Antoine Guillou, adjoint en charge de la propreté à la ville de Paris
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00:00 Nous ce matin, le Monsieur Propre de la ville de Paris, Antoine Guillou, bonjour.
00:04 Bonjour.
00:05 Adjoint en charge de la propreté de Paris, vous avez beaucoup de boulot ?
00:10 Oui, évidemment, comme tous les jours, il y a beaucoup de travail pour les équipes
00:14 de la propreté de Paris pour faire en sorte que Paris soit la plus belle tous les jours.
00:18 Pourquoi ? Paris est sale ?
00:19 Non, Paris n'est pas sale, mais en revanche, on fait face évidemment à une ville de cette
00:24 densité, malheureusement à un certain nombre d'incivilités qui font qu'effectivement, on a du boulot
00:30 et que pour s'assurer que Paris reste propre, justement, il faut s'y employer avec beaucoup
00:36 d'agents, beaucoup de matériel et beaucoup d'organisations.
00:39 Vous lancez une opération grand nettoyage avant ces JO de Paris, Antoine Guillou, à
00:43 la ville de Paris, il y a une opération grand nettoyage, un plan d'action qui est mis en place ?
00:47 Alors, il y a des opérations, mais comme nous en avons très régulièrement, de nettoyage
00:53 bien entendu de l'ensemble des rues, évidemment on aura une attention particulière sur les
00:58 rues sur lesquelles se déroulent des événements et nous avons ces opérations programmées
01:03 d'ici aux JO, mais en réalité, évidemment, c'est tous les jours que nous menons des efforts
01:08 pour que Paris soit propre, c'est pas seulement pour les JO, même si évidemment on aura
01:12 une organisation spécifique cet été.
01:14 Mais quand même, vous avez en vue ces JO et vous allez mener certaines actions, vous
01:19 le dites, près des sites, près de certains endroits particuliers, c'est quoi les priorités
01:26 pour vous justement avant ces JO ? Où est-ce qu'il faut agir en priorité ?
01:29 Alors, on a plusieurs priorités, les sites de compétition sont gérés par le comité
01:33 d'organisation des jeux, donc nous, nous allons surtout concentrer nos efforts aux
01:37 abords des sites de compétition, là où beaucoup de Parisiens, de Parisiens de visiteurs,
01:41 de touristes vont arriver pour rejoindre les sites de compétition.
01:45 Donc là, évidemment, on va avoir une densité de fréquentation qui est beaucoup plus importante
01:50 que d'habitude, mais on est habitué à de grands événements à Paris, on a chaque
01:54 été aussi beaucoup de touristes à Paris, donc on est préparé à cela.
01:57 Est-ce que vous prévoyez de vous attaquer à tous ces tags qu'on voit sur le bord du
02:02 périphérique, notamment au nord de Paris ? Qui est la première vision qu'on a quand
02:05 on arrive de l'aéroport, ou qu'on prend les taxis, les bus, etc.
02:09 Oui, alors bien sûr, on s'attaque aux tags, il faut savoir qu'à Paris, les équipes
02:14 de la propriété et nos différents prestataires nettoient 650 m² de tags chaque jour, donc
02:19 si vous calculez, c'est équivalent à 3 terrains de tennis qui sont nettoyés chaque
02:23 jour en termes de tags.
02:24 Donc les tags, c'est évidemment un fléau, ça nuit à la beauté de notre ville, c'est
02:29 un fléau difficile malgré tout, parce qu'il est très difficile de retrouver les auteurs
02:34 et il est aussi difficile parfois d'intervenir sur certaines surfaces qui n'appartiennent
02:39 pas à la ville, mais évidemment on est très actifs sur les tags.
02:41 Mais juste, est-ce que c'est opération zéro tag avant les JO, au bord du périphérique ?
02:46 Alors, zéro tag, ça malheureusement on ne peut pas exclure qu'après que nous soyons
02:51 passés, c'est ce qui arrive d'ailleurs dans un certain nombre de cas, on est tout de suite
02:54 un individu qui vient et qui remet un tag.
02:56 Donc en tout cas, on ne peut pas garantir absolument ce résultat.
02:59 Mais vous mettez les moyens en place pour effacer tous les tags avant les JO ?
03:02 Évidemment, on met les moyens en place pour effacer le maximum de tags, mais je vous le
03:05 dis, ça nous le faisons de manière générale, c'est le chiffre impressionnant du nombre
03:09 de tags que nous effacons chaque jour, et nous le faisons évidemment tout au long de
03:12 l'année aussi.
03:13 Autre fléau, ce sont ces dépôts sauvages, ces décharges à ciel ouvert, là aussi vous
03:17 prévoyez quoi ?
03:18 Décharge à ciel ouvert, on n'est peut-être pas jusque là en termes de volume, mais c'est
03:21 vrai qu'on a…
03:22 Alors ça ne vous concerne peut-être pas directement, mais c'est vrai que sur l'A104, sur cette
03:25 bretelle d'autoroute au niveau des sites régionaux, là par exemple, on a une décharge
03:29 à ciel ouvert.
03:30 Oui, oui, tout à fait.
03:31 Aux abords de la porte du Clignancourt, on peut parler parfois de décharges à ciel
03:33 ouvert ?
03:34 Alors on n'est pas tout à fait sur les mêmes volumes, mais c'est vrai qu'on a des problèmes
03:37 effectivement de dépôts sauvages, alors que comme vous le savez, nous avons un service
03:41 gratuit à Paris d'enlèvement des encombrants, il suffit de prendre rendez-vous et en moins
03:45 de 24 heures, on peut avoir une intervention en moyenne pour venir enlever ces encombrants.
03:49 Mais ça ne suffit peut-être pas ?
03:50 Alors malheureusement, ça ne suffit pas toujours, malgré tout, on a toujours un certain nombre
03:54 d'incivilités, mais là aussi, en moins de 24 heures, quand ces dépôts sauvages sont
03:58 signalés, notamment sur l'application Dans Ma Rue, qui permet à tout un chacun d'alerter
04:02 les services de la ville, là aussi, en moyenne, en moins de 24 heures, les dépôts sauvages
04:06 sont enlevés.
04:07 Alors ce grand coup de propre pour les JO fait réagir, direction Le Standard tout de
04:11 suite, puisque Guy, Guy est avec nous, c'est ça ?
04:13 Oui, Guy qui est à Bêtement-la-Forêt, bonjour Guy !
04:16 Oui, bonjour Romain, bonjour Odé, bonjour Antoine !
04:19 Antoine, c'est donc l'adjoint à la maire de Paris, vous vous connaissez personnellement ?
04:22 Pas encore !
04:23 Pas encore, non ?
04:24 Quand je vous dis bonjour, par contre, je dis bonjour Antoine aussi !
04:27 Mais vous avez bien raison !
04:28 Moi j'habite dans une ville, un village plutôt, donc avec 400 habitants, c'est typique.
04:39 Bêtement-la-Forêt vous habitez, Guy ?
04:41 Oui, c'est ça, voilà.
04:42 Et vous vous dites qu'il faudrait nettoyer plus souvent, et surtout que les gens devraient
04:45 être plus propres et respecter l'espace public.
04:48 Voilà, et moi je me promène souvent dans les bois de la forêt d'Amenia, de Mont-Rency,
04:53 où on plaque de placo, d'amiante, un peu de tout, c'est vraiment pas très sympa.
05:00 Dans Paris, j'y vais de temps en temps, je trouve que c'est relativement propre.
05:06 Ce qu'il y a, c'est des incivilités, je veux dire, les gens qui jettent leur papier
05:10 par terre, une poubelle qui est pleine, on va quand même la remplir encore pour que
05:14 ça déborde, moi je trouve ça pas très logique, mais c'est surtout des incivilités.
05:19 Je veux dire, c'est pas de la faute de la mairie de Paris, et je la défends pas, si
05:25 il y a des endroits qui sont sales, c'est que les gens sont sales.
05:28 Il faut éduquer les gens, c'est ce que vous dites ce matin.
05:31 Merci Guy pour votre appel.
05:32 Palaiso nous attend avec Régis, bonjour.
05:35 Bonjour.
05:36 Vous, vous comprenez ces opérations de nettoyage là, à 130 jours, des Jeux Olympiques, pour
05:40 donner le meilleur visage de la capitale ?
05:42 Bah oui, à 130 jours, c'est indispensable, mais peut-être que ce qui serait surtout mieux
05:48 c'est de le faire plus tôt avant.
05:49 Moi j'habite Palaiso, et à côté on a une décharge régulière à Champlain, donc
05:54 c'est un petit peu dommage.
05:56 Peut-être que si dans les endroits où c'est possible on mettait de la vidéosurveillance,
06:01 ça serait peut-être bien pour retrouver les coupables, peut-être faire de la prévention
06:05 à l'école, on parle beaucoup d'écologie à l'école, ça serait peut-être bien.
06:09 Et puis peut-être que, j'ai l'impression que Paris le fait, mais dans la petite commune,
06:13 dès qu'on voit trois sacs poubelles qui sont déposés le bord d'une rue, on sait
06:17 très bien que c'est trois d'abord, quatre, cinq et dix après.
06:20 Si on les ramassait tout de suite, la commune les ramassait tout de suite, ça coûterait
06:24 moins cher et peut-être que ça éviterait d'inciter les autres à déposer.
06:28 Merci, merci Régis pour ce témoignage ce matin, parce que vous soulevez deux points
06:34 importants, et je vais faire réagir notre invité Antoine Guillou.
06:37 L'éducation de la jeunesse, on va y revenir, et puis surveiller et sanctionner, c'est
06:41 ce que nous dit Régis.
06:42 Il était question que la ville de Paris teste des caméras pour verbaliser les auteurs des
06:46 dépôts sauvages.
06:47 Vous en êtes où de ce côté-là ?
06:49 Effectivement, c'est une expérimentation que nous avons lancée.
06:53 Ce qu'il faut bien comprendre quand on parle de caméras et de vidéo verbalisation pour
06:56 les dépôts sauvages, c'est qu'évidemment ça ne marche que si on peut repérer la plaque
07:00 d'immatriculation du dépôt, donc s'il a été fait en véhicule, puisqu'évidemment
07:03 on ne peut pas reconnaître l'identité des individus sur les images.
07:09 Donc ça nous permet effectivement de repérer un certain nombre de dépôts sauvages, pas
07:12 tous malheureusement, mais c'est une partie de la réponse.
07:15 On poursuit l'expérimentation et on en tirera le bilan pour voir si ça mérite d'être
07:21 généralisé ou étendu en tout cas.
07:23 Sur les sanctions, bien sûr, ça fait partie.
07:25 Vous avez sanctionné combien de personnes ?
07:27 La police municipale parisienne sanctionne en moyenne 5000 incivilités par mois, tout
07:34 type d'incivilité confondue.
07:36 Donc c'est véritablement un sujet sur lequel on est très impliqué.
07:40 Il faut frapper plus fort.
07:42 Mais avant tout prévenir l'incivilité, mais aussi la sanctionner quand elle se produit.
07:48 Prévenir l'incivilité, ça veut dire, on en revient à ce que propose Régis, plus
07:52 d'éducation, éducation de la jeunesse ?
07:54 Oui, éducation de la jeunesse.
07:56 Nos agents de la propreté à Paris en tout cas interviennent beaucoup dans les écoles.
08:00 On a plus de 25 000 enfants qui sont sensibilisés aux questions de propreté, de gestion des
08:04 déchets chaque année à Paris.
08:06 Évidemment, c'est l'avenir, c'est l'occasion de parler du tri, du recyclage en particulier
08:11 Aujourd'hui, c'est l'occasion aussi de rappeler un fait simple.
08:14 A Paris, vous avez 30 000 corbeilles de rue dans les rues de la capitale.
08:18 Ça veut dire une corbeille tous les 100 mètres en moyenne.
08:20 Donc il n'y a vraiment pas d'excuses pour jeter quoi que ce soit par terre.
08:23 Même si vous avez une corbeille qui un jour est pleine, la suivante n'est vraiment pas
08:26 loin.
08:27 Donc il n'y a pas d'excuses.
08:28 On risque quoi si on jette quelque chose à côté de la corbeille et qu'on est pris en
08:31 flag ?
08:32 Alors un dépôt sauvage de tout type, c'est 135 euros d'amende.
08:35 Donc voilà, si on est pris sur le fait, ça peut être dissuasif.
08:39 Quand vous dites dépôt sauvage de tout type, c'est-à-dire une poubelle qu'on met à côté
08:42 d'une petite poubelle ou alors un meuble et des gravats qu'on met sur le trottoir ?
08:46 Pas de différence de nature selon la réglementation.
08:49 Est-ce qu'il ne faudrait pas justement frapper plus fort quand il s'agit de gravats ou d'encombrants
08:53 un petit peu plus ?
08:54 Oui, en tout cas quand il y a évidemment de la récidive, des dépôts très volumineux,
09:02 notamment des dépôts de chantier comme vous l'évoquez.
09:04 Oui, bien sûr, vous savez que la réglementation en ce qui concerne le montant des amendes n'est
09:08 pas globalement à la main de la ville, mais en tout cas nous nous servons de tous les
09:12 outils que nous avons.
09:13 Vous avez peut-être vu aussi que sur l'affichage sauvage sur lequel nous avons récupéré
09:16 au 1er janvier des compétences plus importantes, notamment la capacité à mettre des amendes
09:21 très significatives, et bien nous le faisons.
09:23 Nous avons déjà plusieurs centaines de milliers d'euros d'amendes qui ont été mises depuis
09:26 le début de l'année sur ce sujet.
09:28 Antoine Guillou, on retourne au standard parce qu'il y a beaucoup d'appels ce matin.
09:31 Philippe Queneau-Jean-sur-Marne, qui reçoit souvent des amis de l'étranger, et autant
09:35 vous dire qu'il a un petit peu honte de passer par certains endroits.
09:38 Bonjour Philippe.
09:39 Bonjour.
09:40 Vous êtes parisien depuis quatre générations et vous dites que Paris n'est plus la belle
09:44 ville du monde que vous connaissiez ?
09:46 Eh bien, Paris pourrait être la plus belle ville du monde.
09:49 Juste Philippe, est-ce que vous avez votre haut-parleur ? Parce que je vous entends
09:52 de très loin, à moins que vous soyez dans votre douche, ou je ne sais pas, mais on vous
09:54 entend de loin.
09:55 Je ne m'occupe pas dans la douche, je ne l'ai plus, je l'ai enlevée.
09:57 Voilà, parfait, on vous entend mieux.
09:59 Dites-moi.
10:00 Bon, oui, je disais que malheureusement il faut que l'on reçoive un événement comme
10:06 les JO pour passer à des actions manifestement un peu violentes en matière de nettoyage.
10:13 Ça laisse supposer que le reste du temps, eh bien ça peut rester sale, ça peut rester
10:19 négligé, et ma foi, ça sera moins dramatique.
10:23 Alors ça c'est quelque chose qui quand même, c'est vrai, nous ne sommes pas tous des
10:28 exemples de propreté et de civilité, mais je crois que plus on laisse sale, plus ça
10:34 attire la saleté.
10:36 Quand vous avez un premier gravin qui est par terre, on a beaucoup moins de scrupules
10:40 à en remettre un second que s'il n'y a rien du tout.
10:43 Ça c'est dans la psychologie normale.
10:46 Donc cette ville se salit, se salit, et je ne parle pas, j'ose pas parler de la périphérie,
10:52 parce qu'alors là, quand vous arrivez des aéroports et que vous passez par certaines
10:56 zones avec des amis étrangers, il faut faire du tri, il faut faire du tri pour ne pas avoir
11:02 honte.
11:03 Moi j'en connais où je détourne carrément mon passage pour ne pas les laisser devant
11:09 les zones, comme vous évoquiez tout à l'heure, vers Villepinte ou ailleurs.
11:13 Donc voilà, alors que faire ? Eh bien effectivement sanctionner.
11:18 Je crois qu'on a les moyens, quand on regarde un peu dans les gravats, et nous nous l'avons
11:23 vécu à nos gens, d'identifier par des regards simplement un peu prononcés, d'identifier
11:30 les auteurs de ceux qui mettent des saloperies.
11:34 Oui, à travers des factures qui sont notamment parfois encore sur des cartons, sur des emballages
11:39 ou alors des traces pour retrouver les propriétaires.
11:42 Un délicat.
11:43 Merci Philippe pour votre appel.
11:44 Et les Catherine est avec nous dans le 12e arrondissement de Paris.
11:47 Bonjour Catherine.
11:48 Bonjour.
11:49 Vous vous posez une question ce matin concernant notamment les entreprises.
11:54 Oui, alors il y a quand même beaucoup de dépôts sauvages qui sont dus à des dépôts
12:04 de sociétés d'entreprises qui n'ont pas accès aux déchetteries parce que ça leur
12:09 coûte cher, il faut payer.
12:11 Moi je ne comprends pas qu'on ne puisse pas permettre l'accès gratuit aux déchetteries
12:17 ou à des grands espaces pour permettre le dépôt gratuit de gravats.
12:27 Ça coûte des millions pour dépolluer des sols suite à ces dépôts sauvages.
12:33 Je trouve qu'il y a une aberration et moi ça me rend en colère.
12:39 Donc pour éviter de payer, on dépose tout dans la nature et vous, on devrait faire l'inverse.
12:44 On laisse gratuit comme ça les gens y vont.
12:46 C'est une proposition Catherine.
12:50 Antoine Guillaume, rendre gratuit les déchetteries pour éviter ces dépôts sauvages, vous en
12:55 pensez quoi ?
12:56 Elles sont déjà gratuites pour les particuliers à Paris, pour tout type de déchets, y compris
13:00 les déchets du bâtiment.
13:01 Sur les professionnels, nous n'y sommes pas favorables parce que les professionnels doivent
13:07 assumer plutôt la responsabilité de leur activité.
13:09 C'est le sens de la loi, ce n'est pas uniquement la ville de Paris qui le décide.
13:13 La loi prévoit aujourd'hui que dans toutes les filières de déchets, les professionnels
13:17 assument de plus en plus, et c'est une bonne chose, la responsabilité des déchets qu'ils
13:21 produisent.
13:22 Mais nous travaillons avec les entreprises pour les aider dans cette démarche.
13:26 Nous avons notamment mis en place pour le gros électroménager, qui est aussi un sujet
13:29 de dépôts sauvages, le fait d'avoir de la collecte à domicile, même en étage, si
13:33 vous habitez à Paris, pour éviter justement les dépôts sauvages.
13:36 Rapidement Antoine Guillaume, on attend 15 millions de touristes pendant ces JO.
13:40 Les éboueurs craignent déjà une surcharge de travail.
13:42 Ils demandent des renforts.
13:43 Est-ce que vous prévoyez des renforts pour cet été ?
13:46 Alors on a prévu une organisation évidemment spécifique pour les JO.
13:50 Nous avons prévu que nos agents puissent, et nous avons beaucoup de volontaires en ce
13:54 sens, et on s'en réjouit, travailler sur des amplitudes horaires plus importantes.
13:58 Nous aurons des agents...
13:59 Ils sont d'accord pour le faire ?
14:00 Oui, nous avons plus de volontaires que de places dont nous avions besoin.
14:04 Donc ça c'est une très bonne nouvelle.
14:06 Nous avons aussi prévu des agents supplémentaires, notamment aux abords des sites de compétition
14:10 par rapport aux effectifs habituels pendant l'été.
14:13 Et puis évidemment on a prévu aussi de compter sur une mobilisation plus importante de nos
14:17 prestataires pour pouvoir, là encore, être présent dans les zones où il y aura une
14:20 influence plus importante.
14:21 Mais pas de recrutement et de renforts supplémentaires.
14:24 Merci beaucoup Antoine Guillaume, monsieur propre de la ville de Paris.
14:28 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
14:29 Et on fera un bilan de ces opérations Grand Nettoyage évidemment avec vous.
14:33 Merci à tous pour tous vos appels.
14:35 On voit que la propreté c'est quelque chose qui fait beaucoup réagir ce matin sur France Bleu Paris.