À la tête d'un tube international avec "Te Amo", le duo Calema s'apprête à publier son nouvel album "Voyage", emmené par le single "Emmène-moi". De leurs débuts au grand concert qu'ils donneront à l'Accor Arena en 2025, en passant par leur relation spéciale avec la France, les deux frères se confient à Purecharts avec un naturel communicatif.
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00:00 Salut tout le monde, je m'appelle Antonio.
00:02 Je m'appelle Fradi.
00:03 Et on est le Kalema.
00:05 L'amour de la musique, ça a commencé avec nos parents.
00:17 En fait, ils avaient l'habitude de mettre de la musique à la maison.
00:21 Et après, dans l'église, tous les dimanches,
00:24 on allait à l'église avec nos parents
00:26 et on a commencé à faire partie aussi du choral,
00:29 à partir de là où je crois que ça s'est développé.
00:33 C'est vrai.
00:34 Je pense aussi au fait de grandir dans un endroit
00:40 où il n'y avait pas d'électricité tout le temps,
00:44 et des trucs comme ça.
00:45 Ça nous a poussé aussi à passer nos temps
00:47 à faire des trucs comme ça, à chanter, à aller à l'église.
00:50 La musique, elle est venue comme ça, doucement.
00:54 Voilà, dans la joie, naturelle.
00:57 La première guitare qu'on a eu la possibilité d'avoir,
01:00 je me rappelle de prendre un bout de bois,
01:03 de brouiller avec des cordes de fils de pêche
01:08 et aussi le fil de fer.
01:11 Et on a adapté ça dans les strings de la guitare,
01:16 dans les cordes.
01:17 Et voilà, au début, c'était comme ça, en débrouillant.
01:20 Mais la volonté de faire de la musique était plus forte.
01:24 Et donc, on débrouillait toujours et c'était comme ça.
01:28 La musique Tiamo, on dit toujours que c'est une empreinte
01:36 d'une époque où on a vécu un peu.
01:39 Et nos parents, ils ont vécu,
01:43 même les publics lusophones,
01:46 les publics lusophones des pays africains qui parlent portugais.
01:50 Et elle a changé beaucoup.
01:51 Elle a changé la façon, même notre façon de voir.
01:54 Avoir la certitude, on peut dire que notre musique,
01:58 elle pourrait attendre encore plus d'endroits.
02:00 Et à partir du moment que Cristiano Ronaldo
02:02 a partagé dans ce réseau,
02:05 nous, on a commencé à recevoir beaucoup de messages.
02:09 C'est là que nous avons vu,
02:11 ça commence déjà à bouger beaucoup.
02:13 Beaucoup de messages, soit sur YouTube, soit Instagram.
02:17 Nous, on avait déjà,
02:18 cette volonté, on peut dire, de venir en France
02:21 et dans d'autres pays aussi, de montrer nos musiques.
02:24 Mais Tiamo a accéléré, on peut dire, ce processus.
02:28 Et avec Tiamo, ça nous a beaucoup, ça nous a confirmé.
02:32 Vous êtes dans le bon chemin et voilà, ça touche un peu.
02:36 Pour nous, au Portugal, c'est tranquille.
02:40 On a vu des collègues ici en France,
02:42 ils ont dit qu'en France, au Portugal, c'est tranquille.
02:46 En France, vous ne pouvez pas aller là, là, là.
02:48 Au Portugal, c'est tranquille, on a des amis.
02:51 On a des amis, on est tranquille.
02:53 On est tranquille, on est en paix.
02:54 On est tranquille, on est en paix.
02:56 On est tranquille, on est en paix.
02:58 On est tranquille, on est en paix.
02:59 On est tranquille, on est en paix.
03:01 On est tranquille, on est en paix.
03:02 On est tranquille, on est en paix.
03:04 Au Portugal, c'est tranquille, on arrive à faire des courses,
03:07 aller se promener avec les enfants, à la plage et tout ça.
03:11 Mais pour nous, c'est vrai qu'on arrive à gérer bien.
03:14 Les gens, ils viennent, nous, on discute avec eux, on rigole et tout ça.
03:17 Quand nous, on n'arrive pas à prendre des photos,
03:19 on dit "désolé, il faut qu'on accélère parce qu'on a ça, on a ça, on a ça".
03:22 Mais on trouve toujours des moments de remercier,
03:25 de faire en sorte que les gens, ils sachent que nous, on les aime aussi.
03:33 On est venus en France en 2012.
03:36 Et c'était en fait, c'était une découverte.
03:41 On a appris à faire un CV.
03:44 Un CV dans la formation de port d'emploi.
03:48 Et ça nous a beaucoup aidés.
03:50 Il y avait aussi des collègues, des formateurs.
03:54 Et on a beaucoup appris, même...
03:56 Même quand on est parti au Salon du chocolat,
04:01 il fallait qu'on se présente aux gens,
04:06 qu'on leur fasse connaître notre histoire.
04:11 Donc c'était le défi, mais nous, on a réussi à le faire.
04:15 Parce qu'il fallait le faire, point barre.
04:17 Et nous, on le faisait comme ça.
04:20 Et c'est pour ça aussi que nous, on a développé un lien très fort avec la France.
04:26 Et après tout ça, on s'est dit,
04:28 un jour on espère pouvoir faire quelque chose pour la France aussi.
04:32 En fait, notre cul de coeur, c'est de parler d'amour.
04:40 On croit que l'amour, ça peut tout changer.
04:43 L'amour nous tient fort, l'amour nous guide.
04:48 Amène-moi, peu importe où on ira.
04:52 Bali, Paris ou Lisboa.
04:55 Tu seras là quand je serai avec toi.
04:58 Oui, c'est ça.
04:59 Je crois que le fait d'être avec quelqu'un que tu aimes,
05:02 le plus important, c'est qu'ils soient ensemble.
05:06 Ils peuvent aller où ils veulent.
05:09 Mais nous, on aime bien cette partie différente,
05:12 d'aborder les trucs et mettre toujours un peu de portugais dedans.
05:17 Un peu de criol.
05:19 Les gens, ils écoutent et ils voyagent en même temps,
05:22 mais sans se sentir dehors.
05:27 En fait, nous, on fait le brainstorm de l'histoire
05:31 ensemble avec de très bons auteurs français.
05:36 Là-bas, nous, on donne des idées, mais ce sont eux qui connaissent.
05:40 Parce que nous, on veut que les histoires,
05:44 bien sûr qu'elles racontent un peu de nos histoires,
05:48 mais qu'en même temps, les gens ne se sentent pas...
05:53 qu'ils ne se sentent pas des histoires très différentes
05:58 de ce que les gens vivent ici.
06:01 Mais la partie française, on est en train d'apprendre encore.
06:04 Parce qu'écrire une chanson, c'est différent.
06:08 Parce que c'est...
06:10 En portugais et en français, c'est différent.
06:13 Même si on parle la langue, ce n'est pas la même chose.
06:16 Il faut penser...
06:18 On ne peut pas la traduire.
06:20 Il faut l'adapter bien au endroit où on est.
06:25 On est en train d'apprendre et de bosser dessus.
06:29 J'espère qu'on va écrire une chanson en termes français.
06:36 Nous, on écoute, par exemple,
06:41 les chanteurs français, Stromae, John Halliday, Christophe Maé...
06:46 On écoute Metegi, Taiki, Dajou...
06:50 En fait, il y a beaucoup d'artistes ici.
06:53 Des compositions aussi de Pascal Obispo.
06:57 On voit le son.
06:59 On ne regarde pas le style, on regarde le son.
07:03 L'histoire.
07:04 L'histoire et ce que ça amène pour nous.
07:06 Parfois, dans un style, il y a un truc qu'on aime,
07:09 et dans l'autre, on aime beaucoup explorer des trucs inconnus.
07:15 Avoir un concert à Accor Arena
07:18 et être le premier artiste,
07:21 les artistes lusophones, à jouer là-bas,
07:24 pour nous, c'est une fierté.
07:26 C'est une façon aussi de montrer aux gens qui nous suivent
07:29 que c'est possible.
07:31 On disait toujours, nous, on arrive.
07:33 C'est possible.
07:34 On va travailler, on va faire ça, ça, ça, ça.
07:36 Nous, on est venus dans un endroit où les rêves sont très courts.
07:42 Les gens rêvent, mais quand tu penses à des trucs comme ça,
07:46 c'est inimaginable.
07:48 Ils n'osent pas même rêver.
07:50 C'est comme s'ils étaient bloqués.
07:55 C'est une fierté.
07:57 Et aussi, grâce au public qui nous a donné cette opportunité
08:03 pour montrer notre musique, pour raconter nos histoires.
08:06 C'est pour ça qu'on invite tous les gens qui nous écoutent.
08:09 On vous invite à tous venir fêter nos 15 ans de carrière
08:15 parce que vous faites partie aussi de cette belle histoire.
08:19 Et on espère pouvoir faire partie,
08:22 continuer à faire partie de votre vie
08:25 et de continuer à faire rêver les gens.
08:31 Voilà.
08:32 ♪ ♪ ♪