La carrière artistique de la fratrie Leeb, les récompenses de Severin Gerber et Grégory Wyss et du cirque au Chaplin’s World : c’est le programme de la quotidienne.
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00:00 Votre émission avec le Casino Barrière de Montreux.
00:03 Provoquez la chance au Casino Barrière de Montreux.
00:06 365 jours par an. Casinomontreux.ch
00:09 C'est quoi votre truc ?
00:14 Chaplin, le Circus Show revient avec "Les rêves d'un clown",
00:19 un spectacle captivant présenté par l'école de cirque du Jura,
00:23 sous un chapiteau au cœur du parc du Chaplin's World.
00:26 Découvrez l'histoire émouvante d'un clown autrefois célèbre
00:30 qui redécouvre la magie du cirque grâce à un groupe d'enfants des rues.
00:35 Ce spectacle tendre et drôle célèbre la force de la communauté
00:40 et la magie du rire, invitant le public à redécouvrir son enfant intérieur.
00:45 Ne manquez pas cette expérience immersive qui mêle émotion et humour.
00:50 Et pour en parler, je reçois ce matin Olivia Baléguer,
00:53 responsable communication du Chaplin's World. Bonjour.
00:56 - Bonjour. - Bienvenue sur M ce matin,
00:58 de si bon matin, pour nous parler de cirque.
01:01 C'est quoi ce cirque alors au Chaplin's World ?
01:03 - C'est quoi ce cirque ? Effectivement, c'est un événement récurrent
01:06 maintenant chez nous à Chaplin's World.
01:08 C'est la quatrième année qu'on organise ça,
01:10 en collaboration avec, comme vous l'avez dit, l'école de cirque du Jura.
01:14 C'est la même troupe qui était venue l'an dernier pour l'événement
01:17 et qui revient cette année avec un nouveau spectacle
01:20 fait sur mesure pour Chaplin's World.
01:23 Donc on est très impatients et très contents
01:26 d'avoir cet événement qui revient chez nous.
01:28 - Ça sera un beau moment, effectivement.
01:30 Alors c'est là où on peut mêler finalement deux univers,
01:33 celui du cinéma et du cirque, qui se rapprochent assez,
01:36 puisque, on le sait, Chaplin aimait bien le cirque.
01:39 - Chaplin a toujours été fan de cirque, effectivement.
01:42 Et il en a d'ailleurs fait un film, "Le cirque".
01:44 - Absolument. - Un de ses nombreux films
01:46 qui est sur ce thème-là.
01:48 Et il a toujours été fan de cirque.
01:50 C'est vrai qu'à ses débuts, il était un peu clown,
01:52 et puis c'était un peu ce qu'on appelle le slapstick
01:54 avec les tartes à la crème, etc.
01:56 Ça fait très penser au cirque.
01:58 Et puis après sa venue en Suisse,
02:01 il allait toutes les années au Cirque CNY.
02:05 - Au Cirque CNY, oui, bien sûr.
02:07 - Quand il venait, donc il manquait jamais de représentation.
02:09 Donc il a toujours eu ce thème du cirque dans sa vie.
02:12 Et voilà, pour rendre hommage un peu à Chaplin
02:14 et continuer un peu sur cette lancée-là,
02:17 on organise ce cirque à Pâques.
02:19 - Et là, ce qui est un peu différent d'un cirque,
02:21 on va dire, traditionnel,
02:23 c'est qu'il y a une histoire, une narration
02:25 tout au long du spectacle.
02:27 Ce ne sont pas des spectacles qui s'enchaînent
02:29 les uns après les autres.
02:31 Il y a une histoire, donc on rentre...
02:33 C'est immersif, c'est ce que vous disiez tout à l'heure.
02:35 - Oui, effectivement, c'est ça.
02:37 Le metteur en scène, Christopher Gasser,
02:39 a écrit un spectacle qui est plus entre théâtre et cirque.
02:41 Et donc, effectivement, il y a une vraie histoire
02:43 qu'on peut suivre tout au long du spectacle,
02:45 qui est effectivement mêlée à des acrobaties
02:49 et des numéros de cirque.
02:51 - Et évidemment, c'est pour tous les âges.
02:53 On se laisse transporter.
02:55 - C'est ça. C'est pour tout le monde.
02:57 Les grands, les petits, les familles.
02:59 Pour tout le monde.
03:01 - Alors, ça va être d'ici quelques jours.
03:03 Vous me disiez que le chapiteau est monté.
03:05 Les préparatifs vont monter.
03:07 - Les préparatifs vont monter.
03:09 On a de la chance avec la météo.
03:11 Tout se passe bien.
03:13 - Le 29 mars, ça sera pour Pâques.
03:15 - Pour Pâques, exactement.
03:17 Pour le premier week-end de Pâques.
03:19 Et ça va durer jusqu'au 14 avril.
03:21 - Il faut évidemment en profiter.
03:23 Ça va être à peu près deux semaines
03:25 de pur bonheur, de pur plaisir
03:27 dans cet univers à la fois du cinéma et du cirque.
03:29 J'imagine, pour bien faire,
03:31 le conseil, c'est quoi ?
03:33 Faut réserver à l'avance ? Faut préloquer ?
03:35 Qu'est-ce que vous nous conseillez ?
03:37 - On vous conseille vraiment de réserver vos places
03:39 sur notre site internet.
03:41 On a un plan par représentation,
03:43 deux représentations par jour.
03:45 Une le matin, une l'après-midi.
03:47 On vous conseille vraiment de réserver à l'avance
03:49 et de prévoir
03:51 votre journée chez nous.
03:53 - Vous avez presque répondu
03:55 à ma question que vous avez posée en anticipant.
03:57 On peut venir au cirque
03:59 et visiter le musée.
04:01 On peut faire une pierre deux coups.
04:03 - On peut faire comme vous voulez.
04:05 Soit venir uniquement pour le cirque,
04:07 soit venir pour le cirque et en parallèle
04:09 visiter le musée aussi.
04:11 - C'est une vraie expérience que vous nous proposez.
04:13 - C'est une expérience.
04:15 Vous pouvez passer toute la journée avec nous.
04:17 - L'idée, c'est d'aller préloquer,
04:19 vous l'avez dit, sur le site internet.
04:21 C'est vraiment très important.
04:23 Il y a des horaires ?
04:25 - Le spectacle du matin est à 11h
04:27 et le spectacle de l'après-midi à 15h.
04:29 - Plusieurs représentations.
04:31 - Et juste un point, les mardis, il n'y a pas de spectacle.
04:33 C'est le jour de repos des élèves.
04:35 - Tous les jours, sauf le mardi.
04:37 - Toutes les infos seront sur le site internet du Chaplin's World.
04:41 C'est jusqu'au 14 avril.
04:43 C'est vraiment l'occasion pour vous
04:45 de visiter ou revisiter le Chaplin's World.
04:47 Parce qu'on ne s'en lasse pas.
04:49 Et puis de découvrir ce spectacle
04:51 à l'occasion de cette période
04:53 de vacances de Pâques,
04:55 jusqu'au 14 avril.
04:57 - Au 14 avril.
04:59 - Merci beaucoup, Olivia, d'être venue ce matin
05:01 pour nous parler et nous donner envie
05:03 de revenir à Corse des Surveillés.
05:05 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter aujourd'hui, de si bon matin ?
05:07 - Eh bien, écoutez, qu'il n'y ait pas de trafic sur la route.
05:09 (rires)
05:11 - Morax !
05:13 - Donc j'ai une attache pour nos voisins romands.
05:15 - On appelle ça l'escroquerie.
05:17 - C'est mon métier.
05:19 - Je suis en bonne compagnie avec ça.
05:21 - Je suis comore, vendeur de drogue.
05:23 - Philippe Morax qui arrive dans votre rêve.
05:25 - Je suis ce...
05:27 - Ça va presque me faire oublier qu'il est 7h.
05:29 - L'invité du matin.
05:31 - Et ce matin, nous avons le plaisir
05:33 avec David Lothar d'accueillir en premier lieu
05:35 une chanteuse-auteur-compositrice
05:37 qui a su se renouveler continuellement
05:39 en révélant ainsi
05:41 une détermination insoupçonnée
05:43 à vivre pleinement la vie.
05:45 Elle est une artiste
05:47 au multiple talent et nous sommes ravis
05:49 de la recevoir sur le plateau.
05:51 Ensuite, nous avons le privilège
05:53 d'accueillir également
05:55 un artiste polyvalent, lui aussi,
05:57 explorant des domaines du théâtre,
05:59 du cinéma, de la musique et de la danse.
06:01 Sa carrière cinématographique
06:03 est marquée par plusieurs apparitions
06:05 dans des films de renom. Aujourd'hui,
06:07 il est avec nous en tant qu'auteur, compositeur
06:09 et interprète. Nous avons le plaisir
06:11 de recevoir sur le plateau Fanny
06:13 et Tom Lebb, frères et sœurs. Bonjour
06:15 à tous les deux. - Bonjour.
06:17 - Merci d'être avec nous de si bon matin.
06:19 - Plein plaisir.
06:21 - Après une belle soirée.
06:23 - Ça va. - Comment allez-vous ?
06:25 - Très bien. - Ça va bien. - Ça fait plaisir de vous voir.
06:27 - Merci. - C'est la première fois qu'on vous voit
06:29 les deux ensemble, aussitôt le matin.
06:31 - Beaucoup d'informations.
06:33 - En tout cas, bienvenue.
06:35 Merci d'être là. Et David, on va parler
06:37 musique, bien sûr, ce matin.
06:39 - Musique et pas que. On va pouvoir parcourir
06:41 ensemble votre actualité
06:43 actuelle et puis aussi, peut-être,
06:45 quelques mois parce qu'elle est toujours aussi passionnante.
06:47 Et puis, on se dira un peu plus également
06:49 sur la suite pour vous qui s'annonce
06:51 tout aussi enthousiasmante. En tout cas,
06:53 si ça va comme ça pour vous, on y va ainsi.
06:55 Et j'ai envie de démarrer avec vous,
06:57 avec un single en collaboration
06:59 avec de nombreux autres artistes qui est sorti
07:01 il y a quelques semaines.
07:03 "Tous unis pour l'enfance".
07:05 On va écouter un extrait.
07:07 * Extrait *
07:09 On les a reçus ici aussi
07:15 l'association "Tous unis pour l'enfance".
07:17 On peut vous voir dans le clip. "Le monde, on fait ce que tu veux".
07:19 C'est une belle déclaration. Et puis, vous avez
07:21 été incorporée dans le projet avec
07:23 Yvan de Stéphane.
07:25 Oui, que j'aime beaucoup. Et qui a pris
07:27 le projet dans ses mains merveilleusement bien.
07:29 Il y avait beaucoup de choses à organiser.
07:31 Il a chapoté sa merveilleusement.
07:33 Il nous a tous gérés. Parce que c'est pas facile
07:35 de gérer des artistes avec des artistes.
07:37 Les répétitions, bien gérer
07:39 le spectacle. Franchement, il est top.
07:41 Il y en avait 13 en tout. John Steers,
07:43 Alio, Stéphane, Gaëtan,
07:45 Stéphane aussi.
07:47 Et puis, un concert, je vous l'ai donné à la Lambra
07:49 il y a quelques jours aussi à Genève.
07:51 Ça s'est bien passé ? Très bien.
07:53 Salle pleine, super belle énergie.
07:55 Très très chouette. On peut imaginer
07:57 Tom, une prochaine fois,
07:59 dans la collaboration. Enfin, il faut mettre des artistes français aussi.
08:01 C'était que des artistes suisses.
08:03 Alors, Fanny est française ?
08:05 Oui, je suis française. Je ne sais pas d'ailleurs.
08:07 On est frères et sœurs. Donc ça marche.
08:09 Non mais, la musique, non.
08:11 Si vous acceptez des artistes français, avec plaisir.
08:13 Mais je ne sais pas, vous vous considérez comme une artiste suisse ?
08:15 Ça c'est une question. Vous me considérez
08:17 comme une artiste francophone ? Je vais répondre.
08:19 Comme une artiste avec un grand R.
08:21 Pas mal.
08:23 On peut imaginer Tom, peut-être pour une prochaine fois
08:25 avec une collaboration.
08:27 Au mois de décembre
08:29 de l'année passée, sorti
08:31 un autre titre, rock, blues,
08:33 gospel même.
08:35 J'adore "When a man needs
08:37 a woman", Tom Lebb.
08:39 Et là, je vous invite aussi à voir le clip
08:49 en entier. Quand un homme a besoin d'une femme,
08:51 il fera n'importe quoi. C'est du vécu,
08:53 Tom. Ou bien, je ne sais pas.
08:55 Racontez-nous.
08:57 C'est du vécu. C'est du vécu, c'est important.
08:59 D'ailleurs, je pense qu'il faut écrire des chansons sur des choses
09:01 qui nous inspirent, ou
09:03 même des choses qu'on a vécues.
09:05 Et effectivement, je me suis senti capable de faire n'importe quoi
09:07 pour une femme, une femme.
09:09 Donc ça m'a inspiré ce titre qui vraiment...
09:11 Alors, beaucoup de gens
09:13 pensent que c'est une reprise de "When a man loves
09:15 a woman". Je me disais "Ah, t'as fait une reprise de ça ?"
09:17 Je me suis dit "Non, allez écouter sur YouTube, c'est pas ça."
09:19 Vous continuez vos parcours respectifs,
09:21 votre actualité, et puis
09:23 Fanny Lebb, vous racontez avec pudeur
09:25 votre vie, votre
09:27 tracas, si je puis dire, et surtout votre renaissance.
09:29 Votre courage,
09:31 en fait, face aux vances. Et vous transformez
09:33 une période traumatisante
09:35 en un sublime ouvrage et projet
09:37 qui est sorti il y a quelques
09:39 semaines. Alors, racontez-nous en
09:41 quelques mots encore. Vous étiez déjà
09:43 venue en Paris à l'édition. Oui, j'étais venue.
09:45 J'ai essayé une bande dessinée sur mon histoire, j'ai eu
09:47 besoin de la partager. J'ai tellement grandi
09:49 et appris en traversant cette épreuve-là
09:51 que si je ne l'avais pas
09:53 transmise, cette expérience,
09:55 j'aurais eu le sentiment de la trahir. Donc, finalement,
09:57 ce besoin,
09:59 en tout cas, d'aider, de pouvoir guider, d'accompagner,
10:01 c'est pour ça que cette BD existe.
10:03 C'est pour accompagner les gens qui en ont besoin.
10:05 Et en BD, ça permet
10:07 aussi, parce que je sais que c'est une question qu'on me pose beaucoup,
10:09 pourquoi la bande dessinée ?
10:11 Parce que c'est plus léger, ça dédramatise,
10:13 et il y a des dessins.
10:15 Je trouve ça chouette
10:17 comme ça. Les dessins sont accompagnés par
10:19 Cyrielle Pizzapia, justement.
10:21 Pour l'illustration. Alors, tradition, c'est pas...
10:23 Ah, mais mince ! Il faut que
10:25 le stagiaire change de taxe.
10:27 Voilà. Sur
10:29 le dos de votre veste, sur la couverture
10:31 du livre, en tout cas, on peut lire le mot
10:33 "fearless", justement.
10:35 C'est un mot qui vous accompagne.
10:37 C'est le titre, aussi, qu'on peut écouter et voir actuellement.
10:39 C'est un titre, j'espère que je ne vais pas me tromper cette fois-ci,
10:41 que Tom, vous avez également écrit.
10:43 Dis-moi pas, Mathilde !
10:45 Dans la bande dessinée,
10:47 d'ailleurs, il y a la séquence de Tom et moi
10:49 qui écrivons justement "fearless", et dans
10:51 cette bande dessinée, il y a des QR codes, et ça permet
10:53 de la rendre un peu plus interactive.
10:55 Et donc, on prend son téléphone et claque sur
10:57 l'instant, la petite vignette en bande
10:59 dessinée, et hop, vous avez accès tout de suite aux sons
11:01 Spotify, Deezer, ou autre plateforme.
11:03 Ou autre plateforme, oui.
11:05 C'est-à-dire l'album aussi "The Awakening"
11:07 en 2020, c'est vous qui l'avez écrit
11:09 avec... - Il a eu un rôle très important.
11:11 - C'est bien, un rôle important.
11:13 Je pense que Fanny, vous avez pu compter
11:15 évidemment sur toute la famille, votre compagnon,
11:17 votre sœur aussi, votre sœur... alors vous êtes
11:19 des artistes, votre sœur qui est productrice
11:21 dans le cinéma, qui est aussi
11:23 bonne comédienne, d'après ce que j'ai pu lire.
11:25 Elle a aussi des petits... elle pourrait, peut-être...
11:27 - Oui, elle a effectivement
11:29 un talent pas caché, parce qu'il
11:31 est là, mais qu'elle a
11:33 décidé de ne pas exploiter encore.
11:35 Mais ça viendra, si
11:37 la vie lui met ça sur la route, je pense qu'elle le prendra.
11:39 - "Fearless", justement, c'est important
11:41 aussi, ce soutien, ce soutien avec la famille,
11:43 c'était, je pense, primordial.
11:45 - J'ai eu une chance de le prenir, ouais, ouais.
11:47 C'est un cadeau de la vie pour moi,
11:49 de les avoir, en fait.
11:51 - Face au vent de Fanny Leib et de
11:53 Cyril Pizzapia, disponible évidemment
11:55 aux éditions "Le Duc Graphique",
11:57 une BD qui procure
11:59 de l'espoir.
12:01 - Ah bon, ça va...
12:03 - Ça va presque me faire oublier qu'il est 7h.
12:05 - L'invité du matin.
12:07 - On reçoit ce matin
12:09 Fanny et Tom Leib sur le plateau,
12:11 on parle musique, mon cher David.
12:13 Ça va toujours, les amis ? - Très bien, merci.
12:15 - Le café est bon ? - Le thé.
12:17 - Ah, vous êtes pris du thé ce matin. - C'est un thé.
12:19 - Le thé, c'est pour la voix, c'est important. - Oui.
12:21 - Et puis on a beaucoup chanté hier.
12:23 - David Ottard.
12:25 - On va revenir dans un instant dans la musique,
12:27 autant avec vous, Fanny, qu'avec vous,
12:29 Tom, mais là j'ai envie
12:31 de revenir avec, en fait, "Joyeux Noël",
12:33 avec madame Arielle Domballe.
12:35 Vous avez justement,
12:37 parce que vous êtes aussi cette casquette d'acteur,
12:39 le téléfilm "Mon livreur de Noël".
12:41 Vous avez été filmé en Alsace.
12:43 - Oui. - Strasbourg, c'est juste ?
12:45 - Juste en dessous, Mulhouse. - Mulhouse, Mulhouse.
12:47 - Là, je ne vous en veux pas, pour ça je ne veux pas
12:49 passer avant les informations. - Non, mais c'est pas grave, il n'y a aucun souci.
12:51 Ça c'est le rôle,
12:53 et c'est quelque chose que vous avez souhaité, en fait,
12:55 l'année prochaine sur France 2. - Oui, absolument.
12:57 Oui, oui, entre le tournage
12:59 et la diffusion, il y a à peu près un an, et puis bon,
13:01 ça sortira effectivement à la période de Noël,
13:03 2024. - Ça reste des bons souvenirs.
13:05 - Oui, parce que j'ai travaillé avec une réalisatrice
13:07 que j'affectionne grandement,
13:09 qui s'appelle Cécilia Rouault,
13:11 qui a donc pris en main ce projet,
13:13 et qui m'a proposé ce rôle
13:15 très tendre,
13:17 très joli rôle, d'un jeune père de famille
13:19 qui court après
13:21 des livraisons le soir de Noël,
13:23 et qui donc manque de passer
13:25 Noël avec ses enfants.
13:27 C'est sur fond social,
13:29 c'est très bien fait, c'est drôle,
13:31 et c'est un très beau film.
13:33 - Il y a pas longtemps, vous étiez aussi lieutenant
13:35 Olivier Finet du SRPJ d'Angers.
13:37 - Oui, je me suis appelé Olivier Finet, une fois dans ma vie.
13:39 Pendant un mois, je me suis appelé
13:41 Olivier Finet. - C'est pas mal.
13:43 Il y a eu coproduction en Belgique
13:45 et en France, ça a déjà été
13:47 diffusé, il y a d'autres
13:49 encore...
13:51 Est-ce qu'ils vont arriver comme ça, ou un petit peu...
13:53 - Je l'espère, oui, oui.
13:55 Je ne parle pas trop des
13:57 choses du futur, j'ai une petite
13:59 appréhension,
14:01 plutôt une superstition, on va dire, que ça ne se fasse pas.
14:03 Donc je ne vais pas en parler,
14:05 mais oui, il y a d'autres choses
14:07 qui arrivent, oui. - Le livreur de Noël,
14:09 ce con de Noël avec Ariel Domballe
14:11 et vous Tom Leb, rendez-vous à Noël 2024
14:13 sur France 2. Puis j'aimerais aussi revenir
14:15 avec vous Fanny sur un titre qu'on adore
14:17 sur M, et j'en reviens encore avec le groupe
14:19 Stereo, enfin en tout cas avec
14:21 Yvan Franel,
14:23 le titre "Haters" est sorti il y a
14:25 plusieurs mois, je crois que c'était janvier ou février de l'année passée.
14:27 Là aussi c'est un titre fort,
14:29 vous l'avez collaboré ensemble sur ce
14:31 titre-là. - Oui, c'est vrai que
14:33 un jour Yvan m'appelle
14:35 et me dit "écoute, ça fait quand même très longtemps qu'on se croise
14:37 sur des festivals, qu'on déconne, qu'on voit
14:39 des coups après, qu'on parle de musique,
14:41 bon il serait peut-être temps qu'on fasse un duo,
14:43 non ?" Et je lui dis "bah écoute, ouais,
14:45 à chaque fois on me dit "on fera, on fera, on fera"
14:47 et puis d'un coup il m'appelle et il me dit "on le fait ou pas ?" Je dis "oui, ok,
14:49 on le fait !" Et puis voilà, c'est arrivé.
14:51 Et puis comme j'aime beaucoup Yvan,
14:53 je trouve que c'est un mec vraiment
14:55 sympa, qui se donne,
14:57 qui est très motivant et qui est professionnel.
14:59 Moi ces lives,
15:01 ils m'ont toujours fascinée parce que je trouve ça absolument
15:03 génial. Et c'était chouette de faire ça avec lui.
15:05 - Vous avez été aussi sur la scène au Groove
15:07 à Genève pendant une semaine. - Oui.
15:09 - C'est eux qui faisaient une sorte de résidence.
15:11 - Ils faisaient, ouais, effectivement la sortie de leur
15:13 album, quelque chose comme ça
15:15 et je suis venue jouer avant, ouais.
15:17 - Un petit retour au scénario avec vous,
15:19 c'est l'automne, et là on est en automne 2023
15:21 et ce titre-fort, "Brand New Day".
15:23 Il y a un petit air de Bradley Cooper, on vous l'a dit, bien déjà, non ?
15:33 - Ah ah ah !
15:35 - Je me fais de ça, puis je ne sais pas, on dirait !
15:37 Quand on voit dans le clip, il y a un petit air de Sting aussi
15:39 à la guitare.
15:41 Sting, vous avez fait la première partie, non ?
15:43 - Oui, j'ai fait, alors oui.
15:45 - Ça quand même ! - Ouais, ça quand même.
15:47 - Vous avez fait trop, à Nice ?
15:49 - Il y a déjà, mais en plus !
15:51 - En plus, ouais. - Ouais, 2019, c'était
15:53 à Nice et à Grenoble.
15:55 - Exactement. - Ouais.
15:57 - J'en garde un souvenir fou parce que
15:59 en fait, ce qui m'a le plus
16:01 marqué, c'est le choc,
16:03 enfin, pas vraiment le choc, je veux dire
16:05 l'ascenseur émotionnel du public
16:07 de 10 000 personnes au Palanikaya
16:09 à Nice, qui se sont persuadés que c'est
16:11 Sting qui va rentrer en scène.
16:13 Ça m'a un peu horrai ça.
16:15 J'ai eu un, je me suis pris une vague
16:17 de hurlements jusqu'à ce qu'ils se disent
16:19 "C'est pas Sting".
16:21 - C'est pas Sting.
16:23 - Genre, bon.
16:25 Là, le mav' a commencé derrière. Tu démarres un peu
16:27 enlisé, quoi, t'es genre "OK !"
16:29 Tu fais une petite vanne au micro,
16:31 genre "Bah alors, tiens !"
16:33 Il se passe rien.
16:35 Mais bon, mais c'était magnifique.
16:37 - Au niveau composition, alors là, bien sûr,
16:39 il y a quelques semaines, quelques mois,
16:41 il y a quelque chose de nouveau aussi, qui arrive peut-être pour vous,
16:43 un projet ? - Oui, bah ça je peux en parler
16:45 parce que pour le coup, c'est concret.
16:47 Je sors, en fait, jusqu'à la fin de l'année, un single
16:49 par mois. Voilà. Ce qui me permet,
16:51 moi, de rester un peu actif
16:53 et d'avoir constamment de la musique qui sort.
16:55 Je trouve ça plutôt agréable.
16:57 Et donc, tous ces morceaux se rejoindront
16:59 dans un album qui sortira
17:01 je crois fin septembre, début octobre.
17:03 Voilà.
17:05 Donc voilà, tous les mois à partir du 29 mars.
17:07 - Oui. - Et le jour où on est ?
17:09 - On est vendredi. - On est vendredi.
17:11 - On est vendredi 23 ?
17:13 - On est vendredi 22.
17:15 - On est vendredi 22, il est 7h13 du matin.
17:17 Donc à partir de
17:19 dans 8 jours, 22 - 7 + 9
17:21 ça fait 29, le 29 mars.
17:23 Le 29 mars, il y a un titre qui s'appelle
17:25 "This Love".
17:27 Mon single s'appelle "This Love".
17:29 - "This Love", voilà.
17:31 Vraiment très joli. Fanny aussi,
17:33 la musique, ça va...
17:35 - Oui, j'ai marqué une petite pause
17:37 avec elle. J'en avais besoin.
17:39 - Mais ? - Il y a eu la bande dessinée "Entre".
17:41 Mais oui, voilà, l'idée c'est de...
17:43 Je suis en plein processus de recherche, de création
17:45 parce que l'idée est de
17:47 revenir avec quelque chose de complètement nouveau
17:49 et en français cette fois.
17:51 Donc, ça me demande un challenge
17:53 personnel avec moi-même.
17:55 Chercher vraiment plein de choses au fond de moi
17:57 et d'essayer d'écrire un maximum
17:59 toute seule aussi, ces textes-là.
18:01 Et c'est difficile
18:03 de trouver son identité, parce que c'est pas du tout la même
18:05 approche en anglais.
18:07 Mais ce challenge maintenant,
18:09 vraiment m'attire beaucoup. Donc, je suis en plein
18:11 dedans, avec des hauts, des bas, des doutes
18:13 de l'artiste, mais j'y suis.
18:15 Et cet album arrivera, un jour.
18:17 - Imaginez que frères et sœurs puissent à un moment donné
18:19 aussi se rencontrer sur un des deux...
18:21 - Peut-être, sur un titre, nous verrons.
18:23 - Alors, c'est vrai qu'on a collaboré beaucoup
18:25 dans l'ombre, je dirais, puisqu'on a
18:27 composé des morceaux ensemble. Mais ouais,
18:29 faire un duo... - Certainement, mais j'aimerais bien
18:31 qu'il y ait peut-être des collaborations
18:33 sur cet album. John Tears, par exemple,
18:35 que j'aime beaucoup.
18:37 Mon frère, que j'aime beaucoup.
18:39 - Tina Turner. - Tina Turner.
18:41 Non, mais voilà. Avoir.
18:43 - Putain, le con, j'ai enfin une vanne de quelqu'un
18:45 qui est décédée. - C'est nul.
18:47 - Je voulais vous le dire en oeuvre.
18:49 - D'accord. - On peut peut-être couper en montage.
18:51 Non, direct. En rassemblement, Fanny Leib,
18:53 elle adore ce titre.
18:55 - Oula, en ce moment ?
18:59 - Quel titre que j'ai vraiment adoré
19:01 pendant ce titre, c'est un truc de fou.
19:03 - C'est énorme.
19:05 "London Grammar", bien sûr.
19:07 C'est sorti il y a 10 ans, en 2013.
19:09 "If You Wait".
19:11 - Oui, mais je ne savais pas que c'était un titre actuel qu'il fallait chercher.
19:13 - Non, du tout.
19:15 - C'est à 15 ans, le morceau que j'ai choisi.
19:17 - Pourquoi ce titre, justement ?
19:19 - Quand c'est sorti, j'ai trouvé ça
19:21 nouveau, en fait.
19:23 Il y a peu d'artistes
19:25 qui ont fait ça. Jacob Collier l'a fait aussi, par exemple.
19:27 C'est une espèce de... Quand tu écoutes quelque chose,
19:29 tu fais "Waouh, ok, c'est frais". Il y a quelque chose que t'as pas
19:31 l'habitude d'entendre. Que ce soit la voix,
19:33 la simplicité des arrangements, qui sont très minimalistes.
19:35 Vraiment un climat.
19:37 J'aime beaucoup dans la musique cette connotation
19:39 de climat. Et je trouve que
19:41 dans cette chanson,
19:43 on y est complètement. - Oui, ça réunit tout.
19:45 - J'adore ce groupe, en fait.
19:47 J'adore. - Pour Tom,
19:49 c'est John Mayer. - Oui.
19:51 - Même là, j'ai... - Tu vas le voir, dimanche.
19:55 - Imagine que cette chanson,
19:57 je pense que j'ai écouté 2466 fois.
19:59 - "In Your Atmosphere", oui.
20:01 - Même là, vous la mettez comme ça,
20:03 l'âme me fait quelque chose.
20:05 Incroyable.
20:07 - John Mayer, "In Your Atmosphere", c'est le titre
20:17 pour... - Moi, j'ai vraiment l'impression qu'il fait partie
20:19 de la famille, ce mec, là.
20:21 - C'est une très bonne vanne, parce que c'est vrai.
20:25 - C'est hallucinant, parce que je peux
20:27 quand même raconter que quand t'es parti vivre à New York,
20:29 Tom, c'est pas de musique, rien du tout,
20:31 et il est un jour tombé sur John Mayer dans une vidéo
20:33 où un pote qui était à côté de toi,
20:35 il a passé des heures à regarder ses vidéos, à tout analyser,
20:37 il a pris la guitare en ne regardant que les vidéos de John Mayer.
20:39 Il connaît tout, même dans la voiture, hier,
20:41 avec Kenny, en venant au concert,
20:43 qui est mon guitariste que vous connaissez depuis des années,
20:45 bah, ils n'arrêtent pas de parler de John Mayer,
20:47 de John Mayer, de John Mayer. C'est beau,
20:49 et t'inspires beaucoup.
20:51 - C'est un peu trop, parfois. - T'as ta patte, hein.
20:53 - Ouais, non, mais c'est une patte inspirée, quand même.
20:55 Et je le revendique, et c'est très bien, mais...
20:57 - Quand j'écoute ce mec-là,
20:59 ça me rappelle... ça me rappelle toi.
21:01 Même si c'est pas du tout la même chose
21:03 au niveau vocal, mais...
21:05 - Vous êtes pas venu seul, vous êtes venu
21:07 accompagné d'une guitare, c'est aussi pour une surprise.
21:09 C'est peut-être le moment
21:11 de la sortie, justement, pour un petit
21:13 morceau en live que vous allez nous jouer.
21:15 - Oui, c'est un morceau de Tom.
21:17 - OK.
21:19 ♪ ♪ ♪
21:21 ♪ ♪ ♪
21:23 ♪ ♪ ♪
21:25 ♪ ♪ ♪
21:27 ♪ ♪ ♪
21:29 ♪ ♪ ♪
21:31 ♪ ♪ ♪
21:33 ♪ ♪ ♪
21:35 ♪ ♪ ♪
21:37 ♪ ♪ ♪
21:39 I'm only 31 and I can learn to be a better man My older sister says, "Hold on and drop the rage"
21:53 "Do yourself a favor, brother, let it out" I don't always have a plan, I'm busy trying to understand
22:05 The motives and the tragedies I hear about I'm thinking I'm not in my body, not in my body
22:21 I'm thinking I'm not in my body, not in my body
22:35 I'm a fighter on the ring Yet a child who barely knows a thing
22:42 Who wants to learn it all By tomorrow I'll be gone
22:52 Driving somewhere to a beat of song Without a friend to call
22:58 High rose and flower fields Have the sense of how I feel
23:04 It takes a while to flip the page and move on
23:10 I paint in white the shades of grey and draw a smile back on my face
23:16 A thousand miles is all it takes to get on
23:21 I'm thinking I'm not in my body, not in my body
23:33 I'm thinking I'm not in my body, not in my body
23:46 (Vocalises)
24:09 You're the best I ever had The more we drifted, baby, the less we tried
24:16 But love is like the weather, the weather, no I'm not in my body, not in my body
24:31 I'm thinking I'm not in my body, not in my body
24:57 (Applaudissements)
25:01 Merci, merci pour ce cadeau, aussi bon matin, merci beaucoup à tous les deux.
25:07 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter aujourd'hui à tous les deux ?
25:10 Une bonne journée.
25:11 Une bonne journée déjà, ouais.
25:13 Et Fanny, moi je te souhaite beaucoup de belles choses avec cet album en français.
25:17 Oui, moi je te souhaite aussi, voilà, tu sais quoi, qu'on fasse plein de scènes et qu'on soit contents et qu'on kiffe ça.
25:23 Qu'on s'appelle quand toi tu joues là, moi je joue là.
25:26 Merci à tous les deux.
25:27 (Musique)
25:36 Aime le média, les anecdotes de Knut.
25:39 Avec Knut Fender qui prend ses quartiers tous les vendredis matin pour parler gastronomie.
25:45 Bonjour Knut Fender.
25:46 Bonjour.
25:47 Merci d'être avec nous.
25:48 J'ai souvenir que la semaine dernière vous aviez dit que vendredi soir vous alliez manger chez Monsieur Crichi.
25:55 Enfin non, c'est pas chez Monsieur Crichi, c'était à la Fleur de Sel que Monsieur Crichi...
25:59 Non, exactement, Monsieur Crichi qui était là le matin et qui nous avait justement annoncé qu'il avait remis à ses deux collaborateurs,
26:07 donc Romain Dersil et François Gauthier, et effectivement le soir même je me suis rendu à Crescenais et cette Fleur de Sel, c'était très très bien.
26:15 Ah bah voilà.
26:16 Absolument.
26:17 C'est d'ailleurs votre anecdote du jour.
26:19 Exactement, je vais vous raconter un petit peu ce repas parce que je pense qu'il mérite qu'on le raconte.
26:25 Donc moi j'y suis retourné puisque j'étais déjà allé avant et vraiment je suis très très convaincu parce que François Gauthier qui a travaillé pendant 25 ans avec Carlo Crichi,
26:36 veille sur la salle et sur les vins, et puis Romain Dersil, le chef, a travaillé lui que je crois trois ans avec Carlo Crichi,
26:43 mais à l'évidence il en a retenu deux trois choses, enfin il a aussi son propre talent et ce talent il se révèle.
26:50 Tout ça commence par un coeur de France au tofu, aux fenouilles et aux graines de sésame, et ça se termine par une tartelette tonka après le dessert,
26:59 et entre les deux, et bien il n'y a que des merveilles.
27:02 Donc j'ai vraiment apprécié ce repas.
27:04 Je suis en train de me perdre dans ma petite feuille parce que j'ai une feuille de triche pour essayer de vous raconter ce repas et de rien oublier,
27:14 mais je me suis trompé de ligne, mais je vais retrouver cette ligne.
27:17 Donc ce que je voulais dire c'est que j'ai appris aussi que le 21 et le 27 mars, ces deux-là allaient se proposer des soirées truffes,
27:24 alors je n'ai pas eu de soirée truffe, j'ai eu un plat à la truffe,
27:27 et ce que je voulais dire aussi c'est que je trouve que le rapport qualité-prix-plaisir est absolument imbattable,
27:34 parce que à 64 francs avec une entrée, 92 avec deux entrées, et 122 francs avec trois entrées,
27:40 sachant qu'il y a des amuse-bouches et qu'il y a des miniardises, et bien je trouve que c'est pas mal du tout.
27:47 Donc je vais vous raconter un tout petit peu ce que j'ai mangé.
27:50 - Volontiers.
27:51 - Il y a d'abord une déclinaison de Topinambour.
27:54 Je vous vois un peu dubitatif, beaucoup de gens.
27:56 - Non, non, je suis toutouille.
27:59 - C'est très bien, vous avez raison de l'être, parce que ce Topinambour, il est excellent,
28:04 c'est pas du tout amer, donc le Topinambour, ces racines qui sont très compliquées à peler,
28:12 mais comme c'est pas au client de le faire, ça va très bien,
28:15 et quand on les mange avec un étincelle dans son assiette, et entouré d'une magnifique sauce,
28:19 et bien tout à coup ça va très bien.
28:21 Ensuite j'ai mangé des poireaux mimosas avec une sublime mayonnaise à la livèche,
28:27 sublime, vraiment, une mayonnaise qui est légère, qui est parfumée, un plat d'anthologie.
28:33 Ensuite, tenez-vous bien, j'ai mangé des spaghettis carbonara végétariennes.
28:39 Fallait le faire quand même, donc pas d'œufs, pas de pancetta, mais le goût y est.
28:43 - D'accord.
28:44 - C'est un peu magique, donc un plat magique, dans un restaurant magnifique,
28:48 parce que le restaurant, il faut le dire aussi, est très très beau.
28:50 - En vrai c'est un bel endroit.
28:51 - C'est vraiment très très beau, on a un plafond en bois, on a des voûtes,
28:56 c'est un endroit exceptionnel.
28:58 Et puis, je vais pas vous raconter tout le menu,
29:01 mais j'ai quand même découvert qu'il y avait du yuzu qui poussait à Aclan.
29:05 Le yuzu donc c'est ce petit agrume très puissant.
29:08 J'ai mangé un alligo aérien, ça non plus ça ne va pas de soi,
29:12 puisque l'alligo en général c'est plutôt lourdingue,
29:14 et bien là pas du tout, c'est aérien, et pourtant c'est au Vacherin-Fibrejoie.
29:18 Et puis il y a aussi un exceptionnel bœuf déchandant,
29:21 donc c'est tout près, c'est un produit de proximité.
29:24 Bref, si vous voulez un conseil, c'est aller à la Fleur de Sel,
29:27 je pense que ça vaut la peine d'y faire un tour.
29:29 - C'est noté, merci pour ce bon plan, cette anecdote croustillante,
29:33 c'est le moins qu'on puisse dire, en tous les cas appétissant.
29:35 - Absolument.
29:36 - Merci Knut Schwander.
29:37 Dans un instant, ça va croustiller,
29:39 aussi justement avec Séverin Gerber et Grégory Wyss.
29:42 - Exactement, qui sont deux personnages tout à fait intéressants,
29:46 qui ont donné une nouvelle vie à presque une rue entière de la ville d'Hiverdon.
29:51 Ils sont au départ boulangers-pâtissiers,
29:54 ils ont une boulangerie, ils ont une boulangerie-pâtisserie,
29:58 ils ont un restaurant et ils ont aussi un tea-room.
30:01 Je m'en réjouis de les rencontrer,
30:03 ils viennent de recevoir le mérite culinaire suisse,
30:05 un peu comme Carlo Cricci l'année passée, la semaine passée.
30:08 Et donc c'est une consécration qu'ils méritent.
30:11 - Très bien.
30:12 [Musique]
30:23 - Aime le Média, la table de Knut.
30:26 - Ce matin à la table de Knut, nous recevons autour de la table
30:29 justement Séverin Gerber et Grégory Wyss,
30:31 pâtissiers confiseurs et mérites,
30:33 qui ont été honorés lors de la cérémonie des mérites culinaires suisse 2024.
30:38 La remise des prix s'est déroulée le 11 mars dernier
30:42 à l'hôtel Bellevue du côté de Berne,
30:44 en présence du conseiller fédéral Guy Parmelin.
30:47 Depuis l'ouverture de leur boulangerie-pâtisserie en 2017,
30:51 puis de leur restaurant en 2020 et enfin de leur salon de thé en 2022,
30:56 Gerber et Wyss accumulent les distinctions.
30:59 Ils sont avec nous ce matin,
31:01 Séverin Gerber, directeur de la boulangerie
31:03 et Grégory Wyss, directeur de la cuisine.
31:05 Bonjour, bonjour messieurs.
31:06 - Bonjour.
31:07 - Et bienvenue sur M et sur Canal+.
31:09 - Merci beaucoup.
31:10 - Merci.
31:11 - Et merci, je vois que vous êtes arrivés avec des très très belles choses.
31:13 Ça sent bon sur le plateau que nous sommes d'ailleurs.
31:15 - Exactement, oui, on a l'eau à la bouche, on se réjouit d'ici un petit moment.
31:17 Il faudra faire une petite dégustation en direct, je crois que c'est...
31:19 - Ah bah écoutez, si vous insistez, pas de soucis.
31:21 En tout cas, bienvenue à vous et félicitations.
31:24 - Merci.
31:25 - Merci beaucoup.
31:26 - Pour ce mérite culinaire, qu'est-ce que ça vous a fait ?
31:27 Le mérite culinaire, qu'est-ce que ça représente pour vous ?
31:29 - Bah c'est une belle reconnaissance.
31:31 Ça fait vraiment plaisir d'être connu par ce jury déjà.
31:35 - Par la profession.
31:37 - Par la profession, qui sont des...
31:39 Voilà, un jury de professionnels, de grands professionnels.
31:41 - Oui, justement, parce que c'est un jury qui est composé essentiellement de cuisiniers,
31:44 de pâtissiers-confiseurs et ensuite de journalistes, d'observateurs, disons,
31:49 du monde de la gastronomie.
31:51 - Exactement, ouais.
31:52 Et puis après, le fait de le recevoir à côté du palais fédéral,
31:55 en présence d'un conseiller fédéral, c'est...
31:58 - Ça le fait.
31:59 - C'est magnifique, ça le fait.
32:00 - Oui, oui, c'est clair, c'est pas tous les jours, quand même.
32:02 - Non, pas tous les jours, non.
32:03 - Il y a toujours un moment d'émotion comme ça.
32:05 Mais enfin, un moment d'émotion qui est tout à fait justifié,
32:09 puisque vous êtes des entrepreneurs, vous êtes des entrepreneurs des métiers de bouche,
32:14 et puis vous avez quasiment une rue, Gerbervis à Iverdon.
32:18 Donc vous vous êtes rencontrés, si je me souviens bien, chez Fili Prochat.
32:21 - Voilà.
32:22 Oui, c'était en 2010, en fait, ça fait 14 ans maintenant.
32:26 Moi, je travaillais à la boulangerie qui fournit le restaurant
32:29 et aussi plusieurs établissements haut de gamme de la région lausannoise.
32:34 Et puis, Grégory était en pâtisserie.
32:38 Et puis, on se rencontrait lors des sorties du personnel et tout ça.
32:42 C'était en 2010, la première rencontre.
32:44 Et puis, ça a tout de suite matché entre nous,
32:46 parce qu'on a les mêmes passions, les mêmes hobbies,
32:49 la même vision de l'entreprenariat aussi.
32:51 - Ce qui est important, effectivement, si on veut s'associer.
32:54 - On avait l'idée d'ouvrir quelque chose ensemble.
32:57 On ne savait pas à quel moment.
32:59 Et puis, un jour, Grég avec son épouse,
33:02 ils ont marché le long de la rue du Four à Iverdon.
33:05 Et il y avait un local alloué qui abrite le four banal de la ville d'Iverdon-les-Bains.
33:13 Et puis, c'était un four du XIIIe siècle.
33:15 Et puis, en visitant le lieu, après, on a eu un coup de cœur instantané,
33:18 parce que c'est un lieu chargé d'histoire.
33:20 - Donc, vous vous promenez dans ce bel univers.
33:22 - Et puis, on voit ça.
33:24 On cherchait déjà à ce moment-là, en fait, un endroit pour s'établir avec Sèvrin.
33:29 Ça s'est fait naturellement.
33:31 On n'avait jamais vraiment un plan, parce qu'on est des amoureux des produits.
33:34 On est des amoureux de la gastronomie aussi, dans la vie de tous les jours.
33:36 On adore tout ce qui se fait. On est très curieux.
33:39 Et puis, ça s'est fait vraiment hyper naturellement.
33:42 [Musique]
33:52 - M le Média, la table de Knout.
33:55 - La gastronomie prend ses quartiers chaque vendredi matin sur M et sur Canal+.
33:59 Nos invités ce matin autour de la table de Knout, Sèvrin Gerber et Grégory Wyss.
34:03 Merci d'être avec nous, messieurs.
34:05 - Merci.
34:06 - Nous sommes dans la capitale du Nord-Vaudois.
34:08 On découvre cette rue magique, cette rue exceptionnelle.
34:11 - Oui, il n'y a que des bonnes choses à manger.
34:14 - Exactement.
34:15 On en met les mots de la bouche. Il n'y a que des bonnes choses à manger.
34:18 Et on continue de découvrir cette belle histoire que vous racontez.
34:21 - Très vite, justement, ce restaurant que vous avez ouvert en 2020,
34:25 c'est un peu imposé comme une référence.
34:27 Il faut dire que l'endroit est très beau.
34:29 Il y a un décor qui est extrêmement soigné.
34:32 Il y a aussi une table qui appartient à Philippe Rochat, c'est juste ?
34:35 - Oui, c'est une table qu'il avait chez lui, à la maison en privé.
34:39 C'est un ancien foudre à vin qui a été restauré par un artiste suisse-allemand.
34:44 Et puis cette grande table, on a eu l'occasion de la racheter.
34:48 C'est vrai que pour nous, c'est chargé d'émotion parce que c'est notre patron.
34:52 Et puis c'est une table où on peut mettre jusqu'à 14 convives autour.
34:55 - Oui, j'ai eu l'occasion de m'y attabler.
34:58 C'est vrai que c'est beau.
34:59 Et puis je trouve aussi pour ceux qui s'attablent, il y a de l'émotion.
35:03 Il y a une histoire que ça pose.
35:06 Et puis depuis cette table, on voit la cuisine aussi,
35:09 qui est séparée de la salle par une vitre.
35:12 Donc on vous voit à l'œuvre.
35:14 Pardon.
35:15 - Oui.
35:16 - Et à l'intérieur, il y a aussi une table d'hôte, si je me souviens bien.
35:20 - Voilà, alors on a fait un petit peu de transformation au début,
35:24 quand on a repris l'ancien restaurant.
35:27 On a transformé tout le coin pâtisserie aussi,
35:30 vu sur la pâtisserie et puis la table d'hôte aussi qu'on a installée.
35:35 Et pour nous, c'était important aussi de montrer ce qu'on fait,
35:38 parce qu'on aime vraiment montrer ce qu'on fait dans la vie de tous les jours.
35:47 Ça, c'était important.
35:49 - Et puis ce qu'on ne voit pas tout de suite, pas d'emblée,
35:51 je m'excuse, j'ai vraiment eu un chat dans la gorge, c'est la cave.
35:55 Il y a une cave qui est dessous, qui est spectaculaire,
35:57 avec une collection de vins.
35:59 Cette collection de vins, vous l'avez mise en place comment en fait ?
36:02 Parce que ça ne tombe pas du ciel.
36:04 - Non, petit à petit en fait.
36:05 Au début, on ne connaissait rien.
36:06 Je ne m'intéressais pas beaucoup au vin avant d'avoir un restaurant.
36:09 Et puis j'ai appris à connaître le vin justement en ayant un restaurant.
36:12 Puis j'ai découvert quelque chose d'extraordinaire,
36:15 parce que j'aime le bon vin, un peu moins le tout venant,
36:19 comme beaucoup de gens d'ailleurs.
36:21 Et puis petit à petit, au début, on a pris un petit peu des références
36:24 que tout le monde connaissait.
36:26 Et puis petit à petit, on a cherché des pépites.
36:29 On aime bien mettre en avant le vin suisse forcément.
36:31 On a une sélection de vins en verre qui tourne toujours autour du vin suisse.
36:34 Et puis il y a tellement de choses extraordinaires
36:36 qui sont un petit peu moins connues,
36:38 que ce soit à Nanschatel, à Genève, en Suisse allemande, à Schaffhausen.
36:43 - C'est clair qu'il y a des milliers de choses à découvrir.
36:45 - Il y a des milliers de choses à découvrir, exactement.
36:47 Et puis voilà, c'est un petit peu notre travail aussi,
36:49 ou le travail de notre sommelière, d'aller chercher ça,
36:52 puis de faire découvrir aux gens.
36:53 - Oui, parce que vous êtes entouré d'une belle équipe finalement.
36:56 - Exactement.
36:57 - Donc c'est des gens qui vous ont en partie suivi aussi.
37:00 - Voilà, il y a des gens qui nous ont suivi ?
37:02 - Non, non, pas forcément.
37:04 Non, c'est des gens qui sont là depuis le début du restaurant pour la plupart,
37:07 qui ont postulé, et puis qui sont très bien.
37:10 On a de la chance d'être vraiment très bien entourés, comme vous dites.
37:13 Autant du personnel que de nos apprentis.
37:16 On a des super apprentis aussi.
37:17 On a 7 apprentis qui sont...
37:19 Ça nous tient à cœur de former des apprentis chaque année,
37:21 autant en boulangerie qu'en pâtisserie qu'en cuisine.
37:23 - Oui, mais je pense que c'est important aussi de transmettre le savoir-faire.
37:27 Vous êtes acteur complet dans ce monde de la restauration.
37:32 Et d'ailleurs, ça vous vaut aussi le fait d'être membre des Grandes Tables de Suisse
37:35 et des Jeunes Restaurateurs d'Europe, si je me souviens bien.
37:37 - Exactement, oui.
37:38 - Et ça, ce sont des groupements, ça vous apporte beaucoup ?
37:41 - C'est plutôt un réseau pour être en contact avec d'autres personnes
37:45 qui sont dans la même situation que nous.
37:47 Ça peut être toujours chouette quand on a une question,
37:50 quand on a une difficulté aussi,
37:52 savoir s'ils se retrouvent dans la même difficulté.
37:54 C'est plus une oreille, une amitié, un contact dans la branche.
37:59 Et puis après, il y a aussi de la visibilité, la promotion.
38:04 - On a hâte de découvrir des choses aussi,
38:06 parce que vous êtes venu avec une boîte de biscuits, apparemment.
38:10 - Il faudra qu'on en parle, ces biscuits.
38:12 - On va en parler dans un instant.
38:13 [Musique]
38:23 - M Le Média, la table de nos tables.
38:26 - Merci d'être avec nous.
38:27 Comme chaque vendredi,
38:28 la Gastronomie prend ses quartiers sur M Le Média et sur Canal+.
38:31 Ce matin, nous sommes avec Séverin Gerber et Grégory Wyss.
38:35 Ils nous font découvrir ces lieux mythiques à Iverdon,
38:39 dans la capitale de la Rondois.
38:40 - Oui, multiples.
38:41 - Merci d'être avec nous.
38:42 - Et pour ça, vous êtes venu avec, apparemment, de très bonnes choses.
38:45 Vous avez une boîte de biscuits.
38:46 - Oui, une boîte de biscuits.
38:47 - Du pain.
38:48 - On peut peut-être commencer par parler un petit peu de ces biscuits,
38:50 parce que, si je me souviens bien, c'est un succès absolu.
38:53 - Oui, alors c'est vraiment devenu le produit phare de notre boulangerie chocolaterie.
38:58 - Les biscuits du petit Jules.
38:59 - Les biscuits du petit Jules, en fait.
39:01 - C'est qui, le petit Jules ?
39:02 - Jules, c'est le fils à Grég.
39:04 - D'accord.
39:05 - Et en fait, un jour, il s'était posé sur un sac de farine,
39:08 on l'a pris en photo,
39:09 et Grég a eu l'idée de faire cette boîte de biscuits.
39:12 Du coup, c'est lui qui a dessiné la boîte aussi,
39:16 et puis ça nous a...
39:17 - D'accord, c'est vous-même qui l'avez dessinée ?
39:18 - En vrai, oui.
39:19 - D'accord.
39:20 - Et donc, c'est une boîte en fer, un peu à l'ancienne, comme ça.
39:23 - C'est un cadeau, aussi, c'est un cadeau à offrir, sympa.
39:26 - Oui, exactement.
39:27 - Et puis, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas beaucoup de concurrence,
39:30 il y a beaucoup de concurrence pour le chocolat,
39:32 pour, oui, surtout les chocolatiers.
39:34 Puis des bons biscuits artisanaux, c'est hyper difficile à trouver.
39:37 Puis nous, avec les matières premières qu'on utilise,
39:40 des farines d'exception, du beurre de laiterie juste à côté et tout ça,
39:45 on s'est dit, autant le mettre à profit aussi de cette boîte à biscuits.
39:48 - Aussi pour les biscuits.
39:49 - Et puis, on a lancé la boîte il y a trois ou quatre ans, maintenant,
39:51 et ça a tout de suite...
39:53 Il n'y a jamais personne qui nous a dit, vos biscuits, ils ont un défaut.
39:56 - Et puis alors, vous en fabriquez combien par année ?
39:59 - Alors, pour la boutique, on en fait, je ne sais pas,
40:03 on en fait une bonne...
40:05 Enfin, plusieurs centaines par année.
40:07 - D'accord.
40:08 - On a des clients externes aussi.
40:09 - Centaines de boîtes, donc.
40:10 - Centaines de boîtes, oui.
40:11 - Qui contiennent chacun combien de biscuits ?
40:13 - En fait, on a plusieurs sortes différentes, je peux vous montrer.
40:16 - Oui, regardons-les, ces biscuits.
40:18 - Oui, et puis, après, il y a des entreprises externes.
40:20 - On regarde et on explique pour ceux qui nous écoutent.
40:22 - Pour les cadeaux d'entreprise et tout ça, c'est génial,
40:25 parce que c'est quelque chose qui se conserve pendant quatre mois.
40:28 Et puis, on a six sortes différentes.
40:31 Donc là, on en a fait, sur les trois dernières années,
40:34 plusieurs milliers par année.
40:35 - D'accord, quand même.
40:36 Donc, c'est un certain succès.
40:37 - Oui, c'est un succès.
40:38 - Mais succès mérité.
40:39 - Si vous voulez goûter...
40:40 - Oui, oui, on va goûter, absolument.
40:42 - Ça, il ne faut pas montrer, c'est terrible.
40:44 C'est terrible, je suis très gourmand.
40:45 Alors, vous disiez, mon chef, nous...
40:47 - Moi, je disais, effectivement, que ces biscuits,
40:49 pour ceux qui les ont déjà goûtés,
40:50 ce qui ne va pas m'empêcher de recommencer,
40:52 mais qu'effectivement, ils sont magnifiques.
40:54 Et puis, indépendamment des biscuits,
40:57 vous faites aussi des pains exceptionnels.
40:59 - Voilà, alors, on a la chance de travailler
41:02 avec un paysan meunier à Suchier,
41:06 qui est juste à côté d'Yverdon.
41:08 Puis, on lui prend toutes ses farines,
41:10 on lui prend toutes ses farines,
41:12 chez le même agriculteur.
41:14 C'est des farines biologiques,
41:15 moulues sur meule de pierre astriées.
41:17 Donc, il a un moulin à la ferme.
41:18 Et puis, c'est des farines
41:21 qui ont une qualité nutritionnelle exceptionnelle.
41:23 Et puis, après, nous, on travaille...
41:25 On n'a rien inventé, on travaille comme on travaillait avant,
41:28 à l'ancienne, des longues fermentations,
41:30 respecter le temps de travail.
41:35 - Le respect du produit, ça, c'est important.
41:38 - C'est super important, parce que, moi, je dis toujours,
41:41 on ne peut pas transformer de l'industriel en artisanat,
41:43 il n'y a aucun sens.
41:44 Puis, beaucoup le font.
41:45 En fait, on fait de l'artisanat avec l'artisanat,
41:47 sinon, ça ne sert à rien.
41:48 Et puis, on retrouve un produit
41:50 qui se garde beaucoup plus aussi,
41:52 parce qu'il est travaillé, comme il disait avant,
41:55 on laisse le temps aux choses,
41:57 on laisse la fermentation...
41:59 - Et c'est vrai que la différence est incroyable,
42:01 on le voit quand même, effectivement,
42:02 parce qu'il y a beaucoup d'industries
42:04 qui tentent de déguiser leurs produits en produits artisanaux.
42:07 - Exactement.
42:08 - Et puis, en fait, le résultat, il n'est pas le même.
42:09 - C'est l'heure de la rafale des questions.
42:10 Vous êtes prêts ? On y va, c'est parti.
42:12 La rafale de questions.
42:14 Est-ce que vous êtes plutôt cervela ou saucisse au chou ?
42:18 - Saucisse au chou.
42:19 - Quel est votre repas préféré ?
42:21 - C'est difficile, j'aime tellement de choses,
42:24 mais je dirais la fondue au fromage.
42:27 - Aimez-vous le Senevis ?
42:29 - Non.
42:30 - Pour ou contre l'ananas sur une pizza ?
42:33 - Contre.
42:34 - Si vous deviez inventer un cocktail, quel nom aurait-il ?
42:37 - Ouh là, quelle question.
42:39 - Vous avez des idées pourtant, là,
42:41 avec les lits roses, avec le pilule...
42:43 Pour un cocktail, c'est moins facile ?
42:45 - Ça l'a séché un peu, c'est pas trop mon truc.
42:47 - Quel est votre dessert favori ?
42:49 - Mon dessert favori, le Paris-Brest.
42:51 - Vous êtes plutôt salé ou sucré ?
42:53 - Clairement salé.
42:55 - Que ferez-vous dans deux ans ?
42:57 - Dans deux ans, on sera à la rue du four,
42:59 en train de faire plaisir à nos clients.
43:01 - Est-ce que de temps en temps, vous allez au fast-food ?
43:04 - Oui.
43:05 - Ah, quand même ! Quel est l'aliment que vous aimez le moins, du coup ?
43:08 - Il y en a peu...
43:11 Je sais pas, j'aime tout.
43:14 - Très bien, quel est le dessert que vous n'avez encore jamais mangé ?
43:18 - Ouais, il y en a certainement plein, des desserts jamais mangés.
43:21 - Qu'est-ce que vous voudriez goûter ?
43:23 - Euh...
43:25 Qu'est-ce qu'il faut dire ?
43:27 - Pas simple.
43:28 - Non, c'est pas simple.
43:29 - Vous êtes ouvert, de toute façon, à découvrir d'autres choses.
43:31 - Oui, exactement, on adore faire ça, même.
43:33 - Vous avez choisi tous les deux la même chanson,
43:35 de Jean-Jacques Goldman,
43:37 "Il suffira d'un signe".
43:39 J'aimerais avoir la version de tous les deux.
43:41 Pourquoi cette chanson, pour vous ?
43:43 - Pour moi, parce que c'est un artiste que j'apprécie beaucoup.
43:46 - Ouais.
43:47 - C'est un auteur-compositeur exceptionnel de la chanson française,
43:53 qui a fait pas seulement pour lui, mais aussi pour d'autres.
43:56 Puis "Il suffira d'un signe", c'est sa première chanson,
43:59 c'est ce qui l'a fait découvrir.
44:01 Et puis chaque année, il continue à vendre énormément de disques
44:06 en ayant arrêté à temps.
44:08 Puis ça, c'est aussi quelque chose qui me plaît chez cet artiste,
44:11 c'est qu'il a su s'arrêter et prendre du temps pour sa famille au bon moment.
44:16 - Et pour vous ?
44:18 - Moi, j'ai toujours été fan de Jean-Jacques Goldman,
44:20 depuis toujours, de chansons françaises,
44:22 de ces années-là, en général.
44:24 Et de Goldman aussi.
44:26 - Mais vous me la faites pas, il y a une histoire là,
44:28 parce que vous êtes d'accord sur tout.
44:30 Même sur la chanson, elle a une histoire, cette chanson.
44:32 - C'est vrai qu'on a les mêmes goûts.
44:34 Non, elle n'a pas plus d'histoire que ça, mais on a un peu les mêmes goûts musicaux.
44:36 Puis c'est clair que quand on travaille dans un laboratoire,
44:38 on a tendance à écouter de la musique.
44:40 - Ah, vous écoutez, c'est mieux.
44:42 - Oui, oui, oui.
44:44 - C'est des chansons françaises, et puis des titres qu'on apprécie tous les deux.
44:46 - Vous allez écouter avec le Média, maintenant ?
44:48 - Oui, bien sûr.
44:50 - Évidemment.
44:52 - Merci beaucoup.
44:54 - Moi, j'ai encore deux questions.
44:56 Alors, rapidement, ça fait.
44:58 La première, c'est Pour Pâques. Quel est le programme ?
45:00 - Alors, Pour Pâques, on a une vitrine...
45:02 - Quoi de neuf, Pour Pâques ?
45:04 - Alors, on a une vitrine de chocolat très achalandée.
45:06 On a plusieurs spécialités.
45:08 On a le coucou suisse.
45:10 En chocolat au lait ou au chocolat noir.
45:12 Et puis, après, plein de télapins.
45:14 - On a plein de spécialités en chocolat, oui.
45:16 - D'accord.
45:18 - On fait un oeuf aussi, qui est assez original,
45:20 dans une vraie coquille d'oeuf.
45:22 - Ah oui, d'accord. Donc, ça vous permet de venir faire un tour dans la rue du Four,
45:24 avant Pâques. Et puis, la deuxième chose, c'est la rue du Four.
45:26 Alors, quelle est la prochaine arcade que vous allez reprendre ?
45:28 Pour y mettre quoi ?
45:30 - Alors, pour l'instant, il n'y a rien de prévu.
45:32 Pour l'instant, on essaye de stabiliser déjà les entreprises,
45:34 parce que vous savez que leur reste en gastronomie,
45:36 c'est pas forcément évident.
45:38 Il n'y a rien à cacher pour personne.
45:40 Et puis, voilà, l'objectif, c'est déjà ça,
45:42 c'est de stabiliser les choses. Et puis, après, si un jour,
45:44 on peut avoir un lieu qui peut
45:46 accueillir des chambres
45:48 pour notre clientèle, ça serait vraiment chouette.
45:50 Mais ça, c'est de la musique d'avenir.
45:52 - Et ce serait très bien pour Yverdon, d'ailleurs.
45:54 - Ça serait bien pour Yverdon, oui. D'ailleurs, il y a plein de maisons extraordinaires
45:56 dans cette rue, qui sont cachées,
45:58 où il y a des très belles choses à faire.
46:00 Mais ça, c'est pour la suite, peut-être.
46:02 - Parfait. On se réjouit de la découverte.
46:04 - Et pour vous les deux, aujourd'hui, alors ?
46:06 - Du succès, d'un maximum de clients.
46:08 - Oui.
46:10 - Et puis de continuer à aimer ce qu'on...
46:12 à faire ce qu'on aime, disons.
46:14 (musique)
46:16 (musique)
46:18 (musique)
46:20 (musique)