comme on est, avec parfois des cheveux blancs,
02:35 avec les bouffées de chaleur, avec les rondeurs.
02:38 Ce n'est pas grave de vieillir, c'est une bénédiction de vieillir.
02:44 Moi, je suis marraine d'une association pour les enfants en fin de vie.
02:47 Donc, ce sont des enfants en fin de vie.
02:50 Donc là, le mot "enfant fin de vie", à côté, vieillir, c'est magique.
02:54 Comme pour la critique tout à l'heure, dès lors que l'on comprend
02:56 que vieillir est une chance et pas forcément un fardeau,
02:59 c'est génial.
03:01 Vivez comme vous êtes et soyez heureux et heureuses d'être vivants.
03:05 C'est ça, mon message plutôt.