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00:00 -Alors dans une interview, vous nous disiez "je ne fais pas ce métier, si je ne le fais pas, je meurs". J'étais surpris de cette phrase, c'est-à-dire que c'est vraiment ce sang qui coule en vous parce que sans ce métier, vous seriez perdue ?
00:16 -Je pense que d'abord ça a été un moment donné, j'ai eu un professeur de français qui m'a dit "tu devrais faire ce métier, tu devrais aller en tout cas passer le conservatoire" et je lui dis toujours à chaque fois "merci Michel Boisset, merci encore".
00:28 Et j'ai découvert le théâtre, pour moi ça a été... j'étais pas très très forte à l'école et j'ai découvert ça, le théâtre, et d'un coup j'ai aimé et je me suis dit... et à chaque fois on me demande "qu'est-ce que vous auriez fait si vous n'aviez pas fait ça ?"
00:39 Je ne sais pas, ça serait terrible, je ne pense pas m'arrêter un jour de pouvoir faire ce métier, si je m'arrête ça serait effectivement terrible, quand je dis "je meurs" mais je crois qu'effectivement intellectuellement pour tout ça, oui ça serait terrible d'arrêter.
00:50 -Moi j'ai une idée de ce que vous auriez pu faire parce que vous l'avez dit, on va parler de Chevrières après mais d'abord, Bonne Soeur, Bonne Soeur version Guy Descartes et son livre "L'impur", c'était un livre qui vous a marqué en tout cas à l'époque.
01:00 L'instant archive ce soir avec une soeur, soeur exceptionnelle, un caractère incroyable, une énergie folle, un peu comme vous, Soeur Emmanuelle, regardez.