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00:00 Évidemment que je déplore et que je condamne tous les agissements qui ont eu lieu encore à Brafusy la nuit dernière
00:06 avec une trentaine de véhicules caillassés par une bande de jeunes venus certainement d'autres quartiers de Brafusy.
00:14 L'enquête est en cours, il y a même d'ailleurs plusieurs enquêtes qui sont en cours par des forces de l'ordre.
00:20 Mais entre ces tas de causes, oui, il y a beaucoup de colère.
00:23 Colère de la population, du quartier, colère de ma part également, colère de tout le monde finalement
00:28 puisque on est face à un problème qui perdure.
00:31 Et malgré les abeines qu'on a pu lancer, que j'ai pu lancer moi-même depuis presque trois ans,
00:37 on constate que les choses ont du mal à rentrer dans l'ordre.
00:40 Et aujourd'hui, il y a une colère à la fois des bénédictins, mais aussi des réunionnais dans leur ensemble
00:45 puisque ces phénomènes qu'on a connus hier soir, des bandes qui circulent avec des machettes ou d'autres types d'armes,
00:52 se rencontrent également, se produisent également sur d'autres territoires de la Réunion.
00:56 Donc c'est un problème aujourd'hui réunionnais pour lequel j'en appelle à M. le Préfet de la Réunion,
01:02 mais aussi au président de l'Association des maires pour qu'il réunisse très rapidement tous les maires du département
01:09 pour qu'on puisse l'évoquer, ce problème, et identifier quelles solutions nous pouvons faire remonter
01:15 auprès des services de l'État et aussi aller à la rencontre de l'État pour que l'État aussi nous propose des solutions.
01:19 Parce que je le redis encore une fois, la sécurité, ce n'est pas que l'affaire du maire,
01:24 c'est avant tout l'affaire de l'État. C'est l'État qui doit maintenir la sécurité sur un territoire.
01:30 Est-ce que c'est une question de sécurité ?
01:32 Et donc c'est d'abord une question de sécurité par rapport à ce qu'on a vu hier.
01:37 Il y a davantage de moyens, même si à Savoie-Noire on a une nouvelle brigade de gendarmes qui va bientôt ouvrir un brin de fusil.
01:43 Mais il faut renforcer de manière encore plus importante cette présence des forces de l'ordre.
01:48 Et puis c'est un problème de société. Je l'avais évoqué aussi en 2021,
01:52 c'est un problème de peuplement et d'intégration d'une communauté au sein de notre territoire réunionnais.
01:57 Donc ces problèmes, il faut les aborder sans tabou pour pouvoir identifier les solutions.
02:03 Et aujourd'hui, ce que je constate dans le cadre de cette visite de terrain,
02:06 c'est qu'il y a des représentants de la communauté maoraise qui reconnaissent eux-mêmes
02:11 qu'il y a des individus qui viennent de Mayotte et qui causent des problèmes
02:14 et qu'il faudrait renvoyer au sein de Mayotte.
02:19 Alors ce n'est pas simple, vous connaissez tous le contexte, mais il y a des solutions.
02:25 J'en suis persuadé. Mais il faut qu'aujourd'hui chacun accepte d'assumer ses responsabilités
02:30 et avant tout l'État doit faire face au sien.
02:34 Et il faut qu'on envisage tous les types de solutions.
02:39 S'il faut aller jusqu'à modifier les textes législatifs et réglementaires qui existent
02:44 pour pouvoir mettre en œuvre des dispositifs de retour à Mayotte,
02:49 mettre en œuvre des contrôles plus fréquents dans les logements,
02:53 contrôler qui exerce l'autorité parentale avec garde des enfants,
02:57 il faudra le faire pour ensuite arriver à d'autres types de sanctions,
03:00 à la fois sur les suppressions d'allocations familiales, et ça je le redis,
03:04 même si j'avais été attaqué à l'époque par certains qui aujourd'hui se réveillent
03:07 et commencent à ouvrir les yeux, et aussi sur les types de sanctions pénales.
03:11 Il faut qu'elles soient davantage prononcées et parfois même avec sévérité.