• il y a 8 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Lundi midi, les étudiants de l'école secondaire Antoine-Bernard ont pu se familiariser et
00:06 mieux comprendre les réalités auxquelles sont confrontés les trois adolescents de
00:10 leur école qui vivent avec une déficience intellectuelle.
00:12 Ça nous prévend d'avoir des liens avec toute notre école et aussi parler avec toutes
00:19 les élèves de l'école et être le personnel.
00:22 On veut montrer à la population, à nos élèves dans l'école, au personnel, la différence
00:28 de nos trois élèves qu'on a dans la classe.
00:30 On le souligne par un kiosque pour montrer leur différence et les actions qu'ils font
00:35 au quotidien avec nous.
00:36 Les déficiences de Samuel sont loin de freiner son élan de pédaler Maria Carleton pour
00:40 se rendre sur les bancs d'école.
00:42 Ce kiosque aura permis aux sportifs de répondre aux questions de ses camarades sur l'écran
00:46 qu'il utilise pour son apprentissage.
00:48 Ça me permet de voir comment écrire comme il faut.
00:53 J'utilise Aves pour parler.
00:55 J'ai 14 ans.
00:56 Je suis dans la classe des filles à l'école Antoine-Bernard.
01:00 L'Éloi n'est pas capable de s'exprimer verbalement.
01:03 Pour lui permettre de se faire comprendre, le jeune de 15 ans a à sa disposition une
01:07 tablette et un logiciel conçu spécialement pour lui.
01:10 On a créé tous les dossiers des sports, des aliments, des mots de politesse, de tous
01:15 les verbes.
01:16 On arrive à comprendre 90 % de ce qu'il veut nous dire.
01:19 C'est vraiment une grosse différence pour lui.
01:22 Punching bag, casse-tête, télé à grandisseurs, tout était en place pour faciliter les échanges.
01:27 Surtout plus tard quand on va devenir adulte, on va déjà avoir la connaissance avec des
01:31 personnes qui ont une déficience actuelle.
01:32 On est avec des personnes avec une déficience.
01:36 Donc plus tard, on aura le moins de jugement envers ces personnes-là dans notre vie adulte.
01:41 Cette journée a été organisée dans le cadre de la 36e semaine québécoise de la
01:45 déficience intellectuelle qui se déroule sous le thème « J'ai ma place ». Et parlant
01:49 de place, la société pourrait en faire plus pour les personnes handicapées, selon le
01:52 directeur général de l'association régionale.
01:54 On a encore beaucoup de chemin à faire en Gaspésie.
01:56 On sait que l'inclusion sociale, ça passe par l'emploi, ça passe par le loisir, ça
02:01 passe par les voir dans le paysage.
02:03 Malheureusement, sur le marché du travail, c'est encore difficile de convaincre les
02:07 employeurs d'embaucher.
02:08 Il faut vraiment s'approcher d'eux, leur dire bonjour, puis vous allez voir que la
02:12 communication va se faire, puis il va y avoir un lien.
02:14 Un petit geste simple qui permettra de leur donner une dose d'amour et de faire une différence
02:18 dans leur quotidien.
02:19 Patrick Giger, CHU TVA, Carleton-sur-Mer.
02:22 !